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Bouchons d’oreilles pour concert : les 5 meilleurs paires

Bouchons d’oreilles pour concert : les 5 meilleurs paires

Protégez vos oreilles lors des concerts avec les bouchons d’oreille

Assister à un concert est une expérience incroyable, mais la musique forte peut causer des dommages permanents à votre audition. Les bouchons d’oreille pour concert sont donc indispensables pour profiter pleinement de l’événement tout en protégeant vos oreilles. Dans cet article, nous allons vous présenter les différents types de bouchons d’oreille et comment bien les choisir pour assurer une protection optimale lors de vos sorties musicales.

Les dangers pour l’audition lors des concerts

Les niveaux sonores lors des concerts et des festivals peuvent atteindre jusqu’à 120 décibels, bien au-dessus du seuil de danger pour l’ouïe (85 dB). Une exposition prolongée à ces volumes élevés peut entraîner des troubles auditifs tels que l’acouphène, une sensation persistante de bourdonnement ou de sifflement dans l’oreille, ou encore une perte auditive permanente.

Heureusement, il existe des solutions pour préserver votre audition lors de ces événements : les bouchons d’oreille pour concert. Conçus spécialement pour réduire le volume sonore sans sacrifier la qualité de la musique, ils sont essentiels pour la santé de vos oreilles.

bouchon-oreille-concert

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Les différents types de bouchons d’oreille pour concert

Il existe plusieurs types de protections auditives adaptées aux concerts. Chacun possède ses avantages et inconvénients, il est donc important de bien connaître ces différentes options pour choisir celle qui vous conviendra le mieux.

Bouchons d’oreille en mousse

Les bouchons d’oreille en mousse sont les plus courants et les moins chers du marché. Ils offrent une bonne protection contre les bruits forts, mais leur principal inconvénient est qu’ils peuvent dégrader la qualité sonore de la musique. Les sons aigus et graves peuvent être atténués, ce qui peut donner l’impression que la musique est étouffée ou lointaine. Cependant, si vous recherchez une solution économique et ponctuelle, ils peuvent être un choix approprié.

Bouchons d’oreille à filtre spécifique

Ces bouchons d’oreille disposent d’un filtre intégré qui réduit le volume sonore tout en préservant la clarté de la musique. Ils sont généralement fabriqués en silicone ou en matériaux hypoallergéniques et permettent une meilleure adaptation à la forme de votre conduit auditif. Ainsi, ils assurent un meilleur confort et une protection plus efficace que les bouchons en mousse. De plus, selon le modèle, vous pouvez choisir un filtre adapté au niveau de réduction du bruit souhaité. Néanmoins, leur coût est légèrement plus élevé que celui des bouchons en mousse.

Bouchons d’oreille sur mesure

Les bouchons d’oreille sur mesure sont fabriqués à partir d’une empreinte de votre conduit auditif, ce qui garantit une protection auditive optimale et un ajustement parfait. Ils offrent également une réduction du bruit uniforme sur l’ensemble des fréquences, permettant de profiter pleinement de la musique lors des concerts. Bien que leur prix soit plus élevé que les autres types de bouchons, ils sont particulièrement recommandés pour les personnes qui assistent régulièrement à des événements musicaux.

Comment choisir les meilleurs bouchons d’oreille pour concert ?

Pour sélectionner les bouchons d’oreille qui vous conviendront le mieux, prenez en compte les critères suivants :

  1. Le niveau de protection : Assurez-vous que le niveau de réduction du bruit (atténuation en décibels) des bouchons d’oreille corresponde à vos besoins. Une atténuation de 15 à 30 dB est généralement suffisante pour limiter les risques liés aux concerts.
  2. La qualité sonore : Optez pour des bouchons avec filtre ou sur mesure afin de conserver une bonne qualité sonore lors de l’événement. Évitez les protections auditives qui étouffent ou déforment les sons.
  3. Le confort : Essayez différents matériaux et formes de bouchons d’oreille pour trouver ceux qui vous apportent le meilleur confort.
  4. Le prix : Les bouchons d’oreille en mousse sont les moins chers, tandis que les modèles filtrés ou sur mesure peuvent coûter plus cher. Privilégiez la qualité si vous assistez régulièrement à des concerts.

Conseils pour bien utiliser et entretenir vos bouchons d’oreille pour concert

Voici quelques conseils pour bien utiliser et entretenir vos protections auditives lors des concerts :

  • Insérez correctement vos bouchons d’oreille : Tirez légèrement sur votre oreille pour ouvrir le conduit auditif, puis insérez doucement le bouchon dans l’oreille. Assurez-vous qu’il soit bien en place pour garantir une bonne protection.
  • Mettez vos bouchons avant le début du concert : N’attendez pas que la musique commence pour protéger vos oreilles. Les premières notes peuvent être très fortes et causer des dommages immédiats à votre audition.
  • Nettoyez régulièrement vos bouchons d’oreille : Lavez-les après chaque utilisation avec un savon doux et de l’eau tiède, puis séchez-les soigneusement avant de les ranger.
  • Remplacez vos bouchons d’oreille en mousse : Les bouchons d’oreille en mousse ont une durée de vie limitée et doivent être remplacés lorsqu’ils deviennent moins efficaces pour bloquer les bruits. Vérifiez régulièrement leur état et changez-les si nécessaire.

Avec ces conseils, vous êtes maintenant prêt(e) à profiter pleinement de vos concerts tout en préservant votre audition grâce aux bouchons d’oreille pour concert. N’oubliez pas que la protection auditive est essentielle lors des événements musicaux, alors pensez à toujours emporter vos protections avec vous et à les utiliser correctement.

 

 

 

Si les haut-parleurs de basses à l’avant de la scène secouent déjà le sol, remuent les os et vous aident à digérer votre bière avec leurs vibrations sonores, imaginez ce qu’ils font à vos oreilles.

Selon l’OMS, les niveaux sonores des concerts de rock atteignent une moyenne de 112 dB, à laquelle l’exposition en toute sécurité est mesurée en minutes. Pas 20 ou 30 minutes, mais une ou deux.

Cela ne vous permettra même pas d’écouter une chanson complète dans la fosse, sans parler de l’ensemble du concert. Avec une exposition répétée, tous ces décibels non contrôlés se traduisent par une perte auditive permanente.

Ce bourdonnement dans vos oreilles, ce n’est pas un gros frelon, c’est un acouphène .

 

 

Bouchons d’oreilles pour concerts : un vaste choix

Lorsqu’il s’agit de protéger vos oreilles lors de concerts, il existe de nombreuses solutions et tailles. La solution la plus simple est peut-être les bouchons d’oreilles pour concerts.
En raison de leur taille compacte, les bouchons d’oreilles pour concerts sont souvent considérés comme la meilleure forme de protection pour vos oreilles. Ils sont légers, portables et simples d’utilisation. Ils sont susceptibles de durer longtemps.
Face à ce vaste choix, alors voici une sélection de bouchons d’oreilles pour concert et leurs prix. A vous de choisir !

Bouchons d’oreilles pour concerts haute fidélité ETY ER20-SMF 

bouchons d'oreilles pour concertsCes bouchons d’oreilles pour concerts QTY sont les plus fidèles au monde. Actuellement disponibles sur le marché, ils occupent la première place. Ces bouchons d’oreilles pour concerts abordables réduisent la plupart des bruits à un niveau sûr tout en maintenant la clarté de la parole et une musique riche. Cela en fait une option parfaite et économique pour les concerts. Bien que les bouchons haute fidélité ETY soient réutilisables, vous devrez les remplacer tous les 3 à 6 mois, selon la fréquence à laquelle vous les utilisez.

Mais à ce prix (entre 15 et 30 euros), ce n’est certainement pas un point de rupture. Si vous n’êtes toujours pas convaincu, ces bouchons d’oreille pratiques sont livrés avec un câble et un étui de transport afin que vous puissiez être sûr de ne pas les perdre. Les bouchons d’oreille de taille standard sont disponibles en 5 couleurs. Alors faites votre choix …

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Bouchons d’oreilles pour concerts haute fidélité Eargasm 

bouchons d'oreilles pour concertsDites adieu aux dommages possibles aux oreilles avec ces filtres d’atténuation innovants d’Eargasm. Bien que leur prix soit beaucoup plus élevé que le premier choix (de 18 euros à plus de 60 euros pour une paire), il s’agit d’un investissement solide.
Grâce à une technologie révolutionnaire, ces bouchons d’oreilles pour concerts hi-fi peuvent réduire uniformément le bruit tout en préservant l’intégralité du spectre sonore sans compromettre la sécurité. En raison de leur petite taille, ces cartes discrètes sont pratiquement imperceptibles pour les autres. Que vous souhaitiez baisser le volume lors d’un concert sur scène ou sur votre moto, vous pouvez le faire avec des bouchons d’oreilles Eargasm.

Les plus : Préserve la qualité sonore et réduisant les niveaux de bruit // Deux tailles différentes incluses pour un ajustement nickel // Mallette de transport compacte // Languettes pour un retrait rapide et simple.

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LiveMus!c HearSafe Bouchons d’oreilles pour concerts

photographes de concert, bouchon protectionInvestissez dans votre santé et achetez deux paires de bouchons d’oreilles pour concerts avec le plus haut niveau de réduction du bruit de LiveMus!
Le LiveMus est équipé d’un sac de transport portable en aluminium et d’un câble pratique à l’intérieur. Les bouchons d’oreilles pour concerts HearSafe peuvent être utilisés en continu pendant 6 à 12 mois et nécessitent un entretien minimal.
Contrairement à d’autres options similaires sur le marché, ces bouchons d’oreille sont une amélioration par rapport aux bouchons d’oreille traditionnels. Cette mécanique de précision a été développée avec un filtre de précision avec différentes forces et réduit et atténue le bruit de fond afin de vous offrir une expérience sonore de haute qualité tout en préservant vos oreilles. Comptez environ 20 euros la paire.

Les plus : Matériau silicone souple hypoallergénique // rangement en aluminium // Deux paires

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DownBeats Bouchons d’oreilles pour concerts réutilisables 

bouchons d'oreilles photographes de concertCes protections auditives haute fidélité réutilisables de DownBeats sont bien plus que de simples bouchons d’oreilles pour concerts. Avec ces filtres sonores, vous n’avez donc pas à faire de compromis sur la qualité.
Ces écouteurs pratiques ont été soigneusement conçus pour garantir que la musique s’entende parfaitement et en toute sécurité. Ils sont également livrés avec un boîtier en aluminium robuste et un porte-clés pratique, afin que vous puissiez vous assurer que vos oreilles sont protégées où que vous alliez. Accrochez-les simplement à vos clés, ceinture ou sac et c’est parti. Leur prix varie entre 15 et 20 euros la paire.
Les plus : Protection haute fidélité spéciale concerts // réduit uniformément le son pour une expérience de qualité  //  Boîtier en aluminium.

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bouchons d’oreilles pour concerts haute fidélité Vibes

bouchon concert protectionAvec ces bouchons d’oreilles pour concerts à filtre acoustique de Vibes Concert, vous pouvez réduire le volume sans réduire l’expérience à chaque concert auquel vous assistez.
Ces écouteurs antibruit élégants peuvent abaisser le niveau sonore de 22 décibels car ils augmentent la clarté du son et rendent l’expérience musicale encore plus intense. Ces bouchons d’oreilles pour concerts pratiques sont conçus pour le confort et peuvent être portés toute la journée. Vous prenez soin de vos oreilles sans affecter l’expérience sonore. Comptez  entre 20 et 30 euros la paire.
Les plus :  Réduit le niveau de bruit jusqu’à 22 dB // Conception pratiquement invisible // Sac de transport pratique inclus // Options de taille confortables.
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FAQ : Questions fréquemment posées sur les bouchons d’oreilles pour concerts.

Après avoir lu tous nos meilleurs conseils et pris connaissance de toutes les considérations à considérer lors de l’achat des meilleurs bouchons d’oreilles de concert, il est temps de répondre à certaines des questions brûlantes.

En quoi les bouchons d’oreilles pour concerts diffèrent-ils des bouchons d’oreille standard ?

Les bouchons d’oreille standard sont généralement en mousse et ne sont utilisés que pour bloquer les bruits. Les bouchons d’oreilles pour concerts sont des bouchons d’oreilles haute fidélité qui tiennent compte de la fréquence de l’oreille pour garantir la qualité originale de la musique, tout en étant plus silencieuses. Autrement dit, ils améliorent le son et vous protègent au lieu de le bloquer et d’affecter votre expérience musicale.

Pourquoi devrais-je porter des bouchons d’oreilles pour concerts ?

Nous ne sommes pas ici pour vous faire peur, mais l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a mené une étude dans les pays à revenu intermédiaire et élevé et a constaté que près de 40% des jeunes adultes et adolescents sont à risque de NIHL en raison des niveaux de bruit nocifs pendant leur temps libre sont.

Il y a BEAUCOUP de raisons pouvant endommager définitivement notre audition. Une fois que vous avez perdu votre audition, elle ne peut pas être restaurée.

Comment les bruits forts endommagent-ils les oreilles ?

Au fil des ans, les experts ont découvert qu’une exposition prolongée à des niveaux de bruit de 85 dB et plus peut entraîner une perte auditive. Comme la plupart des salles et clubs ont 100 dB, les dégâts sont mesurables. Le temps maximum pour entendre le bruit à ces niveaux n’est que de 15 minutes. Si vous allez souvent à un concert, un festival ou une boîte de nuit pendant des heures, vous devez protéger votre audition.

Les bouchons d’oreilles pour concerts en mousse sont-ils bons pour les concerts ? 

Des bouchons d’oreille en mousse peuvent protéger votre audition, mais bloquent le son au lieu de le protéger. Les bouchons d’oreille en mousse bloquent les fréquences sonores et produisent un son étouffé, tandis que les bouchons d’oreille produits pour les concerts ne font que réduire le volume. Bien que vous ayez tendance à acheter des bouchons d’oreille en mousse parce qu’ils sont beaucoup moins chers,

Quel niveau de réduction de bruit est requis pour les concerts ?

Une paire de bouchons d’oreille a un taux de réduction du bruit de 10 dB, ce qui vous protège pendant environ deux heures. Le plus haut est le mieux, bien sûr!  Cependant, choisissez au moins une paire de plus de 10 dB pour assurer votre sécurité.

Que dit la législation sur le niveau de bruit lors des concerts en 2020 ?

Lors de concerts ou de festivals, le niveau de bruit peut atteindre 102 dB si la norme est respectée. Des temps d’exposition plus longs à cette intensité peuvent entraîner des dommages auditifs irréversibles.

Pour éviter les dommages aux oreilles, nous ne devons théoriquement pas être exposés à un niveau sonore de 80 dB pendant plus de 8 heures. Ce temps d’exposition est divisé par deux à chaque augmentation du volume de 3 dB.

En d’autres termes, si les règles sont respectées et que le volume est constant à 102 dB, nous ne devrions pas être exposés pendant plus de 4 minutes sans interruption si nous ne voulons pas nous endommager les oreilles.

Il est donc important de se protéger afin de maintenir son audition !

 

Le portrait noir et blanc : une expression de l’art photographique

Le portrait noir et blanc : une expression de l’art photographique

Depuis les débuts de la photographie, le portrait a été l’un des sujets les plus prisés des photographes. Et parmi les nombreux styles de portrait, le portrait noir et blanc reste une option populaire, même à l’ère de la photographie numérique.

Le portrait en noir et blanc offre un rendu intemporel et intemporel qui peut être à la fois élégant et dramatique. De plus, en utilisant cette technique, les photographes peuvent mettre en avant la texture, la forme et la composition de leur sujet sans que les couleurs ne viennent distraire le spectateur.

portrait noir et blanc

portrait noir et blanc

 

AVATAR metal band concert festival nimes credit photo Eric CANTO 12

Présentation du portrait en noir et blanc et de ses avantages

Le portrait en noir et blanc est une technique photographique classique qui consiste à réaliser des images sans utiliser de couleurs. Cette technique permet de mettre en avant les formes, les textures et les expressions des sujets, en se concentrant sur les nuances de gris et de blanc.

Le portrait en noir et blanc offre un rendu intemporel et élégant, qui peut être à la fois dramatique et émotionnellement puissant.

Cette technique peut être utilisée pour créer des portraits de famille, des portraits d’artistes, des portraits de mariage, des portraits d’animaux, ou tout autre type de portrait. Les avantages du portrait en noir et blanc sont multiples : il offre une esthétique classique et intemporelle, il permet de se concentrer sur les expressions et les émotions des sujets, il est idéal pour les photographes qui souhaitent se démarquer en offrant une approche artistique de leur travail.

 

Comment réussir un portrait en noir et blanc

La clé pour créer un portrait en noir et blanc réussi est de comprendre comment les couleurs se traduisent en nuances de gris dans une photographie. Les tons clairs deviennent blancs et les tons sombres deviennent noirs, tandis que les couleurs intermédiaires se transforment en différentes nuances de gris.

Il est important de prêter attention à l’éclairage et aux ombres lors de la prise de vue, car cela peut avoir un impact significatif sur les contrastes et les tons de gris dans la photographie finale. En utilisant une lumière douce et en évitant les reflets indésirables, les photographes peuvent créer une image nette et claire qui met en valeur les contours et les détails de leur sujet.

Le post-traitement est également essentiel pour obtenir un portrait en noir et blanc réussi. En ajustant la luminosité, le contraste et la saturation des couleurs, les photographes peuvent affiner leur image et la rendre plus expressive.

 

Portrait noir et blanc

Portrait noir et blanc

Les avantages du portrait noir et blanc pour le référencement

En tant que photographe, le portrait en noir et blanc peut être un excellent moyen de se démarquer de la concurrence en offrant une approche artistique et classique pour capturer les émotions et les caractéristiques de vos sujets.

En ce qui concerne le référencement, les photographes peuvent bénéficier de la popularité des termes de recherche liés au portrait en noir et blanc.

En utilisant des mots-clés pertinents dans le contenu de leur site web et dans les descriptions de leurs images, les photographes peuvent améliorer leur visibilité dans les moteurs de recherche et attirer des clients potentiels à la recherche de portraits en noir et blanc.

 

Portrait noir et blanc

Portrait noir et blanc

 

Pourquoi choisir un portrait en noir et blanc ? Avantages artistiques et esthétiques

Le portrait en noir et blanc offre plusieurs avantages artistiques et esthétiques, qui expliquent pourquoi de nombreux photographes choisissent cette technique pour créer des portraits.

Tout d’abord, le noir et blanc permet de se concentrer sur les formes et les textures du sujet, en éliminant toute distraction liée aux couleurs. Cela permet de créer des images intemporelles, qui ne sont pas limitées par les modes et les tendances actuelles. De plus, le noir et blanc permet de mettre en avant les contrastes et les ombres, créant ainsi une atmosphère dramatique et expressive.

Ensuite, le noir et blanc est idéal pour créer des portraits émotionnellement forts. En se concentrant sur les expressions et les émotions des sujets, le photographe peut capturer des images qui communiquent la personnalité et l’histoire de chaque individu.

Les portraits en noir et blanc peuvent ainsi être utilisés pour raconter une histoire, pour transmettre une émotion ou pour exprimer une certaine ambiance.

 

Portrait noir et blanc

Portrait noir et blanc

Portrait noir et blanc : les bases techniques pour réussir. éclairage, ombres, contraste et post-traitement

Pour réussir un portrait en noir et blanc, il est important de maîtriser certaines bases techniques. Voici quelques éléments clés à prendre en compte :

  1. Éclairage : L’éclairage est l’un des éléments les plus importants pour réussir un portrait en noir et blanc. Il est recommandé d’utiliser une lumière douce et directionnelle, comme la lumière naturelle ou une source lumineuse artificielle, pour créer des ombres et des contrastes marqués. Les lumières de studio peuvent également être utilisées pour contrôler l’éclairage de manière précise.
  2. Ombres : Les ombres sont un élément essentiel pour créer des portraits en noir et blanc saisissants. Les ombres peuvent être utilisées pour créer des contrastes forts, donner de la profondeur et de la dimension à l’image, et ajouter de l’émotion et de la dramaturgie. Il est important de trouver l’équilibre entre les zones sombres et claires de l’image pour créer un portrait équilibré et harmonieux.
  3. Contraste : Le contraste est l’un des éléments clés pour créer un portrait en noir et blanc réussi. Un contraste élevé peut donner une apparence dramatique à l’image, tandis qu’un contraste faible peut donner une apparence douce et romantique. Il est important de jouer avec les niveaux de contraste pour obtenir l’effet désiré.
  4. Post-traitement : Le post-traitement est une étape importante pour créer un portrait en noir et blanc réussi. Il est recommandé d’utiliser des logiciels de traitement d’image pour ajuster le contraste, la luminosité, la saturation et la netteté de l’image. Il est important de trouver l’équilibre entre le post-traitement et la photo originale pour conserver l’aspect naturel et authentique de l’image.

En résumé, la maîtrise de l’éclairage, des ombres, du contraste et du post-traitement sont des éléments clés pour réussir un portrait en noir et blanc réussi. Il est important de pratiquer et d’expérimenter pour trouver les techniques qui conviennent le mieux à chaque situation de prise de vue.

