LE LOUP DE WALL STREET le nouveau fil de Martin Scorsese
Martin Scorsese est le réalisateur de films aussi remarquables que Mean Streets, Les Affranchis ou Casino n’en a pas fini avec son exploration sans concession du rêve américain. Le Loup de Wall Street, son nouvel opus, est à sa manière une sorte de quintessence des obsessions « scorsesiennes ».
On y retrouve la plupart de ses thèmes favoris : l’argent, le sexe et la drogue, mais aussi, plus enfouis qu’à l’accoutumée, la souffrance, le péché et la mort.
LE LOUP DE WALL STREET : ce que raconte le film
LE LOUP DE WALL STREET raconte l’histoire – vraie – de l’ascension vertigineuse de Jordan Belfort, petit courtier chez LF Rothschild en 1987, star de Wall Street et de tous ses excès fin 1993. Entre-temps, en 1989, il aura créé Stratton Oakmont, une firme de courtage qui lui valut, moyennant des méthodes que la plus élémentaire des morales réprouve, d’amasser en très peu de temps une fortune considérable.
Comme Steven Spielberg, Martin Scorsese est de ces réalisateurs qui, alors qu’ils ont passé la soixantaine, témoignent de la même énergie, et si le bonhomme (et sa fidèle monteuse Thelma Schoonmaker) n’a rien perdu de son talent. Inspiré d’une histoire réelle, il raconte l’ascension vers la fortune d’un courtier en bourse – Jordan Belfort – interprété par Leonardo DiCaprio, et les malversations au cœur des années 1980, le menant à la chute et à une forme de rédemption.
Adaptation de l’autobiographie homonyme de Jordan Belfort, il s’agit du plus gros succès commercial de Martin Scorsese. Pour le plaisir, voici quelques affiches d’un film tout de même bien rock’n roll…
LE LOUP DE WALL STREET
LE LOUP DE WALL STREET
La bande annonce du loup de wall street.
Critique du Film LE LOUP DE WALL STREET par le Telegraph
Le loup de Wall Street, le nouveau film de Martin Scorsese, souffle dans les salles de cinéma avec une indignation en arrière-plan. Le 23e long métrage de Scorsese en près de 50 ans – et le meilleur depuis plus de 20 ans – est basé sur les souvenirs du courtier en valeurs mobilières Jordan Belfort, qui a fondé Stratton Oakmont dans un garage abandonné à Long Island et a passé une grande partie des années 1990 avec la sienne La production de films est le chemin vers une grande fortune personnelle.
Une partie de cet argent a été utilisée pour financer le genre de vie sociale que la perte de cheveux de Caligula aurait pu causer, bien que la fête ait finalement pris fin en 1998 lorsque le FBI a accusé Belfort de la fraude. et le blanchiment d’argent.
Scorsese nous le montre, mais il est principalement préoccupé par la route rapide et cynique de Belfort jusqu’au sommet et par l’approvisionnement presque illimité de filles et de drogues qu’il y trouve. Une semaine typique à Stratton Oakmont se compose de fanfares nues et de fanfares, ainsi que d’un spectacle que Belfort appelle « Stripper Jostle ». En tant que tel, le film est accusé de glorifier ses crimes, d’ignorer ses victimes et de ne pas satisfaire le besoin de justice du public.
Les thrillers criminels ne sont généralement pas très risqués pour le public: nous investissons du plaisir dans les stratégies et les tromperies des méchants pour garantir que le retour sera finalement moralement satisfaisant. Le loup de Wall Street joue le marché différemment. Il nous vend le sleaze et le vend dur, mais il ne paie pas comme nous l’attendons. La valeur des investissements peut augmenter ou diminuer.
Aussi embarrassante que cela puisse paraître, l’idée n’est pas nouvelle. Scorsese raconte cette préhistoire américaine émergente et automnale, en s’inspirant des grandes images de gangsters des années 1930, telles que Scarface de Howard Hawks et The Public Enemy de William A Wellman, par des hommes ambitieux impatients de pouvoir et de richesse. (Soit dit en passant, ces deux films ont causé des déficiences morales dans leur temps pour des raisons largement similaires.)
Scorsese présente une scène sensationnelle qui fait immédiatement écho dans The Public Enemy, où Cagney venge un demi-pamplemousse sur le visage de son amant. Ici, cependant, c’est l’épouse du gobelet indigné de Belfort, Naomi, joué par Margot Robbie, qui jette un premier, un deuxième et un troisième verre d’eau dans le visage de son mari alors qu’il provoque une crise de colère.
Son objectif, qui est en plein essor dans le rôle-titre, est joué par Leonardo DiCaprio, dont le geste, nommé par Oscar et Bafta, est l’un des meilleurs de l’acteur: un boom à couper le souffle de pur anti-héroïsme. Comme Paul Muni et James Cagney dans ces films de gangsters de l’âge d’or, il est plus grand, plus fort et monstrueux que la vie, et la ressemblance est certainement prévue.
Cela donne au film un ton sombre et étrange qui ne se trouve pas normalement dans Scorsese, mais le matériau pourrait difficilement être traité différemment. Une scène dans laquelle Belfort imite des relations sexuelles brutales avec un client qu’il a trompé au téléphone se joue en riant, et une séquence dans laquelle un toxicomane est traîné pouce par pouce à travers un parking mène à un grand épisode slapstick – une esquisse démoniaque de Jerry Lewis.
Mais l’énergie sauvage du film contredit la prudence de Scorsese. Il court sur une corde raide comme à Goodfellas et Casino. Glorifiez sans consentement et traitez le public comme des adultes, sachant que notre sens moral compensera le manque d’un de leurs personnages. Pendant ce temps, les amis de Belfort sont tout aussi animés pour éviter l’un de ces précédents films.
Il y a Jonah Hill comme un acolyte fidèle, Rob Reiner comme le père en colère de Belfort, Joanna Lumley comme un blanchisseur d’argent poli, Jean Dujardin de The Artist, comme un banquier suisse qui est si reptile que vous attendez à moitié que la langue sorte des lignes et lécher négligemment un globe oculaire.
« C’est Ellis Island, les gens », se déchaîne-t-il, le front brillant, alors qu’il exhorte ses fidèles employés à rester forts face à l’enquête du FBI. «Peu m’importe qui vous êtes, d’où vous venez, que vos proches soient venus sur le Mayflower ou sur une chambre à air d’Haïti. Ici, c’est la terre des opportunités. »Puis vient la morale, aussi propre que terrifiante:« Stratton Oakmont est l’Amérique ».
Je suis très heureux de vous annoncer la sortie de matière noire vinyle de l’album Matière noire mardi 3 mai. Le groupe et Verycords ont décidé de proposer aux fans une version ultra limitée de ce fantastique album. Une version collector avec un grand livret de 11 pages format vinyle.
Le groupe MASS HYSTERIA
Mass Hysteria est un groupe de metalfrançais formé en 1993. Le groupe est connu pour son mélange unique de metalcore, thrash et punk, ainsi que pour ses paroles poignantes et introspectives en français.
Le groupe a commencé à se faire connaître en France au milieu des années 90, avec la sortie de leur premier album studio « Le Bien-être et la Paix » en 1997. Depuis lors, ils ont sorti plusieurs albums acclamés par la critique, dont « Contraddiction » en 1999 et « L’Armée des Ombres » en 2003.
MassHysteria est également connu pour ses performances en direct intenses et énergiques, qui ont gagné le respect et l’admiration des fans de metal dans le monde entier. Le groupe a joué dans de nombreux festivals de musique en France et à l’étranger, notamment le Hellfest, le Wacken Open Air et le DownloadFestival.
Le groupe est composé de cinq membres : Mouss Kelai (chant), Yann Heurtaux (guitare), Pierre Bihl (basse), Raphaël Mercier (batterie) et Fred Jimenez (guitare). Ensemble, ils ont créé un son unique et puissant qui est devenu une référence dans le paysage musical français.
Leurs paroles sont souvent introspectives et poignantes, explorant des thèmes tels que la politique, la société et la condition humaine. Leur musique a inspiré de nombreux fans en France et à l’étranger, ce qui en fait l’un des groupes de metal les plus influents de leur génération.
L’artwork de Matière noire
Carte blanche pour l’artwork de Matière noire vinyle, l’idée pour ma part était de proposer visuellement non pas exactement la même chose mais une adaptation en fonction de ce format.
C’est là où on se rend compte de ce que l’on a perdu en passant du vinyle au CD… On garde la base de l’artwork mais on le fait évoluer…
Le vinyle est blanc, livret grand format, un bel objet que je vous laisse découvrir dont le pressage unique et ultra limité à 500 exemplaires me pousse à vous conseiller fortement la préco !
L’album Matière noire
Sorti en 2015, cet album est considéré par beaucoup comme l’un des meilleurs albums de Mass Hysteria à ce jour. Dans cet article, nous allons examiner les principales caractéristiques de l’album et explorer pourquoi il a été si bien reçu par les fans et les critiques.
Le son et le style : L’une des principales raisons pour lesquelles « Matière Noire » est un album si réussi est son son unique et puissant. Mass Hysteria a réussi à créer un mélange de metalcore, de thrash et de punk qui est à la fois puissant et mélodique. Les riffs de guitare accrocheurs et les lignes de chant agressives sont accompagnés d’une section rythmique solide pour créer un son énergique et percutant.
Les paroles et les thèmes : « Matière Noire » est un album concept qui explore les thèmes de l’obscurité, de la violence et de l’aliénation. Les paroles, en français, sont incisives et poignantes, et s’adressent à un public qui cherche à se connecter avec des idées et des émotions profondes. Les thèmes de l’album touchent à des questions existentielles et émotionnelles, faisant de cet album un travail sérieux et réfléchi.
La production : La production de « Matière Noire » est remarquablement bien faite, créant un son clair et puissant qui met en valeur la musique de Mass Hysteria. Les riffs de guitare et la section rythmique sont clairement audibles, tout comme les paroles poignantes. La production aide à créer l’ambiance sombre et pesante qui caractérise l’album.
Les moments forts : L’album « Matière Noire » est rempli de moments forts, notamment les titres « Chiens de la Casse », « Furia » et « Vector Equilibrium ». Chaque chanson a une énergie unique et des riffs accrocheurs qui restent en tête longtemps après la fin de l’album.
