Elton John : Légende vivante de la musique, un artiste aux multiples facettes

Elton John : Légende vivante de la musique, un artiste aux multiples facettes

Elton John : Légende vivante de la musique, un artiste aux multiples facettes

Introduction

Elton John, l’un des artistes les plus emblématiques et influents de tous les temps, a marqué l’histoire de la musique avec son talent indéniable et son charisme flamboyant. De ses débuts modestes à sa montée en puissance comme superstar mondiale, Elton John a redéfini les normes de la pop, du rock, et bien plus encore.

Cet article plonge dans la carrière riche et variée de cet artiste légendaire, explore ses contributions à la musique, et analyse son impact culturel. Que vous soyez un fan de longue date ou que vous découvriez simplement son œuvre, ce guide complet sur Elton John répondra à toutes vos questions.

elton john concert

1. Les débuts d’Elton John : D’un prodige du piano à une icône mondiale

Elton John, né Reginald Kenneth Dwight, a connu un parcours exceptionnel, passant du statut de jeune prodige du piano à celui d’icône mondiale. Cette section retrace ses premières années, de ses influences musicales à la formation de son identité artistique unique.

 

1.1 L’enfance et les premières influences musicales

Elton John est né le 25 mars 1947 à Pinner, dans le Middlesex, en Angleterre. Dès son plus jeune âge, il montre un talent exceptionnel pour la musique, apprenant à jouer du piano à l’âge de quatre ans. Encouragé par sa mère, Sheila, et sa grand-mère, il est rapidement inscrit à la Royal Academy of Music de Londres. Cette sous-partie explore les premières années d’Elton, ses influences musicales initiales, et comment son environnement familial a contribué à façonner son avenir dans la musique.

**Les influences musicales d’Elton John** sont variées. Il grandit en écoutant du rock’n’roll, du blues, et du gospel, des genres qui influenceront fortement son style musical. Son admiration pour des artistes comme Little Richard, Ray Charles, et Elvis Presley est évidente dans ses premières compositions. Nous analyserons ici comment ces influences ont façonné son style unique et comment elles se manifestent dans ses premières œuvres.

Elton John concert, biographie et film

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1.2 La rencontre avec Bernie Taupin : Une collaboration légendaire

En 1967, Elton John répond à une petite annonce publiée par Liberty Records, qui cherche de nouveaux talents. C’est à cette occasion qu’il est présenté à Bernie Taupin, un jeune parolier. Cette rencontre marque le début d’une collaboration qui deviendra l’une des plus fructueuses de l’histoire de la musique. Cette sous-partie explore la dynamique de leur partenariat, comment ils ont commencé à écrire ensemble, et l’impact de cette collaboration sur leur carrière respective.

**La collaboration entre Elton John et Bernie Taupin** a produit certains des plus grands succès de la musique populaire. Taupin, avec ses paroles poétiques et profondes, complémente parfaitement le sens mélodique et le jeu de piano d’Elton. Leur premier succès ensemble, « Your Song », devient un standard instantané. Nous discuterons de la manière dont leur processus créatif a évolué au fil des années, ainsi que des défis qu’ils ont surmontés pour maintenir cette collaboration exceptionnelle sur plusieurs décennies.

 

1.3 Les premiers albums et le début de la célébrité

Elton John sort son premier album éponyme en 1970, qui contient le hit « Your Song ». Cet album lance sa carrière internationale, lui apportant une reconnaissance critique et commerciale immédiate. Cette sous-partie retrace la montée en puissance d’Elton John, de ses premiers albums à ses premières tournées, et analyse comment il est rapidement devenu une star mondiale.

**Les premiers succès d’Elton John** ne se limitent pas à un seul album. Il enchaîne rapidement avec des albums comme « Tumbleweed Connection » et « Madman Across the Water », qui renforcent sa réputation d’artiste innovant et polyvalent. Nous examinerons ici comment ces albums ont contribué à établir son identité musicale et comment ils ont été reçus par la critique et le public. Nous discuterons également de ses premières expériences sur scène, où son style flamboyant et son charisme ont commencé à attirer une attention mondiale.

Elton John concert, biographie et film

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2. La carrière d’Elton John : Une discographie emblématique et une influence culturelle

Elton John a construit une carrière impressionnante, avec une discographie qui s’étend sur plus de cinq décennies. Cette section explore ses albums les plus emblématiques, ses plus grands succès, et l’influence culturelle qu’il a exercée à travers sa musique.

 

2.1 Les années 70 : L’âge d’or et les albums cultes

Les années 70 sont souvent considérées comme l’âge d’or de la carrière d’Elton John. Il enregistre une série d’albums qui deviennent des classiques, dont « Goodbye Yellow Brick Road », « Captain Fantastic and the Brown Dirt Cowboy », et « Don’t Shoot Me I’m Only the Piano Player ». Cette sous-partie explore les succès de cette décennie, les thèmes récurrents dans sa musique, et l’impact de ces albums sur sa carrière.

** »Goodbye Yellow Brick Road »** est sans doute l’un des albums les plus emblématiques d’Elton John. Sorti en 1973, cet album double contient certains de ses plus grands hits, tels que « Bennie and the Jets », « Candle in the Wind », et « Saturday Night’s Alright for Fighting ». Nous analyserons comment cet album a non seulement consolidé sa popularité mondiale, mais a aussi montré sa capacité à se réinventer tout en restant fidèle à son style unique.

Les années 70 voient également Elton John devenir un phénomène de la scène, avec des concerts spectaculaires qui attirent des millions de fans à travers le monde. **L’impact scénique d’Elton John** durant cette période est immense, son style vestimentaire flamboyant et ses performances énergiques devenant sa marque de fabrique. Nous discuterons de l’influence de ses tournées mondiales sur sa popularité et de la manière dont il a redéfini ce que signifie être une star de la musique.

 

2.2 Les années 80 et 90 : Une carrière en évolution et des défis personnels

Les années 80 et 90 marquent une période de transition pour Elton John, à la fois musicalement et personnellement. Malgré les défis, il continue de produire des hits et d’évoluer en tant qu’artiste. Cette sous-partie analyse l’évolution de son son pendant ces décennies, les albums marquants de cette période, et les défis qu’il a dû surmonter.

**Les années 80** voient Elton John adopter un son plus pop, avec des albums comme « Too Low for Zero », qui contient des hits tels que « I’m Still Standing » et « I Guess That’s Why They Call It the Blues ». Nous examinerons comment ces changements musicaux ont reflété les tendances de l’époque tout en conservant l’essence de son style. Nous discuterons également de ses collaborations avec d’autres artistes et de la manière dont elles ont enrichi son répertoire.

Elton John concert, biographie et film

Elton John sits in the sound recording studio with producer Gus Dugeon, circa mid 1970s.

Les années 90 sont marquées par un retour en force, avec des albums comme « The One » et la bande originale du film « Le Roi Lion », qui lui vaut un Oscar pour la chanson « Can You Feel the Love Tonight ». **Le succès de la bande originale du « Roi Lion »** est un moment clé de cette décennie, montrant la capacité d’Elton John à toucher de nouvelles générations de fans. Nous discuterons également de ses luttes personnelles, notamment avec la drogue et l’alcool, et de la manière dont il a surmonté ces défis pour continuer à créer de la musique.

 

2.3 Le 21ème siècle : La pérennité d’une légende

Au cours du 21ème siècle, Elton John continue de prouver qu’il est l’un des artistes les plus durables et innovants de l’histoire de la musique. Cette sous-partie explore sa production musicale récente, ses tournées, et son impact continu sur la culture populaire.

**Elton John au 21ème siècle** reste une force créative, avec des albums comme « Songs from the West Coast » et « The Diving Board », qui montrent sa capacité à évoluer tout en restant fidèle à son essence artistique. Nous examinerons comment ses nouvelles œuvres ont été reçues par la critique et le public, et comment elles s’inscrivent dans son héritage musical. Nous discuterons également de sa tournée d’adieu « Farewell Yellow Brick Road », qui marque la fin d’une ère tout en célébrant sa carrière légendaire.

En plus de sa musique, **Elton John continue d’influencer la culture populaire** par son engagement social et politique, notamment à travers la Elton John AIDS Foundation, qui lutte contre le VIH/sida. Nous discuterons de son impact philanthropique et de la manière dont il utilise sa célébrité pour faire avancer des causes importantes, consolidant ainsi son rôle en tant qu’icône culturelle.

 

3. L’influence d’Elton John sur la culture populaire et la musique

Elton John n’a pas seulement laissé sa marque sur la musique, mais il a également eu un impact profond sur la culture populaire. Cette section examine son influence sur d’autres artistes, son rôle dans le développement de la musique pop et rock, et son impact sur la société.

3.1 L’influence sur les générations d’artistes

Elton John a inspiré une multitude d’artistes à travers les décennies, de la pop au rock en passant par la musique électronique. Cette sous-partie explore comment son style unique, ses compositions et ses performances ont influencé des artistes de divers genres et comment son héritage continue de vivre à travers eux.

**L’influence d’Elton John** sur d’autres artistes est incommensurable. Des stars comme Lady Gaga, Ed Sheeran, et Sam Smith ont tous cité Elton John comme une influence majeure dans leur carrière. Nous analyserons comment ses innovations musicales, son style scénique et son approche de la composition ont façonné le travail de ces artistes et ont contribué à l’évolution de la musique pop et rock.

Elton John concert, biographie et film

Elton John concert, biographie et film

En plus de son impact direct sur d’autres musiciens, **Elton John a également influencé la production musicale**. Ses collaborations avec des producteurs de renom ont souvent repoussé les limites du possible en studio, introduisant de nouvelles techniques et approches qui sont encore utilisées aujourd’hui. Nous discuterons de la manière dont ces innovations ont changé la façon dont la musique est enregistrée et produite.

 

3.2 Le style d’Elton John : Un pionnier de la mode et de la performance scénique

Elton John n’est pas seulement connu pour sa musique, mais aussi pour son style flamboyant et ses performances scéniques spectaculaires. Cette sous-partie explore son impact sur la mode, son utilisation des costumes sur scène, et comment il a redéfini les normes de la performance dans la musique populaire.

**Le style vestimentaire d’Elton John** est devenu aussi légendaire que sa musique. Connu pour ses costumes extravagants, ses lunettes de soleil emblématiques et son sens du spectacle, Elton a redéfini ce que signifie être une star de la musique.

Nous examinerons comment son style a évolué au fil des ans, de ses premiers costumes glam rock aux tenues plus sophistiquées de ses tournées récentes. Nous discuterons également de l’influence de son style sur la mode, en particulier dans le monde de la haute couture, où de nombreux designers s’inspirent de ses tenues audacieuses.

En plus de son influence sur la mode, **Elton John a également redéfini les performances scéniques**. Ses concerts sont réputés pour leur énergie, leur créativité et leur interaction avec le public. Nous analyserons comment ses performances ont influencé la manière dont les concerts sont organisés et mis en scène aujourd’hui, et comment il a établi de nouvelles normes pour les spectacles de grande envergure.

 

3.3 L’impact social et philanthropique d’Elton John

Au-delà de sa carrière musicale, Elton John est également reconnu pour son engagement philanthropique, en particulier dans la lutte contre le VIH/sida. Cette sous-partie explore son impact social, son travail avec la Elton John AIDS Foundation, et comment il utilise sa notoriété pour soutenir des causes importantes.

**L’engagement d’Elton John dans la lutte contre le VIH/sida** a été l’une des pierres angulaires de son travail philanthropique. En 1992, il fonde la Elton John AIDS Foundation, qui est devenue l’une des organisations les plus importantes et influentes dans la lutte contre cette maladie.