 

shooting photo photo shooting eric canto 3

 

Exemples de portraits en noir et blanc célèbres : une inspiration pour les photographes

 

Le portrait en noir et blanc est une technique photographique classique qui a été utilisée par de nombreux photographes célèbres pour créer des images puissantes et intemporelles. Voici quelques exemples de portraits en noir et blanc célèbres qui peuvent inspirer les photographes :

  1. « Migrant Mother » de Dorothea Lange : Cette image est l’une des plus célèbres de l’histoire de la photographie. Elle montre une mère migrante pendant la Grande Dépression, avec ses enfants à côté d’elle. Cette image en noir et blanc est un exemple parfait de la puissance émotionnelle que peut avoir un portrait en noir et blanc.
  2. « Che Guevara » de Alberto Korda : Ce portrait en noir et blanc de Che Guevara est devenu un symbole de la révolution cubaine et de la lutte contre l’injustice sociale. La composition simple et le contraste élevé créent une image puissante et iconique.
  3. « Audrey Hepburn » de Philippe Halsman : Ce portrait en noir et blanc d’Audrey Hepburn est un exemple classique de l’esthétique élégante et intemporelle du portrait en noir et blanc. La composition simple et l’éclairage doux créent une image intemporelle et élégante.
  4. « Albert Einstein » de Yousuf Karsh : Ce portrait en noir et blanc de l’un des plus grands scientifiques de l’histoire est un exemple de la capacité d’un portrait en noir et blanc à capturer la personnalité et l’essence d’un sujet. L’éclairage dramatique et la composition précise créent une image qui transmet la sagesse et l’intelligence du sujet.

Ces exemples de portraits en noir et blanc célèbres sont une source d’inspiration pour les photographes qui cherchent à créer des images puissantes et intemporelles. Ils montrent comment le portrait en noir et blanc peut être utilisé pour capturer l’essence et l’émotion des sujets de manière artistique et expressive.

 

AVATAR metal band concert festival nimes credit photo Eric CANTO 9

Comment choisir son photographe pour un portrait en noir et blanc ? 

Choisir un photographe pour un portrait en noir et blanc peut être une décision difficile, car il est important de trouver un professionnel compétent qui comprend vos attentes et qui peut réaliser le portrait que vous désirez. Voici quelques critères de sélection pour vous aider à trouver le photographe idéal :

  1. Expérience : Recherchez un photographe qui a de l’expérience dans la photographie de portrait en noir et blanc. Les photographes expérimentés ont une connaissance approfondie de l’éclairage, des ombres, du contraste et du post-traitement, ce qui leur permet de créer des images exceptionnelles.
  2. Portfolio : Examinez le portfolio du photographe pour voir s’il a des exemples de portraits en noir et blanc dans son travail. Cela vous donnera une idée de son style et de sa capacité à capturer l’essence d’un sujet en noir et blanc.
  3. Communication : Assurez-vous que le photographe a une bonne communication avec vous. Il doit comprendre vos attentes et vos souhaits pour le portrait, et être en mesure de répondre à toutes vos questions.
  4. Qualité : Recherchez un photographe qui utilise des équipements de qualité et qui travaille avec des techniques de traitement d’image modernes pour produire des images de haute qualité.
  5. Coût : Assurez-vous que le photographe offre un tarif raisonnable et transparent pour ses services. Il est important de comprendre ce qui est inclus dans le coût et s’il y a des frais supplémentaires à prévoir.

 

 

 

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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Les photos érotiques d’Elmut Newton

Les photos érotiques d’Elmut Newton

Helmut Newton et ses photos érotiques…

Helmut Newton est un photographe de mode allemand, né le 31 octobre 1920 à Berlin et décédé le 23 janvier 2004 à Los Angeles. Il commence sa carrière de photographe à l’âge de 16 ans en travaillant pour la presse allemande.

Après avoir fui l’Allemagne nazie en 1938, il s’installe en Australie où il travaille pour des magazines tels que Vogue, Harper’s Bazaar et Elle.

 

photos érotiques

Photos érotiquesEn 1957, il s’installe à Paris et commence à travailler pour de grandes marques de mode telles que Chanel, Yves Saint Laurent et Dior. Ses photographies sont connues pour leur esthétique provocante et érotique, mettant souvent en scène des femmes nues ou partiellement dénudées.

En 1981, il publie son premier livre « White Women » qui devient rapidement un best-seller. Il continue ensuite à publier de nombreux livres de photographies, notamment « Big Nudes » en 1981 et « Sumo » en 1999, un livre géant de plus de 400 pages qui est considéré comme le plus grand livre de photographies jamais publié.

Au cours de sa carrière, Helmut Newton a également travaillé pour des magazines de mode tels que Vogue, Vanity Fair et Playboy. Il a également réalisé des portraits de célébrités telles que Mick Jagger, Catherine Deneuve et David Bowie.

Helmut Newton a reçu de nombreuses distinctions pour son travail, notamment le prix de la photographie de mode de l’Association française pour le développement de l’art de la photographie (AFAP) en 1985 et le prix culturel de la Société allemande de photographie en 1999.

Il est décédé en 2004 à Los Angeles, à l’âge de 83 ans, dans un accident de la route. Son travail est toujours considéré comme une référence dans le domaine de la photographie de mode.

 

Importance de ses photos érotiques dans l’histoire de la photographie

Les photos érotiques d’Helmut Newton ont été très importantes dans l’histoire de la photographie, en raison de leur approche novatrice et provocante de la représentation de la sexualité.

Newton a créé un style de photographie qui a mis en avant l’esthétique de la provocation, de la sensualité et de l’érotisme, avec des images souvent très explicites, érotiques. Il a utilisé des techniques de composition, d’éclairage et de mise en scène pour créer des images audacieuses qui ont été très controversées à leur époque.

 

Ses photos de charme ont été considérées comme une rupture avec les conventions de la photographie de mode traditionnelle, qui était souvent plus douce et plus romantique. Newton a introduit des éléments de domination et de soumission dans ses images, qui ont été interprétées comme une critique de la culture patriarcale et du sexisme.

Ses photos ont également été importantes pour la représentation des femmes dans la photographie, en particulier en ce qui concerne la représentation de la sexualité féminine. Les femmes dans les photos de Newton étaient souvent très puissantes, dominantes et sexuellement libérées, ce qui était une rupture avec les stéréotypes de la femme soumise et passive souvent représentée dans la photographie de mode.

En résumé, les photos de charme d’Helmut Newton ont été importantes dans l’histoire de la photographie pour leur approche novatrice et provocante de la représentation de la sexualité, leur critique de la culture patriarcale et leur représentation des femmes en tant que figures de pouvoir et de liberté sexuelle.

 

Succès et reconnaissance internationale

Les photos érotiques d’Helmut Newton ont connu un grand succès et une reconnaissance internationale considérables. En effet, Newton a été l’un des photographes de mode les plus influents de son temps et ses photographies ont eu un impact significatif sur l’esthétique de la photographie de mode contemporaine.

Ses photos érotiques ont été publiées dans de nombreux magazines de mode prestigieux, tels que Vogue, Harper’s Bazaar, Elle et Playboy. Ses photographies ont également été exposées dans des galeries et des musées du monde entier, y compris au Museum of Contemporary Art de Chicago, au Centre Pompidou à Paris et au Museum für Fotografie à Berlin.

Photos érotiques

Photos érotiques d’Helmut Newton – Helmut Newton et ses photos érotiques

 

En 1981, il a publié son premier livre « White Women », qui a été un best-seller international et a connu un grand succès critique. Il a ensuite publié de nombreux autres livres de photographies, notamment « Big Nudes » en 1981, « Polaroids » en 1991 et « Sumo » en 1999, qui est considéré comme l’un des plus grands livres de photographies jamais publiés.

Au cours de sa carrière, Helmut Newton a reçu de nombreuses distinctions pour son travail, notamment le prix de la photographie de mode de l’Association française pour le développement de l’art de la photographie (AFAP) en 1985 et le prix culturel de la Société allemande de photographie en 1999. Il a également été nommé Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres en France et a reçu la Médaille de l’Ordre du Mérite de Berlin.

En résumé, les photos érotiques d’Helmut Newton ont connu un succès et une reconnaissance internationale considérables, avec des publications dans des magazines de mode prestigieux, des expositions dans des galeries et des musées du monde entier, ainsi que des distinctions pour son travail.

Photos érotiques d'Helmut Newton

Photos érotiques d’Helmut Newton – Helmut Newton et ses photos érotiques

Les thèmes érotiques de prédilection d’Helmut Newton

elmut Newton était connu pour ses photographies de charme provocatrices et érotiques, qui ont souvent été qualifiées de controversées. Ses thèmes de charme de prédilection incluaient principalement des femmes, souvent nues ou partiellement dévêtues, dans des poses provocantes et des environnements sophistiqués.

Newton avait une prédilection pour les femmes puissantes et fortes, et cela se reflétait dans ses photographies. Ses images présentaient souvent des femmes avec des poses dominantes et confiantes, posant dans des vêtements de haute couture et des accessoires luxueux. Il aimait également jouer avec les stéréotypes de genre, créant des images où les femmes étaient vues comme des personnages dominants et les hommes comme des personnages soumis.

Newton était également intéressé par la relation entre le sexe et le pouvoir, et cela se reflétait dans ses images. Il aimait créer des scènes où la sexualité était utilisée comme une forme de pouvoir ou de manipulation, avec des femmes séduisantes des hommes faibles ou vice versa.

Photos érotiques d'Helmut Newton

Photos érotiques d’Helmut Newton – Helmut Newton et ses photos érotiques

 

Enfin, Newton aimait explorer les thèmes de la sexualité et de la transgression, créant des images qui étaient souvent considérées comme choquantes ou subversives. Il a utilisé des lieux inhabituels, tels que les rues et les parkings, pour créer des images provocatrices qui ont souvent été qualifiées de pornographiques ou d’obscènes.

En résumé, les thèmes de charme de prédilection d’Helmut Newton incluaient les femmes puissantes et confiantes, les stéréotypes de genre, la relation entre le sexe et le pouvoir, et la sexualité transgressive. Ses images ont souvent été considérées comme controversées en raison de leur nature érotique et de leur représentation de sujets tabous.

 

Les techniques photographiques d’Helmut Newton

Helmut Newton était un photographe connu pour sa maîtrise des techniques photographiques, qui ont été très influentes dans l’histoire de la photographie.

L’une des techniques les plus marquantes qu’il utilisait était l’éclairage, qu’il manipulait avec précision pour créer des effets dramatiques dans ses images. Il utilisait souvent des sources de lumière fortes et contrastées pour accentuer les formes et les textures des sujets, et pour créer des ombres denses et marquées.

Newton était également très méticuleux dans sa composition, travaillant avec un grand souci du détail pour créer des images dynamiques et équilibrées. Il avait une sensibilité particulière pour les lignes et les formes, et aimait jouer avec la symétrie et l’asymétrie pour créer des images saisissantes.

Photos érotiques d'Helmut Newton

Photos érotiques d’Helmut Newton – Helmut Newton et ses photos érotiques

 

 

Il utilisait souvent des objectifs grand-angle pour capturer des images larges et panoramiques, qui donnaient une impression d’espace et de profondeur. Il était également connu pour sa manipulation de la profondeur de champ, créant des images nettes et précises avec des arrière-plans flous pour attirer l’attention sur le sujet principal de l’image.

Enfin, Newton était également connu pour sa capacité à travailler avec des modèles, en les dirigeant avec précision pour créer des poses dramatiques et expressives. Il avait une approche très professionnelle de la photographie de mode, travaillant avec des équipes de stylistes et de maquilleurs pour créer des images cohérentes et évocatrices.

En résumé, les techniques photographiques d’Helmut Newton étaient très maîtrisées et influentes, utilisant l’éclairage, la composition, la profondeur de champ et la direction de modèle pour créer des images dramatiques et provocantes.

 

Les influences d’Helmut Newton

Helmut Newton a été influencé par plusieurs courants artistiques et culturels qui ont marqué son travail et ont contribué à la création de son style unique.

Tout d’abord, Newton a été influencé par le mouvement surréaliste, dont les artistes ont cherché à créer des images qui défient la réalité et l’imaginaire. Il a souvent utilisé des éléments surréalistes dans ses photographies, créant des images qui étaient souvent étranges et dérangeantes.

Photos érotiques d'Helmut Newton

Photos érotiques d’Helmut Newton – Helmut Newton et ses photos érotiques

 

Newton a également été influencé par la photographie de mode des années 1920 et 1930, qui se caractérisait par une esthétique sophistiquée et élégante. Il a cherché à réinterpréter ce style en y ajoutant une touche de provocation et de subversion, en créant des images qui étaient à la fois sophistiquées et provocantes.

En outre, Newton a été influencé par la culture populaire de son époque, notamment la musique rock et punk, ainsi que les films d’horreur et de science-fiction. Il a intégré ces influences dans ses photographies en créant des images qui étaient souvent sombres et macabres, mais qui avaient également une touche de glamour et de sophistication.

 


Enfin, Newton a été influencé par les femmes fortes et indépendantes, qu’il a souvent représentées dans ses photographies. Cette fascination pour les femmes fortes peut être attribuée en partie à son enfance passée en Allemagne nazie, où les femmes étaient souvent des figures importantes de la résistance et de la lutte contre l’oppression.

En résumé, les influences d’Helmut Newton comprennent le mouvement surréaliste, la photographie de mode des années 1920 et 1930, la culture populaire de son époque, ainsi que sa fascination pour les femmes fortes et indépendantes. Il a intégré ces influences dans son travail pour créer un style unique qui a été très influent dans l’histoire de la photographie.

 

Les Photos Érotiques D'Elmut Newton

Les Photos Érotiques D’Elmut Newton

 

Les Photos Érotiques D'Elmut Newton

Les Photos Érotiques D’Elmut Newton

 

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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1. Qui est Helmut Newton ?

Helmut Newton (1920-2004) était un photographe allemand connu pour son travail de mode, de portraits et de nus. Ses photographies sont souvent controversées et considérées comme érotiques en raison de leur contenu explicite et de leur esthétique provocante.

2. Quel était le style photographique d’Helmut Newton ?

Le style photographique d’Helmut Newton est caractérisé par des compositions fortes et graphiques, des poses et des expressions provocantes, ainsi qu’une esthétique sombre et cinématographique. Ses photographies étaient souvent prises en noir et blanc, ce qui renforçait leur caractère dramatique.

3. Quels sont les sujets abordés dans les photos érotiques d’Helmut Newton ?

Les photos érotiques d’Helmut Newton abordent des sujets tels que la sexualité, le pouvoir, l’identité de genre et les stéréotypes de genre. Ses photographies présentent souvent des femmes fortes et dominantes, ainsi que des hommes soumis ou impuissants.

4. Les photos érotiques d’Helmut Newton sont-elles considérées comme de l’art ou de la pornographie ?

La distinction entre l’art et la pornographie est souvent subjective et dépendante de la culture et des normes sociales. Les photos érotiques d’Helmut Newton ont été considérées à la fois comme de l’art et de la pornographie en fonction des points de vue individuels.

5. Quelle a été l’influence d’Helmut Newton sur la photographie contemporaine ?

L’influence d’Helmut Newton sur la photographie contemporaine a été considérable. Ses photographies ont inspiré de nombreux artistes et ont influencé le développement de l’esthétique de la photographie de mode et de la photographie érotique.

6. Les photos érotiques d’Helmut Newton ont-elles été critiquées ?

Les photos érotiques d’Helmut Newton ont été critiquées pour leur contenu explicite et leur représentation controversée des femmes et des hommes. Certaines personnes ont considéré ses photographies comme sexistes et offensantes, tandis que d’autres les ont défendues comme des représentations honnêtes et provocantes de la sexualité.

7. Les photos érotiques d’Helmut Newton ont-elles été exposées dans des musées ?

Les photographies d’Helmut Newton ont été exposées dans de nombreux musées et galeries du monde entier, notamment au Museum of Modern Art à New York, au Victoria and Albert Museum à Londres et au Centre Pompidou à Paris.

8. Comment les photos érotiques d’Helmut Newton ont-elles été reçues par le public ?

Les photos érotiques d’Helmut Newton ont été reçues de manière mitigée par le public. Certaines personnes ont été choquées ou offensées par leur contenu explicite, tandis que d’autres les ont appréciées pour leur esthétique provocante et leur représentation honnête de la sexualité.

9. Quel est l’héritage d’Helmut Newton dans la photographie érotique?

L’héritage d’Helmut Newton dans la photographie érotique est immense. Il a non seulement redéfini la photographie de mode, mais a également repoussé les limites de la photographie érotique en la transformant en une forme d’art sophistiquée.

Son style unique, caractérisé par un contraste élevé, des cadrages serrés et un sens aigu du pouvoir, a inspiré de nombreux autres photographes.

En plus de cela, Newton a également introduit une vision nouvelle et audacieuse de la sexualité féminine. Plutôt que de représenter les femmes comme des objets passifs de désir, il a créé des images de femmes puissantes et dominantes qui étaient clairement conscientes de leur propre sexualité et de leur pouvoir sur les hommes.

Cette représentation audacieuse de la sexualité féminine a été particulièrement radicale pour son époque et a contribué à briser les stéréotypes sexistes dans la photographie érotique.

 

Pourquoi les photos érotiques d’Helmut Newton ont-elles été critiquées?

Les photos érotiques d’Helmut Newton ont été critiquées pour leur contenu controversé et leur représentation de la sexualité. Certains critiques ont considéré ses images comme sexistes et offensantes pour les femmes.

Ils ont accusé Newton de promouvoir une vision rétrograde et dégradante de la sexualité féminine en la représentant comme un moyen de contrôle et de pouvoir sur les hommes.

D’autres ont critiqué la nature élitiste et hautaine de son travail, affirmant que ses images n’étaient destinées qu’à une audience de connaisseurs de l’art et qu’elles étaient déconnectées de la réalité des femmes ordinaires.

En fin de compte, cependant, il est impossible de nier l’importance des photos érotiques d’Helmut Newton dans l’histoire de la photographie et leur impact sur la représentation de la sexualité féminine.

Même si elles ont été critiquées pour leur contenu controversé, elles restent des œuvres d’art puissantes et influentes qui ont repoussé les limites de la photographie érotique.

Concerts les plus populaires des meilleurs groupes produits en France, top 15

Concerts les plus populaires des meilleurs groupes produits en France, top 15

Les concerts populaires des meilleurs groupes produits en France sont nombreux.

Il y a eu de nombreux concerts légendaires en France au fil des ans. Il est difficile de réduire la liste à seulement 15, mais voici une sélection de certains des concerts les plus marquants et les plus populaires des meilleurs groupes de l’histoire de la musique en France, classés par ordre chronologique.

 

1. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: The Beatles – Olympia (1964)

Le concert des Beatles à l’Olympia de Paris en 1964 a été un moment marquant de l’histoire de la musique. Le groupe  déjà célèbre à l’époque, était dans le top 5 des meilleurs groupes du monde. Ce concert les a catapultés à un niveau de notoriété encore plus élevé. Il est et restera un des meilleurs groupes du monde.

Le concert des Beatles à l’Olympia de Paris en 1964 était un événement historique pour la musique en France. Il s’agissait de la première tournée du groupe en France, qui avait déjà conquis l’Amérique et le Royaume-Uni. Voici quelques détails sur ce concert mémorable :

  • Date : 16 janvier 1964
  • Lieu : L’Olympia de Paris
  • Nombre de spectateurs : Environ 2 000 personnes
  • Setlist : Le groupe a interprété des chansons telles que « I Want to Hold Your Hand », « She Loves You », « All My Loving » et « Twist and Shout ». Au total, le groupe a joué douze chansons pendant leur set.
  • Réception : Le concert des Beatles à l’Olympia a été un énorme succès, malgré les protestations de certains parents et membres de la presse qui ne comprenaient pas l’engouement pour ce groupe de rock anglais. La presse française a rapidement été conquise par les « Fab Four », et leur visite en France a été largement couverte par les médias.
  • Influence : Le concert des Beatles à l’Olympia a été une influence majeure pour de nombreux artistes français, qui ont été inspirés par le son et le style des Beatles. Certains ont même commencé à écrire des chansons en anglais pour atteindre une audience internationale, comme Serge Gainsbourg.

En bref, le concert des Beatles à l’Olympia de Paris en 1964 est devenu un moment clé de l’histoire de la musique en France et a contribué à populariser la musique pop et rock dans le pays.

 

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Paul Mc Cartney

2. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Bob Dylan – Palais des Sports, Paris (1966)

Le concert de Bob Dylan au Palais des Sports de Paris en 1966 a été l’un des plus controversés de sa carrière. Dylan a été hué par le public français pour avoir joué de la musique électrique, mais ce concert est aujourd’hui considéré comme un moment historique dans l’histoire de la musique.