En conclusion, « Matière Noire » est un album remarquablement puissant et mélodique de Mass Hysteria qui explore des thèmes sombres et émotionnels. La production est de haute qualité, mettant en valeur chaque instrument et chaque ligne de chant. Si vous cherchez un album de metalcore en français qui est à la fois mélodique et énergique, « Matière Noire » est un choix incontournable.
Les titres de Matière noire:
– Chiens de la casse
– Vae soli !
– Vector equilibrium
– Notre complot
– L’espérance et le refus
– Tout est poison
– L’enfer des dieux
– À bout de souffle
– Matière noire
– Plus que du metal
– Mère d’Iroise
L’album est remarquable pour son son unique et puissant, créant un mélange de metalcore, de thrash et de punk. Les riffs de guitare accrocheurs et les lignes de chant agressives sont accompagnés d’une section rythmique solide pour créer un son énergique et percutant. La production est également de haute qualité, mettant en valeur chaque instrument et chaque ligne de chant.
Les moments forts de l’album incluent les titres « Chiens de la Casse », « Furia » et « Vector Equilibrium ». Chaque chanson a une énergie unique et des riffs accrocheurs qui restent en tête longtemps après la fin de l’album.
En résumé, « Matière Noire » est un album puissant et mélodique de Mass Hysteria qui explore des thèmes sombres et émotionnels. Il est bien produit et est considéré comme l’un des meilleurs albums du groupe. Si vous cherchez un album de metalcore en français qui est à la fois mélodique et énergique, « Matière Noire » est un choix incontournable.
Crédits:
Mouss Kelai — chant
Yann Heurtaux — guitare
Frédéric Duquesne — guitare
Vincent Mercier — basse
Raphaël Mercier — batterie
Eric Canto — Artwork et photos
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Groupe phare du métalfrançais,MASS HYSTERIA Matière noire est le huitième album studio, Matière Noire. Un véritable Avis de tempête sur l’Hexagone. Originaire de Bretagne, Mass Hysteria est un des principaux groupes de métal française tant pour sa qualité que sa longévité. En 1993, le groupe se fait remarquer dés son premier album Le bien être et la paix (1997).
Gros son, paroles en français, le groupe explose avec Contraddiction (1999), moins industrielle et avec plus d’influences hip-hop, en 2001, le groupe sort » De cercles en cercles ». Plus atmosphérique, voire un peu plus teinté de hip-hop, avec notamment Acid et Base de La Brigade, le groupe déçoit certains fans , mais élargit leur public avec cet album. plus accessible mais de très haute qualité .
En 2005, c’est le clash. Le groupe Mass Hysteria a sorti un album avec un titre beaucoup plus pop-rock. S’il leur ouvre les portes des grandes radios, cet album est encore plus déroutant pour les fans du groupe. La direction artistique pas toujours comprise est rejointe par la production, ce que le groupe admet comme un échec sonore entre Métal et Rock, qui se cherche et ne se retrouve pas toujours.
L’album contient quelques pépites (Poison d´asile) et une collaboration avec Miossec qui signe quelques paroles pour l’album. Une véritable audace et une volonté d’évoluer. En 2007, tout est rentré dans l’ordre avec Une somme de détails. Revenant à leurs racines stylistiques avec des influences néo-métal bien digérées, le groupe pose les bases du style qu’il conservera sur deux albums suivants, « Failles (2009) » et le successeur « L’armée des ombres (2012) ».
Il faut également mentionner la vidéo live de 2011, enregistrée au Bikini, ainsi que le premier album live (Mass Hysteria à l’Olympia) de 2013.
Plus sombre et plus engagé que les albums précédents, « L’armée des ombres » brandissait le mantra du groupe. Alors que l’impression générale sur cet album était entre colère et impuissance face à un monde en mutation et à ceux qui le façonnent,MASS HYSTERIA Matière Noire vous donne le sentiment de lever la tête dans la confusion.
Contrairement aux autres albums, les textes des deux derniers opus sont plus concrets et ancrés dans le présent, notamment grâce à l’utilisation de noms et de références claires à l’actualité («Sans-dents»)
En termes de son, Mass Hysteria continue d’évoluer. L’album donne une place honorable à de nouveaux arrangements: harmonica, violon, chœurs lyriques, percussions, tout en conservant les folles machines hallucinatoires de L’armée des ombres.
Tout cela crée de nouveaux titres très réussis (Vae Soli, Vector Equilibrium) et donne une nouvelle intensité au travail de Mass Hysteria. C’est ce qui rend cet album original.
Le reste (structures, guitare-basse-batterie, paroles …) est d’un trés haut niveau, mais reste globalement assez classique du Mass Hysteria des derniers albums, à l’exception de » plus que du métal » , avec un côté plus fusion-industriel qui rappelle les premiers albums.
Poursuivant les trois albums précédents, apportant une nouvelle fraîcheur, Matière Noire réussit avec des paroles incisives et des arrangements parfaits qui mettent une pression constante sur l’ensemble de l’album. « Matière noire » est un tsunami qui ne vous laissera guère de moment de repos pendant 50 minutes.
Il y a deux version de l’album MASS HYSTERIA MATIÈRE NOIRE, une première version cristal et une version limitée avec un visuel différent et un fourreau comportant un gel pack. Cette version limitée ne sera pas re-pressée. Le livret est à découvrir en achetant l’album.
Beaucoup de boulot mais un résultat qui semble plaire… Pour Mass Hysteria Matière noire, le nouvel album du groupe, l’idée de départ était un visuel trouvé par le guitariste du groupe Yann HEURTAUX sur internet : un visage sur un fond marron avec de l’encre qui coulait sur le visage d’une femme. De cette base, j’ai organisé un shooting très…salissant ou j’ai utilisé cette idée de départ avec cette fois un fond immaculé et le souhait de décliner cette idée sur chaque partie du corps. Le résultat a permis un artwork riche et 3 couvertures différentes.
Mass Hysteria Matière noire – Crédit photo Eric CANTO
Liste des titres de l’album MASS HYSTERIA MATIÈRE NOIRE :
– Chiens de la casse
– Vae soli !
– Vector equilibrium
– Notre complot
– L’espérance et le refus
– Tout est poison
– L’enfer des dieux
– À bout de souffle
– Matière noire
– Plus que du metal
– Mère d’Iroise
Critique de l’album MASS HYSTERIA MATIÈRE NOIRE par www.albumrock.net
Voilà deux décennies que Mass Hysteria distille sa prose révoltée à ses fidèles furieux pas rassasiés pour un sou malgré deux derniers albums au regain de forme notoire (Failles en 2009 et L’Armée des Ombres en 2012) et un retournement dans les règles de l’art d’un Olympia qui portent encore les stigmates des décibels ravageurs du groupe.
Sûr que ce Matière Noire était attendu et l’arrivée de Fred Duquesne (Bukowski) à la guitare laissait présager le franchissement d’une étape supplémentaire dans la quête d’une monstruosité sonore chimérique. Autant le dire sans détour, l’achèvement est total, l’aboutissement ultime et sans tomber dans un complaisant panégyrique, on peut sans conteste annoncer qu’avec Matière Noire Mass Hysteria tient son meilleur album, tout simplement.
Mass Hysteria Matière noire – Crédit photo Eric CANTO
Difficile de savoir par quel bout commencer tant MASS HYSTERIA MATIÈRE NOIRE s’impose comme une réussite absolue et ce à tous les niveaux. C’est certainement le premier point à souligner d’ailleurs, cette cohérence stylistique, musicale, philosophique même, évoluant jusqu’à cette cohésion rarissime et intrinsèque aux grands, très grands albums.
Mass Hysteria Matière noire est un bloc d’une densité, sorte de plasma homogène d’une noirceur inclassable qui se fend de onze titres grandioses se chipant à tour de rôle la vertu de morceau immanquable du disque. Mouss Kelaï, le charismatique leader de Mass Hysteria, a récemment déclaré concernant le manque de communication précédant la sortie officielle de l’album en octobre dernier: « On voulait que les gens prennent l’album d’un coup en pleine gueule. ». Que ce brave Mouss se rassure, c’est chose faite, et foutrement bien faite.
La collaboration entre Duquesne et les Mass Hysteria atteint son paroxysme avec Matière Noire tant l’identité sonore du groupe est affirmée avec une qualité de production digne des plus grands groupes de metal américains: on frise le Killswitch Engage sur « Notre complot » et son riff tout en liés fleuves jouissifs comme on se délecte de ce grain du grand Slipknot de « Liberate » dans l’excellent défouloir qu’est « Plus que du métal ». Le vice est même poussé jusqu’à titiller Metallica dans le solo épique de « Vector Equilibrium ».
Mass Hysteria Matière noire – Crédit photo Eric CANTO
Rarement une production hexagonale, mastérisée à New York par Ted Jensen (au CV impressionnant, Deftones et Pantera pour ne citer qu’eux), aura atteint ce niveau de qualité sonore, cette balance parfaitement équilibrée entre une section rythmique éléphantesque, des guitares de plomb et des vocalises racées, viscérales, habitées.
Les arrangements sont subtilement intégrés à ce génial récital de 50 minutes, ouvrant « Vae Soli ! » sur quelques notes électroniques infantiles nébuleuses, accompagnant l’hymne « Plus que du metal » de claviers appuyés stridents métronomiques ou encore apposant une sourde ambiance industrielle acérée sur l’excellent « L’espérance et le refus ».
En grand chef d’orchestre qu’il est, Duquesne a poussé Mass Hysteria dans ses derniers retranchements et a enfin donné au groupe toute la prestance sonore qu’il mérite, celle au moins égale à l’éloquence de ses textes toujours plus enragés, plus percutants, plus personnels aussi.
Mass Hysteria Matière noire – Crédit photo Eric CANTO
Car le groupe est loin de renier son credo révolté, marque de fabrique de l’hystérie de masse, qui sied parfaitement à l’ambiance survoltée de ses concerts. Mouss Kelaï a toujours pris soin de peaufiner ses paroles pour en faire des slogans guerriers entonnés en chœur autant que des critiques acerbes d’une société qui en prend toujours autant pour son grade: « Démocratie autoritaire, c’est l’âge d’or de la misère » lance-t-il dans l’éloquent « Tout est poison ».