Nous discuterons de l’impact de cette fondation, des initiatives qu’elle a soutenues et de la manière dont Elton John a utilisé sa plateforme pour sensibiliser le public et lever des fonds pour la recherche et le traitement du VIH/sida.

Scène de concert

Elton John

 

En plus de son travail contre le VIH/sida, **Elton John est également un défenseur des droits LGBTQ+**. Ouvertement gay, il a toujours utilisé sa célébrité pour défendre les droits des personnes LGBTQ+ et pour lutter contre les discriminations. Nous examinerons comment son engagement a influencé la perception des personnes LGBTQ+ dans la société et comment il continue d’inspirer des millions de personnes à travers le monde.

4. La légende d’Elton John : Un héritage qui perdure

Elton John a laissé un héritage indélébile dans le monde de la musique et au-delà. Cette section se concentre sur son héritage, la manière dont il continue d’influencer la musique et la culture populaire, et comment il est perçu par les générations actuelles et futures.

 

4.1 Les rééditions, documentaires, et projets post-carrière

Elton John continue de faire parler de lui, même après avoir annoncé sa retraite des tournées. Cette sous-partie explore les rééditions de ses albums, les documentaires qui retracent sa vie et sa carrière, ainsi que les projets post-carrière qui continuent de préserver et de célébrer son héritage.

**Les rééditions des albums d’Elton John** permettent à de nouvelles générations de découvrir sa musique. Nous analyserons comment ces rééditions, souvent remasterisées et enrichies de contenus inédits, contribuent à maintenir sa musique vivante dans l’esprit du public. Nous discuterons également des documentaires, comme « Rocketman », qui ont présenté sa vie à un nouveau public et ont renouvelé l’intérêt pour sa carrière.

En plus de ces projets, **Elton John s’est également impliqué dans de nouveaux projets musicaux**, collaborant avec des artistes contemporains et explorant de nouveaux genres. Nous discuterons de ces collaborations et de la manière dont elles montrent que, même en semi-retraite, Elton John reste une figure influente dans l’industrie de la musique.

 

4.2 La reconnaissance critique et les récompenses

Elton John a reçu de nombreuses récompenses tout au long de sa carrière, allant des Grammy Awards aux Oscars. Cette sous-partie explore les reconnaissances critiques qu’il a reçues, les récompenses les plus significatives, et ce qu’elles signifient pour son héritage.

**Les récompenses et les distinctions d’Elton John** sont un témoignage de son talent et de son impact durable. Nous examinerons les moments clés de sa carrière où il a été honoré, comme son intronisation au Rock and Roll Hall of Fame, ainsi que les Oscars qu’il a remportés pour son travail dans le cinéma. Nous discuterons de la manière dont ces reconnaissances ont non seulement célébré ses réalisations passées, mais ont également renforcé son statut de légende vivante.

Nous aborderons également **les hommages rendus à Elton John par d’autres artistes** et institutions, et comment ces hommages ont contribué à cimenter son héritage dans l’histoire de la musique.

 

4.3 La perception d’Elton John par les nouvelles générations

Elton John continue d’influencer les nouvelles générations, non seulement par sa musique, mais aussi par son engagement social et son style de vie. Cette sous-partie explore comment il est perçu par les jeunes générations, son influence sur les artistes contemporains, et comment son héritage continue d’évoluer.

**La perception d’Elton John par les jeunes générations** est fascinante, car il parvient à rester pertinent même après des décennies dans l’industrie. Nous analyserons comment ses valeurs, son style et sa musique résonnent avec les jeunes d’aujourd’hui, et comment ils continuent de s’inspirer de son parcours. Nous discuterons également de l’influence de son style de vie et de ses valeurs sur la jeunesse, notamment en matière d’acceptation de soi et de tolérance.

Enfin, nous examinerons **comment Elton John est représenté dans les médias contemporains** et comment cela contribue à maintenir sa légende vivante pour les générations futures.

 

Conclusion

Elton John n’est pas seulement un artiste ; il est une institution. Avec une carrière qui s’étend sur plus de cinq décennies, il a redéfini les normes de la musique populaire et a laissé un impact indélébile sur la culture mondiale. De ses débuts modestes à sa carrière légendaire, Elton John continue de fasciner et d’inspirer des millions de personnes à travers le monde. Alors que nous célébrons son héritage, il est clair que l’influence d’Elton John sur la musique, la culture et la société se fera sentir pour les générations à venir.

 

FAQ

1. Quel est l’album le plus célèbre d’Elton  ?

Goodbye Yellow Brick Road est souvent considéré comme l’album le plus emblématique d’Elton John, avec des hits comme « Bennie and the Jets » et « Candle in the Wind ».

2. Comment Elton a-t-il influencé la mode dans l’industrie musicale ?

Elton John a redéfini le style scénique avec ses costumes flamboyants et ses accessoires emblématiques, influençant des générations de musiciens et de créateurs de mode.

3. Quelle est l’implication d’Elton  dans la lutte contre le VIH/sida ?

Elton John a fondé la Elton John AIDS Foundation, qui est devenue une organisation leader dans la lutte contre le VIH/sida à travers le monde.

4. Comment Elton est-il perçu par les nouvelles générations ?

Elton John est perçu par les nouvelles générations comme une icône intemporelle, dont la musique et les valeurs continuent de résonner avec les jeunes d’aujourd’hui.

5. Quelles sont les récompenses les plus significatives qu’Elton John a reçues ?

Elton John a reçu de nombreuses récompenses, y compris plusieurs Grammy Awards, un Oscar pour « Le Roi Lion », et son intronisation au Rock and Roll Hall of Fame.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Matthieu Chedid Concert 2022

Matthieu Chedid Concert 2022

Matthieu Chedid Concert 2022 à  L’Usine à Istres : Le mystère des trous dans la raquette.

 6 Juillet 2019, Festival de Nîmes, concert de Nick Manson (chanteur de Supertramp). Je shoote ce jour-là les 3 premiers titres du concert. La prod du festival me propose de shooter un invité surprise qui montera sur scène. C’est -M- qui monte sur scène pour un duo improvisé. Je shoote les deux artistes et un grand gaillard passe me voir quelques minutes après. C’est Gaspard, l’homme de confiance de Matthieu Chedid.

« Tu penses que l’on pourrait publier ton cliché sur le Facebook de Matthieu ? »

« Avec grand plaisir. »

On parle de musique, de concert puis Gaspard me propose de rencontrer un Matthieu, chaleureux, souriant. On parle de musique, de tournée, puis backstage après le concert, j’ai la chance de pouvoir shooter les deux  musiciens ensemble, en toute décontraction, niveau XXL.

« Je joue demain aux Arènes, tu viens ? » me dit Matthieu.

« Et comment ! »

Le lendemain, un accueil comme on n’en voit pas souvent ; All Access ; un Matthieu qui avant de monter sur scène me prend par les épaules et m’assène un « Surtout fais tout ce que tu veux, tu viens sur scène ». On se retrouve après le show pour quelques portraits de lui avec Marcus Miller. Trois années passent entre COVID et confinements, puis des concerts qui repartent enfin.

Un appel de Gaspard. Matthieu veut me commander le tirage qui l’immortalise avec Nick Manson. La boucle est bouclée. Je lui envoie. «On passe pas loin dans 2 mois, à Istres, pour le pré-tour de la nouvelle tournée, un tour de chauffe, si tu es dans le coin… ».

22 avril 2022, j’arrive à l’Usine pour retirer mon accred.  Je retrouve Gaspard et Matthieu. Malgré un timing serré, le groupe trouve un moment pour un portrait sur les escaliers. Un homme me met la main sur l’épaule; « Pardon jeune homme. » ; me dit Louis Chedid qui passe pour retrouver son fils sur scène. Ambiance familiale et décontractée.

Ce concert, vous allez avoir la chance de le découvrir aux Arènes de Nîmes cet été. 2h30 de live, une scénographie travaillée, six musiciens hors -pair dont Gail Ann Dorsey, bassiste de David Bowie. Un groupe qui déstructure, réinterprète les tubes de -M-. Une mise en perspective de l’histoire musicale de Matthieu, accompagnée de nouveaux titres à la couleur « Princienne ».

Maitrise du sujet, corps à corps scénique retrouvé. Le bonheur se lit sur tous les visages, tant sur la scène que dans le public. La salle d’attente du Grand Petit Concert -M-aison  du confinement s’ouvre enfin sur des artistes avides de rattraper le temps perdu en enchaînant des tableaux sur-vitaminés.

Perso, j’ai un truc pour savoir si le concert était bon: j’oublie de shooter et je me retrouve capté par ce qui se passe sur scène. Au dérushage d’Istres, Il y a comme on dit, des trous dans la raquette. Je ne retrouve pas certains moments, pas de photo.

Si je devais repasser le film de cette soirée, à la manière d’un épisode de « Black Mirror », je me verrais bien souvent devant la scène, appareil photo posé sur les genoux, un large sourire et une tête qui se balance. Alors certes, le mystère des trous dans la raquette à Istres est résolu, mais il n’est pas bien glorieux. Session de rattrapage cet été.

 


 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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Matthieu Chedid Concert

Matthieu Chedid Concert – Matthieu Chedid Concert

Matthieu Chedid Concert

Matthieu Chedid Concert – Matthieu Chedid Concert

Matthieu Chedid Concert

Matthieu Chedid Concert

The Rolling Stones de 1964 à 2020

The Rolling Stones de 1964 à 2020

Introduction

Ils sont immortels. Les Rolling Stones, ce groupe mythique qui défie le temps et les modes, reste une référence absolue dans l’univers du rock. Depuis leur création, ils ont traversé les époques avec une énergie inébranlable, une créativité débordante et des riffs qui résonnent encore dans nos têtes. Mais au fond, que sait-on vraiment d’eux ?

Entre les membres des Rolling Stones, les légendes sur leurs concerts et leur influence indélébile sur la musique, voici un voyage captivant dans l’histoire de ces géants du rock.

 

meilleurs groupes

 

Partie 1 : Histoire des Rolling Stones – La Naissance du Mythe

Les Rolling Stones, c’est bien plus qu’un simple groupe de rock. C’est une révolution musicale qui a changé la face du rock ‘n’ roll dans les années 60. Leurs débuts ne se sont pas faits sans peine, mais une fois lancés, plus rien ne pouvait les arrêter.

Les débuts des Rolling Stones

L’histoire des Rolling Stones débute à Londres en 1962. Deux jeunes passionnés de blues, Mick Jagger et Keith Richards, se croisent à la gare de Dartford. Le destin les réunira, et très vite, ils forment un groupe avec Brian Jones, Charlie Watts, et Bill Wyman. Si la majorité des groupes de cette époque s’inspiraient du rock américain, eux, voulaient faire du blues britannique.

La création du groupe en 1962

La naissance du groupe n’est pas le fruit du hasard. Brian Jones, guitariste talentueux mais tourmenté, était le catalyseur de cette formation. C’est lui qui propose le nom « The Rolling Stones », en hommage à une chanson de Muddy Waters, l’un de leurs héros. Très vite, les Stones se font un nom dans la scène underground londonienne. Le premier concert officiel a lieu le 12 juillet 1962 au Marquee Club à Londres. Le groupe se démarque par son énergie brute et un style anti-conformiste, très éloigné des Beatles.