Le concert de Bob Dylan au Palais des Sports de Paris en 1966 était un événement controversé et mémorable pour plusieurs raisons. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :

  • Date : 24 mai 1966
  • Lieu : Palais des Sports de Paris
  • Nombre de spectateurs : Environ 16 000 personnes
  • Setlist : Le concert a duré environ une heure et demie, et Dylan a joué des chansons de son album « Blonde on Blonde », ainsi que quelques morceaux plus anciens. Il a notamment interprété des chansons telles que « Rainy Day Women #12 & 35 », « Just Like a Woman » et « Ballad of a Thin Man ».
  • Réception : Le concert de Dylan a été marqué par des tensions entre l’artiste et le public français. En effet, une partie du public a commencé à protester contre le son électrique de Dylan, qui représentait un changement de style radical par rapport à ses précédents albums acoustiques. Certains ont même scandé des insultes et des slogans hostiles à Dylan. Cependant, une partie du public a également applaudi et soutenu Dylan.
  • Conséquences : Le concert de Dylan à Paris en 1966 a été considéré comme un tournant dans sa carrière, car il représentait une rupture avec son passé acoustique et un virage vers une musique plus électrique. Le concert a également influencé de nombreux musiciens français, qui ont été inspirés par l’audace de Dylan et ont cherché à explorer de nouveaux horizons musicaux.

En bref, le concert de Bob Dylan au Palais des Sports de Paris en 1966 a été un moment marquant de l’histoire de la musique en France, qui a suscité des réactions passionnées et a influencé de nombreux musiciens et fans.

 

3. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Pink Floyd – Parc des Expositions, Colmar (1971)

Le concert des Pink Floyd, un des meilleurs groupes des années 70, au Parc des Expositions de Colmar en 1971 était un événement légendaire pour le groupe et ses fans. Voici quelques détails sur ce concert mémorable :

  • Date : 29 octobre 1971
  • Lieu : Parc des Expositions de Colmar
  • Nombre de spectateurs : Environ 7 000 personnes
  • Setlist : Le groupe a joué des morceaux de leur album « Meddle », sorti quelques semaines auparavant, ainsi que quelques chansons plus anciennes. Ils ont notamment interprété des titres tels que « One of These Days », « Echoes » et « A Saucerful of Secrets ».
  • Réception : Le concert des Pink Floyd à Colmar a été très bien reçu par le public et la presse. Les fans ont été particulièrement impressionnés par la qualité de la performance et les effets visuels utilisés par le groupe, tels que les projections lumineuses et les lasers. Le concert a également marqué la première utilisation du fameux éclairage en forme de cercle que le groupe a utilisé lors de ses tournées ultérieures.
  • Influence : Le concert des Pink Floyd à Colmar a eu une influence durable sur la scène musicale française et européenne. Le groupe a ouvert la voie à une nouvelle ère de rock progressif, qui a été très populaire en France dans les années 1970. Leur utilisation innovante de l’éclairage et des effets visuels a également inspiré de nombreux groupes et artistes dans les années qui ont suivi.

En bref, le concert des Pink Floyd au Parc des Expositions de Colmar en 1971 est devenu un moment légendaire de l’histoire de la musique en France, qui a marqué l’histoire du rock progressif et influencé de nombreux musiciens et fans.

 

 

4. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: The Who – Palais des Sports, Paris (1972)

Le concert de The Who au Palais des Sports de Paris en 1972 était leur premier concert en France. Le groupe a offert une performance explosive avec des morceaux tels que « Baba O’Riley » et « Won’t Get Fooled Again ».

Le concert de The Who au Palais des Sports de Paris en 1972 était un événement mémorable pour le groupe et ses fans. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :

  • Date : 25 février 1972
  • Lieu : Palais des Sports de Paris
  • Nombre de spectateurs : Environ 13 500 personnes
  • Setlist : Le groupe a joué des morceaux de leur album « Who’s Next », ainsi que des chansons de leurs précédents albums. Ils ont notamment interprété des titres tels que « Baba O’Riley », « Won’t Get Fooled Again » et « My Generation ».
  • Réception : Le concert de The Who à Paris a été très bien reçu par le public et la presse. Les fans ont été particulièrement impressionnés par la qualité de la performance et l’énergie dégagée par le groupe, qui a donné une performance électrisante. Le concert a également été marqué par la destruction spectaculaire de certains instruments, une pratique courante pour le groupe à l’époque.
  • Influence : Le concert de The Who à Paris a eu une influence durable sur la scène musicale française et européenne. Le groupe a été l’un des pionniers du rock britannique et a influencé de nombreux musiciens et groupes qui ont suivi. Leur utilisation innovante de la guitare électrique et leur énergie scénique ont été des inspirations pour de nombreux musiciens.

En bref, le concert de The Who au Palais des Sports de Paris en 1972 est devenu un moment légendaire de l’histoire de la musique en France, qui a marqué l’histoire du rock britannique et influencé de nombreux musiciens et fans. The Who est également un des meilleurs groupes au monde.

 

5. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: The Rolling Stones – Hippodrome de Vincennes, Paris (1976)

Le concert des Rolling Stones à l’Hippodrome de Vincennes en 1976 était leur premier concert en France depuis cinq ans, et le public était en ébullition. Le groupe a offert une performance explosive qui a captivé les fans français.

Le concert des Rolling Stones à l’Hippodrome de Vincennes de Paris en 1976 était un événement mémorable pour les fans et le groupe lui-même. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :

  • Date : 4 juin 1976
  • Lieu : Hippodrome de Vincennes, Paris
  • Nombre de spectateurs : Environ 80 000 personnes
  • Setlist : Le concert a duré environ deux heures et demie et a été marqué par des chansons des albums des Stones des années 1960 et 1970, ainsi que des titres plus récents de l’album « Black and Blue ». Ils ont notamment interprété des chansons telles que « Jumpin’ Jack Flash », « Brown Sugar » et « Satisfaction ».
  • Réception : Le concert a été très bien reçu par le public et la presse. Les fans ont été impressionnés par l’énergie et la présence scénique du groupe, qui a livré une performance électrique et inoubliable. Le concert a également été marqué par un grand spectacle, avec des feux d’artifice et des effets visuels époustouflants.
  • Influence : Le concert des Rolling Stones à Vincennes a eu une influence durable sur la scène musicale française et européenne. Il a été considéré comme un point culminant de l’ère du rock’n’roll classique, et a influencé de nombreux artistes et groupes qui ont suivi. Le concert a également été une étape importante pour les Stones eux-mêmes, qui ont continué à être l’un des groupes les plus influents et les plus populaires du monde.

En bref, le concert des Rolling Stones à l’Hippodrome de Vincennes de Paris en 1976 reste un moment légendaire de l’histoire de la musique en France, qui a marqué l’histoire du rock’n’roll et influencé de nombreux musiciens et fans. Les Rolling Stones resteront dans le top 5 des meilleurs groupes de musique.

 

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6. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: AC/DC – Palais Omnisports de Paris-Bercy (1984)

Le concert d’AC/DC à Paris-Bercy en 1984 a été un moment légendaire dans l’histoire du hard rock. Le groupe était au sommet de sa forme, offrant une performance électrisante et mémorable pour les fans français.

Le concert d’AC/DC au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 1984 était un événement mémorable pour le groupe et ses fans. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :

  • Date : 22 septembre 1984
  • Lieu : Palais Omnisports de Paris-Bercy
  • Nombre de spectateurs : Environ 17 000 personnes
  • Setlist : Le groupe a joué des chansons de leur album « Back in Black », ainsi que des titres de leurs précédents albums. Ils ont notamment interprété des morceaux tels que « Highway to Hell », « Whole Lotta Rosie » et « Hells Bells ».
  • Réception : Le concert d’AC/DC à Paris-Bercy a été très bien accueilli par le public et la presse. Les fans ont été impressionnés par l’énergie et la présence scénique du groupe, qui a donné une performance électrisante. Le concert a également été marqué par des effets pyrotechniques impressionnants et une ambiance survoltée.
  • Influence : Le concert d’AC/DC à Paris-Bercy a eu une influence durable sur la scène musicale française et européenne. Le groupe a été l’un des pionniers du hard rock et du heavy metal, et a influencé de nombreux musiciens et groupes qui ont suivi. Leur énergie scénique et leur attitude rock’n’roll ont été une source d’inspiration pour de nombreux fans de musique.

En bref, le concert d’AC/DC au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 1984 reste un moment légendaire de l’histoire du rock en France, qui a marqué l’histoire du hard rock et du heavy metal et influencé de nombreux musiciens et fans. AC/DC figurant au dans le top 10 des meilleurs groupes du monde de hard rock.

 

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7. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Bruce Springsteen – Palais Omnisports de Paris-Bercy (1985)

Le concert de Bruce Springsteen à Paris-Bercy en 1985 était une expérience inoubliable pour les fans français de rock. Le « Boss » a offert une performance énergique avec un mélange de chansons classiques et de nouvelles chansons.

Le concert de Bruce Springsteen au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 1985 était un événement marquant pour le Boss et ses fans. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :

  • Date : 29 mai 1985
  • Lieu : Palais Omnisports de Paris-Bercy
  • Nombre de spectateurs : Environ 16 000 personnes
  • Setlist : Le concert a inclus des chansons de son album « Born in the USA », ainsi que des titres de ses précédents albums. Il a également interprété une reprise de « Twist and Shout » des Beatles. Les fans ont été ravis de voir Springsteen jouer ses morceaux phares, tels que « Dancing in the Dark », « Born to Run » et « Thunder Road ».
  • Réception : Le concert de Springsteen à Paris-Bercy a été acclamé par les fans et la presse. Springsteen a livré une performance énergique et passionnée, avec des solos de guitare électrisants et des moments émouvants. Les fans ont chanté en chœur avec Springsteen tout au long du concert, créant une ambiance électrique.
  • Influence : Le concert de Springsteen à Paris-Bercy a eu une influence importante sur la scène musicale française et européenne. Le Boss a été considéré comme l’un des artistes les plus influents de son époque, et son énergie scénique et son lyrisme ont inspiré de nombreux musiciens et fans. Le concert de Paris-Bercy est également connu pour être l’un des meilleurs concerts de Springsteen de tous les temps.

En bref, le concert de Bruce Springsteen au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 1985 reste un moment légendaire de l’histoire du rock en France, qui a marqué l’histoire du rock américain et influencé de nombreux musiciens et fans.

 

 

8. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Nirvana – Théâtre de l’Empire, Paris (1991)

Le concert de Nirvana au Théâtre de l’Empire de Paris en 1991 était le premier concert de la bande en France. Le groupe a offert une performance enflammée et chaotique qui a laissé une impression durable sur les fans français.

Le concert de Nirvana au Théâtre de l’Empire à Paris en 1991 était un événement important pour le groupe et pour le grunge en général. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :

  • Date : 14 novembre 1991
  • Lieu : Théâtre de l’Empire, Paris
  • Nombre de spectateurs : Environ 400 personnes
  • Setlist : Le groupe a joué des chansons de son album « Nevermind », ainsi que des morceaux de ses précédents albums. Ils ont également interprété des reprises, dont « The Money Will Roll Right In » de Fang et « Love Buzz » de Shocking Blue. Le concert a été marqué par une ambiance intime et intense, avec Kurt Cobain qui a invité les fans à se rapprocher de la scène.
  • Réception : Le concert de Nirvana au Théâtre de l’Empire a été un moment clé dans l’histoire de la musique alternative. Le groupe était encore relativement peu connu en France à l’époque, mais le concert a été acclamé par les fans et la presse. Les critiques ont souligné l’énergie brute et la spontanéité du groupe, ainsi que le charisme de Cobain.
  • Influence : Le concert de Nirvana au Théâtre de l’Empire a eu une influence durable sur la scène alternative française et européenne. Le grunge était en train de devenir un mouvement musical majeur, et Nirvana était l’un des groupes phares de cette scène. Le concert a contribué à renforcer la réputation de Nirvana en France, et a inspiré de nombreux musiciens et fans.

En bref, le concert de Nirvana au Théâtre de l’Empire à Paris en 1991 reste un moment clé de l’histoire de la musique alternative, qui a marqué l’histoire du grunge et inspiré de nombreux musiciens et fans en France et dans le monde entier. Nirvana est toujours l’un des meilleurs groupes du monde.

 

meilleurs groupes

Nirvana

 

9. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Johnny Hallyday – Parc des Princes, Paris (1993)

Le concert de Johnny Hallyday au Parc des Princes de Paris en 1993 était l’un des plus grands spectacles jamais réalisés dans ce stade. Le « Taulier » a offert une performance épique avec un mélange de chansons classiques et de nouvelles chansons.

Le concert de Johnny Hallyday au Parc des Princes à Paris en 1993 était un événement majeur pour le chanteur français et ses fans. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :

  • Date : 18 juin 1993
  • Lieu : Parc des Princes, Paris
  • Nombre de spectateurs : Environ 60 000 personnes
  • Setlist : Le concert a inclus des chansons de différents albums de Johnny Hallyday, ainsi que des reprises de chansons célèbres. Les fans ont été ravis de voir leur idole jouer des morceaux phares, tels que « Allumer le feu », « Que je t’aime », « Laura » et « Oh Marie ».
  • Réception : Le concert de Johnny Hallyday au Parc des Princes a été un événement majeur pour la scène musicale française. Hallyday était l’un des chanteurs les plus populaires de son époque, et le concert a été acclamé par les fans et la presse. Hallyday a livré une performance énergique et passionnée, avec une mise en scène spectaculaire comprenant des feux d’artifice, des écrans géants et des chorégraphies.
  • Influence : Le concert de Johnny Hallyday au Parc des Princes a eu une influence durable sur la scène musicale française. Hallyday a été considéré comme l’un des artistes les plus influents de son époque, et son énergie scénique et son charisme ont inspiré de nombreux musiciens et fans. Le concert de Paris est également connu pour être l’un des meilleurs concerts de Hallyday de tous les temps.

En bref, le concert de Johnny Hallyday au Parc des Princes à Paris en 1993 reste un moment légendaire de l’histoire de la musique française, qui a marqué l’histoire du rock français et inspiré de nombreux musiciens et fans. Le concert est également considéré comme l’un des plus grands événements de la carrière de Hallyday.

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Johnny et les vieilles canailles

10. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Daft Punk – Palais Omnisports de Paris-Bercy (2007)

Le concert de Daft Punk à Paris-Bercy en 2007 était une expérience inoubliable pour les fans français de musique électronique. Le groupe a offert une performance visuellement spectaculaire avec des lumières et des lasers époustouflants.

Le concert de Daft Punk au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 2007 était un événement majeur pour le duo électronique français et ses fans. Voici quelques détails sur ce concert légendaire :

  • Date : 14 juin 2007
  • Lieu : Palais Omnisports de Paris-Bercy, Paris
  • Nombre de spectateurs : Plus de 17 000 personnes
  • Setlist : Le concert a présenté les plus grands tubes de Daft Punk, tels que « One More Time », « Harder, Better, Faster, Stronger » et « Around the World », ainsi que des morceaux de leur album « Human After All ». Le concert était accompagné d’un impressionnant spectacle visuel, comprenant des lasers, des écrans géants et des costumes futuristes.
  • Réception : Le concert de Daft Punk à Paris a été acclamé par la critique et les fans. Les médias ont salué l’aspect spectaculaire du concert, en particulier la mise en scène futuriste et les effets visuels. Le concert a également marqué la fin de la tournée « Alive 2007 » de Daft Punk, qui a été l’une des plus grandes tournées de l’année.
  • Influence : Le concert de Daft Punk à Paris a eu une influence durable sur la musique électronique et la scène musicale française. Le duo a été considéré comme l’un des actes les plus importants de l’histoire de la musique électronique, et leur concert a renforcé leur position en tant qu’innovateurs dans le domaine. Le spectacle visuel et la mise en scène de leur concert ont également inspiré de nombreux artistes et ont contribué à définir l’esthétique futuriste de la musique électronique.

En résumé, le concert de Daft Punk au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 2007 est considéré comme l’un des concerts les plus mémorables de l’histoire de la musique électronique française. La mise en scène futuriste et les effets visuels spectaculaires ont contribué à faire de ce concert une expérience inoubliable pour les fans de Daft Punk et les amateurs de musique électronique. Daft Punk restera un des meilleurs groupes de musique électronique toujours cité en référence.

 

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11. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: U2 – Stade de France, Paris (2009)

Le concert de U2 au Stade de France de Paris en 2009 a été l’un des plus grands spectacles jamais réalisés dans ce stade. Le groupe a offert une performance épique avec un mélange de chansons classiques et de nouvelles chansons.

Le concert de U2 au Stade de France à Paris en 2009 était une étape de leur tournée « 360° Tour », qui a été l’une des plus grandes tournées de tous les temps. Voici quelques détails sur ce concert :

  • Date : 11 juillet 2009
  • Lieu : Stade de France, Paris
  • Nombre de spectateurs : Plus de 95 000 personnes
  • Setlist : Le concert a présenté des tubes de U2 tels que « Vertigo », « Beautiful Day » et « With or Without You », ainsi que des chansons de leur album à succès « The Joshua Tree ». Le spectacle était également accompagné d’une scénographie impressionnante comprenant une immense structure en forme de toile d’araignée, des écrans géants et des effets pyrotechniques.
  • Réception : Le concert de U2 à Paris a été acclamé par la critique et les fans. Les médias ont salué la qualité de la performance de U2, ainsi que la mise en scène spectaculaire et l’impressionnante scénographie. Le concert a également été un succès commercial, battant des records de vente de billets pour un événement musical en France.
  • Influence : Le concert de U2 à Paris a eu une influence durable sur la musique et la scène musicale. La tournée « 360° Tour » a été l’une des plus grandes tournées de tous les temps, avec plus de 7 millions de spectateurs dans le monde entier. Le spectacle et la scénographie ont également inspiré de nombreux artistes, en particulier dans le domaine de la pop et du rock.

En résumé, le concert de U2 au Stade de France en 2009 était un événement majeur pour le groupe et leurs fans, et a été l’un des concerts les plus marquants de l’histoire de la musique. La performance de U2, un des meilleurs groupes de la scène internationale,  ainsi que la mise en scène et la scénographie spectaculaires, ont contribué à faire de ce concert une expérience inoubliable pour les spectateurs et ont influencé la musique et la scène musicale pour les années à venir.

 

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U2

12. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Prince – Palais Omnisports de Paris-Bercy (2011)

Le concert de Prince à Paris-Bercy en 2011 était le dernier concert de sa tournée européenne « Welcome 2 America ». Le spectacle était rempli d’énergie et de puissance, mettant en valeur la voix incroyable de Prince et sa virtuosité musicale.

Le concert de Prince au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 2011 était une étape de sa tournée « Welcome 2 America », qui a été l’une de ses dernières tournées avant sa mort en 2016. Voici quelques détails sur ce concert :

  • Date : 30 juin 2011
  • Lieu : Palais Omnisports de Paris-Bercy, Paris
  • Nombre de spectateurs : Environ 17 000 personnes
  • Setlist : Le concert a présenté un mélange de chansons classiques de Prince, telles que « Purple Rain », « Kiss » et « When Doves Cry », ainsi que des chansons de son album « Welcome 2 America », qui n’était pas encore sorti à l’époque. Le spectacle était également accompagné de danseurs, d’un grand écran vidéo et d’effets lumineux.
  • Réception : Le concert de Prince à Paris a été acclamé par la critique et les fans. La performance de Prince a été saluée pour sa virtuosité musicale et son énergie sur scène. Les médias ont également souligné l’importance de Prince pour la musique pop et sa capacité à réunir un public diversifié.
  • Influence : Le concert de Prince à Paris a eu une influence durable sur la musique et la scène musicale. Prince était connu pour ses performances légendaires et sa capacité à mélanger différents genres musicaux, et ce concert en est un excellent exemple. Le spectacle a également été l’un des derniers de Prince en Europe avant sa mort en 2016, ce qui ajoute à son importance historique.

En résumé, le concert de Prince au Palais Omnisports de Paris-Bercy en 2011 était un événement majeur pour les fans de Prince et la scène musicale en général. La performance de Prince, la mise en scène spectaculaire et la diversité de la setlist ont contribué à faire de ce concert une expérience inoubliable pour les spectateurs et ont influencé la musique et la scène musicale pour les années à venir.

 

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13. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Radiohead – Arènes de Nîmes (2012)

Le concert de Radiohead aux Arènes de Nîmes en 2012 était un moment mémorable dans l’histoire de la musique alternative. Le groupe, célèbre et considéré comme une référence parmi les meilleurs groupes du monde,  a offert une performance intense et poignante, jouant des chansons de leur album « The King of Limbs » ainsi que des classiques plus anciens.

Le concert de Radiohead aux Arènes de Nîmes en 2012 était une étape de leur tournée « The King of Limbs ». Voici quelques détails sur ce concert :

  • Date : 10 juillet 2012
  • Lieu : Arènes de Nîmes, Nîmes
  • Nombre de spectateurs : Environ 16 000 personnes
  • Setlist : Le concert a présenté un mélange de chansons de différents albums de Radiohead, avec une concentration particulière sur leur album « The King of Limbs ». Le groupe a également interprété quelques-unes de leurs chansons les plus populaires, telles que « Karma Police » et « Paranoid Android ». Le concert était également accompagné d’effets visuels impressionnants et d’un système de sonorisation puissant.
  • Réception : Le concert de Radiohead à Nîmes a été acclamé par la critique et les fans. La performance du groupe a été saluée pour son énergie et son intensité, ainsi que pour la qualité de la musique et de la production. Les médias ont également souligné l’importance de Radiohead pour la musique populaire et leur capacité à innover constamment.
  • Influence : Le concert de Radiohead à Nîmes a eu une influence durable sur la musique et la scène musicale. Radiohead était connu pour ses performances intenses et expérimentales, et ce concert en est un excellent exemple. Le spectacle a également été salué pour sa production innovante, qui a utilisé des effets visuels et sonores de pointe pour créer une expérience immersive pour les spectateurs.