Mass Hysteria Matière noire – Crédit photo Eric CANTO
On sent le ton grave dans Matière Noire, prenant même un tournant patriotique désenchanté dans « Mère d’Iroise (« Ma mère d’Iroise, ma douce France, plus jamais seul avec toi, je me lance »), évoquant l’absence de grands hommes du peuple dans « L’espérance et le refus » (« Je ne vois aucun nouveau Jaurès à l’horizon ! Où sont les vrais hommes venus d’en bas ? ») comme le renouveau de la culture française en citant ouvertement le Hellfest dans « Plus que du metal ».
Sur ce nouvel album, il émane une efficacité féroce de Mass Hysteria tant les mots se fondent dans le paysage sonore avec cette dose de percussion suffisante pour marquer les esprits sans troubler la musicalité fluide et infernale du groupe. L’entame dantesque de Matière Noire reste certainement le meilleur exemple de rage grondante mêlée à ces sursauts de distorsion épiques qui accompagnent les vigoureuses frappes de Mouss: « Chiens de la casse, sans dent, fous de liberté ».
De quoi lancer la machine à fond la caisse et développer pendant onze titres une puissance colossale qui terrasse l’auditeur. La force de Matière Noire sert pourtant un habile destin, celui de marquer les oreilles autant que les consciences, celui de perturber les têtes autant que les cœurs, celui de troubler la raison autant que les convictions.
Mass Hysteria Matière noire – Crédit photo Eric CANTO
« L’enfer des dieux » est à lui seul l’étendard de cet album impliqué, juste assez provocant pour ne pas tomber dans une démagogie barbante, et évoque les troubles de notre pays meurtri avec un sens des textes des plus efficients: « Si l’enfer des dieux c’est leur amour des hommes, l’enfer des hommes c’est leur amour des dieux ».
Les maux par les mots, en quelque sorte. Martelées tout le long de ce titre à la rythmique martiale et à la guitare ténébreuse étouffée, les paroles de Mouss Kelaï prennent une dimension prophétique dans ce morceau fustigeant l’endoctrinement religieux et l’imbécile oppression tyrannique des intolérants à toute forme de liberté.
Il va de soi que lors de sa récente tournée d’hiver, « L’enfer des dieux » fut un moment fort des concerts de Mass Hysteria, voyant un public pourtant sage et studieux délaisser la folie habituelle pour une écoute rangée, paradoxalement presque religieuse. Quoiqu’il en soit, si Matière Noire ne devait parvenir à la postérité qu’au travers d’un seul de ces morceaux, cela serait clairement grâce à « L’enfer des dieux », achèvement musical épique se substituant à merveille aux longs discours pompeux visant à expliquer, comprendre, analyser et j’en passe.
Mais MASS HYSTERIA MATIÈRE NOIRE accédera à la postérité bien au-delà d’un seul titre tant l’album est taillé pour être jouer en concert, toujours très fort bien sûr car « Si le silence est d’or, alors le bruit est de métal » (« Plus que du métal »). Chaque titre suggère une projection évidente de son interprétation live, là où Mass Hysteria est libéré de toutes chaînes et délivre avec une sincérité sans égale sa musique régénératrice. Quant à l’écoute de Matière Noire, on peine à croire que le groupe ait été bridé de quelque sorte que ce soit.
Profitez de tout, n’abusez de rien. Sauf de Mass Hysteria Matière noire. Vraiment.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Bonus : MASS HYSTERIA Matière noire l’avis de Daily Rock
Mass Hysteria sort un nouvel album «Matière noire» le 23 octobre et pour cette occasion David et Dany ont écouté les 11 titres que composent ce nouvel effort des Français et voici ce qu’ils en pensent. Artiste: Mass Hysteria – Album: Matière noire Label: Verycords – Date de sortie: 23 octobre 2015- Genre : Métal industriel. Le groupe français Mass Hysteria est venu nous présenter leurs plus grands succèes lors de leur passage aux Foufounes Électriques en août dernier.
Les vieux routiers avaient alors donné une performance endiablée mais personne ne pouvait présager de la surprise qui nous attendait à la sortie de l’album. Je dis surprise parce qu’on a probablement droit ici, avec l’album MASS HYSTERIA Matière noire, au meilleur album du groupe en carrière. Je vous entends déjà, bande d’incrédules, me dire : «Meilleur que Contraddiction (1999)? Impossible».
Probablement reconnu par les fans comme le meilleur album du groupe Contraddiction est un pur chef d’oeuvre, mais Matière Noire a un petit quelque chose de plus. Une ambiance particulièrement sombre et agressive, encore plus que ce à quoi la bande de Mouss Kelai nous a habitués dans les vingt dernières années.
Le qualificatif « industriel » est toujours bien présent dans certaines compositions mais le mixage relaie en arrière plans les sons plus électroniques pour laisser davantage de place à l’abrasivité des guitares. Les éléments d’électroniques servent plutôt à créer des moments épiques que mélodiques, par exemple lors des refrains de Vector equilibrium où les voix grégoriennes ajoutent de la gravité aux propos. La pièce L’Enfer des Dieux bénéficie également de la touche électro en lui donnant une nouvelle perspective plus universaliste, allant de pair avec la thématique (le fanatisme religieux).
Le groupe tend toutefois à s’éloigner du son rap-métal classique, entendu mille fois dans les années 90. MASS HYSTERIA Matière noire se rapproche plutôt de certaines sonorités Trash, voire Hardcore. Certaines parties de guitare laissent entendre une influence plus près de Max Cavalera (ex-Sepultura, Soulfly) principalement sur Chiens de la casse, Tout est poison et À bout de souffle, que de Tom Morello (RATM, Audioslave).
MASS HYSTERIA Matière noire projette le groupe dans la postmodernité avec tous les paradoxes que ça comporte. Cet album assurera la postérité de Mass Hysteria et les inscrits dans les annales comme un groupe d’une très grande importance libre et enragé, mais plein d’espérance et d’ambitions.
REFUSE AND RESIST!!! « N’oublions jamais que nous faisons partie de ceux qui bouffent la vie. »
Longue vie aux hérétiques. Longue vie à ceux qui marchent debout. Longue vie à ceux qui veulent un pays. Meilleures titres : Mère d’iroise, Plus que du métal, L’Enfer des dieux
JAMES ELLROY : Après les éditions Suédoise LEGIMUS, mon portrait de James ELLROY vient d’être choisi par les éditions grecques KLIDAITHMOS pour la sortie du dernier roman du maître: Perfidia.
Ce portrait illustrera ce nouveau roman ainsi que la réédition de “The Big Nowhere”, “L.A. Confidential” and “White Jazz” en 2017. Très heureux de cette nouvelle.
L’auteur :
James Ellroy, 74 ans, est un auteur de romans policiers connu pour ses romans noirs durs et ses vrais essais sur les crimes. Fêté pour son « LA quartet » de romans, qui comprend The Black Dahlia et LA Confidential , et sa série « Underworld USA » examinant la corruption politique aux États-Unis, de nombreuses obsessions d’Ellroy (meurtre, crime, politique, masculinité) ont été influencées par les problèmes non résolus.
1958 assassinat de sa mère , Genève Hilliker. Récemment, il a sorti deux livres de son « Second LA Quartet » – Perfidia (2014) et The Storm (2019) – qui commencent par Pearl Harbor et se déroulent pendant la seconde guerre mondiale. Ellroy a un nouveau podcast, Hollywood Death Trip de James Ellroy, qui le présente en train de lire plusieurs de ses essais sur des crimes réels.
Dans ses mémoires de 1996, My Dark Places, Ellroy explique que le meurtre de sa mère quand il avait 10 ans ainsi que le meurtre d’Elizabeth Short alias « The Black Dahlia », et les écrits de Raymond Chandler et Dashiell Hammett ont eu un impact sur son écriture.
Technophobe, les œuvres d’Ellroy sont écrites à la main sur des blocs-notes légaux et dactylographiées pour l’édition et la publication.
Le Livre Perfidia de James Ellroy
Avec Perfidia, James Ellroy rassemble les personnages qui ont suivi les romans du Los Angeles Quartet et de la trilogie Underworld USA pour entamer une deuxième tétralogie, toujours à Los Angeles, mais pendant la Seconde Guerre mondiale. Une sorte de prequel pour se connecter aux événements du Dahlia Noir. Je laisse à d’autres le soin de compter le nombre de pages ou le nombre de personnages du roman.
Il est crucial que l’écriture avec des phrases concises et concises soit toujours disponible, mais il y a aussi une certaine fluidité qui n’est pas du tout courante chez un auteur comme James Ellroy.
Cela est probablement dû au fait que pour la première fois l’auteur a choisi un récit en temps réel d’une durée exacte qui a traversé chaque jour entre le 6 et le 29 décembre 1941 et a remarqué l’atmosphère mouvementée qui émane de chaque page du livre.
james-ellroy-perfidia
En plus de l’aspect quotidien, le fil de l’histoire est raconté au rythme des points de vue des quatre personnages principaux Dudley Smith, Hideo Ashida, William Parker et Kay Lake. De cette façon, l’auteur nous entraîne dans un tourbillon de colère, de haine et d’excitation beaucoup plus intense que ce que nous avons lu jusqu’à présent, en particulier dans le premier quatuor de Los Angeles.
Intrigue et sous-intrigue s’entremêlent dans une confusion scientifique que l’auteur maîtrise avec son talent habituel. Dans un contexte de troubles racistes, de cinquième colonne perfide, d’enquêtes submergées et d’escroqueries de toutes sortes, toutes faisant surface dans la peur des bombardements dévastateurs et des invasions imminentes, vous découvrirez une ville qui explose à Los Angeles où les personnages les plus affligés , ont déjà payé l’expulsion, l’expropriation et même l’internement de ressortissants américains d’origine japonaise.
L’histoire américaine
Car même s’il n’est pas directement concerné, c’est cette partie méconnue et peu brillante de l’histoire américaine que l’auteur souligne tout au long de l’histoire (sauf James ELLROY, Alan Parker avec son film Bienvenue au Paradis et David Gustavson avec son livre La Neige Tombait sur les Cèdres sont, à ma connaissance, les rares auteurs qui rendent compte de ces tristes événements.