L’ascension rapide et le succès des premiers albums

Leur premier single, une reprise de « Come On » de Chuck Berry, sort en 1963, mais c’est véritablement avec « I Wanna Be Your Man », écrit par Lennon-McCartney, que le succès frappe à leur porte. Le groupe connaît alors une ascension fulgurante avec des tubes comme « Satisfaction » et « Paint It Black ». Les Rolling Stones deviennent rapidement l’antithèse des Beatles, avec leur image de mauvais garçons du rock.

Composition Rolling Stones : Les membres fondateurs du groupe

Chaque membre des Rolling Stones a joué un rôle clé dans le succès de la formation. Mick Jagger, avec son charisme envoûtant et sa voix reconnaissable entre mille, est rapidement devenu une icône du rock. Keith Richards, le génie de la guitare, a contribué à forger le son unique du groupe avec ses riffs incisifs. Brian Jones, jusqu’à son décès tragique en 1969, a apporté une touche psychédélique et multi-instrumentale, tandis que Charlie Watts, discret mais essentiel, tenait la batterie avec une précision implacable. Bill Wyman, à la basse, complétait ce quintette légendaire.

The Rolling Stones 1

Partie 2 : Les Rolling Stones, une carrière marquée par l’évolution musicale

Si les Rolling Stones ont su traverser les décennies, c’est grâce à leur capacité à se réinventer. Chaque époque de leur carrière est marquée par une évolution musicale.

Des années 60 à nos jours : une discographie en perpétuelle évolution

Les Rolling Stones et le blues-rock des débuts

Dès leurs premiers albums, les Stones montrent leur amour pour le blues. Des morceaux comme « Little Red Rooster » ou « I Just Want to Make Love to You » témoignent de cette influence. Mais très vite, ils dépassent ce cadre pour créer leur propre son.

 Le passage à des sonorités plus rock et expérimental dans les années 70

Les années 70 marquent un tournant avec des albums comme « Sticky Fingers » et « Exile on Main St. » qui incorporent des éléments de country, de gospel et de funk. Leur musique devient plus complexe, plus mature, et continue de fasciner un public toujours plus large.

L’impact du groupe dans les années 80 et 90

Dans les années 80, alors que de nombreux groupes des années 60 et 70 tombent dans l’oubli, les Rolling Stones continuent de dominer. Des hits comme « Start Me Up » et « Harlem Shuffle » prouvent qu’ils peuvent encore conquérir les charts. Leur popularité ne faiblit pas dans les années 90 avec des tournées mondiales toujours plus spectaculaires.

The Rolling Stones 2

 

Les Stones au XXIe siècle – Toujours au sommet

Les Rolling Stones vieillissent, mais leur musique reste intemporelle. Des albums comme « A Bigger Bang » en 2005 montrent que les papys du rock n’ont rien perdu de leur énergie. Leurs tournées, devenues de véritables événements, continuent d’attirer des foules, preuve que leur légende est indéfectible.

 

Les concerts des Rolling Stones – Une expérience à ne pas manquer

Voir les Rolling Stones en concert, c’est bien plus que de la musique. C’est une expérience sensorielle unique, un show où chaque membre du groupe donne le meilleur de lui-même pour offrir un spectacle inoubliable. Ils ne se contentent pas de jouer leurs tubes ; ils les réinventent sur scène, les habillant de nouvelles nuances, tout en gardant cette énergie brute qui les caractérise.

Pourquoi les concerts des Rolling Stones sont inoubliables

Les concerts des Rolling Stones sont une démonstration de longévité et de passion. Ils continuent de remplir les stades et d’enflammer les foules comme au premier jour. Le secret ? Une alchimie parfaite entre chaque membre et un répertoire de tubes universel.

L’énergie débordante de Mick Jagger sur scène

À chaque concert, Mick Jagger incarne littéralement le rock ‘n’ roll. Même à plus de 70 ans, il court d’un bout à l’autre de la scène, danse avec frénésie et interagit constamment avec le public. Il a ce don de captiver et de tenir la scène comme personne. Sa voix puissante et son charisme font de chaque concert un moment unique.

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Mandatory Credit: Photo by TERRY O’NEILL/REX USA (90797a)
ROLLING STONES
VARIOUS

Keith Richards, l’incarnation du rock ‘n’ roll

Si Mick Jagger est le showman, Keith Richards est l’essence même du rock. Avec son style de jeu décontracté mais incisif, il reste l’âme des Rolling Stones. Quand il gratte les premiers accords de « Jumpin’ Jack Flash » ou « Satisfaction », c’est comme un retour instantané aux grandes heures du rock. Il incarne la rébellion, l’attitude rock, celle qui ne se soucie de rien, mais qui est là pour faire vibrer.

Les moments cultes des concerts des Stones

Les concerts des Stones regorgent de moments cultes. Du légendaire « Altamont » de 1969 aux performances inoubliables dans les stades du monde entier, ils ont offert au public des souvenirs inoubliables. Les fans se rappellent encore des solos dévastateurs de Richards, de la batterie inébranlable de Charlie Watts, et des performances souvent inattendues qui font partie de l’ADN des concerts des Stones.

 

The Rolling Stones 1

 

Partie 4 : Influence et héritage dans le rock

Le rock moderne serait-il le même sans les Rolling Stones ? Probablement pas. Le groupe a non seulement marqué son époque, mais il a influencé des générations entières de musiciens, en redéfinissant les codes du rock à chaque nouvelle ère.

Comment les Rolling Stones ont influencé plusieurs générations de musiciens

Les Rolling Stones sont une source d’inspiration inépuisable pour les groupes contemporains. Leur longévité, leur capacité à se réinventer, et leur musique intemporelle ont façonné le son de nombreuses formations actuelles.

Les Rolling Stones et les groupes contemporains

De The Black Keys à Arctic Monkeys, en passant par Oasis, les influences des Stones sont partout. Ces groupes modernes reprennent l’essence même du rock, celle que les Stones ont contribué à façonner, tout en y ajoutant leur propre touche. La structure des chansons, les riffs incisifs, l’attitude sur scène… tout cela porte l’empreinte des Rolling Stones.

L’héritage culturel

Les Rolling Stones ne sont pas seulement un groupe de musique, ils sont une véritable institution culturelle. Leur influence dépasse largement le cadre musical. Le cinéma, la mode, l’art… tous ont été touchés par l’aura des Stones. Leurs chansons ont été reprises dans des films cultes, leurs looks ont inspiré des générations de fans, et leur attitude rebelle a influencé des mouvements artistiques à travers le monde.

 

the rolling stones

 

Partie 5 : Membre des Rolling Stones – Les départs et les arrivées au sein du groupe

Avec une carrière aussi longue, les Rolling Stones ont inévitablement connu des changements de line-up. Si certains membres sont restés fidèles au poste depuis le début, d’autres ont quitté le navire, parfois dans des circonstances tragiques.

 Les changements dans les membres des Rolling Stones

 Les départs marquants – Brian Jones et Bill Wyman

Le départ le plus tragique reste celui de Brian Jones, l’un des fondateurs du groupe, en 1969. Ses problèmes personnels et son comportement instable ont conduit à son éviction du groupe, et il est retrouvé mort quelques mois plus tard. Bill Wyman, le bassiste, quitte lui aussi le groupe en 1993, après plus de 30 ans de bons et loyaux services.

L’arrivée de nouveaux membres – Ron Wood et Darryl Jones

L’arrivée de Ron Wood à la guitare en 1975 et de Darryl Jones à la basse dans les années 90 a permis de renouveler la dynamique du groupe sans jamais trahir son esprit originel. Ron Wood, ancien membre des Faces, apporte une nouvelle énergie avec son style de jeu polyvalent et sa présence scénique charismatique. Quant à Darryl Jones, bien qu’il ne soit pas officiellement un membre à part entière, son rôle de bassiste est indéniable depuis des décennies.

Comment le groupe a survécu à ces changements

Ces départs auraient pu détruire n’importe quel autre groupe, mais pas les Rolling Stones. Chaque changement a été une opportunité pour se réinventer et continuer à avancer. Ce sont ces ajustements qui ont permis au groupe de rester pertinent et de traverser les âges.

 

revente de billets de concert

Conclusion

Les Rolling Stones, c’est plus qu’un groupe, c’est une légende vivante. Leur influence sur le rock, leur énergie sur scène, et leur capacité à se réinventer ont fait d’eux des icônes intemporelles. Que vous soyez un fan de la première heure ou que vous découvriez leur musique, les Stones continuent de marquer l’histoire du rock. Ils ne sont pas prêts de raccrocher les guitares, et c’est tant mieux.

 

FAQ : les Rolling Stones

1. Qui sont les membres des Rolling Stones ?

Les Rolling Stones comptent plusieurs membres emblématiques qui ont façonné l’histoire du groupe depuis sa création en 1962. Les membres fondateurs sont :

  • Mick Jagger (chant) : Véritable leader et visage du groupe, Jagger est réputé pour son charisme, son énergie débordante sur scène et sa voix distinctive. Il est l’une des figures les plus emblématiques du rock, incarnant à la perfection l’esprit rebelle et provocateur du genre.
  • Keith Richards (guitare) : Co-fondateur avec Jagger, Richards est responsable de nombreux riffs légendaires des Stones. Sa façon de jouer est brute, minimaliste et profondément ancrée dans le blues. Avec Jagger, il forme le duo d’auteurs-compositeurs de nombreux hits des Stones.
  • Charlie Watts (batterie) : Membre essentiel du groupe depuis 1963 jusqu’à son décès en 2021, Watts était connu pour son jeu de batterie précis et son attitude humble. Son style discret mais puissant a grandement contribué à la signature sonore des Stones.
  • Brian Jones (guitare, multi-instruments) : Jones est l’un des membres fondateurs, mais il quitte le groupe en 1969 après une série de tensions internes. Il est mort tragiquement peu de temps après son départ. Musicien polyvalent, il a apporté des influences variées et des textures instrumentales uniques.
  • Bill Wyman (basse) : Wyman a été le bassiste du groupe pendant plus de 30 ans avant de quitter en 1993. Son jeu discret mais efficace a soutenu la rythmique des Stones pendant leur âge d’or.

Les membres actuels incluent :

  • Ronnie Wood (guitare) : Il a rejoint le groupe en 1975, remplaçant Mick Taylor, et est devenu une pièce maîtresse du groupe avec son style de jeu polyvalent et sa complicité avec Richards.
  • Darryl Jones (basse) : Bien qu’il ne soit pas un membre officiel, Darryl Jones joue avec les Stones en tant que bassiste depuis 1993.

2. Quel est le chanteur des Rolling Stones ?

Le chanteur des Rolling Stones est Mick Jagger, l’un des plus grands frontmen de l’histoire du rock. Depuis la création du groupe, il est le principal interprète des chansons des Stones. Sa voix reconnaissable entre mille et ses performances scéniques électrisantes ont fait de lui une véritable légende vivante. Grâce à sa présence sur scène, sa capacité à interagir avec le public et à se réinventer, il reste l’un des chanteurs les plus influents de la musique moderne.

3. Quel âge ont les membres des Rolling Stones ?

Les membres actuels des Rolling Stones sont tous dans la soixantaine ou la septuagénaire. Mick Jagger a fêté ses 80 ans en 2023. Keith Richards est également né en 1943, et malgré son style de vie tumultueux, il continue de surprendre par sa longévité. Ronnie Wood, plus jeune, est né en 1947. Quant à Charlie Watts, il était le plus âgé avant son décès en 2021 à l’âge de 80 ans.