En résumé, le concert de Radiohead aux Arènes de Nîmes en 2012 était un événement important pour les fans de Radiohead et la scène musicale en général. La performance énergique du groupe, la mise en scène innovante et la qualité de la musique ont contribué à faire de ce concert une expérience inoubliable pour les spectateurs et ont influencé la musique et la scène musicale pour les années à venir. Radiohead restera un des meilleurs groupes de la scène musicale.

 

Les meilleurs groups

Tom Yorke de Radiohead

14. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Metallica – Stade de France, Paris (2012)

Le concert de Metallica au Stade de France de Paris en 2012 a été l’un des plus grands spectacles jamais réalisés dans ce stade. Le groupe a offert une performance explosive avec des morceaux tels que « Master of Puppets » et « Enter Sandman ».

Le concert de Metallica au Stade de France en 2012 était une étape de leur tournée « World Magnetic Tour ». Voici quelques détails sur ce concert :

  • Date : 12 mai 2012
  • Lieu : Stade de France, Paris
  • Nombre de spectateurs : Environ 80 000 personnes
  • Setlist : Le concert a présenté un mélange de chansons de différents albums de Metallica, avec une concentration particulière sur leur album « Black Album », sorti en 1991. Le groupe a également interprété quelques-unes de leurs chansons les plus populaires, telles que « Enter Sandman » et « Master of Puppets ». Le concert était également accompagné d’un spectacle visuel impressionnant et d’un système de sonorisation puissant.
  • Réception : Le concert de Metallica au Stade de France a été très bien accueilli par la critique et les fans. La performance du groupe a été saluée pour son énergie et son intensité, ainsi que pour la qualité de la musique et de la production. Les médias ont également souligné la longévité de Metallica et leur capacité à rester pertinents dans l’industrie de la musique pendant plus de 30 ans.
  • Influence : Le concert de Metallica au Stade de France a eu une influence durable sur la musique et la scène musicale. Metallica était connu pour ses performances intenses et leur capacité à mélanger différents genres musicaux, et ce concert en est un excellent exemple. Le groupe a également été salué pour sa production innovante, qui a utilisé des effets visuels et sonores de pointe pour créer une expérience immersive pour les spectateurs.

En résumé, le concert de  au Stade de France en 2012 était un événement majeur pour les fans de Metallica, un des meilleurs groupes de la scène metal et la scène musicale en général. La performance énergique du groupe, la mise en scène innovante et la qualité de la musique ont contribué à faire de ce concert une expérience inoubliable pour les spectateurs et ont influencé la musique et la scène musicale pour les années à venir.

meilleurs groupes

les meilleurs groupes

Metallica

15. Concerts populaires des meilleurs groupes produits en France: Beyoncé – Stade de France, Paris (2016)

Le concert de Beyoncé au Stade de France de Paris en 2016 était un spectacle éblouissant et époustouflant. La chanteuse a offert une performance dynamique avec des danses incroyables

Le concert de Beyoncé au Stade de France en 2016 était une étape de sa tournée mondiale « Formation World Tour ». Voici quelques détails sur ce concert :

  • Date : 21 juillet 2016
  • Lieu : Stade de France, Paris
  • Nombre de spectateurs : Environ 75 000 personnes
  • Setlist : Le concert a présenté un mélange de chansons de différents albums de Beyoncé, avec une concentration particulière sur son album « Lemonade », sorti la même année. Elle a également interprété quelques-unes de ses chansons les plus populaires, telles que « Crazy in Love » et « Single Ladies ». Le concert était également accompagné d’un spectacle visuel impressionnant, avec des costumes et des chorégraphies élaborés.
  • Réception : Le concert de Beyoncé au Stade de France a été très bien accueilli par la critique et les fans. La performance de Beyoncé a été saluée pour son énergie et sa puissance, ainsi que pour la qualité de la production et des effets visuels. Les médias ont également souligné le message politique et social du spectacle, qui a abordé des thèmes tels que le féminisme et les droits des Noirs.
  • Influence : Le concert de Beyoncé au Stade de France a eu une influence durable sur la musique et la culture pop. Beyoncé était déjà connue pour ses performances énergiques et ses messages politiques, mais ce concert en est un excellent exemple. La mise en scène élaborée et la qualité de la production ont également influencé la façon dont les concerts pop sont réalisés et présentés. Enfin, le concert a également inspiré une nouvelle génération de fans de Beyoncé et a renforcé sa position en tant que l’une des artistes les plus influentes de sa génération.

En résumé, le concert de Beyoncé au Stade de France en 2016 était un événement majeur pour les fans de musique pop et la culture pop en général. La performance puissante de Beyoncé, la mise en scène impressionnante et les messages politiques ont contribué à faire de ce concert une expérience inoubliable pour les spectateurs et ont influencé la musique et la culture pop pour les années à venir.

 

 

 

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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Comment suivre les concerts de votre artiste préféré en France en 6 points.

Comment suivre les concerts de votre artiste préféré en France en 6 points.

 Assister aux concerts de son artiste préféré, en France,  est une expérience inoubliable pour tous les fans de musique. Si vous cherchez à suivre les concerts de votre artiste préféré en France, voici six conseils pratiques pour vous aider à trouver et à profiter des meilleurs concerts.

 

suivre les concerts de votre artiste préféré

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ALIVE

 

1. Pour suivre les concerts de votre artiste préféré: Scrutez ses réseaux sociaux

La plupart des artistes annoncent leurs tournées sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, Twitter et Instagram. En suivant les pages officielles de votre artiste préféré, vous pourrez être informé des dates de tournée et des billets en vente. N’hésitez pas à vous inscrire à leur newsletter pour être sûr de ne rien manquer.

Pour les non-initiés, voici quelques étapes pour suivre votre artiste préféré sur les réseaux sociaux :

Recherchez le nom de l’artiste sur les réseaux sociaux : La plupart des artistes ont des comptes sur les principales plateformes de réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, etc.

Suivez le compte de l’artiste : Cliquez sur le bouton « Suivre » ou « Abonné(e) » sur le profil de l’artiste pour commencer à recevoir les mises à jour de ses publications.

Activez les notifications : Si vous souhaitez être informé(e) en temps réel des publications de l’artiste, vous pouvez activer les notifications en cliquant sur l’icône en forme de cloche sur son profil.

Rejoignez les groupes de fans : Sur Facebook ou d’autres plateformes, il est possible de rejoindre des groupes de fans dédiés à l’artiste que vous aimez. Cela peut vous permettre d’être informé(e) des dernières nouvelles, des dates de concerts, des sorties de nouveaux albums, etc.

Utilisez des hashtags : Les artistes et les fans utilisent souvent des hashtags spécifiques sur les réseaux sociaux pour discuter de leur musique. Vous pouvez utiliser ces hashtags pour trouver des publications, des photos et des vidéos liées à votre artiste préféré.

En suivant ces étapes, vous pourrez facilement suivre votre artiste préféré sur les réseaux sociaux et être au courant de toutes ses dernières actualités.

Les magazines de musique sont aussi de bonnes sources d’informations. Ils vous permettent de suivre les concerts de votre artiste préféré.

 

suivre les concerts de votre artiste préféré

2. Pour suivre les concerts de votre artiste préféré:  Utilisez les sites de billetterie en ligne

Les sites de billetterie en ligne, tels que Ticketmaster, Fnac Spectacles ou Digitick, sont des moyens pratiques et rapides pour acheter des billets de concert. Ils vous permettent de rechercher les concerts par artiste, ville ou salle de concert et de réserver vos places en ligne. Il est important de noter que ces sites facturent souvent des frais de réservation.

Il existe plusieurs billetteries en France pour acheter des billets de concert. Voici une liste non exhaustive des billetteries les plus populaires :

  1. Fnac Spectacles : https://www.fnacspectacles.com/
  2. Ticketmaster : https://www.ticketmaster.fr/
  3. Digitick : https://www.digitick.com/
  4. BilletReduc : https://www.billetreduc.com/
  5. See Tickets : https://www.seetickets.com/
  6. France Billet : https://www.francebillet.com/
  7. Ticketac : https://www.ticketac.com/
  8. ZePass : https://www.zepass.com/

 

Pour suivre les concerts de votre artiste préféré, il est important de noter que certaines billetteries sont spécifiques à certaines salles de concert ou à certains événements, il peut donc être utile de vérifier auprès de l’organisateur de l’événement ou de la salle de concert pour connaître les options de billetterie disponibles.

Et pour les plus jeunes, le PASS CULTURE vous permet de suivre les concerts de votre artiste préféré!

 

 

 

3. Pour suivre les concerts de votre artiste préféré: Consultez les sites de salles de concert

Les salles de concert ont souvent leur propre site web, sur lequel vous pouvez trouver des informations sur les événements à venir, les artistes et la disponibilité des billets. Certaines salles de concert proposent également des abonnements pour plusieurs concerts à un prix réduit.

Voici quelques-unes des grandes salles de concerts en à Paris :

L’AccorHotels Arena à Paris (anciennement Bercy) : Cette salle est l’une des plus grandes en France, avec une capacité de 20 000 places. Elle accueille des concerts de musique, des événements sportifs et des spectacles.

Le Zénith de Paris : Situé dans le parc de la Villette, le Zénith de Paris est l’une des plus grandes salles de concert de la ville, avec une capacité de 6 293 places. Elle est également connue pour ses productions de théâtre et de danse.

La salle Pleyel: Située dans le 8ème arrondissement de Paris, la salle Pleyel est une salle de concert historique inaugurée en 1927. Elle a été rénovée en 2006 et dispose d’une capacité d’environ 2 000 places assises. Elle est connue pour son acoustique exceptionnelle et son architecture Art Déco.

Le Grand Rex: Également situé dans le 8ème arrondissement de Paris, Le Grand Rex est une salle de cinéma et de spectacle construite en 1932. Avec une capacité de plus de 2 700 places, elle est la plus grande salle de cinéma d’Europe. Le Grand Rex est connu pour son intérieur Art Déco, son écran géant et son atmosphère unique.

L’Olympia: Située dans le 9ème arrondissement de Paris, L’Olympia est l’une des salles de concert les plus célèbres de France. Elle a ouvert ses portes en 1888 et a accueilli des artistes tels que Édith Piaf, Jacques Brel et The Beatles. Avec une capacité d’environ 1 800 places, L’Olympia est connue pour son histoire riche et sa scène iconique en forme de coquillage.

 

Royal Republic sur scène

 

Le Trianon: Situé dans le 18ème arrondissement de Paris, Le Trianon est une salle de concert et de spectacle qui a ouvert ses portes en 1894. Elle a été rénovée en 2009 et dispose d’une capacité d’environ 1 000 places assises. Le Trianon est connu pour son décor élégant et sa programmation variée, allant du rock au jazz en passant par la musique électronique.

 

Suivre les concerts

Le Trianon

 

Le Stade de France à Saint-Denis : Bien qu’il soit principalement utilisé pour les événements sportifs, le Stade de France peut accueillir des concerts de musique en plein air, avec une capacité pouvant atteindre 80 000 personnes.

Le Palais des Sports de Paris : Le Palais des Sports est une salle de spectacle située dans le 15ème arrondissement de Paris. Elle peut accueillir jusqu’à 4 500 personnes et est souvent utilisée pour les concerts de musique populaire.

En province, voici les plus grandes salles de concerts:

La Halle Tony Garnier à Lyon : Avec une capacité de plus de 17 000 places, la Halle Tony Garnier est l’une des plus grandes salles de concert de France. Elle a accueilli des concerts de nombreux artistes célèbres, tels que Johnny Hallyday et Céline Dion.

Le Zénith de Toulouse: Inauguré en 1999, le Zénith de Toulouse est situé à Blagnac, en banlieue de Toulouse. Il dispose d’une capacité de plus de 11 000 places assises et debout. La salle est équipée d’un système de son et de lumière de pointe et accueille des concerts de tous genres musicaux.

Le Zénith de Nantes Métropole: Situé dans la ville de Saint-Herblain, le Zénith de Nantes Métropole a ouvert ses portes en 2006. Il peut accueillir jusqu’à 9 000 personnes assises et debout et est équipé d’une technologie de son et de lumière de pointe. La programmation de la salle comprend des concerts, des spectacles de danse et de cirque, ainsi que des événements sportifs.

Le Zénith de Strasbourg Europe:  Inauguré en 2008, le Zénith de Strasbourg Europe est situé dans le quartier Wacken de Strasbourg.  Il peut accueillir jusqu’à 12 079 spectateurs assis ou debout. La salle est équipée d’une technologie de son et de lumière de pointe et accueille des concerts, des spectacles de danse et de cirque, ainsi que des événements sportifs.

Le Zénith Sud de Montpellier: Situé dans la ville de Montpellier, le Zénith Sud a ouvert ses portes en 1986. Il dispose d’une capacité d’environ 7 000 places assises et debout et est équipé d’un système de son et de lumière de pointe. La programmation de la salle comprend des concerts, des spectacles de danse et de cirque, ainsi que des événements sportifs.

 

Le Zénith de Rouen: Ouvert en 2001, le Zénith de Rouen est situé dans la ville de Le Grand-Quevilly, à proximité de Rouen. Il peut accueillir jusqu’à 8 000 spectateurs assis et debout et est équipé d’un système de son et de lumière de pointe. La programmation de la salle comprend des concerts, des spectacles de danse et de cirque, ainsi que des événements sportifs.

Les arènes de Nîmes: Les Arènes de Nîmes sont un amphithéâtre romain antique situé dans la ville de Nîmes, dans le sud de la France. Ils ont été construits au premier siècle après J.-C. et peuvent accueillir environ 24 000 personnes.   Aujourd’hui, les Arènes de Nîmes sont utilisées comme salle de concert pour des artistes de renommée internationale tels que Elton John, Sting, Phil Collins, ou encore Metallica. Ils sont également utilisés pour des festivals de musique et d’autres événements culturels.

 

suivre les concerts- arènes de Nîmes

Il y a bien sûr de nombreuses autres salles de concerts en France, mais celles-ci figurent parmi les plus grandes et les plus populaires.

 

4. Pour suivre les concerts de votre artiste préféré: Recherchez les festivals de musique

Les festivals de musique sont un excellent moyen de découvrir de nouveaux artistes, de suivre les concerts de votre artiste préféré,  et de profiter de performances live en plein air. En France, il existe de nombreux festivals de musique, tels que Rock en Seine, Les Vieilles Charrues,  Solidays, les Déferlantes du Sud, Le Main Square Festival…

Vous pouvez consulter les sites web de ces festivals pour obtenir des informations sur les artistes et acheter des billets. Voici quelques-uns des plus grands festivals de musique en France :

Les Vieilles Charrues : Ce festival de musique a lieu chaque année en juillet dans la ville de Carhaix, en Bretagne. Il attire des milliers de spectateurs et présente une grande variété de styles musicaux, allant du rock au hip-hop en passant par la musique électronique.

Le Festival de Cannes : Bien qu’il soit surtout connu pour son prestigieux festival de cinéma, la ville de Cannes accueille également chaque année un important festival de musique. Le Festival de Cannes de la Musique Électronique, ou Cannes Dance Event, attire des artistes de renom et des milliers de spectateurs.

Rock en Seine : Ce festival de musique rock a lieu chaque année à la fin de l’été, au Domaine National de Saint-Cloud, à proximité de Paris. Il propose une programmation variée avec des artistes nationaux et internationaux.

 

 

Les Eurockéennes de Belfort : Ce festival de musique rock et pop se déroule chaque année dans la ville de Belfort, en Franche-Comté, en juillet. Il accueille des artistes de renommée internationale et a une grande notoriété en France.

 

 

La Route du Rock : Ce festival de musique rock et pop a lieu chaque année à Saint-Malo, en Bretagne. Il se déroule en août et propose une programmation variée avec des artistes émergents et confirmés.

 

Le festival de Nîmes: Le Festival de Nîmes est un festival de musique qui a lieu chaque été dans la ville de Nîmes, dans le sud de la France. Il se déroule généralement en juin et juillet, et propose une programmation variée avec des artistes de renommée nationale et internationale.

Depuis sa création en 1997, le festival a accueilli des artistes tels que Bob Dylan, Neil Young, Sting, Elton John, Depeche Mode, Muse et bien d’autres.   Le festival se déroule dans un cadre exceptionnel, les Arènes de Nîmes, un amphithéâtre romain du 1er siècle qui peut accueillir jusqu’à 16 000 spectateurs. Les concerts ont lieu en soirée, avec une ambiance magique créée par les lumières et la vue imprenable sur les arènes.

 

 

Les Arènes de Nîmes

Les Arènes de Nîmes

 

Les Arènes de Nîmes

Les Arènes de Nîmes

 

Les Arènes de Nîmes

Les Arènes de Nîmes

 

Les Arènes de Nîmes

Les Arènes de Nîmes

 

Le Hellfest: le Hellfest est un festival de musique de heavy metal qui a lieu chaque année en juin dans la ville de Clisson, dans le département de la Loire-Atlantique en France. Depuis sa création en 2006, il est rapidement devenu l’un des plus grands festivals de heavy metal au monde.  Le Hellfest propose une programmation impressionnante avec des artistes de renommée internationale, des groupes émergents et des légendes du heavy metal. Les genres musicaux présentés vont du thrash metal au black metal en passant par le death metal et le metalcore.

 

Suivre les concerts de votre artiste préféré hellfest

Slipknot au Hellfest

 

Le Hellfest se déroule sur trois jours, avec une atmosphère unique et festive. Le festival propose plusieurs scènes, des stands de nourriture et de boissons, des animations et des zones de détente pour les festivaliers. Le festival attire chaque année plus de 60 000 fans de heavy metal venus de partout dans le monde pour vivre une expérience musicale unique et intense.

suivre les concerts de votre artiste préféré

suivre les concerts

Slash au Hellfest

 

Il y a bien sûr de nombreux autres festivals de musique en France, mais ceux-ci figurent parmi les plus grands et les plus populaires.

 

5. Pour suivre les concerts de votre artiste préféré: Planifiez à l’avance

Les billets pour les concerts les plus populaires se vendent souvent rapidement, il est donc important de planifier à l’avance. Lorsque les billets sont mis en vente, n’hésitez pas à les acheter immédiatement pour éviter la déception. Si vous n’êtes pas sûr de pouvoir assister au concert à une date donnée, il peut être judicieux d’acheter une assurance billet pour vous protéger en cas d’empêchement.

Planifier une sortie à un concert de musique peut être une expérience amusante et agréable. Voici quelques étapes clés pour vous aider à vous organiser :

Choisissez le concert : Trouvez un concert qui vous intéresse et assurez-vous qu’il convient à votre budget et à votre emploi du temps.

Achetez les billets : Achetez les billets pour le concert dès que possible pour vous assurer une place et pour bénéficier de tarifs avantageux.

Vérifiez les détails de l’événement : Vérifiez les détails de l’événement, tels que l’emplacement, l’heure de début, les artistes et les restrictions éventuelles. Assurez-vous également d’avoir des informations sur le transport, le stationnement et l’hébergement si nécessaire.

Habillez-vous en conséquence : Habillez-vous confortablement et en fonction du style de musique et du lieu de l’événement. Assurez-vous d’avoir des vêtements appropriés pour la météo et les conditions de la salle.

Prévoyez les dépenses : Prévoyez les dépenses supplémentaires telles que la nourriture, les boissons, les souvenirs et les transports. Apportez suffisamment d’argent liquide ou une carte bancaire pour couvrir ces dépenses.

Arrivez à l’heure : Arrivez suffisamment tôt pour éviter le stress et pour profiter de l’ambiance avant le début du concert.

Respectez les règles de la salle : Respectez les règles de la salle de concert, notamment en ce qui concerne l’utilisation des téléphones portables et des appareils photo. Certaines salles interdisent les enregistrements vidéo et audio.

Profitez de l’événement : Profitez de l’ambiance et des performances des artistes en vous relaxant et en vous amusant.

Prenez soin de vous : Prenez soin de votre santé en vous hydratant, en évitant l’alcool excessif et en prenant des pauses si nécessaire.

Rentrez en sécurité : Assurez-vous de rentrer chez vous en toute sécurité après le concert, en utilisant les transports en commun ou en demandant à un ami de vous raccompagner si nécessaire.

En suivant ces étapes, vous pourrez planifier une sortie réussie à un concert de musique.

 

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6. Pour suivre les concerts de votre artiste préféré: Profitez de l’expérience du concert

 

Assister à un concert est une expérience inoubliable, alors assurez-vous de profiter pleinement de l’événement. Arrivez tôt pour profiter de l’ambiance et pour éviter les longues files d’attente. N’oubliez pas de vous hydrater et de manger avant le concert pour être en forme. Enfin, soyez prêt à vous amuser et à chanter avec votre artiste préféré.