Avec ces déportations, ces internements et ces projets eugéniques, que l’auteur révèle à travers des avocats, des médecins et des sponsors tordus, il faut faire le parallèle avec les plans meurtriers du régime nazi, même si les conséquences n’étaient pas si tragiques.
À Perfidia, vous devez trembler à l’idée de croiser l’un des personnages les plus célèbres de l’œuvre d’Ellroy, le sergent Dudley Smith. Nous trouvons un policier plus jeune mais tout aussi dangereux et violent qui, avec son équipe, fait les bas travaux du LAPD pour les cadres corrompus. Séduisant, machiavélique, on découvre quelques fissures chez cet homme qui rendent le monstre plus beau.
En mentionnant certaines parties de sa jeunesse en Irlande, on peut deviner l’origine du mal, qui a façonné un personnage qui détient encore quelques rênes d’humanité.
Interview par le Guardian de James Ellroy
L’auteur de LA Confidential et Black Dahlia sur le fait de tomber amoureux d’une victime de meurtre, de ne pas posséder d’ordinateur et sa nouvelle série de podcasts sur le vrai crime
Commençons par le podcast. Vous avez choisi cinq histoires dont Stephanie de Destination : Morgue ! , et Clash by Night de votre article du Hollywood Reporter sur le meurtre de Sal Mineo . Pourquoi ceux-là ?
Ce sont des crimes, et ils se déroulent tous à Hollywood. Quelques choses. J’ai une voix de baryton basse, j’ai une voix percutante, je peux lire de façon spectaculaire.
J’ai un style journalistique rat-a-tat. Et on peut faire valoir que le meurtre non résolu de ma mère en 1958, quand j’avais 10 ans, est ce qui m’a rendu accro au crime… Le podcast a été une joie, mais autant que j’aime cette série, ce n’est rien d’autre qu’un stalking horse pour la version complète et non expurgée de mon roman American Tabloïd de 1995 sur le règne de John Kennedy. Et cela durera 12 heures avec moi à raconter et des acteurs notés lisant le dialogue.
Alors cette série est un avant-goût de ça ?
James Ellroy : Oui, un avant-goût. L’acte d’ouverture. J’aime dire que les films et les émissions de télévision sont sortis et que les podcasts sont à la mode. Les podcasts sont la transposition parfaite du roman sous une autre forme. Le temps n’est pas un facteur. Il n’y a pas de censure. C’est de l’écriture, 100% transposée. C’est un coup de pied pour moi.
Quelle était votre idée des podcasts avant de vous lancer sur celui-ci ? Avez-vous des favoris?
James Ellroy : Non, je n’écoute rien. Je n’ai pas d’ordinateur, je n’ai pas de téléphone portable. J’ai écrit tous mes livres à la main.
Peut-on parler de Stéphanie , qui figure dans le podcast ?
James Ellroy : C’est ma préférée de toutes mes pièces policières. Je suis allé au lycée à quelques lycées au nord-est de Stephanie Gorman. Je suis né en 48, et elle est née en 49. Et, si l’on peut utiliser ce terme pour décrire un dossier de meurtre, le sien est le meilleur dossier que j’ai jamais lu.
Si les psychopathes veulent mettre la main sur une arme, ils vont l’avoir de gré ou de force
James Ellroy : Dans votre récit du meurtre toujours non résolu de Stéphanie, vous écrivez : « l’acte crée le désordre », et « le tueur est crucial et non pertinent ».
Si vous deviez prendre l’homme qui a tué Stephanie Gorman à l’été 1965, si vous deviez le mettre sous les projecteurs, vous découvririez qu’il n’était rien d’autre qu’une goutte humaine d’illusion. Il ne saurait pas pourquoi il l’a fait. Je doute que ce soit bien prémédité.
Il aurait pu la voir entrer et sortir de cette maison, dans ce quartier très bourgeois, et développer un yen pour elle. Et puis, un jour, il a frappé, elle a ouvert la porte, et il a réagi.
L’une des choses qui peuvent être difficiles avec le vrai crime, c’est que ce sont souvent des femmes qui sont tuées, et pourtant elles sont perdues dans le récit du crime. Quelle est votre position là-dessus ?
James Ellroy : Je suis très intéressé par le caractère de la victime. Pour moi, la question est toujours « Qui était-elle ? »… C’était en 2001 quand j’ai écrit l’article sur Stéphanie pour GQ, et il y avait eu une réouverture de l’affaire, et le détective, Tim Marcia et moi, nous avons visité son ancien lycée.
Stéphanie était une fille unique et adorable. Elle dégageait du caractère. Tim et moi étions juste gaga d’elle. Et nous avons vu des anciens albums scolaires avec la photo de Stéphanie dedans.
J’avais déjà vu les photos de la mort et quelques photos de famille. Mais je n’avais jamais vu de photos en direct de Stéphanie dans l’équipe de tennis, ou de Stéphanie dans son cours d’histoire auparavant. Nous avons vu ces photos, et Tim et moi l’avons juste perdu, pleurant comme des animaux. J’ai dit à Tim: « Je l’aime. » Il a dit: « Oui, je peux l’obtenir. »
Dans le passé, vous avez parlé de Bill Clinton et de sa dégénérescence morale dans la façon dont il a traité Monica Lewinsky. Quel impact les deux derniers présidents américains ont-ils eu sur vous ?
James Ellroy : Je suis hors du monde depuis très longtemps. Je n’ai pas suivi la présidence Trump, je n’ai pas suivi la présidence Biden, je ne regarde pas la télévision à part la boxe. Le monde que je dépeint dans mes livres – d’hommes puissants – il y a des jeunes femmes malheureuses qui veulent faire partie de la scène. Les hommes mentiront et feront pratiquement n’importe quoi pour impressionner les femmes. C’est la nature de la bête.
Et aussi, peut-être, pour impressionner d’autres hommes puissants.
James Ellroy : Oui. Ce qui est une merde tordue.
Pourquoi ne vous engagez-vous plus ?
James Ellroy : Mes livres sont extrêmement complexes et nécessitent une solide année de planification avant que j’écrive le premier mot du texte. Et si je ne lis que l’époque sur laquelle j’écris, j’ai tout ce dont j’ai besoin à la maison. Je fais beaucoup de sport, j’ai un vélo elliptique dans mon bureau.
Après cette interview, je vais sauter dessus. J’ai un boom box et je fais jouer des CD de musique classique, donc je vais écouter un morceau de musique et faire de l’exercice. Souffler mes endorphines dans le ciel ? Oui.
La première fois que je t’ai interviewé, tu vivais au Kansas, la deuxième fois, tu étais à Los Angeles . Maintenant, vous êtes à Denver. J’ai cru comprendre que vous vous êtes remis avec votre ex-femme, Helen Knode ?
James Ellroy : Oui, oui, de retour avec Helen, et très heureux depuis six ans. La monogamie n’a jamais été notre problème. C’était toujours la cohabitation. La cohabitation est horrible. Alors maintenant, je vis dans l’appartement 208 et Helen vit dans l’appartement 200.
Avez-vous encore des chiens ? Vous aviez un bull terrier appelé Barko
James Ellroy : Barko le bull terrier, Margaret le bull terrier, Dudley le bull terrier. Chiens très britanniques. Mais non, pas de chiens maintenant. Parce que je suis plus vieux. Je suis juste complètement brisé par la façon dont les chiens meurent avant toi.
Possédez-vous encore beaucoup d’armes ?
James Ellroy : Quand j’avais la maison à Kansas City, j’avais beaucoup d’armes. Et j’avais une bibliothèque et tout. Mais ici, je pense que je n’en ai plus que deux. Ils restent dans l’appartement.
Quelle est ma position sur le contrôle des armes à feu ? Je n’y pense pas. Le truc, c’est qu’avec les psychopathes, s’ils veulent mettre la main sur une arme, ils vont l’avoir de gré ou de force.
Je pensais plus aux jeunes fous qui pensent : « Je déteste tout le monde ». S’il n’était pas si facile pour eux d’obtenir des armes à feu, ils pourraient simplement haïr tout le monde et ne pas leur faire de mal.
C’est un très bon point. Avec moi, cependant, appelez-moi superficiel, mais je ne réfléchis pas beaucoup à ces questions.
Vous avez rejoint les AA dans les années 1970, si tôt que la cocaïne n’était même pas là.
James Ellroy : Oui, c’était il y a si longtemps que je n’avais jamais consommé de cocaïne. La cocaïne est devenue un gros problème à Los Angeles dans les années 1980. Quand j’ai rejoint les AA, c’était bien pour les soirées dans un bain à remous. Il y avait un endroit appelé Hot Tub Fever où les gens avaient l’habitude d’aller. Prenez rendez-vous avec Hot Tub Fever et ayez votre propre chambre avec un bain à remous. Je pense que ça n’existe plus.
Comment vous sentez-vous à l’idée de vieillir ?
J’essaie d’avoir un troisième acte fort. Je suis en concurrence avec feu Philip Roth . Ce qui ressemble à une bonne durée de vie serait 88, ou 89, ou même 90, ce qui me laisse amplement le temps de terminer ce roman que j’écris en ce moment, et les deux derniers livres du « Second LA Quartet », et peut-être un autre livre.
Et faire des podcasts. Il n’y a aucun moyen de rationaliser 74 ans comme étant d’âge moyen. Cette chevauchée sauvage n’est pas éternelle. Mais je n’ai pas particulièrement peur.
Hollywood Death Trip de James Ellroy, produit par Audio Up, est disponible exclusivement sur Amazon Audible
FAQ sur James Ellroy, l’écrivain de romans noirs
1. Qui est James Ellroy ?
James Ellroy est un écrivain américain né en 1948, surtout connu pour ses romans noirs, qui dépeignent souvent le côté sombre de Los Angeles et de l’histoire américaine.
2. Quels sont les romans les plus célèbres de James Ellroy ?
Les romans les plus célèbres de James Ellroy sont probablement la « Tétralogie de Los Angeles » : « Le Dahlia Noir », « Le Grand Nulle Part », « L.A. Confidential » et « White Jazz ».