4. Quels sont les albums incontournables des Rolling Stones ?

Les Rolling Stones ont sorti une série d’albums qui ont marqué l’histoire du rock. Voici une sélection des incontournables :

  • « Beggars Banquet » (1968) : Cet album signe un retour aux racines blues et rock après des expérimentations psychédéliques. Il contient des classiques tels que « Sympathy for the Devil » et « Street Fighting Man ».
  • « Let It Bleed » (1969) : L’un des albums les plus acclamés des Stones, avec des morceaux légendaires comme « Gimme Shelter » et « You Can’t Always Get What You Want. »
  • « Sticky Fingers » (1971) : Marqué par l’apparition du logo emblématique des lèvres et de la langue, cet album regroupe des morceaux comme « Brown Sugar » et « Wild Horses. »
  • « Exile on Main St. » (1972) : Cet album double est souvent considéré comme le sommet créatif du groupe, mêlant rock, blues, country et gospel.
  • « Some Girls » (1978) : Alors que le punk et le disco dominent la scène musicale, les Stones prouvent qu’ils sont toujours dans le coup avec des titres comme « Miss You » et « Beast of Burden. »

5. Pourquoi les Rolling Stones sont-ils si influents dans l’histoire du rock ?

Les Rolling Stones ont influencé le rock non seulement par leur musique, mais aussi par leur attitude et leur longévité. Voici quelques-unes des raisons principales de leur influence :

  • Une signature sonore unique : Les Stones ont fusionné le blues, le rock ‘n’ roll et d’autres styles pour créer un son qui leur est propre, reconnaissable instantanément. Leurs riffs de guitare mémorables, souvent créés par Keith Richards, sont devenus emblématiques.
  • Un répertoire de tubes légendaires : Des chansons comme « Satisfaction », « Paint It Black », « Gimme Shelter », et « Angie » sont devenues des classiques du rock, toujours jouées et reprises aujourd’hui.
  • Des concerts épiques : Connus pour leurs performances live, les Stones ont redéfini ce qu’un concert de rock pouvait être, combinant spectacle, énergie et engagement total avec le public. Ils ont également popularisé l’idée des méga-tournées dans les stades.
  • Un style de vie rock ‘n’ roll : Les Stones ont incarné l’image du rockstar rebelle, vivant selon leurs propres règles, avec des excès, des scandales, mais toujours une passion inébranlable pour la musique.

6. Qui est le plus âgé des Rolling Stones ?

Le membre le plus âgé des Rolling Stones était Charlie Watts, qui est né le 2 juin 1941 et est décédé en 2021 à l’âge de 80 ans. Après sa disparition, Mick Jagger et Keith Richards, tous deux nés en 1943, sont les plus âgés du groupe.

7. Quel est le meilleur album des Rolling Stones selon les critiques ?

Les opinions varient selon les critiques et les fans, mais « Exile on Main St. » (1972) est souvent cité comme le meilleur album des Rolling Stones. Ce double album est un mélange brillant de rock, de blues, de country et de gospel. Il a reçu un accueil mitigé à sa sortie, mais avec le temps, il est devenu un classique incontesté. Son style éclectique, ses paroles mystérieuses et son ambiance lo-fi lui confèrent un statut quasi mythique dans l’histoire du rock.

8. Pourquoi les Rolling Stones sont surnommés « The Greatest Rock and Roll Band in the World » ?

Ce surnom, souvent utilisé pour décrire les Stones, a été attribué en partie à cause de leur longévité, de leurs tournées mondiales triomphales, et de leur capacité à rester pertinents malgré les décennies qui passent. Ils ont traversé les époques et les tendances musicales tout en restant fidèles à leur son unique. Peu de groupes peuvent se targuer d’une carrière de plus de 60 ans avec des millions d’albums vendus et des concerts légendaires qui continuent d’attirer des fans de tous âges.

9. Les Rolling Stones sont-ils toujours en tournée ?

Oui, malgré leur âge avancé, les Rolling Stones continuent de faire des tournées internationales. Après la pause liée à la pandémie de COVID-19, ils sont repartis sur la route en 2021 pour leur tournée « No Filter ». Leur capacité à remplir des stades à travers le monde, même après des décennies sur scène, est une preuve de leur popularité continue. Chaque concert est un événement majeur, réunissant des fans de toutes les générations.

10. Quels sont les moments les plus mémorables de l’histoire des Rolling Stones ?

Les Rolling Stones ont connu de nombreux moments mémorables au cours de leur carrière. Parmi les plus marquants :

  • Le concert d’Altamont en 1969 : Cet événement est tristement célèbre pour la mort d’un spectateur et l’atmosphère chaotique. Il est souvent décrit comme l’anti-Woodstock et marque la fin de l’utopie des années 60.
  • Le retour triomphal à Hyde Park en 1969 : Quelques jours après la mort de Brian Jones, le groupe donne un concert gratuit à Hyde Park devant une foule de 250 000 personnes. Ce moment est l’un des plus émouvants de leur carrière.
  • Le concert de Copacabana en 2006 : Plus d’un million de personnes se rassemblent sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro pour assister à un concert gratuit des Rolling Stones, prouvant leur immense popularité à travers le monde.

Ces événements ont contribué à forger la légende des Stones, un groupe qui semble invincible face au temps.

DEPECHE MODE Enjoy the silence

DEPECHE MODE Enjoy the silence

Depeche Mode est aujourd’hui un groupe de légende qui 40 ans après ses débuts reste culte.

J’ai eu l’occasion de shooter le groupe à plusieurs reprises lors de concerts mémorables. Revenons sur l’histoire d’un de ses plus grands tubes : Enjoy the silence.

 

DEPECHE MODE Enjoy the silenceDepeche mode – Crédit photo Eric CANTO

Qui est Depeche mode

Depeche Mode est un groupe de new wave britannique originaire de Basildon dans l’Essex, en Angleterre. Fondé en 1979, Depeche Mode est apparu dans la tendance synthpop et est rapidement devenu influent et populaire sur la scène internationale.

Le groupe a été remarqué par un agent de Soft Cell puis dirigé par Daniel Miller, qui l’a signé chez Mute Records en 1981.Son nom vient du magazine français Dépêche Mode.

Depeche Mode réalise son premier succès en Europe depuis septembre de la même année avec Just Can ‘Get Get Enough et aux États-Unis en 1984-1985 avec le single People Are People.

Le succès de leur synthpop dans un style très industriel dure jusqu’en 1990 grâce à l’album Violator, comprenant les titres Personal Jesus, Policy of Truth, et surtout Enjoy the Silence.

 

Presque toutes les chansons du groupe ont été composées par Martin L. Gore, à l’exception de celles du premier album (Speak and Spell), qui sont principalement l’œuvre de Vince Clarke, qui est rapidement parti pour fonder Yazoo puis Erasure.

Depuis 2005, le chanteur Dave Gahan participe à l’écriture de quelques chansons. Martin L. Gore œuvre beaucoup pour que Depeche Mode ne soit pas uniquement considéré comme un groupe « de synthés », en utilisant notamment des guitares.

Depeche Mode a atteint cinquante fois le top single britannique, et plusieurs albums se sont classés en première place au Royaume-Uni, aux États-Unis et dans d’autres pays européens.

Selon Mute Records, en 2008, Depeche Mode a vendu 75 millions d’albums dans le monde et plus de 100 millions d’albums, dont des singles. En 2020, Depeche Mode rejoindra le Rock and Roll Hall of Fame.

 

DEPECHE MODE Enjoy the silence

Depeche mode – Crédit photo Eric CANTO

Depeche Mode des débuts au succès.

Les débuts de Depeche Mode (1977–1980) 

C’est à Basildon en 1977 (In Essex) que Vince Clarke et Andrew Fletcher, alors adolescents, décident de former un groupe et de concentrer leur créativité sur un nouvel instrument, le synthétiseur, rarement utilisé à une époque où la Grande-Bretagne résonne au son du punk rock.

Un ami du lycée Martin L. Gore les a rejoints en 1978 et a fondé Composition of Sound. Depeche Mode retrouve Dave Gahan, remarqué lors de l’audition, alors que ni Gore ni Clarke ne se perçoivent comme le chanteur principal recherché par le trio.

Ce dernier est également à l’origine du nouveau nom du groupe inspiré du magazine français: Dépêche Mode.

Les Anglais, voulant comprendre le sens, s’amusent à traduire le nom par Fast Fashion, et même Dépêchez-vous de la mode, faisant ainsi une erreur de sens, car ils confondent le terme «shipping» (un mot en anglais, un mot ailleurs de l’ancien). Despeche français) avec le verbe « pressé » (pressé en anglais).

Leurs premières compositions sont refusées par les labels qui n’apprécient guère la surcharge de synthétiseurs utilisés.

 

 

Premiers succès pour Depeche Mode (1981–1983) 

Stevo Pearce, directeur du groupe Soft Cell et fondateur de Some Bizzare Records, les remarque et publie le titre Photo sur la compilation Some Bizzare Album (1981), où ils s’affrontent avec d’autres futurs groupes des années 1980, tels que The The et Soft Cell.

Puis lors d’un concert au club londonien, Daniel Miller a remarqué Depeche Mode et a décidé de le signer sous un nouveau label: Mute Records.

En 1981, Depeche Mode sort son premier single Dreaming of Me, qui appartient à la liste anglaise Top 75, et peu de temps après le titre New Life, qui devient le premier véritable succès du groupe en Angleterre; à la fin de l’année, un troisième single est sorti, qui est devenu un succès au Royaume-Uni et dans le monde: Just Can’t Get Enough.

Les premiers titres proviennent de l’album Speak and Spell, dont les compositions proviennent principalement de Vince Clarke (Martin L. Gore n’est l’auteur que de deux chansons).

 

Les synthétiseurs occupent une place importante dans le contexte des boîtes à rythmes.

Mais dès que le succès est atteint, Clarke quitte Depeche Mode et part former le duo à succès Yazoo d’Alison Moyet (ami du Basildon High School), puis une Assemblée de courte durée.

Vince Clarke s’est finalement stabilisé en 1985, créant son groupe Erasure, qui publie régulièrement des albums, dont certains connaîtront un grand succès international (générant plusieurs albums platine et numéro un au Royaume-Uni), mais ne susciteront pas d’intérêt en France.

Depeche Mode devient un trio sans paroles et leur avenir semble en jeu. Trois acolytes décident toutefois de poursuivre l’aventure: Martin L. Gore est désormais l’auteur / compositeur du groupe qui a finalement recruté Alan Wilder en 1982.

D’après une annonce publiée dans Melody Maker. Cela nécessite un homme de moins de 21 ans et un vrai musicien. Wilder, qui révèle son âge, est un pianiste expérimenté.

Il était principalement employé pour assurer la vie, il n’est donc pas impliqué dans le développement de A Broken Frame, le deuxième album du groupe, sorti fin 1982 et marqué avec le single See You.

Ce titre, sorti en début d’année, est devenu le plus grand succès du DM dans le pays d’origine, prenant la 6e place du Top 40.

Début 1983, le single Get the Balance Right! (non présent sur aucun album studio), celui-ci offre un son plus mature que les compositions précédentes de Gore, augurant un changement de direction musicale pour Depeche Mode.

 

La contribution artistique d’Alan Wilder est notable dans l’album Construction Time Again (1983), où il signe deux titres en entier (The Landscape is Changing et Two Minutes Warning). Dans ce troisième ouvrage, les premiers échantillons de musique industrielle allemande apparaissent, et les sons s’affinent, ce qui confirme l’évolution musicale de la formation anglaise.

Quant aux paroles, elles changent plus politiquement: le premier fragment de cet album et la lampe Everything Counts concerne, par exemple, ironiquement, la dérive du capitalisme, notamment à travers les directions principales de l’album.