Assister à un concert de musique est une expérience unique et excitante. Voici donc quelques conseils simples, pour bien profiter de cette expérience :

Arrivez tôt : Arrivez suffisamment tôt pour vous installer confortablement et profiter de l’ambiance avant le début du concert. N’oubliez pas de passer par la case WC avant le début du concert.

Habillez-vous confortablement : Portez des vêtements confortables et appropriés pour le type de concert et pour le temps qu’il fait. Évitez les talons hauts si vous prévoyez de rester debout pendant tout le concert.

Respectez les règles de la salle : Respectez les règles de la salle de concert, notamment en ce qui concerne l’utilisation des téléphones portables et des appareils photo. Certaines salles interdisent les enregistrements vidéo et audio.

Profitez de l’ambiance : Imprégnez-vous de l’ambiance en appréciant les lumières, le son, les effets visuels et les interactions avec le public. Profitez de l’instant présent et du plaisir que procure la musique en direct.

En suivant ces conseils, vous serez en mesure de suivre les concerts de votre artiste préféré en France et de profiter d’une expérience unique.

 

suivre les concerts

 

 

suivre les concerts de votre artiste préféré

 

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Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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FAQ sur comment suivre les concerts de son artiste préféré

Question 1: Comment savoir quand mon artiste préféré va donner un concert ? 

Il y a plusieurs moyens de savoir quand votre artiste préféré va donner un concert. Vous pouvez consulter son site web officiel, suivre ses comptes de réseaux sociaux, consulter des sites web de billetterie en ligne, ou vous inscrire à sa liste de diffusion ou newsletter pour recevoir des mises à jour sur ses concerts à venir.

Question 2: Comment acheter des billets pour un concert ?

Il existe plusieurs sites web de billetterie en ligne où vous pouvez acheter des billets pour des concerts. Vous pouvez également vous rendre directement sur le site web officiel de l’artiste pour acheter des billets. Assurez-vous de vérifier la date, l’heure et le lieu du concert avant d’acheter vos billets.

Question 3: Comment connaître les lieux de concert près de chez moi ?

Vous pouvez utiliser des sites web de billetterie en ligne pour trouver des concerts près de chez vous. Vous pouvez également consulter les sites web des salles de concert et des festivals de musique de votre région pour voir les événements à venir.

Question 4: Comment savoir si le concert est annulé ou reporté ?

Si le concert est annulé ou reporté, vous devriez recevoir un e-mail ou un message de la part du site web de billetterie en ligne ou de l’organisateur du concert. Vous pouvez également consulter les réseaux sociaux de l’artiste ou du lieu du concert pour obtenir des informations sur les annulations ou les reports.

Question 5: Comment se préparer pour un concert ?

Avant d’assister à un concert, vous devriez vous renseigner sur les règles de la salle de concert, telles que les règles de sécurité, les heures d’ouverture et les politiques en matière de nourriture et de boisson. Vous devriez également vous assurer d’avoir vos billets en main, de vous habiller confortablement et de prendre les mesures de sécurité appropriées, telles que porter un masque ou se faire vacciner, si nécessaire.

Question 6: Comment profiter au maximum d’un concert ?

Pour profiter au maximum d’un concert, assurez-vous d’arriver tôt pour avoir une bonne place, d’écouter attentivement la musique et de participer à l’ambiance du concert. Vous devriez également éviter de prendre des photos ou des vidéos tout le temps, car cela peut distraire les autres spectateurs et perturber l’ambiance du concert.

The Black keys, un duo blues rock de choc depuis 2001

The Black keys, un duo blues rock de choc depuis 2001

The Black Keys, formés en 2001 par le guitariste/chanteur Dan Auerbach et le batteur/producteur Patrick Carney à Akron dans l’Ohio sont à l’origine de nombreux tubes dont le célèbre morceau Howlin’for.

D’une variété plus grungy que les White Stripes, inspiré par le rocker Junior Kimbrough et influencé par le delta blues, ce duo de blues rock américain sort son 11e album en 2022, Dropout Boogie, et annonce une tournée mondiale en 2023 avec notamment une date parisienne au Zénith les 18 et 19 juin et une au festival de Nîmes le 04 juillet.

J’aurai donc l’occasion de les photographier à nouveau.

En attendant de retrouver The Black Keys, sur scène, voici leur histoire.

the black keys- Patrick Carney

The Black keys, des débuts prometteurs 2001-2007

Dan et Patrick sont amis d’enfance puisque voisins, ils ont côtoyé la même école, dans les années 90,  le Firestone High School. Les deux garçons se lient d’amitié malgré leurs différences ; alors que Patrick Carney est réservé, Dan Auerbach lui est capitaine de l’équipe de football.

Ils commencent à s’amuser ensemble sur différents instruments à l’adolescence ne faisant qu’un passage éclair à l’Université d’Akron.

 

The-Black-Keys-Photo-Groupe

Dan Auerbarch est un fan du bluesman Junior Kimbrough. C’est en écoutant ses chansons qu’il décide de se mettre à la guitare.

Les deux acolytes décident donc d’arrêter les études pour se consacrer pleinement à la musique, gagnant leur vie grâce à des petits boulots.

Chacun dans sa famille est associé à un musicien. Dan a pour cousin le guitariste Robert Quine, et Patrick est le neveu du saxophoniste Ralph Carney.

Ils forment leur groupe, The Black Keys en 2001, dont le nom vient de Alfred Mc Moore, un homme schizophrène qu’ils connaissent, et qui les menaçait de les envoyer en prison parce qu’il détenait des dossiers sur eux, « des notes noires ».

Très rapidement, The Black Keys sortent sont premier album, The Big Come Up, au début de l’année 2002,  enregistré dans le garage de Patrick et produit par le label  indépendant Alive Records, spécialisé en musique underground.

 

 

The Black Keys the big come up

 

 

L’album, malgré des ventes modestes est une jolie réussite puisque il attire le public et leur permet avec des titres (reprises) comme I’ll Be Your Man (thème de la série Hung sur HBO)  Leavin’ Trunk et She Said, She Said de signer chez le label Fat Possum Records.

Sur cet opus,  The Black Keys rendent hommage au défunt guitariste Junior Kimbrough en réarrangeant certains de ses titres comme  Everywhere I Go.

Très rapidement, le groupe The Black Keys enregistre (en quatorze heures) et sort son 2e album Thickfreakness en avril 2003, avec des titres phares comme Hard Row, Set You Free (utilisé dans les show TV),  Have Love, Will Travel (une reprise de Richard Berry).

Après un certain succès commercial, s’en suit un tournée éreintante que The Black Keys ne pourront pas honorer jusqu’au bout, devant annuler les dates européennes.

Ils enchaînent les apparitions TV notamment dans  Late Night with Conan O’Brien.

 

the black keys Thickfreakness

 

En 2004, après la sortie d’un EP The Moan, le 19 janvier, The Black Keys est en difficultés financières et cumule les dettes. En effet, leur tournée européenne est déficitaire. Pour renflouer les caisses, The Black Keys décident de vendre Set You Free  à Nissan pour une publicité, mais également pour les médias télévisés. Le groupe se produit également dans des festivals tels que le Coachella et le Bonnaroo.

Finalement l’année 2004 se terminera sous de meilleurs auspices avec la sortie de leur 3e album en septembre  Rubber Factory, enregistré dans une usine désaffectée.

Cet opus confirme leur succès avec des singles tels que 10 A.M. Automatic‘Til I Get My Way, et Girl Is on My Mind ou encore When the Lights Go Out.

 

 

L’album atteint la 143ème  place au Billboard 200 et leur musique est exploitée dans des jeux vidéos, publicités et films. The Black Keys enchaîne alors avec une tournée en Amérique du Nord, en Europe et en Australie, pour terminer par le festival Lollapalooza  puis sort en 2005 un album live intitulé Live.

Le 2 mai 2006, The Black Keys sortent Chulahoma: The Songs of Junior Kimbrough, un album six-titres de reprises de blues de Junior Kimbrough.

Encore une fois, le succès est au rendez-vous , puisque cet album permet à The Black Keys de signer chez un label majeur Nonesuch Records qui produit Magic Potion leur 4e album,  plus morose.

 

The Black Keys, le succès continue depuis 2008

Le 1er avril 2008, The Black Keys sort son 5e album  Attack and Release, toujours ancré dans des racines bluesy-rock. Malgré des critiques mitigées, il culmine à la 14e place au Billboard 200 avec des titres comme Strange Times et I Got Mine qui  sera d’ailleurs utilisé dans la bande originale du film Homefront  sorti en 2014. Leur musique sera aussi exploitée dans Grand Theft Auto IV et la série canadienne The Bridge.

 

 

Après un projet en 2009 avec Damon Dash, producteur de hip-hop, leur musique prend une nouvelle couleur.

The Black Keys se sépare quelques temps. Le batteur devant régler des problèmes conjugaux.

Puis c’est au tour de l’album Brothers, sorti le 18 mai 2010,  de marquer le public.  Avec ses 15 titres dont les singles Tighten Up, Howlin’ for You et Next Girl, il se vend à plus d’un million d’exemplaires, est récompensé par l’Award du meilleur album dans la catégorie musique alternative, et se classe à la seconde place du classement des meilleurs albums de 2010 selon le magazine Rolling Stone.

Il reste le plus gros album de The Black Keys.

The-Black-Keys-Brothers

 

La tournée qui s’enchaîne est aussi épuisante que les précédentes. Dan et Patrick font une pause et se retrouvent pour l’enregistrement de El Camino qui sort en 2011.

Ce 7e album fait référence à l’histoire du rock américain avec des singles comme, Gold On The Ceiling et Little Black Submarines, Lonely Boy. C’est aussi un triomphe commercial puisque dès la 1ere semaine aux Etats-Unis, il se vend à plus de 200 000 exemplaires, se positionne 2e au Billboard   et reçoit l’Award du meilleur album de rock en 2013. Il obtient également un disque de platine aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

 

 

Leur huitième album, Turn Blue, toujours en collaboration avec Danger Mouse, sort le 7 mai 2014. Il se place rapidement dans les charts pop.

Malheureusement, suite à un accident de surf sur une plage de Saint-Barthélemy, en janvier 2015, Patrick Carney est contraint de se mettre au repos. Finalement après un cycle promotionnel fatiguant, et des projets personnels entrepris chacun de leurs côtés, The Black Keys font une pause.

Pendant cette période Auerbach crée son studio et son label Easy Eye Sound.

Il faut attendre 2019 pour découvrir les singles Lo/Hi en mars, puis Eagle Birds en avril,  extraits de leur 9e album Let’s Rock, qui parait le 28 juin 2019.

Cet opus de The Black Keys occupe la 4e place du Billboard 200 et la 3e place dans les charts britanniques. Puis parait Delta Kream en 2021 où sont mis en avant des artistes blues du Mississippi  comme R.L. Burnside et Junior Kimbroug.

Cet album de reprises est nominé aux Grammy Awards.

Leur 12e et dernier album à ce jour Dropout Boogie sort le  13 mai 2022, avec comme premier extrait le single Wild Child. Pour cet opus The Black Keys collaborent avec des artistes tels que  Billy F. Gibbons de ZZ Top, Angelo Petraglia de Kings of Leon et Greg Cartwright de Reigning Sound.

 

The Black Keys, leur discographie

  • 2002: The Big Come Up , Alive Records
  • 2003: Thickfreakness , Fat Possum Records
  • 2004: Rubber Factory, Fat Possum Records
  • 2006: Magic Potion, Nonesuch Records
  • 2006 : Chulahoma, Nonesuch Records
  • 2008: Attack and Release, Nonesuch Records
  • 2010: Brothers, Nonesuch Records
  • 2011: El Camino, Nonesuch Records
  • 2014: Turn Blue, Nonesuch Records
  • 2019: Let’s Rock, Nonesuch Records
  • 2021: Delta Kream, Easy Eye Sound Records
  • 2022: Dropout Boogie (Nonesuch Records)

 

the black keys

 

BONUS : Interview de Dan Dan Auerbach of The Black Keys is ready for a rock ‘n’ roll revival

Pour le Detroit Free Press ,  Brian McCollum, septembre 2019

Ne négligez pas l’avenir du rock ‘n’ roll pour l’instant.

Le genre vénérable peut être éclipsé en ce moment par d’autres sons, styles et modes de la culture américaine, et certaines personnes semblent déterminées à écrire sa nécrologie.

Mais pas si vite, déclare Dan Auerbach des Black Keys : Une étincelle, une explosion d’énergie juvénile, un riff entendu dans le monde entier, peut déclencher la prochaine révolution rock.

« On ne sait pas où va aller l’industrie de la musique. Mais en termes de rock ‘n’ roll et d’enfants qui jouent de la guitare électrique : mec, je pense qu’il suffit d’un seul groupe avec une seule chanson – vous savez, une personne de 18 ans -vieux gamin écrivant une chanson follement bonne », dit Auerbach. « Et ça va changer tout le paysage. C’est aussi simple que ça. »

Le guitariste voit des parallèles historiques qui suggèrent que le baril de poudre se met en place.  « Aussi édulcoré et commercial que soit le hip-hop, c’est presque comme si le hip-hop d’aujourd’hui était un peu comme le rock dans les années 80.

C’est un peu gonflé et ça roule dans la pâte. Tout sonne pareil », dit-il. . « Je pense que ce n’est qu’une question de temps – quelqu’un va faire quelque chose (en révolte). » Greta Van Fleet, le jeune quatuor du Michigan dont le son Zeppelinesque s’est révélé diviseur, ne reçoit que des félicitations d’Auerbach. 

« Écoutez, je ne reprocherai jamais à personne de jouer de la musique et de faire ce qu’il aime. Je suis trop vieux pour faire ça », dit-il. « C’est cool. Peut-être que leurs fans ne connaissent pas certaines des références que d’autres peuvent entendre si facilement. C’est juste un tout nouveau monde de fans de musique prêts à en entendre (rock). » Auerbach et son compagnon de groupe, l’ami batteur d’enfance Patrick Carney, ont certainement fait leur part en portant le drapeau de la musique graveleuse et axée sur la guitare.

Leur travail cinétique et accrocheur – au son frais mais ancré dans la tradition – a fait de The Black Keys l’un des rares groupes de rock du 21e siècle à atteindre le statut de tête d’affiche et de tête d’affiche.

Le duo originaire de l’Ohio, cette fois rejoint par deux autres guitaristes et un bassiste, fléchira ce muscle samedi à Little Caesars Arena, une première étape d’une tournée des Black Keys soutenant l’album d’été « Let’s Rock ». La course a débuté le 19 septembre au Wiltern Theatre de Los Angeles.

La tournée fait suite à une pause de quatre ans qu’Auerbach décrit comme un besoin, pas un choix : face à l’épuisement professionnel, les Black Keys ont choisi de s’effacer pendant un certain temps. Non pas qu’Auerbach et Carney se soient cachés, exactement.  

Tous deux ont poursuivi des projets individuels, y compris un emploi du temps chargé pour Auerbach dans son rôle de producteur dans son studio de Nashville. Ce travail comprenait l’album « Tell Me I’m Pretty », lauréat d’un Grammy en 2015, de Cage the Elephant. Pourtant, sur scène la semaine dernière, le groupe se sent rajeuni et réorienté.

Le guitariste-chanteur dit que les musiciens ajoutés – de vieux copains de l’Ohio Zach et Andy Gabbard des Shams, ainsi que le musicien vétéran Delicate Steve – ont apporté un nouveau coup de poing à la musique avec l’effet ironique de ramener les Black Keys à leur deux-homme les racines. 

« Pour être honnête, c’est presque mieux que jamais, avec cette équipe qui joue avec nous – trois guitares électriques, une basse et une batterie », a déclaré Auerbach. « Pour une raison quelconque, cela ressemble presque plus à la façon dont nos anciens disques sonnaient que jamais sur scène. Donc ça fait vraiment du bien là-haut. »

Un autre ancien compatriote est également à bord, contribuant à donner au spectacle un coup digne d’une arène. « Avec toute la grande scène, toutes les lumières, c’est sauvage », dit Auerbach. « Le gars qui dirige nos lumières, Mike Grant, est l’un de nos employés les plus âgés.

Il faisait le tour de la fourgonnette avec nous à l’époque. Alors il a juste laissé les choses se déchaîner. Il se passe toutes sortes de trucs fous. dans ma tête pendant le spectacle. »

La réactivation des Black Keys a été stimulée par une connexion encore plus profonde avec l’Ohio –   une connexion qui remonte à la fascination adolescente d’Auerbach pour le jeu de Glenn Schwartz, le guitariste de Cleveland surtout connu pour son travail avec le James Gang. Auerbach s’est retrouvé à travailler dans son studio de Nashville avec le musicien vétéran et collègue guitariste de James Gang Joe Walsh, et l’expérience a fait tourner les roues mentales. 

« Nous jouions toutes les vieilles chansons de Glenn, toutes celles que j’écoutais quand j’avais 17, 18 ans, quand je jouais pour la première fois avec Pat (Carney). Et il était clair et clair comme le jour que son ADN était partout. des trucs Black Keys que j’avais fait », raconte Auerbach. « Dès que j’ai terminé ce disque, j’ai appelé Pat. Depuis, c’est très centré sur la guitare électrique.

« Cela m’a juste ramené à cet endroit – avoir 18 ans, regarder jouer Glenn et être tellement bouleversé par ça. Cela m’a donné le même sentiment de vouloir immédiatement aller jouer de la musique avec Pat. C’est tellement drôle comment ça a fonctionné. » 

Cela fait 17 ans que The Black Keys a émergé d’Akron en tant qu’un autre groupe indépendant qui exerce son métier au milieu du renouveau du garage-rock.   Et cela fait une décennie que la stature grand public du duo a augmenté de façon spectaculaire, via une série d’albums à succès (« Attack & Release », « Brothers », « El Camino ») qui en ont fait les chouchous de la radio et des émissions de récompenses.

La scène de Detroit de l’époque s’est avérée cruciale pour la cause, dit Auerbach. Bien que le groupe de l’Ohio ne soit pas affilié à des groupes et à des événements dans la Motor City, il était parfaitement conscient de l’explosion de garage-rock qui s’y produisait, via des groupes tels que les Dirtbombs, Detroit Cobras, Rocket 455 et finalement les White Stripes. 

« Nous ne serions même pas ici sans toute cette résurgence du garage rock qui se produisait autour du studio Jim Diamond (à Detroit) », dit-il. « Cette renaissance était ce dans quoi nous nous sommes en quelque sorte entraînés, et cela a aidé. Cela nous a donné notre petite longueur d’avance. » Et il était logique qu’une si grande partie de la substance provienne du Midwest.

 « Vous ne pouvez pas nier qu’il n’y a que l’esthétique musicale de Rust Belt », déclare Auerbach. « C’est dans le subconscient. Nous sommes juste câblés d’une certaine manière. »

Auerbach est heureux de s’extasier sur l’héritage musical de Detroit – et pas seulement de flatter les milliers de fans qu’il est sur le point de visiter à la Little Caesars Arena.

À 40 ans, il s’enthousiasme toujours comme un jeune de 18 ans lorsqu’il s’agit de s’extasier sur la musique, y compris sur une certaine institution imposante de Motor City. « Honnêtement, j’ai l’impression que la musique est peut-être la plus grande forme d’expression que l’humanité ait inventée.

C’est comme le sommet d’une montagne », dit-il. « Et pour moi personnellement, ces choses qu’ils ont faites à Motown sont comme les plus grandes choses que l’humanité ait jamais concoctées. Ça ne va pas mieux. » En effet, Motown reste une star pour Auerbach alors qu’il nourrit son label et son studio, Easy Eye Sound. 

« Vous n’aviez même pas besoin de connaître l’anglais pour aimer les chansons de Motown – les mélodies sont si bonnes. Ensuite, les musiciens sont tellement fous et tous les ingénieurs sont les meilleurs. Il n’y avait aucune faille dans leur armure. Aucun point faible nulle part. »

Auerbach n’a pas grand-chose à dire sur l’étrange et courant bœuf entre les Black Keys et le natif de Detroit Jack White, qui a été révélé en 2012 lorsque White a banni Auerbach de son studio de Nashville. Après des années de poussées périodiques – y compris la prétendue menace de coups de poing à un moment donné – White a fait l’éloge du groupe dans une interview de Rolling Stone cet été. 

Interrogé sur la querelle, Auerbach semble réticent à aborder le sujet, disant seulement: « Mec, je ne sais vraiment pas. Je veux dire, tu en sais autant que moi. Je ne sais rien à ajouter.

«  Pour l’instant, l’accent est mis sur la route à venir. Les Black Keys ont encore 28 spectacles sur un calendrier qui les mènera jusqu’en novembre, et alors que Carney et Auerbach envisagent toujours leurs plans pour 2020, ils disent qu’ils réduisent définitivement le rythme de tournée qui a dominé leur vie pendant tant d’années.