3. Quel est le style d’écriture de James Ellroy ?
Le style d’écriture de James Ellroy est souvent brut, sans concession, et centré sur la noirceur et la violence. Il est connu pour sa prose sèche et rythmée, ainsi que pour son utilisation de la première personne.
4. Comment James Ellroy est-il devenu écrivain ?
James Ellroy a commencé à écrire après la mort tragique de sa mère en 1958, qui a eu un impact profond sur sa vie. Il a commencé à écrire des histoires courtes et a travaillé comme journaliste avant de se consacrer à l’écriture de romans.
5. James Ellroy a-t-il une influence sur la littérature contemporaine ?
Oui, James Ellroy est considéré comme l’un des écrivains les plus influents de la littérature contemporaine, en particulier dans le genre du roman noir. Son style unique et sa représentation complexe de l’Amérique ont inspiré de nombreux auteurs.
6. Quels sont les thèmes récurrents dans les romans de James Ellroy ?
Les thèmes récurrents dans les romans de James Ellroy incluent la violence, le sexe, la corruption, l’Amérique et la justice. Il explore souvent les événements historiques comme l’assassinat de JFK et la guerre froide.
7. James Ellroy a-t-il remporté des prix pour ses livres ?
Oui, James Ellroy a remporté plusieurs prix pour ses livres, notamment le Prix Mystère de la Critique en France pour « Le Dahlia Noir » et le Grand Prix de Littérature Policière pour « L.A. Confidential ».
8. Des adaptations cinématographiques ont-elles été réalisées à partir des romans de James Ellroy ?
Oui, plusieurs adaptations cinématographiques ont été réalisées à partir des romans de James Ellroy, notamment « L.A. Confidential » en 1997, qui a remporté deux Oscars, et « Le Dahlia Noir » en 2006.
9. James Ellroy est-il actif sur les réseaux sociaux ?
Oui, James Ellroy est actif sur Twitter sous le nom de compte @JamesEllroyNet.
10. Quel est l’héritage de James Ellroy dans le monde de la littérature ?
L’héritage de James Ellroy dans le monde de la littérature est considérable. Il est largement reconnu comme l’un des plus grands écrivains de romans noirs, avec une influence sur de nombreux écrivains contemporains. Son style unique et sa représentation complexe de l’Amérique ont inspiré une génération d’écrivains à explorer des thèmes similaires. Ses livres ont également été adaptés au cinéma, apportant son travail à un public plus large. En fin de compte, l’héritage de James Ellroy dans la littérature est un témoignage de son talent en tant qu’écrivain et de son impact durable sur la culture populaire.
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Arina Sergei est une photographe contemporaine qui se distingue par sa capacité à capturer des moments authentiques et des émotions profondes à travers des images empreintes de poésie visuelle. Son travail, marqué par une grande sensibilité artistique, s’intéresse autant aux portraits intimes qu’à la photographie de mode et à la photographie documentaire.
Avec une approche qui allie esthétique pure, subtilité émotionnelle, et narration visuelle, Arina Sergei a su se forger une place à part dans le monde de la photographie contemporaine.
Arina Sergei Photographe
Dans cet article, nous allons plonger dans l’univers d’Arina Sergei, explorer son parcours, ses inspirations, et ce qui fait de son œuvre un exemple remarquable d’un style photographique à la fois artistique et émotionnel.
I. Arina Sergei : Un parcours vers l’art visuel
1.1. Une passion précoce pour l’image
Née en Russie, Arina Sergei a grandi entourée par les paysages vastes et variés de son pays d’origine, qui ont profondément influencé sa vision artistique. Très jeune, elle développe une passion pour les arts visuels, notamment le dessin et la peinture, avant de se tourner vers la photographie. Fascinée par la capacité des images à transmettre des histoires et des émotions, elle choisit de faire de la photographie son moyen d’expression privilégié.
Après avoir suivi une formation en photographie à Moscou, Arina Sergei commence à explorer différents genres photographiques, des portraits aux photographies de rue, en passant par la photographie de mode. Ses premières œuvres révèlent une attention particulière aux détails visuels et une capacité à capturer la vulnérabilité humaine avec douceur et authenticité.
1.2. Un style photographique unique en développement
À ses débuts, Arina Sergei se distingue rapidement par un style visuel marqué par la simplicité esthétique, mais aussi par la force narrative de ses images. Ses photographies sont souvent caractérisées par des compositions épurées, où la lumière naturelle joue un rôle central. Ses images véhiculent une ambiance intime, parfois nostalgique, qui évoque des moments suspendus dans le temps.
Arina Sergei Photographe
L’un des aspects les plus remarquables de son travail est sa capacité à capter l’authenticité de ses sujets. Que ce soit dans un portrait ou une scène de rue, Arina Sergei sait mettre à l’aise ses modèles pour révéler des aspects profonds de leur personnalité, créant ainsi des images qui vont au-delà de la simple apparence physique.
II. Le style et les influences artistiques d’Arina Sergei
2.1. Une photographie empreinte d’émotion
Le style d’Arina Sergei est indéniablement tourné vers l’émotion et la vulnérabilité humaine. À travers ses portraits, elle cherche à saisir des instants où ses sujets dévoilent leur véritable essence. Plutôt que de se concentrer sur des poses idéalisées, elle privilégie des moments authentiques, où les modèles laissent transparaître leur force intérieure ou leurs fragilités. Cela donne à son travail une dimension intime et poétique, où l’image raconte toujours une histoire plus profonde.
Ses influences viennent autant des grands maîtres de la photographie, comme Henri Cartier-Bresson etIrving Penn, que des arts picturaux et de la littérature. Elle s’inspire également des œuvres de peintres impressionnistes et symbolistes, dont les jeux de lumière et les atmosphères oniriques influencent fortement sa manière de composer ses photos.
2.2. La lumière et la simplicité comme langage visuel
La lumière joue un rôle fondamental dans le travail d’Arina Sergei. Que ce soit dans ses portraits en extérieur ou dans ses travaux en studio, elle utilise souvent une lumière naturelle douce et diffuse, qui ajoute une dimension cinématographique à ses images. Ce traitement de la lumière permet de créer une ambiance intime, où chaque détail visuel contribue à renforcer l’émotion de la scène.
Arina adopte une approche minimaliste de la photographie. Pour elle, la simplicité est souvent la clé pour faire ressortir la profondeur émotionnelle d’un sujet. Elle se concentre sur des compositions épurées, dépourvues de distractions inutiles, afin de focaliser l’attention du spectateur sur l’essentiel : le regard du modèle, une expression subtile, ou un geste significatif. Cette approche crée des images fortes et pleines de sens, qui ne laissent pas indifférent.
III. Les travaux et collaborations d’Arina Sergei
3.1. Des portraits intimes et révélateurs
Le travail d’Arina Sergei sur le portrait est l’un des aspects les plus marquants de son œuvre. Elle cherche à aller au-delà du simple rendu esthétique pour capturer l’âme de ses sujets. Ses portraits sont souvent marqués par une certaine mélancolie, une réflexion intérieure qui pousse le spectateur à s’interroger sur l’histoire personnelle du modèle.
Arina Sergei Photographe
Qu’il s’agisse de portraits d’artistes, de personnalités publiques, ou de modèles anonymes, Arina Sergei s’efforce toujours d’instaurer un dialogue silencieux entre l’image et le spectateur. Chaque portrait devient une fenêtre ouverte sur la vie intérieure de la personne photographiée, révélant des émotions souvent cachées ou non exprimées.
3.2. La photographie de mode et d’éditorial
En plus de ses portraits intimes, Arina Sergei a également travaillé dans le domaine de la photographie de mode. Son approche unique de la photographie se prête particulièrement bien à cet univers, car elle est capable de transformer une simple séance photo en une véritable histoire visuelle. En collaboration avec des marques et des magazines, elle crée des éditoriaux de mode qui se démarquent par leur capacité à capturer l’essence d’une collection tout en ajoutant une dimension artistique.
Plutôt que de se concentrer uniquement sur les vêtements ou les accessoires, elle met en scène des personnages dans des environnements soigneusement choisis, créant ainsi des images qui respirent la sophistication tout en restant fidèles à sa vision artistique de l’authenticité.
3.3. La photographie documentaire
L’une des facettes moins connues du travail d’Arina Sergei est sa passion pour la photographie documentaire. Elle aime voyager et capturer des scènes de la vie quotidienne, que ce soit dans les rues de Moscou, de Paris, ou lors de ses voyages à travers le monde. Ses photographies de rue, prises sur le vif, montrent un monde en mouvement où les gens vivent des moments universels, tels que la joie, la solitude ou la contemplation.
Ces images documentaires sont une extension de son travail plus personnel sur le portrait. Elles montrent une attention particulière à l’humanité et à la beauté simple des moments de tous les jours.
IV. L’héritage artistique d’Arina Sergei et son impact
4.1. Une influence croissante dans le monde de la photographie
Au fil des années, Arina Sergei a gagné en reconnaissance dans le monde de la photographie contemporaine. Ses œuvres ont été publiées dans plusieurs magazines d’art et de photographie, et ses expositions personnelles ont attiré l’attention de critiques et de passionnés d’art visuel. Son approche artistique unique, qui mélange une sensibilité introspective et un œil pour la composition esthétique, continue d’inspirer une nouvelle génération de photographes.
Ses travaux, axés sur la recherche de l’authenticité émotionnelle, sont souvent étudiés dans les écoles d’art comme des exemples d’une photographie qui transcende les simples considérations esthétiques pour s’engager dans une forme de narration humaine et poétique.
4.2. Une redéfinition de la photographie contemporaine
Arina Sergei fait partie de ces photographes qui réinventent la photographie contemporaine en y intégrant une dimension profondément humaine. Son approche minimaliste et son souci du détail montrent que la photographie ne consiste pas simplement à capturer une belle image, mais qu’elle peut également être un moyen d’expression émotionnelle.
En explorant des thèmes comme la vulnérabilité, la solitude, ou la réflexion intérieure, Arina Sergei a contribué à élargir les horizons de la photographie, transformant ce médium en un véritable outil de dialogue émotionnel entre l’artiste, le sujet et le spectateur.