Construction Time Again est un véritable succès en Grande-Bretagne (certifié or fin 1983) et se classe dans plusieurs pays européens, confirmant l’influence croissante de Depeche Mode au niveau international; en particulier en Allemagne, où leurs albums ont été produits au Hansa Studio.

DEPECHE MODE Enjoy the silence

Depeche mode – Crédit photo Eric CANTO

 

Some Great Reward et l’explosion internationale (1984-1985) 

L’amour, la religion, la sexualité, l’ennui sont devenus les thèmes de prédilection des compositions de Martin L. Gore, dans un contexte musical qui confirme sa préférence pour la musique industrielle allemande (notamment Kraftwerk), qui nourrit donc les échantillons du groupe: sons lourds, grèves métalliques et froides.

Et dans ce contexte, le single sorti au printemps 1984 donne définitivement à Depeche Mode sa portée internationale: People Are People.

Ce titre permet a Depeche Mode de connaître un grand succès à travers le monde (notamment aux États-Unis où il figurait quelques mois plus tard dans le top 20) et annonce le prochain album, Some Great Reward, qui sortira enfin à l’automne la même année.

Le single est également le premier titre de Basildon, classé premier (en Allemagne). De plus, basé sur le succès de People Are People en Amérique du Nord, l’album baptisé du même titre, incluant cette chanson et d’autres singles, a été publié exclusivement aux États-Unis et au Canada à l’été 1984 pour mieux publier la genèse musicale du groupe au public nord-américain qui la découvre ensuite.

Quant à l’album Some Great Reward, il a eu beaucoup de succès grâce à des singles avec une certaine influence internationale; c’est pourquoi après People Are People c’est le titre de Master and Servant, publié à la fin de l’été 84, qui à son tour connaît les honneurs des charts.

Depeche Mode s’engage alors dans une tournée de plusieurs mois, de l’automne 84 à l’été 85, qui mène Depeche Mode jusqu’au Japon.

Ce succès est soutenu par une publication mondiale fin 1985 de la première compilation officielle de singles sortis depuis le début de Depeche Mode. En particulier, il contient la lampe Shake the Disease, sortie plus tôt cette année et placée dans le top 20 dans de nombreux pays.

En Europe, de la Scandinavie à l’Italie, Depeche Mode gagne en popularité – tout comme en France et en Allemagne – devenant l’un des groupes de langue anglaise les plus populaires de la nouvelle vague, notamment Tears for Fears, Duran Duran, Eurythmics, Simple Minds, Talk Talk et The Guérir.

Pendant cette période,Depeche Mode, en raison de leur succès, a été invité à participer à Live Aid, mais en juillet 1985, ils ont refusé de s’y produire.

En particulier, Martin Gore estime que les artistes qui participent à de tels concerts essaient de se promouvoir plutôt que d’investir dans la charité, et c’est pourquoi Depeche Mode n’a finalement pas de place pour un tel événement.

De plus, le même été 1985,Depeche Mode a participé à Rock in Athens, un festival unique organisé notamment à l’initiative des ministères grec et français de la culture et composé d’une série de concerts axés principalement sur les formations new wave à la mode. (malgré le nom du festival) célèbre à l’époque.

C’est pourquoi nous retrouverons Depeche Mode, mais aussi Talk Talk, The Cure, The Stranglers, Culture Club, ainsi que le groupe français Téléphone.

Toujours pendant cette période, la formation Basildon, qui fait aujourd’hui face à une véritable folie internationale, voit paradoxalement son succès légèrement affaibli dans son pays d’origine, où il n’y aura plus de monde de ses duels et pendant plusieurs années.

 

DEPECHE MODE Enjoy the silence

Depeche mode – Crédit photo Eric CANTO

Black Celebration et nouvelle identité visuelle (1986)

Au printemps 1986, un nouvel album, Black Celebration, sort, dont le premier fragment, Stripped, confirme l’orientation du groupe vers une musique plus sombre composée à partir de différents samples.

Cet album a renforcé la réputation du groupe anglais en Grande-Bretagne (même si aucun des singles sortis n’a atteint la première place) et lui a donné le statut de groupe culte en Amérique du Nord, où DM est considéré comme un groupe underground; bien qu’il soit parfois considéré comme plus commercial en Europe (ses singles sont publiés dans de nombreux remixes, ce qui peut augmenter leurs ventes).

Cela dit, l’approche électronique et expérimentale du groupe permet de développer de nombreuses variétés de ses titres. Depeche Mode travaille avec de nombreux arrangeurs / producteurs et jockeys sur disque et offre à ses fans de nombreuses réflexions.

 

Depeche Mode sort un album par an, et sa popularité augmente considérablement. Cependant, il y a une volonté de se débarrasser de l’image des coiffeurs garçons avec des synthétiseurs, que certains critiques attribuent à leurs membres. Pour cette raison, ils demandent au photographe néerlandais Anton Corbijn de changer leur image.

Depuis 1986, l’intervention de Corbian dans les clips et les photos est devenue décisive pour l’imagination visuelle du groupe anglais. Corbijn joue des cartes de l’esthétique de la glace comme Wim Wenders ou Werner Herzog.

Les clips du Hollandais, systématiquement tournés en noir et blanc, envoient l’image probablement encore un peu figée, mais sans publicité.

La première vidéo réalisée par le photographe hollandais illustre le troisième titre extrait de Black CelebrationA Question of Time qui paraît à l’été 1986 et devient rapidement un tube.

 

 

DEPECHE MODE Enjoy the silence

Depeche mode – Crédit photo Eric CANTO

Music for the Masses et confirmation du succès (1987–1988)

1987 est la prochaine étape de la carrière de Depeche Mode. Depeche Mode a sorti le single Strangelove ce printemps, qui a été un véritable succès international et a annoncé la sortie d’un nouvel album.

Enregistré en France au studio Guillaume Tell à Suresnes sous la direction de David Bascombe, ce sixième album est finalement paru à l’automne 87.

Intitulé Music for the Masses, il reflète la nouvelle approche musicale du groupe anglais et ouvre Never Let Me Down Again, le rock synthétique se transformant en un rêve noir, qui au fil du temps devient l’hymne des concerts Depeche Mode à travers le monde.

Cela donne le ton à un album à succès qui entre pour la première fois dans le Top 40 américain de l’histoire du groupe, remportant une plaque de certification d’or en quelques mois (pour plus de 500000 exemplaires vendus) et finalement enregistrant sur platine quelques années plus tard.

Le mode Depeche de la corne a définitivement acquis un statut iconique. Cet album et ses singles, toujours représentés par Corbijn (Strangelove, Never Let Me Down Again et Behind the Wheel), atteignent ainsi des résultats de vente importants dans le monde entier, faisant de DM l’un des groupes anglophones les plus célèbres du moment (avec U2, The Cure ou INXS).

Cependant, la réception au Royaume-Uni est encore plus diversifiée. En juin 1987, Depeche Mode a participé à un « concert de copains » organisé par l’association SOS Racisme à l’Esplanade du château de Vincennes à Paris, interprétant deux titres.

Ce succès international vous permet une grande tournée de concerts qui se déroule surtout aux États-Unis et que le scénariste américain D.A. Pennebaker immortalise dans le document 101 tourné le 18 juin 1988. Au stade Rose Bowl de Pasadena devant 70 000 spectateurs.

Depeche Mode est devenu le premier groupe pop électronique à remplir le stade. Le titre 101 (suggéré par Alan Wilder) fait référence à 101 concerts au cours de cette tournée. Le documentaire de Pennebaker retrace huit fans transportés pendant dix jours à travers les États-Unis par un bus de production, ainsi qu’un groupe lors des mêmes voyages, interviews et concerts.

L’album live (le premier pour DM), reflet de cette tournée, également intitulé 101, est apparu en mars 1989 et est devenu un disque d’or en France en 24 heures […] [et] a offert au groupe le meilleur résultat de vente en Angleterre depuis trois ans.

 

Violator et consécration mondiale (1989–1992)

Depeche Mode connaît aujourd’hui un grand succès commercial, tout en convainquant une presse jusque-là plutôt retenue. Immédiatement après leur 101e tournée, Martin L. Gore présente ses nouvelles compositions de l’album le plus connu à ce jour.

En 1989, quatre musiciens retournent au studio de Milan pour travailler sur des modèles très sophistiqués de Martin L. Gore. David Bascombe n’était pas disponible, puis Depeche Mode a fait appel au producteur Flood pour enregistrer un nouvel album contenant les titres Personal Jesus, Policy of Truth, World in My Eyes, Halo, Waiting For The Night et surtout un single qui reste l’un des plus célèbres du répertoire. DM, et son plus grand succès: Enjoy the Silence.

Le premier fragment de l’album Personal Jesus est apparu à l’antenne en août 1989 et a explosé.

Avec une chanson rock construite autour d’un riff de guitare blues (style John Lee Hooker) Depeche Mode est ce à quoi nous ne nous attendions pas. Ce mélange inattendu avec un rythme lourd, une mélodie simple marquée d’un slogan – plus qu’un refrain – Atteignez et touchez la foi qui donne le ton.

Se souvenant du domaine des expériences électroniques, Personal Jesus se termine par une phrase instrumentale dans laquelle les programmes semblent être laissés à eux-mêmes, frappés par un rythme lourd.

Ce titre est l’idée de Gore, qui, en lisant la biographie d’Elvis, a appris que Priscilla Presley appelait son mari « mon Jésus personnel ».

De plus, les versets qui rappellent un appel téléphonique décrochent le téléphone, vous font devenir croyant, en fait, cela ressemble à l’existence d’une ligne téléphonique aux États-Unis à partir de laquelle vous pourriez rencontrer un prêtre pour vous confesser.

Mute ne s’attendait pas à une telle folie pour Personal Jesus, qui est un grand succès international (surtout en Europe et aux États-Unis), misant davantage sur la sortie d’ Enjoy the Silence, sortie d’album stratégiquement planifiée, début 1990;  Violator  qui apparaît enfin en mars de cette année et porté par des ventes record de singles (notamment Enjoy the Silence, premier titre DM à être classé dans le top 10 américain et le single après le retour du groupe dans le top 10 anglais), devient le plus célèbre L’album Depeche Mode, vendu à plus de 10 millions d’exemplaires, dont près de 4 millions aux États-Unis seulement.

Un événement spécial illustre cette immense popularité, notamment sur le sol américain. Le 20 mars 1990, lors d’une journée promotionnelle à Beverly Hills, 20 000 fans se sont jetés dans un autographe, mais cela est rapidement devenu un incident public.

Rapidement, les vitrines du magasin de musique dans lequel se trouve Depeche Mode – qui sera immédiatement évacué – cèdent sous la pression de la foule en proie à l’hystérie collective, et les autorités, craignant des émeutes (évitées par les petites), « envoient plusieurs hélicoptères [et] quatre divisions de police » pour disperser la foule; plusieurs personnes ont été blessées lors de cet incident sans précédent, largement relayé par les médias locaux et nationaux.

Pour promouvoir l’album, Depeche Mode se lance sur le World Violation Tour pendant plusieurs mois, ce qui montre une fois de plus la grande réputation acquise par Depeche Mode anglais. Par exemple, il joue dans plusieurs stades aux États-Unis: ainsi, 42 000 billets ont été vendus en quelques heures pour un concert au Giants Stadium (dans le New Jersey), et 48 000 billets ont été vendus en seulement une demi-heure pour un spectacle au Dodger Stadium (en Los Angeles).