« Je dirais que si vous êtes en Europe, vous voudrez peut-être réserver un billet pour Detroit », dit Auerbach en riant. « Parce que je pense que nous allons garder la tournée très simple et très axée sur l’Amérique du Nord pour le moment. »

 

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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The Hives : L’Énergie Brute du Rock Scandinave depuis 1993

The Hives : L’Énergie Brute du Rock Scandinave depuis 1993

The Hives, ce nom résonne comme un coup de tonnerre dans l’univers du rock. Ce groupe suédois, avec son énergie débordante et son style inimitable, a redéfini les standards du rock moderne depuis la fin des années 90.

Connus pour leurs performances scéniques électrisantes et leur attitude déjantée, The Hives ont su s’imposer sur la scène internationale en insufflant une nouvelle vie au garage rock. Cet article explore l’histoire fascinante de The Hives, leur impact sur le rock contemporain, et les raisons pour lesquelles ils continuent d’inspirer les fans du monde entier.

Préparez-vous à plonger dans l’univers explosif de ce groupe légendaire.

The Hives, Sonisphère

 

1. L’Histoire de The Hives : De Fagersta à la Scène Mondiale

1.1 Les Débuts à Fagersta : Un Voyage Audacieux vers la Gloire

The Hives ont vu le jour en 1993 dans la petite ville de Fagersta, en Suède. Ce qui n’était au départ qu’une bande de jeunes amis partageant une passion pour le punk rock est rapidement devenu un phénomène mondial. Menés par le charismatique chanteur Pelle Almqvist, alias Howlin’ Pelle, The Hives ont commencé à jouer dans des clubs locaux, se forgeant une réputation pour leurs concerts dynamiques et leur attitude rebelle.

Les premières influences : The Hives ont puisé leur inspiration dans le punk rock des années 70, notamment des groupes comme The Ramones et The Stooges. Leur son brut, rapide et énergique reflète cette influence, tout en y ajoutant une touche de modernité qui les distingue des autres groupes de l’époque. Les premières compositions de The Hives étaient courtes, percutantes, et pleines d’une énergie contagieuse qui a rapidement capté l’attention du public suédois.

The Hives, Veni Vidi Vincious

 

La signature avec Burning Heart Records : En 1995, après seulement deux ans d’existence, The Hives signent avec le label suédois Burning Heart Records. Ce partenariat marque un tournant dans la carrière du groupe, leur permettant de sortir leur premier EP « Oh Lord! When? How? » en 1996. Ce disque, bien que modeste en termes de ventes, pose les bases du son distinctif de The Hives et attire l’attention de la presse musicale suédoise.

The Hives ont su se démarquer dès leurs débuts grâce à une combinaison de talent brut et d’une forte identité visuelle. Leurs costumes noirs et blancs, inspirés des groupes des années 60, sont rapidement devenus leur marque de fabrique. Cette esthétique soignée, combinée à leur énergie explosive sur scène, a fait d’eux un groupe à part dans la scène rock suédoise. Cependant, c’est avec leur premier album que The Hives allaient véritablement entrer dans la cour des grands.

1.2 Barely Legal : La Naissance d’une Légende du Rock

En 1997, The Hives sortent leur premier album Barely Legal, un concentré de punk rock pur et dur qui allait poser les fondations de leur carrière. Cet album, avec des titres comme « A.K.A. I-D-I-O-T » et « Here We Go Again », montre un groupe en pleine possession de ses moyens, prêt à conquérir le monde.

L’impact de Barely Legal : Bien que Barely Legal n’ait pas immédiatement rencontré un succès commercial massif, il a été acclamé par la critique pour son énergie brute et son authenticité. Les critiques ont salué The Hives comme les héritiers naturels du punk rock, capable de capturer l’esprit de rébellion tout en y ajoutant une touche d’humour et d’ironie. Cet album a permis à The Hives de se faire un nom en dehors de la Suède, ouvrant la voie à des tournées internationales.

Les tournées européennes : Suite à la sortie de Barely Legal, The Hives entament une série de tournées en Europe, jouant dans des clubs et des festivals à travers le continent. Ces concerts sont l’occasion pour le groupe de perfectionner leur performance scénique, qui devient rapidement l’une de leurs principales forces. Avec des shows où Pelle Almqvist se donne à 200%, sautant, dansant, et haranguant la foule, The Hives se bâtissent une solide réputation de groupe à voir absolument en live.

La reconnaissance internationale : L’énergie et l’originalité de The Hives commencent à attirer l’attention des médias internationaux. Des magazines comme NME et Rolling Stone commencent à parler du groupe, les présentant comme l’une des nouvelles sensations du rock. Bien que le succès commercial soit encore modeste, la notoriété de The Hives ne cesse de croître, préparant le terrain pour leur percée majeure quelques années plus tard.

The Hives

 

1.3 Veni Vidi Vicious : L’Explosion Internationale

Le véritable tournant pour The Hives est venu en 2000 avec la sortie de leur deuxième album, Veni Vidi Vicious. Cet album, avec des hits comme « Hate to Say I Told You So » et « Main Offender », propulse le groupe sur la scène internationale, devenant un phénomène mondial.

Le succès de Veni Vidi Vicious : L’album est un succès critique et commercial, atteignant les sommets des charts dans plusieurs pays. Le single « Hate to Say I Told You So » devient un hymne rock, largement diffusé sur les radios et les chaînes de télévision musicales du monde entier. Avec cet album, The Hives établissent leur son signature : des guitares tranchantes, des rythmes rapides, et la voix puissante de Pelle Almqvist.

La reconnaissance des pairs : The Hives reçoivent des éloges de la part de nombreux artistes et musiciens, qui saluent leur capacité à ramener l’énergie brute du rock à une époque où le genre était en perte de vitesse. Le groupe est invité à jouer dans les plus grands festivals de musique, aux côtés de légendes du rock, ce qui ne fait qu’accroître leur popularité.

Les tournées mondiales : Suite au succès de Veni Vidi Vicious, The Hives entament une tournée mondiale qui les mène dans des salles de concert et des festivals prestigieux à travers le globe. Leur performance explosive à Coachella en 2002 est encore aujourd’hui considérée comme l’un des moments forts de l’histoire du festival. The Hives deviennent ainsi l’un des groupes les plus en vue de la scène rock, capable de remplir des stades et de séduire un public toujours plus large.

2. Le Style Musical et Visuel de The Hives : Un Cocktail Explosif

2.1 Le Son : Un Retour aux Sources du Rock’n’Roll

Le son de The Hives est souvent décrit comme un retour aux racines du rock’n’roll, avec une forte influence du punk rock. Ce qui distingue The Hives, c’est leur capacité à capturer l’essence brute et énergique du rock tout en y apportant une touche de modernité et d’ironie.

Des influences variées : The Hives puisent leur inspiration dans un large éventail d’influences musicales, allant des pionniers du rock’n’roll comme Chuck Berry et Little Richard aux groupes punk des années 70 comme The Ramones et The Clash. Le résultat est un son à la fois rétro et frais, qui rappelle les débuts du rock tout en étant résolument contemporain.

Des compositions percutantes : Les chansons de The Hives sont courtes, dynamiques, et pleines de punch. Les riffs de guitare sont accrocheurs, les rythmes sont rapides, et les paroles sont souvent pleines d’humour et d’autodérision. Ce style percutant et immédiat est l’une des raisons pour lesquelles The Hives ont réussi à se démarquer sur la scène rock internationale.

La voix de Pelle Almqvist : La voix de Pelle Almqvist est l’un des éléments clés du son de The Hives. Sa voix puissante et versatile lui permet de passer du chant au cri, en fonction de l’intensité de la chanson. Ce style vocal énergique et expressif contribue à l’identité unique de The Hives, rendant chaque performance live inoubliable.

2.2 L’Esthétique Visuelle : Un Style Iconique en Noir et Blanc

The Hives sont non seulement connus pour leur musique, mais aussi pour leur esthétique visuelle distinctive. Depuis leurs débuts, le groupe a adopté un look noir et blanc qui est devenu leur marque de fabrique.

Les costumes noirs et blancs : Les membres de The Hives sont presque toujours habillés en noir et blanc, que ce soit sur scène ou dans leurs clips. Ce choix esthétique est un clin d’œil aux groupes de rock des années 60, mais aussi une manière de se démarquer dans une industrie où l’image est souvent aussi importante que la musique.

Une identité visuelle cohérente : L’esthétique noire et blanche de The Hives ne se limite pas à leurs costumes. Elle se retrouve également dans la conception de leurs albums, leurs clips, et leur merchandising. Cette cohérence visuelle contribue à renforcer l’identité du groupe, en faisant d’eux l’un des groupes les plus reconnaissables de la scène rock.

Les performances scéniques théâtrales : The Hives ne se contentent pas de jouer de la musique ; ils offrent un véritable spectacle. Leur énergie sur scène est légendaire, avec Pelle Almqvist qui interagit constamment avec le public, faisant de chaque concert une expérience unique. Cette approche théâtrale des performances live est un autre aspect qui distingue The Hives des autres groupes de rock.

he hives your new favorite band

2.3 L’Attitude : Un Mélange de Provocation et d’Autodérision

L’attitude de The Hives est une autre de leurs marques de fabrique. Ils combinent une confiance en eux presque arrogante avec une bonne dose d’humour et d’autodérision, ce qui les rend aussi attachants qu’impressionnants.

La provocation comme art : The Hives n’ont jamais eu peur de provoquer, que ce soit par leurs paroles, leurs clips, ou leurs interviews. Cependant, cette provocation n’est jamais gratuite ; elle est toujours accompagnée d’une certaine intelligence et d’un humour qui montrent que le groupe ne se prend pas trop au sérieux.

L’humour et l’autodérision : Contrairement à de nombreux groupes de rock qui se prennent très au sérieux, The Hives aiment jouer avec leur image. Ils n’hésitent pas à se moquer d’eux-mêmes et à jouer les rock stars déjantées, tout en étant parfaitement conscients de l’absurdité de certaines situations. Cet humour et cette autodérision sont l’une des raisons pour lesquelles The Hives ont su conserver une base de fans aussi fidèle.

La relation avec les fans : The Hives ont toujours cultivé une relation étroite avec leurs fans. Que ce soit sur scène ou en dehors, le groupe fait en sorte que chaque personne se sente impliquée dans l’expérience. Cette approche inclusive et cette capacité à connecter avec le public sont des éléments clés de leur succès continu.

3. L’Influence de The Hives : Un Héritage Durable dans le Monde du Rock

3.1 L’Impact sur la Scène Rock Internationale

The Hives ont eu un impact significatif sur la scène rock internationale, redéfinissant les standards du garage rock et inspirant de nombreux autres groupes à travers le monde.

Le renouveau du garage rock : Avec la sortie de Veni Vidi Vicious, The Hives ont contribué à relancer l’intérêt pour le garage rock, un genre qui avait été quelque peu négligé à la fin des années 90. Leur succès a ouvert la voie à d’autres groupes de garage rock, tels que The White Stripes et The Strokes, qui ont également connu une ascension fulgurante au début des années 2000.

L’influence sur les nouvelles générations : The Hives ont inspiré une nouvelle génération de musiciens, qui admirent leur énergie brute, leur attitude décomplexée, et leur capacité à créer des hymnes rock instantanément reconnaissables. Leur influence se fait sentir dans de nombreux groupes contemporains qui cherchent à capturer la même énergie explosive que The Hives.

Une présence durable : Bien que leur popularité ait fluctué au fil des ans, The Hives ont su rester pertinents, continuant à sortir de la musique et à se produire en concert à travers le monde. Leur influence perdure, tant sur la scène rock que dans la culture populaire en général.

3.2 Des Albums Culte : Une Discographie Marquante

La discographie de The Hives est remplie d’albums qui ont marqué l’histoire du rock. Chaque album apporte sa propre contribution à leur héritage musical, avec des chansons qui résonnent encore aujourd’hui auprès des fans du monde entier.

Barely Legal (1997) : Le premier album de The Hives reste un classique du punk rock. Avec des titres courts et percutants, il capture l’énergie brute du groupe à ses débuts et pose les bases de leur son unique.

Veni Vidi Vicious (2000) : Cet album est sans doute le plus emblématique de leur carrière. Avec des hits comme « Hate to Say I Told You So » et « Main Offender », il a non seulement propulsé The Hives sur la scène internationale, mais a également redéfini le genre du garage rock pour une nouvelle génération.

Tyrannosaurus Hives (2004) : Cet album poursuit sur la lancée de Veni Vidi Vicious, avec un son encore plus raffiné et des compositions toujours aussi énergiques. Des titres comme « Walk Idiot Walk » et « Two-Timing Touch and Broken Bones » sont devenus des classiques instantanés.

The Black and White Album (2007) : Avec cet album, The Hives ont exploré de nouveaux horizons, incorporant des éléments de funk et de musique électronique à leur son punk rock. Bien que plus expérimental, The Black and White Album a été bien accueilli par les critiques et les fans, prouvant que The Hives n’avaient pas peur de repousser les limites de leur propre style.

Lex Hives (2012) : Le cinquième album studio de The Hives marque un retour à un son plus brut et direct. Avec des chansons comme « Go Right Ahead » et « 1000 Answers », The Hives prouvent qu’ils sont toujours capables de créer des hymnes rock percutants qui résonnent avec leur public fidèle.

3.3 L’Héritage Culturel de The Hives

The Hives ont non seulement laissé une empreinte indélébile sur la musique rock, mais ils ont également influencé la culture populaire d’une manière plus large.

Leur influence dans la mode : L’esthétique noire et blanche de The Hives a inspiré non seulement d’autres musiciens, mais aussi des designers de mode et des artistes visuels. Leur style distinctif a été repris et réinterprété dans de nombreux domaines créatifs, faisant de The Hives des icônes de la mode rock.

La persistance de leur attitude : L’attitude provocatrice et ironique de The Hives a laissé une marque durable sur la manière dont les groupes de rock modernes se présentent et interagissent avec le public. Ils ont montré qu’il était possible de combiner l’intensité du rock avec un sens de l’humour et une autodérision qui rendent la musique encore plus accessible et attrayante.

Leur place dans l’histoire du rock : The Hives sont désormais considérés comme l’un des groupes les plus importants du renouveau du rock des années 2000. Leur capacité à capturer l’essence du rock’n’roll tout en y ajoutant leur propre touche unique a fait d’eux des légendes vivantes de la scène rock mondiale.

The Hives, album Live 2021

 

Conclusion

The Hives ne sont pas seulement un groupe ; ils sont un phénomène culturel qui a redéfini le rock pour une nouvelle génération. Depuis leurs débuts à Fagersta jusqu’à leur ascension en tant que superstars internationales, ils ont su capturer l’énergie brute du rock’n’roll tout en y apportant une dose d’humour et de style. Avec une discographie impressionnante et des performances live légendaires, The Hives ont laissé une marque indélébile sur la musique et la culture populaires. Leur héritage perdure, prouvant que l’esprit du rock, lorsqu’il est incarné avec autant de passion et de talent, est vraiment intemporel.

FAQ

  • Quand The Hives ont-ils été formés ? The Hives ont été formés en 1993 à Fagersta, en Suède.
  • Quel est l’album le plus célèbre de The Hives ? Veni Vidi Vicious, sorti en 2000, est sans doute l’album le plus emblématique de The Hives, avec des hits comme « Hate to Say I Told You So ».
  • Quelle est l’influence de The Hives sur le rock moderne ? The Hives ont joué un rôle clé dans le renouveau du garage rock au début des années 2000, influençant de nombreux groupes contemporains.
  • Comment décrire l’esthétique visuelle de The Hives ? The Hives sont connus pour leur esthétique noire et blanche distinctive, inspirée des groupes de rock des années 60.
  • The Hives continuent-ils de se produire en concert ? Oui, The Hives continuent de se produire en concert à travers le monde, offrant des performances live toujours aussi énergiques et mémorables.

 

Willy Ronis, le photographe humaniste du XXe siècle

Willy Ronis, le photographe humaniste du XXe siècle

Willy Ronis, grand photographe humaniste, est mis à l’honneur dans l’exposition « Willy Ronis par Willy Ronis » au Kiosque de Vannes depuis le 09 décembre 2022 et  jusqu’au 05 mars 2023.

Ce photographe engagé pour la cause ouvrière, a immortalisé les plus grands mouvements sociaux, capturé le quotidien, en arpentant les rues de Paris et mais aussi celles des villes et campagnes européennes.

Depuis sa mort en 2009 à l’âge de 99 ans, il est exposé partout dans le monde.

Présentation de cette grande figure qui fait partie des témoins de notre siècle.

https://youtu.be/U6zCbq8EkzA

Willy Ronis, son enfance

Né le 14 août 1910 dans le 9e arrondissement de Paris, au pied de la butte de Montmartre,  il est le fils Tauba Gluckman, une pianiste juive lituanienne installée à Paris depuis 1899 et de Marcus Ronis, juif ukrainien qui arrive à Paris en 1904.

Tous deux fuient l’Empire Russe et ses pogroms.

Tauba et Marcus, mélomanes, se rencontrent  dans une amicale d’exilés russes et tombent amoureux. Ils s’installent dans le 9e arrondissement.

Alors que son père est retoucheur en photographie dans son studio « Roness » (le patronyme a été écorché par un agent de l’état civil)

Willy, lui, rêve de devenir compositeur de musique.

Mais, lorsque son père lui offre son premier appareil photographique à ses 15 ans, le jeune homme découvre un autre art, celui de la photographie, qui façonnera toute sa vie.  Il réalise ses premiers clichés d’un Paris populaire à l’âge de 18 ans. Nous sommes en 1928.

Après une scolarité au Lycée Rollin, il part à l’Université de la Sorbonne en 1929 afin de devenir compositeur de musique.

Willy Ronis jeune

 

Willy Ronis, l’épreuve qui change sa vie

C’est au retour de son service militaire en 1932, que Willy voit sa vie bousculée. Son père atteint d’un cancer est très malade.

Il l’assiste alors dans son studio  jusqu’à son décès en 1935. A l’époque, Willy déteste ce travail mais se passionne pour les expositions de photographies. Le studio est vendu. La famille déménage dans le 11ème arrondissement.

C’est en 1936 que Willy réalise ses premiers clichés, loin de la photographie conventionnelle de son père. Ses premières photographies, il les réalise place de la Bastille, le 14 juillet 1936, lors de la victoire du Front Populaire et des manifestations ouvrières.

C’est là qu’il immortalise la Petite fille au bonnet phrygien, une enfant, le poing levé sur les épaules de son père.

« Ce qui m’a sauvé, c’est que je ne suis pas entré en photographie par vocation. Je suis tombé dedans par accident. Je ne le regrette pas puisque ce mariage de raison est devenu mariage d’amour. Mais cela m’a préservé de certains chocs psychologiques, qui m’auraient immanquablement déstabilisé si j’avais dû constater qu’une vocation profonde n’était pas suivie d’effets ou de résultats probants. »

Ces premiers clichés, signés sous le nom de « Roness » jusqu’en 1945, sont publiés par la revue Regards, revue communiste.

« J’ai toujours été motivé par les problèmes économiques et sociaux, disait-il, par la condition humaine… en tant qu’homme et photographe. Je mourrai le cœur à gauche. »

 

Willy Ronis et la révolte puvrière

Willy Ronis, le photographe humaniste engagé

 

Le déclic a lieu.

Willy s’engage dans le photo reportage et plus particulièrement sur le monde ouvrier. L’époque est propice aux commandes.

C’est avec son premier Rolleiflex en 1937, qu’il publie dans Plaisir de France et qu’il réalise ses premiers reportages photographiques.

D’obédience communiste  depuis 1923, il est membre du parti communiste de 1945 à 1964,  et sera de toutes les manifestations ouvrières comme  les grèves chez Citroën en 1938, ou encore chez Renault en 1950.

« J’ai été membre du Parti communiste un certain temps, et j’ai travaillé quelques années pour ce mouvement, tout en restant indépendant. J’étais orienté, certes, mais je suis resté libre! »

Il rencontre de grands photographes que sont Robert Capa, David Seymour, André KertészBrassaï et Henri Cartier-Bresson avec lesquels il partage les mêmes idéaux. Il crée avec ce dernier l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires.

« J’avais rencontré Robert Capa et Chim (Seymour) chez mon père, ils venaient se servir de sa glaceuse. Ils étaient reporters de guerre, ils rentraient d’Espagne, ils avaient une auréole ! Moi je ne pouvais pas partir, j’avais ma mère à charge. Mais au moins je pouvais être dehors. » (Arles, juillet 2009)

Pendant la 2e guerre mondiale, après avoir été mobilisé en 1939, il rentre à Paris. Willy fuit le régime de Vichy pour éviter la déportation du fait de ses origines. Il passe clandestinement en zone libre et s’installe à Marseille en 1941, contrairement à sa mère qui malgré son étoile jaune reste vivre à Paris.

C’est pendant cette parenthèse qu’il rencontre et épouse en 1946 Marie-Anne Lansiaux ; la femme de sa vie. Il exerce le métier de décorateur de studio ou encore de régisseur de théâtre.

C’est également pendant ces années Vauclusiennes qu’il immortalise sa femme lors de sa toilette. Ces clichés connaîtront un large succès.