V. Conclusion : Arina Sergei, une photographe entre art et émotion
Arina Sergei est une photographe qui a su utiliser l’art de la photographie pour capturer des moments sincères et des émotions profondes. Son style visuel, à la fois épuré et riche en signification, fait de son travail une forme d’art visuel poétique, où chaque image raconte une histoire unique.
Son héritage dans le monde de la photographie est celui d’une artiste qui a su redéfinir l’authenticité photographique en mêlant habilement technique et émotion. Ses portraits, ses œuvres de mode et ses documentaires montrent tous un engagement à capturer l’essence humaine, ce qui rend son travail à la fois intemporel et profondément contemporain.
FAQ : Tout savoir sur Arina Sergei
1. Quel est le style de photographie d’Arina Sergei ?
Le style d’Arina Sergei est à la fois poétique et authentique. Elle privilégie des compositions simples, mettant en avant l’émotion et la vulnérabilité de ses sujets. Elle est reconnue pour sa capacité à capturer des moments intimes et sincères.
2. Dans quels genres photographiques Arina Sergei excelle-t-elle ?
Arina Sergei excelle dans plusieurs genres, notamment la photographie de portrait, la photographie de mode, et la photographie documentaire. Chacune de ses œuvres se distingue par une attention particulière portée à la lumière et à la composition.
3. Quelle est l’approche d’Arina Sergei pour ses portraits ?
Dans ses portraits, Arina Sergei cherche à capturer l’essence et l’authenticité de ses sujets. Elle instaure un climat de confiance et d’intimité, ce qui lui permet de révéler des aspects profonds et souvent méconnus de ses modèles.
4. Arina Sergei réalise-t-elle aussi des projets documentaires ?
Oui, Arina Sergei a un grand intérêt pour la photographie documentaire, notamment pour capturer des scènes de la vie quotidienne lors de ses voyages. Elle documente les moments universels de la vie humaine avec une approche sensible et émotionnelle.
5. Où peut-on voir les œuvres d’Arina Sergei ?
Les œuvres d’Arina Sergei ont été publiées dans divers magazines de photographie et de mode, et elles sont régulièrement exposées dans des galeries. Ses travaux peuvent également être consultés sur ses réseaux sociaux et sur son site personnel.
6. Quelles sont les influences artistiques d’Arina Sergei ?
Arina Sergei est influencée par des photographes comme Henri Cartier-Bresson et Irving Penn, ainsi que par les peintres impressionnistes et symbolistes. Son style reflète un mélange de photographie documentaire et d’art conceptuel, avec une forte emphase sur la lumière et l’émotion.
Le HEAVY MONTRÉAL FESTIVAL est un festival de musique métal ayant lieu au Parc Jean-Drapeau à Montréal, dans la province de Québec, au Canada depuis 2008. Le festival présente des artistes de la scène métal reconnus internationalement. Il attire près de 70 000 spectateurs annuellement. Le festival, auparavant connu sous le nom de Heavy MTL, est renommé Heavy Montréal en 2014.
Hâte de retourner dans cette magnifique ville et très heureux de faire cette belle couverture de magazine.
HEAVY MONTRÉAL FESTIVAL 2015
Programmation de l’édition 2015 du HEAVY MONTRÉAL FESTIVAL
Vendredi 7 août
Scène Molson Canadian
The Flatliners
Anonymus
Strung Out
Extreme Meshuggah Korn
Scène Heavy
Gorguts
Venom Inc
Arch Enemy
Lagwagon
Alexisonfire
Scène de l’apocalypse
After the Burial
Revocation
The Acacia Strain
Veil of Maya Lofofora
Neurosis
Scène de la forêt
toyGuitar
Beyond Creation
Cattle Decapitation
Nothing More
Moneen
Obscura
Samedi 8 août
Scène Molson Canadian
Slaves on Dope
Rocket from the Crypt
Abbath
Testament
NOFX
Faith No More
Scène Heavy
Deafheaven
Lita Ford Gojira
Billy Talent
Iggy Pop
Scène de l’apocalypse
The Brains
Glassjaw
Swingin’ Utters
B.A.R.F.
Devin Townsend
Dying Fetus
Scène de la forêt
Mass Murder Messiah
Ion Dissonance
Masked Intruder
Dig It Up
The Agonist
Battlecross
Dimanche 9 août
Scène Molson canadian
Fozzy
Coal Chamber
Dokken
Bullet for My Valentine Slipknot
Scène Heavy
Motionless in White
Warrant
Marky Ramone, Blitzkrieg et Andrew W.K.
Within Temptation
Lamb of God
Scène de l’apocalypse
Omnium Gatherum
Insomnium
Jasta
Pig Destroyer
Sanctuary
Ihsahn
Nuclear Assault
Scène de la forêt
Exes For Eyes
Sandveiss
Dead Tired
Small Brown Bike
Upon a Burning Body
Wilson
HEAVY MONTRÉAL FESTIVAL 2015
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
Livre de Peter Lindbergh : Dior célèbre sa relation de longue date avec Peter Lindbergh avec un livre en deux volumes. Ce livre présente un tournage jamais vu auparavant à Times Square. Le livre met en scène un casting de mannequins et plus de 80 tenues provenant des archives de la maison de luxe.
Le photographe
La photographe, décédé le 3 septembre 2019 à l’âge de 74 ans, a photographié une série de campagnes de Lady Dior avec Marion Cotillard, dont une photo inoubliable de l’actrice française sur la Tour Eiffel. Lindbergh a également lancé une campagne pour le parfum J’adore Eau Lumière avec Charlize Theron en 2016.
Pour son dernier livre Peter Lindbergh a demandé à Alek Wek, Karen Elson, Saskia de Brauw, Carolyn Murphy, Amber Valletta et Sasha Pivovarova de créer des créations vintages de Dior dans le contexte animé de New York avec sa signature granuleuse en noir et blanc. Les images collectées dans le volume 1 montrent comment Wek se mélange à la foule des piétons en tenue, y compris une veste de couleur crème de 1947, une veste de dentelle d’argent de 1997 et une jupe en lamé d’argent de John Galliano. Irina Shayk porte une robe noire aux épaules nues, conçue par Gianfranco Ferré en 1991.
« Des moments cruciaux qui capturent la haute couture et un paysage urbain mouvementé rendent hommage au mouvement de la photographie de rue, dont New York a souvent servi de toile de fond. » Dior a déclaré dans un communiqué soulignant que Christian Dior, le fondateur de la maison, avait évoqué « Electric Air » lors de son premier voyage en 1947.
Le deuxième volume
Le deuxième livre Peter Lindbergh combine plus de 100 images de looks Dior – haute couture et prêt-à-porter féminin et masculin. Ce livre se compose de Photos de Lindbergh pour des publications telles que US Vogue, Vogue Paris, Vogue Italia, Vanity Fair et Harper’s Bazaar.
C’était l’un de ses derniers grands rêves : mettre en scène les précieuses archives de Dior en plein cœur de New York. Le livre Dior/Lindbergh réunit cette série de photos déjà iconiques au regard de ses plus belles photographies réalisées pour la maison de couture. Vogue en dévoile quelques clichés…
Une oeuvre déjà mythique
« Avant même que je touche mon appareil photo, il doit toujours y avoir un véritable échange entre la personne devant l’appareil photo et moi. Ensuite, quelque chose peut se produire, et nous prenons une photo de celui-ci et non de la personne elle-même » Avec ses mots, Peter Lindbergh a décrit sa relation à son modèle lors d’une interview dans Vogue Paris en 2016.
Cette légende de la photographie, qui a poursuivi le glamour intemporel et la modernité sans faille, nous a quittés le 3 septembre 2019 à l’âge de 74 ans. Peter Lindbergh a, entre la légendaire série de mode pour Vogue et les portraits de femmes, redessiné les contours de la beauté en signant des séries de photos au réalisme rare, inspirées de la photographie documentaire et du photojournalisme, dans lesquelles le modèle apparaît souvent sans maquillage et est livré nu sur l’objectif.
De Charlize Theron à Marion Cotillard, la photographe a sublimé les muses de la maison et signé des campagnes publicitaires qui ont aujourd’hui un statut culte. Peter Lindbergh était très attaché au monde de Dior et à ses valeurs et a travaillé sur une œuvre colossale qui montre près de 70 ans de mode au cœur de la « jungle de Times Square », comme le souligne le communiqué de presse.
Un pari fou a été annulé par le tandem en octobre 2018. Plus de 80 modèles d’archives ont voyagé à travers l’Atlantique et créé des scènes surréalistes dans les rues de Big Apple. Alek Wek tourbillonne dans un costume au bar en 1947, les beautés « Lindenberghian » Karen Elson, Saskia de Brauw, Carolyn Murphy, Amber Valletta ou Sasha Pivovarova divisent la foule en robes haute couture d’aujourd’hui et voient ce qui se passe « le photographe a crié avec espièglerie avec l ‘humour qui le distinguait.
« Joker », le film de Todd Phillips sorti en 2019, n’est pas qu’un simple film de super-héros. Il est un coup de poing visuel et émotionnel, une immersion dans la psyché troublée d’un personnage que nous pensions déjà connaître.
Ce n’est pas juste un méchant de plus, c’est une étude sociale déguisée en divertissement. Vous êtes prêts à plonger dans cette descente aux enfers psychologique ? Suivez-moi !
« JOKER » (2019) : Bienvenue Dans L’esprit Du Chaos
« Joker » 2019 : Un Film Qui Réinvente L’Icone du Méchant
Le Joker, ce clown anarchiste, a traversé les décennies, les bandes dessinées, les séries animées et les blockbusters hollywoodiens. Pourtant, en 2019, Todd Phillips a réussi l’impensable : réinventer l’une des figures les plus iconiques du cinéma. Mais pourquoi cette version a-t-elle marqué un tel tournant ? Ce film, bien plus qu’un simple portrait d’un méchant, est une réflexion sur la société et sur la manière dont elle peut briser ceux qui en sont les plus vulnérables. L’histoire du Joker prend une nouvelle tournure, loin des clichés des films de super-héros.