En 1991, Depeche Mode, intitulé The Death’s Door, a contribué à la bande originale du film de Wim Wenders «Jusqu’au bout du monde». À ce stade de leur carrière, Depeche Mode était au sommet de sa gloire, tout comme le reconnaissent l’opinion publique et les critiques; les années suivantes se sont révélées plus chaotiques…

 

DEPECHE MODE Enjoy the silence

Depeche mode – Crédit photo Eric CANTO

Enjoy the silence : la naissance d’un hit

Initialement composé comme une ballade (une démo minimaliste de Martin L. Gore composée sur un harmonica), Flood et Alan Wilder y ont immédiatement découvert un énorme potentiel, surtout si le rythme pouvait être accéléré: Gore a été invité à composer un chœur de guitare mélodique supplémentaire (qui sera disponible en octaves différentes et a également joué sur les claviers), mais il hésite à accélérer le tempo.

La chanson retrouve rapidement sa structure: des chœurs synthétiques rythment le socle de danse rythmique sur lequel la mélodie est aussi sophistiquée que « catchy ».

Le résultat crée une ballade plutôt sombre, et la combinaison finale de chœurs célestes apporte une forte mélancolie. Le titre est ensuite mixé par Daniel Miller et Flood (et non par François Kevorkian, qui a mixé le reste de l’album).

 

 

Le titre a été présenté le 2 décembre 1989. En direct sur le tournage de l’émission « Peter’s Pop Show » de Peter Illmann sur la chaîne allemande ZDF, où il jouit d’une large reconnaissance publique.

La version présentée ce soir est différente de la version sortie en février 1990, car l’introduction est différente. Cette introduction sera incluse dans le clip vidéo sorti en janvier 1990.

Une trace de cette transmission peut être trouvée sur le site officiel allemand du groupe Depeche Mode. Enjoy the Silence est arrivé sixième dans les charts britanniques et huitième aux États-Unis dans le classement Billboard Hot 100 (le premier et le seul top dix de ce classement).

En France, il est 9e dans le top 50 et premier au Danemark, et atteint le top 5 dans de nombreux pays à travers le monde, devenant ainsi l’un des plus grands succès de 1990 et de l’histoire du groupe

Il est élu meilleur single britannique de l’année aux Brit Awards en 1991. A noter également que ce titre signifie Depeche Mode son retour dans le top dix en Angleterre, où aucun de ses singles n’a été classé depuis le Master and Servant en 1984.

Enjoy the Silence est sorti en 2004 en single, remixé par Mike Shinod du groupe Linkin Park. Cette version se classe 7e au Royaume-Uni.

 

 

Enjoy the silence : le clip

Habitué à travailler avec Depeche Mode, Anton Corbijn propose un design de clip qui inquiète à la fois le label et Depeche Mode. Sa conception est sur une ligne: le roi traverse de vastes zones désertiques avec un transat sous le bras.

Cela vaut pour le Petit Prince Antoine de Saint-Exupéry. Vous pouvez également penser à l’image du roi Saint Louis faisant justice sous le chêne, lorsque nous voyons Dave Gahan passer sous un tel arbre dans le clip.

La confiance que Depeche Mode accorde au réalisateur l’emporte sur les doutes sur le projet proposé, c’est pourquoi Corbijn est responsable de la production du clip.

Dave Gahan, déguisé en roi, est filmé dans différents endroits d’Europe (Écosse, Portugal, Alpes suisses …), sous l’aisselle un fauteuil pliant, qui se déplie de temps en temps pour s’asseoir et contempler, absolument seul, l’énormité du paysage qui Je l’attends.

Les photos de studio montrent des membres du groupe, filmés en noir et blanc sur fond noir, entrecoupés d’images presque subliminales de la rose (une référence directe à la couverture visuelle de l’album, également conçu par Corbijn).

Dans le clip alternatif de Coldplay, Viva la Vida, nous pouvons voir le chanteur du groupe, Chris Martin, habillé de la même manière que David Gahan dans Enjoy The Silence: il est également habillé en roi, mais il parcourt le monde au lieu de « sous l’aisselle une chaise sous l’image d’Eugène Delacroix La Liberté, qui dirige le peuple.

Ceci est une référence et un hommage direct à Depeche Mode, comme les membres du groupe Coldplay l’ont avoué sur leur site Web: Il s’agit d’une tentative de rendre hommage à notre amour pour Depeche Mode et au génie d’Anton Corbijn. Le clip a été produit par un photographe néerlandais lui-même.

 

DEPECHE MODE Enjoy the silence

Depeche mode – Crédit photo Eric CANTO

Les reprises d’Enjoy the silence

Depeche mode Enjoy the Silence a été reprise par différents artistes, parmi lesquels :

  • Enjoy the Silence Failure sur l’album hommage à Depeche Mode For The Masses (1998)
  • Enjoy the Silence Matthew Good Band en face B du single Lo-Fi (1998)
  • Enjoy the Silence No Use For A Name, Warped Tour (2001)
  • Enjoy the Silence Tori Amos, Strange Little Girls (2001)
  • Enjoy the Silence Sylvain Chauveau, Down to the Bone – An Acoustic Tribute to Depeche Mode (2005)
  • Enjoy the Silence Lacuna Coil, Karmacode (2006)
  • Enjoy the Silence Kim Wilde, face B de Baby Obey Me (2007)
  • Enjoy the Silence Keane, (2007)
  • Enjoy the Silence Anberlin, (2007)
  • Enjoy the Silence Moriarty, (2007)
  • Enjoy the Silence Sue Ellen, album Sunday Hangover (2009)
  • Enjoy the Silence Nada Surf, (2010)
  • Enjoy the Silence It Dies Today,
  • Enjoy the Silence The Brains (en), (2010)
  • Enjoy the Silence Susan Boyle, (2011)
  • Enjoy the Silence Breaking Benjamin (2011)
  • Enjoy the Silence Carla Bruni-Sarkozy (2017)

 


 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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FAQ sur le groupe Depeche Mode

1. Qui est Depeche Mode et comment a-t-il commencé ?

Depeche Mode est un groupe de musique électronique britannique formé en 1980 à Basildon, dans l’Essex. Le groupe est composé de Dave Gahan (chant), Martin Gore (guitare et claviers) et Andy Fletcher (claviers). Le groupe a commencé en tant que groupe de synthpop et a connu un grand succès dans les années 1980 avec des tubes tels que « Just Can’t Get Enough » et « People Are People ».

2. Comment la musique de Depeche Mode est-elle décrite ?

La musique de Depeche Mode est souvent décrite comme un mélange de musique électronique, de new wave, de rock et de pop. Le groupe est connu pour son utilisation de synthétiseurs, de boîtes à rythmes et de sons électroniques pour créer des chansons aux mélodies accrocheuses et aux arrangements sophistiqués.

3. Quels sont les albums les plus connus de Depeche Mode ?

Depeche Mode a sorti de nombreux albums au cours de sa carrière, mais certains des plus connus sont « Music for the Masses » (1987), « Violator » (1990), « Songs of Faith and Devotion » (1993) et « Ultra » (1997). Ces albums ont tous été très bien accueillis par la critique et ont connu un grand succès commercial.

4. Qu’est-ce qui a rendu Depeche Mode si influent dans la musique électronique ?

Depeche Mode est souvent considéré comme l’un des groupes les plus influents de l’histoire de la musique électronique en raison de son utilisation novatrice des synthétiseurs et des boîtes à rythmes. Le groupe a également été salué pour son écriture de chansons et ses performances scéniques.

5. Comment la voix distinctive de Dave Gahan a-t-elle contribué au son de Depeche Mode ?

La voix de Dave Gahan est souvent décrite comme étant profonde, sombre et intense, et elle a joué un rôle important dans la création de l’atmosphère distinctive des chansons de Depeche Mode. Sa capacité à exprimer des émotions complexes et profondes dans ses performances vocales a également été saluée par les fans et les critiques.

6. Comment les paroles des chansons de Depeche Mode sont-elles écrites ?

Les paroles des chansons de Depeche Mode sont souvent écrites par Martin Gore, qui est également le principal compositeur du groupe. Les chansons de Depeche Mode abordent souvent des thèmes sombres et introspectifs tels que la religion, la mort, l’aliénation et l’isolement.

7. Comment le son de Depeche Mode a-t-il évolué au fil des ans ?

Le son de Depeche Mode a connu de nombreux changements au fil des ans. Les premiers albums du groupe étaient dominés par des synthétiseurs et des boîtes à rythmes, tandis que les albums ultérieurs ont vu l’introduction de guitares et de batteries en direct, ainsi que l’utilisation de sons plus organiques et de samples. Les albums les plus récents de Depeche Mode ont également incorporé des éléments de musique électronique plus contemporains, tels que le dubstep et la techno.

8. Quels sont les tubes les plus connus de Depeche Mode ?

Depeche Mode a eu de nombreux tubes au fil des ans, mais certains des plus connus sont « Just Can’t Get Enough », « People Are People », « Enjoy the Silence », « Personal Jesus », « Policy of Truth » et « World in My Eyes ». Ces chansons sont souvent considérées comme des classiques de la musique pop et électronique.

9. Comment les performances scéniques de Depeche Mode sont-elles décrites ?

Les performances scéniques de Depeche Mode sont souvent décrites comme étant très énergiques et intenses, avec des lumières et des effets visuels sophistiqués. Le groupe est également connu pour ses tenues de scène avant-gardistes et son utilisation créative de la vidéo et de la projection.

10. Quel est l’impact de Depeche Mode sur la musique contemporaine ?

Depeche Mode a eu un impact significatif sur la musique contemporaine en inspirant de nombreux artistes de musique électronique, tels que The Killers, Nine Inch Nails et Crystal Castles. Le groupe a également été salué pour son utilisation novatrice de la technologie dans la création de musique et de performances scéniques, et pour son engagement envers l’expérimentation et la créativité.

 

DAFT PUNK : L’histoire d’un mythe

DAFT PUNK : L’histoire d’un mythe

LES DAFT PUNK SE TIENNENT SUR UN HÉLIPORT…

…Surplombant le centre-ville de Los Angeles alors que des boules de feu font briller leurs costumes à paillettes de chaleur. Quelques jours avant Coachella de cette année, ce duo sera présenté en première via une bande-annonce de Jumbotron pour leur nouvel album, Random Access Memories. Seuls quelques privilégiés ont vu les tenues – et toutes les personnes impliquées dans cette séance photo veulent désespérément que le secret soit gardé.

 

 

Cette tâche s’avère quelque peu difficile. L’héliport se trouve à l’intérieur d’un parc public et il y a un chemin piétonnier juste à côté. Les coureurs et les motards errants sont presque inévitables, et si l’un d’entre eux décide de sortir son téléphone, de prendre une photo et de la télécharger sur Instagram sans rupture, cet élément important de la stratégie de déploiement méticuleuse de Daft Punk sera ruiné.

Pour la première partie du tournage de la journée, Thomas Bangalter (casque d’argent) et Guy-Manuel de Homem-Christo (casque d’or) des Daft punk  se tiennent derrière un mur de flammes de huit pieds. Les membres de l’équipage, dont certains portent des gants blancs afin d’éviter les taches sur les tenues scintillantes de la paire, restent vigilants pour les passants curieux.

Et alors que la séquence de boules de feu commence, un gars est repéré en train de ramper sur le côté de l’héliport. Il s’assied dans l’herbe à proximité, ouvre son sac à dos en tremblant et prend une gorgée d’une bouteille d’eau. «C’est eux? demande-t-il en brandissant son téléphone.