C’est à la Libération que Ronis retourne à Paris. Avec sa femme, ils s’installent dans le 15e arrondissement avec leur fils Vincent Kaldor (fils de Marie-Anne, adopté par Willy).

 

Willy Ronis et sa femme Marie Anne

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Il intègre l’agence Rapho en 1946 et reprend le photo-reportage, notamment sur le retour des prisonniers de guerre, les ouvrières, la grève des mineurs de Saint-Etienne en 1948.

Militant pour la reconnaissance de la photographie comme discipline artistique, il collabore avec différentes revues comme Point de vue, l’Ecran français, le Monde et même le magazine Life, parcourt l’Europe au début des années 50, travaille pour Air France, la publicité, enseigne à l’EDHEC…

« Le photographe peut dénoncer des choses. Mais il ne doit pas avoir la prétention de changer les choses. »

Son style est reconnaissable parmi tous, des noir et blanc avec une lumière travaillée. Willy Ronis l’artiste photographe a le vent en poupe et connaît de belles années.

Ce qui l’intéresse, c’est le quotidien, « la poésie de la rue ». Il est le photographe de la vie quotidienne ordinaire, « des tranches de vie », des gens, des passants, du hasard. Son témoignage photographique est universel.  

Willy traque l’instant avec un réalisme poétique sans pareil.  Pour le photographe, Paris est un cadre parfait pour capturer des images de la vie ordinaire.

Son travail sera récompensé par le « Prix Kodak » en 1947.

« Je ne mets pas en scène, je négocie l’aléatoire. Le photographe ne prémédite pas ses images, Il cherche à capter, dans ses promenades le nez en l’air, les petits bonheurs simples, modestes. »

Il rencontre également un grand succès dans le cadre de son travail, en RDA (République démocratique allemande),  pour l’Association d’échanges franco-allemands.

De ce projet où il capture la vie tant industrielle que culturelle du pays, naitra une exposition itinérante, présentée dans 70 sites en France, jusqu’en 1974, puis à  Versailles en 2021 «  Willy Ronis en RDA – La vie avant tout, 1960-1967 ». Son travail livrera avec empathie et optimisme, la souffrance d’un pays déchiré et coupé en deux.

 

Willy Ronis en RDA

 

 « J’ai travaillé en parfaite liberté et fait un très beau voyage ! »

Malheureusement, sa manière humaniste de photographier,  si particulière, laissant la place à l’instant, à la spontanéité, à la gaieté, à la tendresse, sera critiquée comme étant mièvre, sentimentaliste et trop poétique.

« Vous ne trouverez pas une seule photo méchante, expliquait-il au Monde en 2005. Je n’ai jamais voulu donner des gens une image ridicule. »

Las des critiques, il arrête le photojournalisme en 1972, déçu par le manque de liberté laissée au photographe sur l’utilisation des clichés, et quitte Paris pour s’installer dans le Midi.

 

Willy Ronis, de la traversée du désert à la renaissance

Sa carrière s’essouffle. Ronis vit une traversée du désert et les années 1970 sont financièrement difficiles.

Il part vivre à L’Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse en 1972 avec sa famille. De fait, il rebondit. Il consacre du temps à l’enseignement que cela soit à Marseille, en Avignon, à Aix-en- Provence.

En 1979, il reçoit le Grand Prix national de la photographie.  Puis, il retrouve une notoriété en 1980, lorsque il publie sa première monographie Sur le fil du hasard aux Éditions Contrejour, qui reçoit le prix Nadar en 1981.

De nouveaux projets voient le jour, publications, expositions, cartes postales, mais entachés par le deuil.  Vincent, son fils  décède brutalement dans un accident de deltaplane en 1988, puis Marie-Anne, son amour, en 1991.

Veuf et sans enfant, il fait don de son œuvre à l’Etat (82 000 négatifs, 6 000 diapositives couleurs, 18 000 tirages, 6 albums comportant 590 tirages de référence, 26 cartons d’archives, 720 volumes de bibliothèque, 400 volumes de périodiques), nomme quatre exécuteurs testamentaires, détenteurs du droit moral de son œuvre et chargés de veiller à son utilisation.

En 2001-2002, touché par l’arthrite, il  réalise sa dernière série de photos et arrête la photographie à l’âge de 91 ans.

En 2005, une grande rétrospective lui est consacrée à l’Hôtel de ville de Paris (500 000 visiteurs), et en 2009 les 40e Rencontres d’Arles le mettent à l’honneur.

Willy Ronis décède à 99 ans dans la nuit du 11 au septembre 2009 à l’Hôpital Tenon dans le 20ème arrondissement de Paris.  A presque centenaire, il n’a pas le temps de terminer sa dernière exposition prévue en 2010, pour son 100e anniversaire.

Portrait de Willy Ronis

Willy Ronis récompenses et distinctions

1947: prix Kodak

– 1957 : médaille d’or à la Biennale de Venise

1979 : grand Prix national de la photographie

–  1981 : prix Nadar, pour son livre Sur le fil du hasard, publié aux éditions Contrejour

– 1990 : Chevalier de la Légion d’honneur

– 1993 : nommé membre de la Royal Photographic Society

– 1994 : Officier de l’ordre national du Mérite

– 1998 : docteur honoris causa de l’université de Warwick (Royaume-Uni)

– 2001 : Commandeur de l’ordre national du Mérite

– 2006 : Lucie Award pour l’œuvre d’une vie, New York

– 2008 : Officier de la Légion d’honneur

– 2015 : Une voie porte son nom dans le 20e arrondissement de Paris « photographe humaniste »

– 2019 : une plaque est apposée sur son domicile, passage des Charbonniers, Paris, 15e arrd

 

Willy Ronis, ses publications les plus reconnues

– 1954 : Belleville Ménilmontant, textes de Pierre Mac Orlan, Éditions Arthaud, Paris.

– 1981 : Sur le fil du hasard, Contrejour 1981 (prix Nadar)

– 1985 : Mon Paris, aux Éditions Denoël, Paris

– 1986 : Willy Ronis photographe, Gérard Pinhas éditeur

– 2001 : A nous la vie ! : 1936-1958, avec Didier Daeninckx, Éditions Hoëbeke

– 2001 : Pour la liberté de la Presse, Reporters Sans Frontières, Paris,

–  2004 : Le Val et les Bords de Marne, Éditions Terre Bleue, Paris,

– 2005 : Willy Ronis, Actes Sud, Arles,

– 2005 : Paris, éternellement, avec Daniel Karlin, Éditions Hoëbeke, Paris,

– 2006 : Willy Ronis (photogr. Willy Ronis), Ce jour-là, Mercure de France, coll. « Traits portraits »

– 2007 : Les chats de Willy Ronis, Flammarion, Paris

– 2008 : Nues, avec Philippe Sollers, Éditions Terre Bleue, Paris,

– 2008 : Provence, Éditions Hoëbeke, Paris,

-2010 : Derrière l’objectif de Willy Ronis, Éditions Hoëbeke, Paris

– 2012 : Le siècle de Willy Ronis, avec Françoise Denoyelle, Éditions Terre Bleue

– 2018 : Willy Ronis par Willy Ronis – Le regard inédit du photographe sur son œuvre, Flammarion, Paris,

– Willy Ronis en RDA – La vie avant tout, 1960-1967

 

Willy Ronis, ses plus célèbres clichés

 

Le Nu Provençal, 1949

En 1949 Ronis réalise le « Nu Provençal », qui devient  l’une de ces plus célèbres photographies.

On y voit sa femme, Marie-Anne, en contre-jour, un jour de grande chaleur, de dos, se rafraîchissant à l’aide d’une bassine.

Le Nu Provencal de Willy Ronis

 « Avec ma femme, nous avions acheté une ruine à Gordes et nous avions décidé d’y passer nos vacances. Le confort était rustique, il n’y avait pas d’électricité et nous devions aller chercher l’eau à une fontaine. Un matin, alors que j’allais prendre mon petit déjeuner, j’ai vu ma femme en train de faire sa toilette. Je lui ai dit, ne bouge pas, et je suis allé chercher en vitesse mon Rolleiflex qui était sur le buffet. J’ai gravi deux marches de l’escalier qui montait au grenier. J’ai pris quatre photos. Pas une de plus. Cela m’a pris à peine une minute. »

 

Rue Muller, Paris, 1934

 

Rue Muller, Paris, 1934

 

« Montmartre, Rue Muller, 1934. C’est la nuit, j’ai travaillé sur pied, c’est rare, j’ai profité de la pluie, pour les reflets. Je préfère travailler en vitesse. Habitant non loin, j’avais repéré cet escalier. C’est une photo dans l’esprit du réalisme poétique de l’époque, on a l’impression d’un décor en studio, à la Trauner, que j’ai connu plus tard. J’ai fait un temps partie de la bande à Prévert. »

 

Place Vendôme, Paris, 1947

 

Willy Ronis, Place Vendôme, 1947

 

« C’était une fin de matinée, sur la place Vendôme. Tout à coup, je ne sais pas pourquoi, je baisse la tête et je remarque une flaque d’eau. Je me penche encore et en la regardant bien attentivement, je vois qu’un trésor se cache dans cette flaque, la colonne Vendôme s’y reflète, j’ai bien sûr tout de suite envie de faire une photo. »

 

Le Petit Parisien, 1952

Pour le photographe, cette photographie représente la vie quotidienne de l’époque. Elle offre une image universelle d’un moment de vie ordinaire.

Willy Ronis et son petit parisien à la baguette

 

« Il était midi, je suis allé dans mon quartier rôder du côté d’une boulangerie. Dans la queue, j’ai vu ce petit garçon, avec sa grand-mère, qui attendait son tour. Il était charmant, avec un petit air déluré. J’ai demandé à sa grand-mère : S’il vous plaît, madame, est-ce que vous m’autoriseriez à photographier ce garçon quand il sortira avec son pain ? J’aimerais bien le voir courir avec son pain sous le bras. Mais oui, bien sûr, si ça vous amuse, pourquoi pas ? »

 

Les amoureux de la Bastille, Paris, 1957

Lors d’une balade dans Paris, Ronis aperçoit un couple, de dos, qui contemple les toits de la capitale. Fugacement, il immortalise la scène. Cette image deviendra une des plus célèbres du photographe.

Willy Ronis et Les amoureux de la Bastille

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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ZZ Top Eliminator, album culte du groupe (1983)

ZZ Top Eliminator, album culte du groupe (1983)

zz top Eliminator, 1983, a été le premier album de ZZ Top à devenir un succès mondial.

Il a fait du groupe des « pop stars authentiques », selon le Financial Times.  En décembre 1996, ZZ Top Eliminator s’est vendu à plus de 11 millions d’exemplaires aux États-Unis, dix fois plus que n’importe quel album précédent de ZZ Top. 

Ce fût la sortie la plus réussie de ZZ Top en 1983 Les vidéos des chansons « Gimme All Your Lovin' », « Sharp Dressed Man » et « Legs » étaient en rotation régulière sur MTV. Retour sur cet album de légende.  

 

ZZ Top Eliminator album cover

pochette de l’album ZZ  top Eliminator

 

 

 

Petite histoire de ZZ Top

Memphis au début du printemps 1982 était chaud, collant et humide, comme n’importe quelle autre année.

Cependant, le changement était définitivement dans l’air pour trois gentlemen texans qui s’étaient réunis dans la ville, même brièvement, pour établir les pistes de base de ce qui serait leur huitième album. 

Jusque-là, Billy Gibbons, Dusty Hill et Frank Beard, collectivement ZZ Top, avaient fait ensemble de la musique aussi fidèle à une tradition américaine que la tarte à la citrouille ; une musique imprégnée de blues électrique lancée par Jimmy Reed, Howlin’ Wolf, Muddy Waters et les deux Kings : BB et Albert.  

Pourtant, à ce moment précis, ZZ Top se retrouve à un carrefour de sa carrière. Et en tant que leur chef, Gibbons au moins avait déterminé qu’ils ouvraient une nouvelle voie. 

C’est Gibbons qui forme le groupe dans sa ville natale de Houston, soutenu par son directeur-producteur dévoué, l’entrepreneur et énigmatique Bill Ham.  Le premier line-up de ZZ a duré juste assez longtemps pour couper un single en 1969, un modeste chugger intitulé Salt Lick, et garantir à Gibbons et Ham un accord avec London Records.  

 

ZZ  top Eliminator, Billy Gibbons

ZZ  top Eliminator

 

Après quoi le bassiste Hill et le batteur Beard, déjà des vétérans du bar-band, ont été recrutés.  Le troisième album du trio, Tres Hombres de 1973, a été leur percée, avec une série de disques courts, pointus et émouvants qui en ont fait le plus grand groupe culte des États-Unis.

Pochette Tres Hombres, ZZ Top

Ce premier chapitre a atteint son apogée avec Tejas de 1976 et la tournée mondiale du Texas qui a suivi sur 19  mois et 96 dates à travers les États-Unis. 

Après cette entreprise épique, le groupe s’est interrompu pour une pause de deux ans, au cours de laquelle Gibbons a parcouru l’Europe, Hill a visité le Mexique et Beard a fait un séjour prolongé en Jamaïque.  Leur album de retour en 1979, Deguello, est resté fidèle à la formule et s’est vendu à un million.  

Mais Gibbons avait ramassé un prototype d’échantillonneur/synthétiseur « Fairlight » lors de ses voyages et avait commencé à l’utiliser pour expérimenter de nouveaux sons.  

Le prochain album El Loco de 1981, s’est avéré trop choquant pour le public du cœur de ZZ et s’est vendu moins de la moitié de son prédécesseur.  

Transportant avant son groupe son album mal aimé à travers l’Europe, Gibbons est arrivé dans un club tard dans la nuit et a été frappé par le spectacle d’une foule de gens dansant sur le funk-a-thon aux membres élastiques des Rolling Stones Emotional Rescue.  

Les aînés de Gibbons d’une demi-décennie et plus, les Stones venaient alors de se redéfinir comme des explorateurs frais, vibrants, voire sonores, alors que son propre groupe s’était coincé dans une ornière de leur propre fabrication.  

 

ZZ  top Eliminator, la conception

Le premier fruit éventuel de leur travail a été ZZ Top Eliminator, qui est devenu de loin l’album le plus réussi et le plus controversé de ZZ Top.

Dans les histoires respectives de Gibbons, Hill et Beard, ZZ Top Eliminator a été forgé pendant des mois de jam sessions très soudées, le groupe s’est d’abord retrouvé au Texas, puis dans leur studio préféré à Memphis.  

Certes, les travaux ont commencé à la maison de Gibbons sur l’île de South Padre, un bout de terre qui s’avance dans l’océan depuis la côte du golfe du Texas. C’est là-bas au début de 1982 que Manning a expédié un studio d’enregistrement portable. 

De là, l’enregistrement s’est déplacé vers la nouvelle maison de Beard à la périphérie de Houston.

Selon le batteur, pendant les semaines suivantes, Gibbons et Hill arrivaient chez lui à 13 heures et ils descendaient ensuite dans son studio au sous-sol pour forer les matières premières. 

ZZ Top et la voiture de Eliminator-

Ford modèle B8- 1933 Hot Rod

« Nous savions dans quelle direction nous allions, donc nous ne volions pas à l’aveuglette », déclare Beard. « Nous nous battions tous les trois jusqu’à ce que nous soyons fatigués, parfois vers 17 heures, d’autres jusqu’à minuit. Billy plaçait une feuille de papier au milieu du sol et écrivait les paroles sur le sabot. »

Un associé du groupe Linden Hudson, un ancien DJ, fait également partie de l’aventure. Hudson avait construit le studio de Beard au lieu de lui payer un loyer et avait auparavant effectué un travail de pré-production non crédité sur El Loco. Il a repris le même rôle maintenant, travaillant en particulier avec Gibbons.  « Linden était une figure assez influente et inspirante », admet Gibbons.

Néanmoins, lorsque l’année suivante ZZ Top Eliminator sort, la contribution d’Hudson n’a pas été créditée une fois de plus. À cette occasion, il a intenté une action en justice, affirmant avoir été étroitement impliqué à la fois dans la création des sons et dans l’écriture des chansons de l’album.  « Tout cela a été une déception particulière pour moi », raisonne maintenant Beard. « En gros, Linden était une sorte de gardienne de maison pour moi. Il s’est occupé de ma maison quand nous étions en tournée. Ce qui s’est passé avec lui a été une vraie galère. Mais il faut avancer. »

 

ZZ Top, Pochette de l'album Eliminator

jaquette de l’album-ZZ Top Eliminator

Le travail sur les morceaux de base a commencé au Studio A des Ardent Studios avec Bill Ham comme producteur.

Installé dans un magasin en briques rouges indéfinissable à un mile du centre-ville et des clubs de blues de Beale Street, Ardent avait accueilli, entre autres, Led Zeppelin, Joe Cocker, Leon Russell et les garçons locaux Big Star et avait été la base d’opérations de ZZ. pour chaque album depuis Tres Hombres. Gibbons affirme que le groupe s’en est tenu dans l’ensemble à une « routine dorée », faisant le plein tous les jours de 9h à 21h.

« Ardent était un endroit tellement remarquable et un grand club de gentlemen », poursuit-il.  Une grande partie de ce disque a fini par être faite dans le studio à Memphis. Après près d’un an d’enregistrement puis de mise au point, ZZ Top Eliminator (un terme pour gagner une course de dragsters), est sorti le 23 mars 1983.   Convenablement accéléré et à indice d’octane élevé, il était également enveloppé de manière appropriée dans une couverture représentant un Coupé Ford 1933 rouge de course avec un moteur Corvette qui avait été construit sur mesure pour Gibbons en Californie.

L’utilisation de la voiture comme accessoire pour le groupe avait permis au guitariste d’en déduire le coût de l’impôt. Il a également joué un rôle de premier plan dans le médium par lequel ZZ Top Eliminator exploserait en tant que véritable phénomène.

 

 

ZZ Top Eliminator, le succès 

Au total, cela sonnait le travail d’un tout nouveau groupe, mais encore une fois intemporel. Eliminator était un changement si important qu’il a incité les puristes du blues à accuser le groupe d’un acte de quasi-hérésie.
Pourtant, il a perduré à tel point que, 33 ans plus tard, il a fourni plus d’un tiers des morceaux de Live Greatest Hits From Around The World, l’album live du groupe à l’époque.
« Mais si nous ne jouions pas ces chansons, nous serions probablement suspendus par les talons », note Frank Beard avec optimisme.

Et si à la surface, il est apparu une déclaration musicale entièrement cohérente, il se cache une vérité plus alambiquée et controversée derrière l’histoire de sa fabrication qui continue de garder des secrets et de fermenter le mauvais sang.  À ce jour, Eliminator s’est vendu à plus de 20 millions d’exemplaires dans le monde.
De plus, cela a eu un effet quasi instantané et profond sur la façon dont les disques de rock seraient faits pour sonner dans les années 80 et au-delà et en utilisant la technologie nouvellement disponible.

« Bien sûr, c’est toujours génial d’être associé à quelque chose qui devient un succès mondial, et cela a influencé ce qui est arrivé plus tard dans la musique – certains pour le bien, mais d’autres pour le pire », suggère-t-il. « Malheureusement, cela a peut-être contribué à la chute du rock’n’roll, à cause de la façon dont d’autres personnes ont commencé à utiliser des machines et des choses. »

 

ZZ  top Eliminator, Conclusion :

En conclusion, l’album ZZ Top Eliminator est un album incontournable pour tous les fans de rock et de blues. Avec son mélange unique de guitares acérées, de rythmes entraînants et de paroles pleines d’humour, cet album a propulsé le groupe sur le devant de la scène et a contribué à redéfinir le rock pour les années 1980.

L’album contient des classiques tels que « Gimme All Your Lovin' », « Sharp Dressed Man » et « Legs », qui ont tous été des succès majeurs à l’époque et ont continué à être diffusés en radio et à apparaître dans des films et des émissions de télévision. Mais ZZ Top Eliminator est plus qu’un simple album de tubes ; il est cohérent dans son style et son approche, et chaque chanson est un témoignage de la créativité, de l’originalité et de l’habileté musicale du groupe.

Malgré le passage des années, ZZ Top Eliminator reste un album intemporel qui a inspiré des générations de musiciens et de fans de musique à travers le monde. Si vous ne l’avez pas encore écouté, il est grand temps de découvrir ce classique du rock et du blues et de vous laisser transporter par l’énergie contagieuse de ZZ Top.

 

 

ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons

ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons

 

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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FAQ sur l’album « Eliminator » de ZZ Top

1. Qu’est-ce que « ZZ Top Eliminator » de ZZ Top ?

« ZZ Top Eliminator » est le huitième album studio du groupe de rock américain ZZ Top, sorti en 1983. Il est considéré comme l’un des albums les plus influents de l’histoire du rock, car il a marqué un tournant dans le son et le style du groupe.

2. Quel est le son de « ZZ Top Eliminator » ?

Le son de « Eliminator » est un mélange unique de blues, de rock, de funk et de synthpop. Le groupe a utilisé des synthétiseurs pour la première fois sur cet album, ce qui a donné à leur musique un son plus moderne et plus commercial. Cependant, le son de base du groupe, qui est le blues rock, est toujours présent sur l’album.