La Genèse de l’Histoire : Un Joker Très Différent
Dès le début du film, on sent que ce Joker est différent de ceux que nous avons connus. Ici, pas de héros masqué pour l’arrêter, pas de gadgets sophistiqués, juste un homme, Arthur Fleck, qui essaye de survivre dans une société impitoyable. Todd Phillips a choisi de s’éloigner du personnage exagéré que l’on connaissait pour plonger dans la psyché d’un homme brisé. Arthur Fleck est un comédien raté qui jongle entre une mère malade et des troubles mentaux qu’il ne peut plus contrôler. Le film suit sa lente transformation, de citoyen insignifiant à l’ennemi public numéro un.
« JOKER » (2019) : Bienvenue Dans L’esprit Du Chaos
Le Joker des comics vs. celui de 2019
Si vous êtes un fan de longue date des comics, vous savez que le Joker n’a jamais eu une origine fixe. De la chute dans une cuve d’acide à ses multiples visages dans « The Killing Joke » ou « The Dark Knight », l’histoire du Joker a été racontée et réinventée de nombreuses fois. Mais ce que Todd Phillips fait ici est inédit : il ancre le personnage dans une réalité sociale, lui donnant une dimension tragique et humaine.
Ce n’est plus juste un méchant qui aime voir le monde brûler. C’est un homme écrasé par la société, un produit de son environnement. Et c’est cette différence qui donne au film une tonalité si unique.
Un Villain ou un Symbole Anti-Héros ?
Dans les films de super-héros, le méchant est souvent là pour contrer le héros, mais qu’en est-il quand il n’y a pas de héros ? Dans « Joker », la société est l’antagoniste, et Arthur Fleck en devient la victime. Mais ce qui rend ce film si percutant, c’est cette ambiguïté constante : doit-on le voir comme un méchant, ou comme une victime qui se rebelle ? Cette question taraude le spectateur tout au long du film.
Todd Phillips réussit ici à nous faire ressentir de la sympathie pour un personnage profondément instable, en le présentant comme le produit de la négligence sociale. Dans un monde où les riches prospèrent et où les pauvres sont laissés pour compte, le Joker devient le symbole de la révolte.
« JOKER » (2019) : Bienvenue Dans L’esprit Du Chaos
Un Chef-d’œuvre Visuel : Entre Ombres et Lumières
On ne peut pas parler de « Joker » sans évoquer l’incroyable direction artistique. Le film est une véritable peinture mouvante, un jeu constant entre ombre et lumière qui reflète la chute d’Arthur Fleck dans la folie.
La direction artistique : Gotham ou New York ?
Si Gotham a toujours été présentée comme une ville fictive, il est impossible de ne pas reconnaître les parallèles avec New York dans ce film. Les ruelles sombres, les graffitis, les immeubles en déclin… C’est la ville de tous les rêves brisés. Et c’est là que le film fait mouche : en transformant Gotham en une métaphore de la société américaine, Phillips nous montre que le Joker pourrait être n’importe lequel d’entre nous.
Les Jeux de Couleurs et d’Ombres
La palette de couleurs du film est un chef-d’œuvre en soi. Les teintes vertes et jaunes donnent à Gotham un aspect maladif, tandis que le maquillage du Joker, rouge et blanc, contraste violemment avec son environnement. Tout dans ce film semble être calculé pour évoquer l’oppression, la tristesse et la folie. Et plus Arthur sombre dans la folie, plus les couleurs deviennent vives, comme si son monde intérieur prenait le dessus.
Un Film Miroir de Notre Société Actuelle ?
Si « Joker » a autant résonné auprès du public, c’est parce qu’il ne se contente pas de raconter l’histoire d’un homme. Il raconte l’histoire de notre société. La marginalisation, l’indifférence, les inégalités… tout est mis en lumière dans ce film. Et c’est peut-être ce qui rend « Joker » si inconfortable à regarder : il nous tient un miroir et nous force à regarder ce que nous devenons.
Critique Sociale et Politique
Todd Phillips ne se contente pas de raconter une histoire personnelle, il utilise le Joker pour faire une critique cinglante de notre société. Les inégalités sociales, le manque de compassion, le déclin des services publics, tout est là.
Les Inégalités Sociales
Le film met en lumière les inégalités criantes entre les riches et les pauvres. Gotham est une ville déchirée, où les riches vivent dans des tours d’ivoire tandis que les pauvres luttent pour survivre. Le Joker devient le symbole de cette lutte, non pas parce qu’il cherche à changer le système, mais parce qu’il le détruit.
Le Système de Santé Défaillant
L’un des thèmes les plus frappants du film est sans doute la critique du système de santé. Arthur Fleck souffre de troubles mentaux, mais il ne reçoit aucun soutien. Ses médicaments lui sont retirés, et il est laissé à lui-même, ce qui conduit inévitablement à sa chute. C’est un rappel brutal de la manière dont nos sociétés négligent les plus vulnérables.
Le Phénomène d’Identification au Joker
Ce qui est troublant avec « Joker », c’est la manière dont les spectateurs s’identifient au personnage. Malgré ses actions terribles, il y a un aspect profondément humain en lui. Qui n’a jamais ressenti le besoin de tout envoyer balader ? Qui n’a jamais eu l’impression que le monde entier était contre lui ?
Le Joker comme Anti-Héros
C’est là toute la puissance du film : le Joker devient un anti-héros. On sait qu’il est mauvais, on sait qu’il fait des choses horribles, mais on ne peut s’empêcher de le comprendre. Arthur Fleck est une victime, et c’est en cela que le film est dérangeant : il brouille la ligne entre le bien et le mal.
L’Essor des Mouvements Révolutionnaires
Le film est également sorti à un moment où de nombreux mouvements de protestation se développaient dans le monde. Le Joker devient alors le symbole d’une révolte, non pas organisée, mais chaotique et destructrice. Un peu comme une métaphore de la rage accumulée dans nos sociétés modernes.
L’Héritage Cinématographique de « Joker »
« Joker » n’est pas qu’un succès au box-office, c’est un film qui marquera durablement le cinéma. Il a prouvé que les films de super-héros pouvaient être bien plus que des divertissements légers, qu’ils pouvaient aborder des thèmes complexes et profonds. Et cela change la donne pour l’avenir du genre.
Un Film Récompensé et Contesté
Si « Joker » a reçu un accueil critique largement positif, il n’a pas été exempt de controverses. Entre les récompenses et les critiques, le film a divisé. Mais c’est souvent le cas des œuvres qui laissent une empreinte durable.
Les Récompenses
Joaquin Phoenix a remporté l’Oscar du meilleur acteur, et le film a également reçu le Lion d’Or à Venise, entre autres distinctions. Ce succès est mérité : Phoenix livre ici une performance monumentale, faisant du Joker un personnage inoubliable.
Les Polémiques
Mais le film n’a pas fait l’unanimité. Certains l’ont accusé d’encourager la violence, d’autres de glorifier un personnage immoral. Pourtant, le film ne fait que poser des questions. Il nous met face à nos propres démons et nous force à y réfléchir.
L’Impact du Film sur le Genre des Super-Héros
« Joker » a redéfini ce que pouvait être un film de super-héros. Fini les explosions et les combats spectaculaires. Ici, tout est psychologique, tout est interne. Et cela a ouvert la voie à un nouveau type de films de super-héros, plus sombres, plus introspectifs.
Un Nouvel Élan pour les Films de Super-Héros Plus Sombres
On voit déjà l’influence de « Joker » sur d’autres productions. Les films de super-héros prennent une direction plus mature, plus complexe. On peut s’attendre à voir de plus en plus de films qui, comme « Joker », osent aborder des thèmes sociétaux et personnels.
Joker et Batman : Une Relation Indissociable
Même si Batman n’apparaît pas dans le film, son ombre plane sur chaque scène. Le Joker et Batman sont deux faces d’une même pièce, deux produits d’une société en déclin. Et ce film ne fait que renforcer ce lien indéfectible.
Conclusion : « Joker » (2019) : Un Oeuvre à Part Entière
« Joker » est bien plus qu’un simple film sur un super-vilain. C’est une œuvre d’art, une critique sociale, une plongée dans la folie humaine. Il a marqué un tournant pour le cinéma et restera, à coup sûr, gravé dans les mémoires. Todd Phillips et Joaquin Phoenix ont réussi à créer un film qui non seulement divertit, mais qui interroge, qui dérange. Et c’est cela qui fait la force de « Joker ».
Quelques petites infos sur le Joker film 2019…
Au tout début du film, quand on voit Arthur se maquiller, on remarque une forme sur le miroir qui peut nous rappeler le masque de Batman.
L’assistante sociale qui rencontre Arthur Fleck au début du film s’appelle Debra Kane (son nom est visible sur un badge) et fait référence au créateur de Batman, Bob Kane.
Toujours dans la bande dessinée Batman: The Ultimate Evil, Debra Kane est le nom d’une assistante sociale qui aide Bruce Wayne après le meurtre de ses parents. La remarque d’un journaliste de télévision concerne un personnage de DC Comics, le Ratcatcher.
Les mouvements de danse d’Arthur Fleck sont inspirés de Ray Bolger.
Le costume de scène que porte le Joker à la fin du film fait référence à celui de Cesar Romero, le premier interprète du personnage de la série télévisée Batman.
Le nom du café-théâtre où Arthur Fleck apparaît est celui de Pogo. Ceci est un clin d’œil à John Wayne Gacy, un tueur en série surnommé « The Killer Clown » qui apparaissait parfois sous le nom de « Pogo the Clown ».
Quand Arthur entre dans la maison de Dumondond, il explique qu’il a eu une mauvaise journée, en relation avec la bande dessinée de Batman: The Killing Joke.
La police du logo du Live! Avec Murray Franklin, c’est la même chose que dans le dessin animé des années 90 Batman.
Dans l’intrigue de 1981, nous pouvons voir une salle de cinéma qui montre les films Zorro, Excalibur et Blow Out. Nous pouvons également voir l’affiche de Wolfen dans la rue où la famille Wayne est assassinée.
Bruce Wayne peut être vu sur une rampe de pompiers, que Batman et Robin utilisaient pour accéder à la grotte des chauves-souris dans la série télévisée des années 1960.