 

DAFT PUNK

DAFT PUNK

 

DJ Falcon, ami de longue date de Daft Punk et l’un des nombreux collaborateurs du nouvel album, se précipite. «Le gars était en transe», se souvient Falcon quelques jours plus tard. «C’est comme s’il pensait: ‘C’est l’image de ma vie – je vais être celui qui montre le monde.’ Je pouvais ressentir l’intensité. Alors que le fan tremblant essaie d’obtenir son tir, Falcon lève les bras pour le bloquer, «comme un défenseur de la NBA».

Un surveillant du parc remarque le brouhaha et crie: «Assaut! Permis révoqué! Ferme-le! » Retraite des Daft Punk dans leur caravane. Plus de boules de feu.

Finalement, le drame est maîtrisé. Personne ne pourra voir les images du téléphone-appareil photo du paparazzo potentiel. «C’était juste une vidéo de moi essayant de protéger mes amis – sautant devant la balle», dit Falcon. «Vous ne pouviez pas voir de la merde.»

 

 

FAITES UN ZOOM ARRIÈRE PENDANT UNE SECONDE,…

et toute cette scène peut sembler profondément idiote: un groupe d’adultes essayant frénétiquement de cacher l’image de deux Français à la fin de la trentaine portant des costumes qui les font ressembler à C-3PO après un relooking disco bien adapté. Mais une fois que vous passez du temps avec Daft Punk – ou même écoutez simplement leur musique, ou regardez leurs vidéos, ou regardez leur émission en direct – une telle protection devient soudainement compréhensible, voire nécessaire. C’est un instinct de garder vivante l’idée de mystère à un moment où elle semble être historiquement rare.

Le lendemain du jour où les apparences rénovées du couple ont été révélées sur les écrans de Coachella comme prévu – provoquant des élans fous et certaines des explosions les plus excitantes du festival – Bangalter dit que tout sur la RAM et son accumulation est une question de surprise, de magie. «Quand on sait comment se déroule un tour de magie, c’est tellement déprimant», explique-t-il. «Nous nous concentrons sur l’illusion parce que le fait de dévoiler comment cela se fait éteint instantanément le sentiment d’excitation et d’innocence.»

 

 

Cette stratégie s’étend à la conception intimidante et ambitieuse de l’album, qui a amené Daft Punk à recruter certains des joueurs de session les plus doués au monde – des gars qui ont travaillé sur des classiques comme Michael Jackson, Madonna et David Bowie – pour donner les rythmes, les mélodies et des accords qui rebondissent autour des têtes de Bangalter et de Homem-Christo.

Sans parler de collaborations pleines et époustouflantes avec un certain nombre de leurs idoles et de leurs contemporains partageant les mêmes idées, notamment le cerveau chic Nile Rodgers, Pharrell, le chanteur / compositeur des années 70 schmaltzy Paul Williams, Panda Bear, la divinité de la maison Todd Edwards et le créateur d’électro Giorgio Moroder. Plus: Tout a été enregistré sur bande analogique dans des palais d’enregistrement raréfiés comme Electric Lady à New York et Capitol Studios à Los Angeles. La spontanéité humaine était convoitée; les ordinateurs, avec leur tendance à la répétition stupide, ne l’étaient pas.

«La technologie a rendu la musique accessible d’une manière philosophiquement intéressante, ce qui est formidable», déclare Bangalter, parlant de la prolifération de l’enregistrement à domicile et du studio d’ordinateur portable. « Mais d’un autre côté, quand tout le monde a la capacité de faire de la magie, c’est comme s’il n’y avait plus de magie – si le public peut simplement le faire lui-même, pourquoi vont-ils s’en soucier? »

 

SUR LE BORD DES MONTAGNES DE SAN JACINTO…

à Rancho Mirage, en Californie – quelque part entre Frank Sinatra Dr. et un concessionnaire Bentley ensoleillé – se trouve le domaine Bing Crosby, où les Daft Punk séjournent en ville pour Coachella cette année. Le nom de la maison n’est pas un abus de langage: le célèbre crooner l’a fait construire en 1957, alors qu’il entrait dans ses années d’or. Désormais, toute personne disposant d’un compte bancaire sain peut profiter de la piscine d’eau salée, de la vue sur toute la vallée et de l’aura des célébrités de la vieille école – JFK et Marilyn Monroe auraient eu une aventure ici au début des années 60 – pour seulement 3 000 $ la nuit.

Une douzaine d’amis se détendent dans et autour de la piscine tandis que Jay-Z, Janet Jackson et Miguel sortent de la chaîne stéréo à un volume très raisonnable. Bangalter et de Homem-Christo sont assis près de la lisière du patio de l’arrière-cour, les vents de montagne en rafales le long de la demeure à un étage. Compte tenu de leur tenue typique du corps entier, il est un peu choquant de voir Daft Punk se prélasser simplement en maillot de bain.

Bangalter est grand, mince et barbu dans un haut en jean déboutonné et un chapeau de paille. Il parle à 95%, et bien qu’il prétende ne pas bien connaître l’anglais à un moment donné, il a probablement un vocabulaire plus étendu que de nombreux Américains. Il prend parfois de longues pauses – 10 secondes ou plus – avant de répondre à une question, mais ces réponses peuvent continuer, sans interruption, pendant des minutes, souvent parsemées de bégaiements réfléchis. Le joueur de 38 ans se présente comme assez sérieux et prudent, pas intéressé par les plaisanteries.

De Homem-Christo, 39 ans, est torse nu avec un petit triangle en or suspendu à son cou, une solide bande en or autour de son poignet et un iPhone à boîtier en or sur une chaise à proximité.

Avec ses cheveux foncés aux épaules tombantes, il ressemble en quelque sorte à un Johnny Depp, plus petit et plus large, français. Dans les rares cas où il parle, il est plus spacieux et moins surveillé. À quelques reprises, il résume un soliloque de Bangalter de deux minutes avec une phrase ou une phrase rapide et précise.

Au cours de notre conversation de trois heures, il y a peu d’interaction entre les deux, qui sont amis depuis 26 ans, mais aucune trace d’hostilité non plus. Même sans casque,

 

 

À ENVIRON 15 MILES DE LÀ SE TROUVE L’EMPIRE POLO FIELD

, où Daft Punk a fait ses débuts à Coachella en 2006. À ce moment-là, le duo n’avait pas tourné depuis la sortie de leur premier album, Homework , en 1997. Pour ces premiers concerts , les Daft Punk resteraient immobiles, mélangeant leurs propres pistes de danse répétitives et enivrantes avec des classiques de la maison devant peut-être 2000 personnes, des tops. «La musique minimaliste a une personnalité attrayante particulière; le duo ne le fait pas », réprimandait une critique en direct de Spin à l’époque.

Et pendant que les Daft Punk portaient une panoplie de masques pour les séances photo, les Daft Punk ont dévoilé leur robot pour Discovery de 2001 – mais n’ont pas du tout tourné derrière cet album. Le morne et monotone Human After All a suivi en 2005, amenant même les fans les plus fervents à remettre en question les motivations du duo.

Mais grâce à la curiosité et à l’adoration cultuelle qui grandit lentement pour le génie effaçant le genre de Discovery , des dizaines de milliers de personnes se sont rendues dans leur décor désertique il y a sept ans. Bangalter se souvient avoir été conduit sur scène dans une voiturette de golf en tenue de robot et avoir entendu les chants: «Daft Punk! Daft Punk! »

«Passer de 1 800 personnes à 40 000 a été assez brutal », dit-il en étirant le mot. «En raison de l’anonymat, la relation avec notre public jusque-là était un concept abstrait, donc ressentir cette énergie était très étrange. C’était comme si nous avions validé quelque chose de si abstrait – en français, ça s’appelle la concrétisation … »

De Homem-Christo propose une traduction: «Make it real».

«Nous aimons l’idée d’essayer d’être des pionniers», poursuit Bangalter, «mais le problème avec cela est que lorsque vous êtes trop en avance, la connexion ne se produit pas vraiment à l’époque. Chez Coachella, nous avions peut-être encore cinq ans d’avance sur les gens, mais la connexion se faisait à ce moment-là . C’était le plus synchronisé que nous ayons jamais ressenti.

La pyramide rougeoyante est devenue la carte de visite de Daft Punk alors qu’elle parcourait le monde pendant 18 mois, gagnant sa place comme l’un des spectacles les plus joyeux de l’histoire de la musique pop et ouvrant la voie à une plus large acceptation de la culture de la danse, en particulier aux États-Unis. Skrillex, dont la configuration live aveuglante s’est sans doute rapprochée de l’héritage de la pyramide au cours des dernières années, se souvient être allé voir Daft Punk par lui-même en 2007, acheter un billet à un scalper pour 170 $, et avoir réorganisé son esprit – sans influence de drogues ou d’alcool.

«C’était définitivement incroyable », dit-il. Panda Bear l’a appelé le meilleur concert qu’il ait jamais vu. En tant que photographe officiel de la tournée, DJ Falcon a pu vivre une quarantaine de spectacles d’un point de vue enviable. Il se souvient d’un en particulier, à l’Amphithéâtre Red Rocks au Colorado: «Il y avait tous ces handicapés avec leurs familles à l’avant, et ils étaient si heureux», dit-il, une trace de respect dans sa voix. «À un moment donné, je me demandais s’ils allaient se lever et commencer à marcher, comme un miracle!»

Avec une demande toujours extrêmement élevée, Daft Punk a mis un terme au trek alors que 2007 tirait à sa fin. «Nous voulions le sceller comme un moment spécial», déclare Bangalter. Mais ramèneraient-ils jamais la pyramide? Bangalter réfléchit à la question pendant un moment, éloignant une mouche de son nez. «Nous ne voulons jamais faire quelque chose deux fois … mais en même temps, nous n’avons jamais rien fait deux fois, donc si nous le faisions, ça pourrait être cool.

Homem-Christo rit de sa propre logique détournée, laisse échapper un gémissement las, sentant une pente glissante. Malgré les chargements d’argent qui les accueilleraient sûrement s’ils se glissaient dans leurs tenues étincelantes, et s’asseyaient au sommet d’un cube ou d’une sphère géante, ils disent qu’il n’y a pas de plans immédiats pour une nouvelle tournée de quelque nature que ce soit.

 

 

L’ÉRUPTION DE LA PYRAMIDE S’APPARENTAIT…

à votre extravagance de rock star typique par son ampleur et sa portée, mais aussi par les aspects plus inclusifs et diffusifs des concerts de DJ traditionnels, où tout le monde est la star. Cela place Daft Punk dans une position unique dans l’écosystème de la personnalité de la musique contemporaine: légitimement célèbre et sans visage.

À ce point, Bangalter compare leur situation à Batman («nous sentons que la pyramide était comme notre Batmobile»), Cendrillon («après la fin du spectacle, nous retournons à l’anonymat et à la normalité»), le magicien d’Oz («nous ») et un mec en costume de Mickey Mouse à Disney World (« si vous avez 100 enfants autour de vous toute la journée, ne devenez-vous pas grosse tête? » ).

«Regarder des robots n’est pas comme regarder une idole», affirme de Homem-Christo. «Ce n’est pas un être humain, donc c’est plus comme un miroir – l’énergie que les gens envoient sur scène rebondit et tout le monde passe un bon moment ensemble plutôt que de se concentrer sur nous. En outre, il s’avère que ces casques rendent la tâche assez difficile à voir . «Les visières sont très, très teintées, et je suis de toute façon myope», dit Bangalter. «Je pouvais entendre les clameurs, mais je n’ai pratiquement aucun souvenir visuel de la tournée à part regarder nos contrôleurs.

Tout comme leurs costumes établissent une frontière physique entre eux et leur public, les Daft Punk jouissent d’une «séparation totale» entre leur vie privée et leur vie publique, ce que les Daft Punk veulent précisément. «Nous ne parlons pas de nos vies privées parce qu’elles sont privées», dit Bangalter en riant.

« De plus, l’image publique est de toute façon plus amusante et divertissante. » Au lieu de désirer une renommée traditionnelle et une reconnaissance mondiale, Bangalter dit que les Daft Punk sont plus intéressés à «changer le monde sans que personne ne sache qui nous sommes, ce qui est un fantasme d’ego très différent, et cela semble être la prémisse de développements beaucoup plus passionnants.

 

 

«Habituellement, le style de vie des célébrités de 24 heures et nécessitant beaucoup d’entretien peut déconnecter les gens de la réalité», poursuit-il. «Et après qu’un groupe a fait des disques pendant 20 ans, ils ne font pas la merde la plus intéressante parce qu’ils tombent dans cette existence bourgeoise, réussie et établie.

Même dès leur plus jeune âge, Bangalter et de Homem-Christo ont fait tout leur possible pour se distancer du confort de la normalité. En fait, ils ne se sont peut-être jamais rencontrés si le père producteur de musique de Bangalter (qui a écrit plusieurs tubes disco des années 70) et la mère de la danseuse de ballet ne l’ont pas transféré dans le prestigieux lycée Carnot de Paris, cherchant à donner plus de défi à leur fils.

Alors que les deux ont grandi avec de l’argent – la famille de Homem-Christo dirigeait une agence de publicité – leurs parents leur ont donné un sentiment de liberté, ce qui n’était guère une évidence parmi leurs camarades de classe boutonnés.

«Même lorsque ces enfants avaient 13 ans, le poids de la classe sociale pesait déjà sur eux», dit  Homem-Christo. «Ils étaient habillés comme leurs pères, c’était fou. Bangalter se souvient d’une connaissance adolescente bien élevée qui souhaitait devenir comptable parce qu’il pouvait «avoir un plan de retraite cool».

Le couple, qui était parmi les rares dans leur école à aimer Spacemen 3, My Bloody Valentine, Primal Scream, Big Star, les Beach Boys et le Velvet Underground, se sont rapidement liés. Et, à leur manière, ils vont à l’encontre du statu quo depuis. C’est pourquoi les Daft Punk sont plus punk que presque tous les groupes punk des 20 dernières années: Random Access Memories , leur premier véritable album en huit ans, pousse cette impulsion à l’extrême.

 

 

LE DISQUE MARQUE ÉGALEMENT UN MOMENT de BOUCLAGE

pour le mouvement disco des années 70, qui a commencé comme une scène underground ouverte d’esprit, s’est enchevêtré et homogénéisé par l’industrie de la musique d’entreprise, puis s’est rapidement écrasé. Sans un soutien financier important, la discothèque ne pouvait pas se permettre le temps du studio et les joueurs virtuoses qui ont produit certains de ses plus grands succès, mais son esprit progressiste a survécu à plusieurs variétés électroniques décousues des années 80, y compris la house, la techno et le hip-hop – les mêmes sons qui ont à l’origine inspiré Daft Punk sur Homework .

En tant que vrais disciples de la maison, le duo n’a jamais été timide quant à leurs influences. Des «Teachers» de Homework , un morceau dans lequel les Daft Punk listent littéralement leurs héros, aux nombreux échantillons et interpolations qui composent Discovery , les Daft Punk sont souvent à leur meilleur tout en interagissant joyeusement avec le passé.

Et RAM, qui fait la navette entre la discothèque festive, le funk maussade, le psychédélisme expansif, la pop new wave, le G-funk et même la musique trap minimaliste, a le même genre de portée éclectique que l’on trouverait dans des clubs légendaires comme le Paradise Garage de New York, où un jeu normal la nuit pourrait inclure des chansons de James Brown, de la police, de Steve Miller Band, de Talking Heads et de Kraftwerk. Pour Daft Punk, l’album est en quelque sorte un correctif à un style de musique qui, selon eux, est pris dans une ornière assommée par l’ordinateur.

«C’est très étrange comment la musique électronique s’est formatée et a oublié que ses racines sont sur la liberté et l’acceptation de chaque race, sexe et style de musique dans cette grande fête», dit Bangalter. «Au lieu de cela, il a commencé à devenir ce style de vie électronique qui impliquait également la glorification de la technologie.»

 

DAFT PUNK

DAFT PUNK

 

Pour être clair: les Daft Punk ne sont pas anti-technologie, ni même anti-ordinateur (les Daft Punk admettent volontiers que la RAM n’aurait pas pu se faire sans eux). Mais ils ont une certaine colère pour l’aspect normalisant que la technologie peut avoir sur la musique, comment les lignes de code sont incapables de recréer les variables issues de techniques relativement organiques.

«Nous n’avons jamais pu nous connecter à l’utilisation d’ordinateurs comme instruments de musique», dit Bangalter en haussant les épaules. «Nous nous sommes toujours appuyés sur des composants matériels – vieilles boîtes à rythmes, synthétiseurs – mais c’était plus comme un laboratoire électrique chaotique avec des fils partout. Nous avons essayé de faire de la musique avec des ordinateurs portables au milieu des années 2000, mais c’était vraiment difficile de créer à partir de l’ordinateur sans y mettre des choses. Dans un ordinateur, tout est rappelable à tout moment, mais la vie est une succession d’événements qui n’arrivent qu’une seule fois. »

DAFT PUNK A COMMENCÉ À TRAVAILLER SUR RANDOM ACCESS MEMORIES EN 2008

jouant presque tout seul et faisant des boucles, comme les Daft Punk l’avaient fait auparavant. Mais ça ne semblait pas bien. «Il est devenu clair que nous étions limités par notre propre handicap à tenir un groove comme nous le voulions pendant plus de huit ou 16 mesures», admet Bangalter. « Ce que nous aimons dans le disco, c’est l’idée de jouer le même groove encore et encore – votre cerveau peut dire que ce n’est pas un échantillon qui est rejoué. »

Les Daft Punk ont donc recruté des instrumentistes techniquement maîtrisés (le genre de gars qui ornent les couvertures de magazines comme Modern Drummer et Bass Musician ), ont réuni différentes combinaisons de joueurs, expliqué leurs idées, créé des partitions ou fredonné des mélodies, et collecté des tonnes d’enregistrements originaux. sur bande analogique. «L’idée de travailler avec des musiciens allait bien au-delà de l’amélioration du son», déclare Bangalter. «C’était l’occasion de créer quelque chose à un niveau très personnel avec les gens que nous admirons le plus.»

À cette fin, les Daft Punk rencontraient souvent ces collaborateurs au préalable pour parler des idées et des inspirations derrière l’album avant même d’entrer dans un studio. Nile Rodgers de Chic, le funk à succès Zelig derrière certains des coups de langue les plus lisses de tous les temps, se souvient avoir éclaté sa guitare jazz L5 à l’ancienne dans son salon lors de sa première rencontre avec Bangalter et de Homem-Christo l’année dernière.

 

daft punk 6

 

«les Daft Punk sont tout simplement excités», dit-il. Les trois ont fini par enregistrer les parties de Rodgers au cours de quelques jours aux Electric Lady Studios de Manhattan, le même endroit où Chic a déposé son premier single en 1977. En plus de son jeu de guitare, Rodgers a également montré à Daft Punk certaines de ses méthodes d’enregistrement. «C’est comme ça que vous faisiez autrefois: quand une personne vous paie le gros prix, vous voulez vous assurer qu’elle est heureuse et qu’elle n’a pas à vous rappeler», dit Rodgers en riant. «Alors je les ai bombardés d’idées et je leur ai dit: ‘OK, maintenant vous comprenez cette merde.’»

En effet, décider comment organiser ce que Bangalter appelle «une énorme quantité d’actifs» a été la partie la plus difficile de mettre de la RAM ensemble, et pourquoi cela a pris si longtemps. Par exemple, même si les Daft Punk ont enregistré des parties d’orchestre pour presque toutes les chansons de l’album, ces cordes ne se sont terminées que sur trois ou quatre pistes. Même un morceau apparemment simple comme le premier single «Get Lucky» a pris environ 18 mois du début à la fin, car il est lentement passé d’un morceau basé sur Wurlitzer à l’hymne estival haletant que nous connaissons maintenant.

Le titre de l’album, qui a été réglé dès le début, est devenu un guide et une justification pour le coup de fouet du disque passe d’une chanson à l’autre et d’invité à invité. «Cela nous a aidés à comprendre comment tous ces collaborateurs pouvaient vivre ensemble», déclare Bangalter, Lovesexy , ou même sortir un quadruple album.

Mais de toutes les parties mobiles qui composent Random Access Memories , la section la plus épineuse à assembler était la pièce maîtresse de l’album de huit minutes, «Touch». La piste kaléidoscopique met en vedette Paul Williams, 72 ans, qui a écrit d’immenses succès pour les Carpenters, Barbra Streisand, et plus encore à son apogée des années 70, avant de sombrer dans l’abus de drogue et d’alcool dans les années 80, puis de se rétablir dans les années 90.

Daft Punk était obsédé par Williams dès son plus jeune âge, en grande partie à cause de son rôle dans l’opus pop schlocky 1974 du réalisateur Brian De Palma, Phantom of the Paradise., dans lequel il joue une goule faustienne qui échange son âme pour devenir l’imprésario par excellence du rock’n’roll. Le film est ridicule, drôle, divertissant et sans cesse référentiel – tout comme Daft Punk. (À un moment de notre entretien, Bangalter a laissé échapper que lui et de Homem-Christo avaient récemment eu une réunion avec De Palma pour «discuter de certaines choses», bien qu’il ait refusé de divulguer des détails.)

Pour l’inspiration, Bangalter a donné à Williams un livre d’histoires sur des personnes qui étaient mortes, sont revenues à la vie et se sont souvenues de parties de vies passées. Et les paroles de Williams parlent d’un réveil: «Je me souviens du toucher», chante-t-il avec envie.

«En tant que personne qui a été déclarée morte et qui est revenue, je pourrais me connecter à cette idée dans la chanson», dit Williams, qui est maintenant sobre depuis 23 ans et qui fait l’objet du récent documentaire tranquillement triomphant Still Alive.

Pendant ce temps, la chanson se déforme et se plie, flottant à travers les genres, les époques et les émotions avec un sentiment d’émerveillement hallucinatoire, ne rappelant rien de moins que «A Day in the Life» des Beatles.

«C’est comme le cœur du disque», dit de Homem-Christo, «et les souvenirs des autres morceaux tournent autour de lui.

Alors que Bangalter et de Homem-Christo parlent de «Touch», il y a encore un sentiment d’étonnement dans leurs voix. «C’était la chose la plus compliquée que nous ayons jamais faite», dit Bangalter. «Et c’est devenu tellement excitant parce que nous n’avions pas l’impression de prendre la voie facile.

Avec ce record, nous avons eu le luxe de faire des choses que tant de gens ne peuvent pas faire, mais cela ne signifie pas qu’avec le luxe vient le confort. C’est cet état d’esprit à enjeux élevés qui maintient ces gars dans une position enviable dans l’imaginaire collectif, peu importe le temps qu’ils prennent entre les tours de magie. Parce que si les Daft Punk sont encore capables de s’étonner…

REPORTAGE DE MICHAEL RENAUD

 

 

 

 


 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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