À la fin du film, Arthur est mis sur le capot d’une voiture de police, faisant référence à la mort du Joker à la fin du jeu vidéo Batman: Arkham City.
L’image de pub avec « Ace in the Hole » affichée en arrière-plan à l’époque, fait référence à une réplique du Joker dans The Dark Knight et est également le titre d’un épisode de Batman Beyond.
Pendant le film, Arthur Fleck se rend à la pharmacie Helms. Ed Helms est l’un des trois principaux acteurs de la trilogie Very Bad Trip dirigée par Todd Phillips.
Dans la scène où Arthur s’entraîne pour son apparition à la télévision, l’enregistrement de la série montre un acteur nommé Ethan Chase, qui était également le vrai nom du personnage de Zach Galifianakis dans Very Bad Trip, film réalisé par Todd Phillips.
Le Wayne Mansion que nous voyons en arrière-plan est le même que celui de Batman Forever, Batman and Robin et de la série Gotham.
Le collier de perles de Martha Wayne, que son meurtrier a détruit dans la ruelle, est le symbole récurrent et canonique de la plupart des versions et adaptations du meurtre des parents de Bruce, l’événement qui a déclenché la naissance de son alter ego à l’âge adulte.
Joker Making-of
Découvrez en vidéo les 22 minutes du making-of de Joker, diffusées sur la chaîne des studios de la Warner. Ce making-of révèlent les secrets de fabrication du sixième plus gros succès au box-office mondial de 2019.
FAQ sur le Film Joker (2019)
1. Quelle est l’histoire du film Joker (2019) ?
Le Joker film 2019, réalisé par Todd Phillips, raconte l’histoire d’Arthur Fleck, un homme solitaire et marginalisé vivant à Gotham City. Ce dernier travaille comme clown à temps partiel tout en rêvant de devenir comédien de stand-up. Cependant, Arthur souffre de troubles mentaux, ce qui le rend socialement maladroit et vulnérable.
L’intrigue du film « Le Joker 2019 » suit Arthur Fleck dans sa descente aux enfers, alors qu’il subit rejet après rejet de la société. Il vit avec sa mère malade et espère percer dans le monde de la comédie, mais rien ne se passe comme prévu. De plus, la société dans laquelle il évolue est en plein déclin, marquée par de profondes inégalités sociales. L’histoire du film Joker prend un tournant tragique lorsqu’Arthur, après plusieurs agressions et humiliations, décide de se rebeller contre cette société qui l’a toujours ignoré. Sa transformation en Joker devient alors inévitable, avec des répercussions dramatiques pour Gotham City.
La duree film Joker est d’environ 2 heures 2 minutes. Ce laps de temps est utilisé de manière efficace pour nous plonger dans la psychologie complexe d’Arthur Fleck et son évolution en tant que Joker. Le rythme du film est assez lent, surtout au début, permettant aux spectateurs de s’immerger complètement dans l’univers du personnage. Cependant, la tension monte progressivement et atteint son apogée dans les dernières scènes, qui sont à la fois saisissantes et déstabilisantes. Pour ceux qui se demandent quelle est la duree du film Joker, cette durée relativement courte en fait un film intense et concentré, sans moments inutiles.
3. Qui est l’acteur principal dans le film Joker 2019 ?
L’acteur qui incarne le personnage principal dans le Joker film 2019 est Joaquin Phoenix. Sa performance a été largement saluée et lui a valu de nombreux prix, dont l’Oscar du meilleur acteur. Phoenix est connu pour sa capacité à s’immerger totalement dans ses rôles, et sa performance dans le Joker 2019 ne fait pas exception. Il a perdu plus de 20 kilos pour ce rôle et a travaillé intensément pour comprendre et représenter les troubles mentaux d’Arthur Fleck, rendant son interprétation à la fois poignante et terrifiante.
Bien que de nombreux acteurs aient déjà interprété le Joker (dont Heath Ledger, Jack Nicholson et Jared Leto), Joaquin Phoenix a apporté une approche unique au personnage, en se concentrant sur l’aspect humain et vulnérable du Joker avant qu’il ne devienne l’ennemi juré de Batman.
4. Qui fait partie de la distribution du film Joker (2019) ?
Outre Joaquin Phoenix, la distribution du film Joker 2019 inclut des acteurs de renom qui jouent des rôles clés dans l’intrigue. Parmi eux :
Robert De Niro incarne Murray Franklin, un animateur de talk-show, et joue un rôle central dans la dégradation psychologique d’Arthur Fleck.
Zazie Beetz joue Sophie Dumond, la voisine d’Arthur, avec qui il entretient une relation imaginaire.
Frances Conroy interprète Penny Fleck, la mère d’Arthur, dont les troubles mentaux influencent fortement la psyché de son fils.
Cette distribution solide contribue à renforcer l’atmosphère oppressante du film, chaque personnage jouant un rôle dans l’évolution d’Arthur vers sa transformation en Joker.
5. Pourquoi Joker est-il considéré comme un film critique de la société ?
Le film Joker 2019 a été largement acclamé pour sa capacité à refléter les problèmes sociaux contemporains. Il aborde des thèmes tels que les inégalités sociales, la négligence de la santé mentale, et la manière dont la société peut marginaliser des individus qui ne correspondent pas aux normes.
L’un des éléments les plus marquants du film est sa représentation de Gotham comme une ville où les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres. Arthur Fleck, qui fait partie des laissés-pour-compte, symbolise ces gens que la société oublie. Son parcours, bien qu’extrême, est un reflet de la frustration et du désespoir que beaucoup de personnes ressentent face à l’indifférence des autorités et des élites.
Le film Le Joker ne propose pas de solutions, mais il pose des questions difficiles sur la manière dont la société traite ses membres les plus vulnérables. La montée en puissance d’Arthur Fleck en tant que Joker devient alors une métaphore de la rébellion contre un système qui écrase les plus faibles. En cela, le film devient un miroir de notre époque, où les tensions sociales sont de plus en plus palpables.
6. Quel a été l’impact de Joker sur le genre des films de super-héros ?
Bien que « Joker » ne soit pas un film de super-héros au sens classique du terme, il a eu un impact majeur sur le genre. Le Joker film 2019 a montré qu’un film basé sur des personnages de comics pouvait être à la fois profond, introspectif et critique. Ce film n’est pas seulement un divertissement, c’est un drame psychologique qui explore la folie et la marginalisation.
Avant la sortie de Joker, les films de super-héros étaient souvent axés sur l’action spectaculaire et les effets spéciaux, avec des intrigues centrées sur la lutte entre le bien et le mal. Cependant, Joker le film a démontré qu’il était possible d’utiliser des personnages de comics pour raconter des histoires plus sombres et plus complexes, ancrées dans la réalité.
L’impact de ce film a été tel que l’on peut s’attendre à voir d’autres productions de super-héros s’inspirer de son approche plus mature et réaliste, et de sa capacité à aborder des thèmes sociaux et psychologiques.
7. Pourquoi Joker a-t-il fait l’objet de controverses ?
Le film Joker 2019 a suscité des controverses avant même sa sortie. Certaines personnes craignaient que le film ne glorifie la violence ou ne suscite des comportements dangereux chez certains spectateurs. Le personnage du Joker, avec son comportement anarchique et son rejet total des normes sociales, a été perçu comme une figure pouvant inspirer des actions violentes dans la réalité.
Cependant, le réalisateur Todd Phillips et l’acteur Joaquin Phoenix ont défendu le film, en expliquant qu’il s’agit avant tout d’une critique sociale et non d’une incitation à la violence. Le Joker est présenté comme un produit de son environnement, et non comme un modèle à suivre.
Ces débats ont, en quelque sorte, renforcé l’impact du film, en attirant encore plus l’attention du public et en amenant à des discussions plus larges sur la responsabilité sociale des œuvres cinématographiques.
8. Qui est le réalisateur de Joker (2019) ?
Le réalisateur de Joker 2019 est Todd Phillips. Ce choix a surpris beaucoup de monde, car Phillips est principalement connu pour avoir réalisé des comédies comme « Very Bad Trip ». Cependant, avec Joker, il a montré une autre facette de son talent, en livrant un film sombre, puissant et profondément psychologique.
Phillips a expliqué que Joker était une tentative de repousser les limites du genre des films de super-héros et de raconter une histoire qui résonne avec des enjeux sociaux contemporains. Son travail sur le film a été salué, notamment pour la direction artistique, qui a recréé un Gotham City oppressant et réaliste, inspiré du New York des années 1980.
9. Comment Joker (2019) se compare-t-il aux autres films sur le Joker ?
Depuis plusieurs décennies, le Joker a été incarné par différents acteurs dans divers films, chacun offrant sa propre interprétation du personnage. Avant Joaquin Phoenix, l’une des interprétations les plus mémorables était celle de Heath Ledger dans The Dark Knight (2008), qui lui a valu un Oscar posthume.
Cependant, ce qui distingue le Joker de 2019, c’est que ce film se concentre exclusivement sur l’origine et la transformation du personnage, plutôt que de le présenter uniquement comme un antagoniste de Batman. Le Joker film 2019 est une plongée intime dans la psyché d’un homme en train de perdre pied, ce qui le rend unique par rapport aux autres adaptations.
Joaquin Phoenix a apporté un niveau de profondeur émotionnelle et de vulnérabilité au personnage, qui contraste avec les versions précédentes plus chaotiques et excentriques. Sa version du Joker est plus réaliste, plus ancrée dans le monde moderne, et cela contribue à la réinvention du personnage pour une nouvelle génération de spectateurs.
10. Quelle est l’affiche du film Joker (2019) et que représente-t-elle ?
L’affiche de Joker 2019 est à l’image du film : minimaliste, mais saisissante. Elle montre Joaquin Phoenix en costume de Joker, la tête renversée vers le ciel, avec un large sourire sur le visage. Cette pose représente parfaitement la transformation d’Arthur Fleck en Joker, un homme qui accepte enfin sa folie et se libère des contraintes de la société.
Les couleurs de l’affiche sont également symboliques : le rouge, le blanc et le vert, qui rappellent le maquillage iconique du Joker, mais aussi les couleurs vives que l’on retrouve dans certaines scènes du film. L’affiche reflète le ton du film, à la fois beau et tragique, chaos et libération.