3. Quels sont les morceaux les plus célèbres de « ZZ Top Eliminator » ?

« ZZ Top Eliminator » contient plusieurs des plus grands succès de ZZ Top, notamment « Gimme All Your Lovin' », « Sharp Dressed Man » et « Legs ». Ces chansons ont été largement diffusées à la radio et ont été accompagnées de clips vidéo très populaires diffusés en rotation sur MTV à l’époque.

4. Quelle est l’histoire derrière la pochette de l’album « Eliminator » ?

La pochette de « ZZ Top Eliminator » présente une voiture personnalisée rouge vif surnommée « The Eliminator », qui est devenue un symbole emblématique du groupe. Cette voiture a été construite spécialement pour le groupe par Billy Gibbons et a été utilisée dans plusieurs de leurs clips vidéo. La voiture est maintenant exposée dans le Rock and Roll Hall of Fame.

5. Quelle est l’influence de « Eliminator » sur la musique rock ?

« ZZ Top Eliminator » a eu une influence considérable sur la musique rock, car il a marqué une évolution importante du son et du style de ZZ Top. L’utilisation de synthétiseurs et de boîtes à rythmes a influencé de nombreux autres groupes de rock des années 1980, notamment Def Leppard et Bon Jovi.

6. Quels sont les producteurs de « Eliminator » ?

« ZZ Top Eliminator » a été produit par Bill Ham, le producteur historique de ZZ Top, et par le célèbre producteur anglais Terry Manning, qui a travaillé avec des artistes tels que Led Zeppelin et Lenny Kravitz.

7. Comment a été accueilli « Eliminator » par la critique à sa sortie ?

« ZZ Top Eliminator » a été très bien accueilli par la critique à sa sortie en 1983. Les critiques ont salué l’album pour son son novateur et son mélange unique de blues et de synthpop. L’album a également connu un grand succès commercial, atteignant la 9e place du Billboard 200 et étant certifié disque de diamant aux États-Unis.

8. Comment a évolué la musique de ZZ Top après « Eliminator » ?

Après « ZZ Top Eliminator », ZZ Top a continué à évoluer et à explorer de nouveaux styles musicaux. Le groupe a sorti plusieurs albums qui ont rencontré un succès modéré, notamment « Afterburner » en 1985, qui a suivi la même direction que « Eliminator » avec l’utilisation de synthétiseurs et de boîtes à rythmes. Cependant, le groupe est retourné à ses racines blues rock avec des albums tels que « Recycler » en 1990 et « Antenna » en 1994. Plus récemment, ZZ Top a sorti « La Futura » en 2012, qui a été salué pour son retour aux sonorités blues rock traditionnelles.

9. Quelle est la place de « Eliminator » dans l’histoire de ZZ Top ?

« ZZ Top Eliminator » est l’album le plus connu et le plus populaire de ZZ Top. Il a permis au groupe de conquérir un nouveau public et a marqué un tournant dans leur carrière musicale. La voiture « The Eliminator » est devenue un symbole emblématique du groupe et est encore associée à leur musique aujourd’hui.

10. Quelles sont les influences de ZZ Top sur la musique rock ?

ZZ Top est considéré comme l’un des groupes les plus influents de l’histoire du rock. Leur son unique, qui mélange blues, rock et funk, a influencé de nombreux autres artistes, notamment Lynyrd Skynyrd, Guns N’ Roses et Black Crowes. De plus, leur utilisation de synthétiseurs et de boîtes à rythmes sur « Eliminator » a eu un impact significatif sur la musique rock des années 1980 et a inspiré de nombreux autres groupes à explorer de nouveaux sons et styles.

ZZ Top La Grange le grand tube du groupe légendaire, 1973

ZZ Top La Grange le grand tube du groupe légendaire, 1973

ZZ Top La Grange est mythique.

Ce groupe de rock américain formé en 1969 à Houston, au Texas a traversé les décennies. De ces cinquante et quelques années de musique, restent des tubes légendaires dont le morceau phare La Grange, ainsi que  « Tube Snake Boogie », « I Gotsta Get Paid » et tant d’autres… 

Voici la petite histoire de ce tube mondialement connu.

ZZ top La Grange

ZZ Top La Grange

Alors, de quoi parlait vraiment « ZZ Top La Grange » ? 

Ce petit groupe du Texas, ZZ Top, est bien connu pour ses paroles humoristiques. Leur première chanson à succès, « La Grange », a attiré l’attention du monde entier sur la ville de La Grange, au Texas. Ou plus précisément, l’une des attractions de La Grange. 

Le parolier principal de ZZ Top est le chanteur à la guitare Billy Gibbons. Combinant un mélange d’humour et de narration, il peint un portrait vivant de lieux, de personnes et d’événements qui passeraient autrement sous le radar de la population.

ZZ Top, Billy Gibbons

La Grange est le single extrait de leur 3e album Tres Hombres, sorti en 1973. 

C’est une petite chansonnette sur une « cabane à l’extérieur de La Grange ».  La Grange » est principalement un jam instrumental de forme libre débordant du solo de blues débridé de Gibbons. Les quelques paroles qu’il contient ont été inspirées par le tristement célèbre bordel Chicken Ranch situé à l’extérieur de La Grange, au Texas. 

 

ZZ Top La Grange, The Chicken Ranch 

 

En effet, principalement connu sous le nom de Chicken Ranch (le ranch du poulet), La Grange était un bordel texan ouvert de 1905 à 1973. Une simple ferme sans aucun signe annonçant son objectif, le Chicken Ranch fonctionnait avec la connaissance, sinon la bénédiction, des politiciens locaux et des forces de l’ordre. 

The Chicken Ranch », ou la pension de Miss Edna à La Grange, était probablement le plus ancien établissement du Texas dédié à la plus ancienne profession.  Il a été fermé par un journaliste de télévision zélé de Houston, qui n’a pas trouvé assez de vice et de corruption pour faire un reportage à Houston.

Il a défié le gouverneur sur la question de savoir pourquoi il continuait à fonctionner à la vue de tous. Le gouverneur n’a eu d’autre choix que d’ordonner au shérif de le fermer. 

Les filles de Mlle Edna recevaient des visites hebdomadaires des médecins locaux, elles étaient donc « propres ». Les filles ont dépensé leur argent à La Grange et lorsqu’un nouvel hôpital a été nécessaire, Mlle Edna a fait le premier et le plus gros don.  

La majeure partie du bâtiment est toujours debout, seule une pièce a été déplacée à Dallas pour une discothèque.

Un « Dix pour entrer » était le prix. Il y avait un code vestimentaire strict pour les clients – seuls les hommes bien habillés étaient autorisés à entrer.  

 

 

L’endroit dans cette chanson est le sujet du film de 1982 The Best Little Whorehouse In Texas, avec Dolly Parton et Burt Reynolds, qui a été adapté d’une pièce de Broadway de 1978. 

Dans une interview accordée en 1985 au magazine Spin, le bassiste de ZZ Top, Dusty Hill, expliquait :

« Avez-vous déjà vu le film, The Best Little Whorehouse in Texas ? C’est de cela qu’il s’agit. J’y suis allé quand j’avais 13 ans. , quand il est temps d’être un mec, est allé là-bas et l’a fait. Les pères ont emmené leurs fils là-bas. Vous ne pouviez pas jurer là-dedans. Tu ne pouvais pas boire. Il avait un air de respectabilité. 

C’est la femme qui dirigeait l’endroit, et vous savez qu’elle ne ressemblait pas non plus à Dolly Parton.  Je vais vous dire, c’était une femme d’apparence méchante. Mais les travailleurs des champs pétrolifères et les sénateurs seraient tous les deux là.

L’endroit était ouvert depuis plus de 100 ans, puis ce connard décide qu’il va faire un exposé et le fermer. Et il a tellement remué que ça a dû fermer. La Grange est une toute petite ville, et les petites villes du Texas sont vraiment conservatrices. Mais ils se sont battus contre cela. Ils ne voulaient pas qu’il soit fermé, car c’était comme un point de repère.

C’était dans un petit ranch en dehors de la ville, le Chicken Ranch.  Quoi qu’il en soit, nous avons écrit cette chanson et l’avons sortie, et elle était sortie peut-être trois mois avant qu’ils ne la ferment.  Ça m’a énervé. C’était un bordel, mais tout ce qui dure cent ans doit avoir une raison. »  Comme le rappelle Gibbons, «En grandissant au Texas, il y avait deux exigences pour devenir viril: vous deviez visiter La Grange et vous deviez vous rendre à la frontière mexicaine. Nous avons en quelque sorte capturé les deux en un seul voyage. » 

 

ZZ Top La Grange, un morceau inspiré de Buddy Holly 

 

Le guitariste se réfère à « Peggy Sue Got Married » de Buddy Holly, la suite du pionnier du rock à « Peggy Sue », comme inspiration de composition.

« Cette chanson nous a montré que vous n’aviez pas à rimer chaque strophe ou couplet », dit Gibbons. Ce morceau a non seulement inspiré le hit ZZ Top de 1973, mais aussi les adaptations de Broadway et cinématographiques de The Best Little Whorehouse in Texas. 

Billy Gibbons a expliqué comment il avait obtenu son son de guitare sur ce morceau dans une interview de 1995 avec Guitar World.

 « C’est de la guitare directement dans l’ampli, une Strat de 1955 avec un cordier d’arrêt via un Marshall Super Lead 100 de 1969. Ce son fuzz dans le lead et à l’avant et à l’arrière de la composition n’est qu’une pure distorsion à lampe.

Les différentiels de réglage tiennent compte des différentes tonalités. La partie d’ouverture a été jouée sur ce que nous avions l’habitude d’appeler «le réglage mystérieux» dans les jours sombres avant l’existence de l’interrupteur à bascule à cinq positions, lorsque trouver ce «tweener» parfait nécessitait du dévouement. » 

Une des pochette de La Grange de ZZ Top

ZZ top La Grange, un tube mondialement connu 

 

Ce tube blues a été le premier single du groupe à faire une brèche dans le Billboard Hot 100 (atteignant le numéro 41), et il a propulsé leur troisième album, Tres Hombres de 1973, dans le Top 10.

En 1974, il était classé 15ème en Australie dans le Go-Set National Top 40. « La genèse et, bien sûr, le cœur de la chanson était ce backbeat boogie, que tout le monde et leur frère ont appris à jouer », dit Gibbons. 

« La rumeur se répand dans cette ville du Texas, au sujet de la grange près de La Grange, et vous savez de quoi je parle. Faites moi juste savoir si vous voulez y aller, dans cette maison là-bas dans les pâturages, oui il y a beaucoup de jolies filles Ah. Ayez pitié, Ah haw, haw, haw, haw, a haw. Bon, j’entends que c’est OK si vous avez le temps, et le pognon pour pouvoir y aller. A hmm, hmm hmm, hmm. Et j’entends que c’est complet presque tous les soirs, mais maintenant je peux me tromper… Hmm, hmm, hmm, hmm. Ayez pitié… » 

« C’était une chanson importante en termes de carrière, et à bien des égards, c’était la parfaite introduction de ZZ Top au monde », déclare Billy Gibbons à propos de la chanson.

ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons

ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons

 

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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FAQ sur le titre ZZ Top La Grange

1. Qu’est-ce que « ZZ Top La Grange » ?

« ZZ Top La Grange » est une chanson emblématique du groupe de rock américain ZZ Top, sortie en 1973 sur l’album « Tres Hombres ». Elle a été écrite par le guitariste Billy Gibbons et est considérée comme l’une des chansons les plus populaires et les plus reconnaissables du groupe.

2. Quelle est l’histoire de « ZZ Top La Grange » ?

« ZZ Top La Grange » a été écrite par Billy Gibbons après avoir visité un bordel à La Grange, au Texas. La chanson raconte l’histoire d’un homme qui visite la maison close et tombe sous le charme d’une prostituée nommée Mona. Gibbons a déclaré que la chanson était inspirée par ses expériences personnelles et celles de ses amis qui fréquentaient les bordels du Texas.

3. Quel est le style musical de « ZZ Top La Grange » ?

« ZZ Top La Grange » est un mélange de blues rock et de boogie woogie, avec un rythme entraînant et une guitare électrique saturée caractéristique du son de ZZ Top. La chanson est souvent considérée comme un exemple classique du style de blues rock sudiste, et est souvent utilisée comme référence pour décrire ce genre musical.

4. Comment « ZZ Top La Grange » est-elle devenue populaire ?

« ZZ Top La Grange » a d’abord connu un succès limité, mais elle est devenue beaucoup plus populaire après que la station de radio KILT à Houston, au Texas, l’a ajoutée à sa liste de lecture en 1974. La chanson a ensuite été diffusée dans d’autres stations de radio aux États-Unis et est rapidement devenue un succès national.

5. « La Grange » a-t-elle été reprise par d’autres artistes ?

Oui, « ZZ Top La Grange » a été reprise par de nombreux artistes dans différents styles musicaux. Les versions les plus célèbres incluent celles de Kid Rock, Dwight Yoakam et Motley Crue. La chanson a également été utilisée dans de nombreux films et publicités, et est souvent considérée comme l’un des morceaux les plus emblématiques de ZZ Top.

6. Quelle est la signification des paroles de « ZZ Top La Grange » ?

Les paroles de « ZZ Top La Grange » racontent l’histoire d’un homme qui tombe sous le charme d’une prostituée nommée Mona dans une maison close à La Grange, au Texas. Les paroles sont souvent considérées comme provocantes et crues, mais elles sont également appréciées pour leur langage imagé et leur description vivante de la scène.

7. Qui a écrit « ZZ TopLa Grange » ?

« ZZ Top La Grange » a été écrite par le guitariste de ZZ Top, Billy Gibbons. Gibbons a également chanté la chanson, accompagné de Dusty Hill à la basse et de Frank Beard à la batterie.

8. Quelle est la place de « La Grange » dans l’histoire de ZZ Top ?

« ZZ Top La Grange » est l’une des chansons les plus emblématiques de ZZ Top et a été un grand succès pour le groupe. Elle est considérée comme l’un de leurs morceaux les plus populaires et est souvent mentionnée comme l’un des exemples les plus représentatifs du son de ZZ Top. La chanson a également contribué à la notoriété du groupe et a aidé à établir leur réputation en tant que l’un des groupes de rock les plus influents des années 1970.

9. Quel est l’impact de « La Grange » sur la musique en général ?

« ZZ Top La Grange » est souvent citée comme l’une des chansons les plus influentes de l’histoire du rock. Elle a été une source d’inspiration pour de nombreux artistes et a contribué à populariser le style de blues rock sudiste. La chanson est également considérée comme un exemple classique du son de guitare électrique saturée et de boogie woogie, et est souvent utilisée comme référence pour décrire ce genre musical.

10. Quel est le clip vidéo de « La Grange » ?

Le clip vidéo de « ZZ Top La Grange » a été tourné en 1983 et montre ZZ Top jouant la chanson dans un décor inspiré de la maison close de La Grange. Les membres du groupe sont habillés en costumes noirs et chapeaux de cowboy, et la vidéo présente également des images de femmes en tenue de prostituée. Le clip a été diffusé en rotation régulière sur MTV et est souvent considéré comme l’un des meilleurs clips de ZZ Top.

8 conseils pour la photo live

8 conseils pour la photo live

Apprendre la photo de musique live dans le cadre d’un concert peut être une tâche difficile. Il y a beaucoup de restrictions: beaucoup de mouvement, peu de lumière, beaucoup de rétro-éclairage, des angles difficiles à trouver, des objets parasites sur scène, la tête du géant juste devant vous … Nous vous proposons 8 astuces pour apprendre la photo de musique.

Conseils utiles, pratiques et faciles à utiliser pour prendre de très belles photos de musique live !

 

Apprendre la photo de musique: 8 conseils

Apprendre la photo de musique

1. Anticiper pour une photo de musique puissante.

Un concert  est toujours une révélation du chanteur ou du musicien à son public. Apprendre la photo de musique c’est aussi apprendre à capturer les moments les plus forts d’un concert. Essayez de construire votre image en anticipant les moments émotionnels et en étant réactif au lieu de vous déchaîner tout au long du concert. Ils deviennent plus efficaces, plus efficaces … et peuvent profiter un peu plus de l’ambiance musicale du concert !

Il est aussi primordial de s’intéresser à ce que l’artiste fait avant le concert. Connaitre la musique de l’artiste shooté peut permettre d’anticiper des actions. Cela donne aussi des informations sur l’ambiance, cela instaure aussi un climat dans lequel se plonger avant que la lumière s’éteigne…

 

 

2. La Composition est l’élément primordial pour apprendre la photo de musique

Avant de penser aux limites techniques et de choisir votre mode (manuel, semi-automatique, tout automatique): pensez à votre composition. De nombreux éléments peuvent structurer votre photo lors d’un concert et former des lignes de force: matière scénique, dynamique et lignes créées par les instruments, notamment guitares et basses, rayons de lumière …

Apprendre la photo de musique, c’est avant tout apprendre à utiliser la composition afin de rendre la photo intéressante en dehors de son sujet.

 

3. Choisir l’exposition en fonction de votre sujet et jouer avec la lumière.

L’éclairage d’un concert offre de grandes opportunités photographiques. Pour apprendre la photo de concert, essayez de réfléchir à la différence de luminosité entre le sujet et l’arrière-plan. Elle est souvent très importante, il peut donc être intéressant de jouer avec les contrastes. Faites attention au jeu des ombres et de la lumière pour votre composition. Selon l’élément central de votre photo, trois modes de mesure de l’exposition peuvent être sélectionnés:

– « Mode Spot » limité à une très petite zone (par exemple mise au point sur un visage)
– « Mode pondéré central »: intéressant si le sujet est au milieu et à la lumière
– « Mode Matriciel »: Moyenne sur toute la scène pour régler la sensibilité et le mode d’enregistrement

 

Avec un smartphone, vous pouvez télécharger une application qui vous permet de varier l’exposition et de sous-exposer vos images de deux ou trois crans.

 

technique photo de musique

photo de musique

 

4. Ne pas trop monter en ISO…mais un peu quand même.

Si le flash compense généralement le manque de lumière, il n’est pas conseillé de l’utiliser pour photographier des musiciens. D’abord parce qu’elle peut surprendre et déranger les artistes et ensuite parce que le flash déforme l’atmosphère lumineuse de la scène et du concert pour de la photo de musique.

Pour compenser ce manque de lumière, augmentez la sensibilité ISO de votre appareil photo à plus de 1000 si votre appareil le permet (cela évite le flou et capture mieux la lumière).

Mais attention: cela nécessite de connaître les limites de votre appareil photo et s’il peut « grimper » en ISO sans que le « bruit » numérique soit trop important (rugosité / grain qui apparaît sur la photo si Vous grimpez trop fort en ISO).

Et deuxième point de vigilance: pensez à réinitialiser votre ISO à des valeurs inférieures à la fin du concert! (Cela évite les mauvaises surprises lors de la prise de nouvelles photos dans des conditions lumineuses plus favorables!).

 

5. Garder un œil sur la vitesse d’obturation

La restauration de la dynamique d’un concert dans une photo est l’un des éléments les plus puissants d’une photo de scène. Il est également important de garder un œil sur la vitesse d’obturation quel que soit le mode utilisé (P, A ou M).

Cependant, gardez à l’esprit qu’il vous sera difficile de prendre une photo nette en dessous de 1/100 ou 1/60. En jouant sur la vitesse (priorité à la vitesse), vous pouvez choisir quel élément de l’image doit être rendu dynamique, sur quel élément vous voulez créer un flou de mouvement: plus votre vitesse est lente, plus l’effet de flou de votre sujet en mouvement devient important.

Il est également utile de choisir correctement le mode de mise au point automatique pour restaurer la scène dynamique. En termes d’autofocus, l’AF-C est souvent le mieux adapté pour suivre dynamiquement le sujet en mouvement sur scène ou dans la foule.

                           

photo de musique : conseils

photo de musique : conseils

 

6. Garder le public à l’œil !

De la fosse ou rétrospectivement, la foule est toujours très intéressante d’un point de vue photographique en matière d’émotions. Vous pouvez choisir si vous souhaitez couvrir une large zone ou vous concentrer sur quelques téléspectateurs qui attirent votre attention: le résultat est souvent fort et vivant.

Surtout, n’oubliez pas de saisir l’instant ! Pour apprendre la photo de concert, il faut avant tout apprendre à regarder autour de soi et prendre en considération la scène mais aussi le public !. Il serait dommage de se concentrer uniquement sur votre appareil et d’oublier les artistes devant vous !

7. Réfléchir à sa position et bouger !

Le choix de votre place est essentiel sur la photo de musique live. Les meilleures positions diffèrent selon le type d’images et l’angle de vue souhaité. La fosse est idéale pour les gros plans de chanteurs.
Il vous permet de saisir avec précision les expressions des musiciens. Pour les photos ambiantes où une photo plus large montre également le public, il peut être utile de prendre un peu de hauteur ou de prendre du recul.

Vous pouvez également jouer avec courage et essayer d’autres aspects plus inhabituels, par exemple B. prenez des photos dans les coulisses ou directement depuis la scène! Pour les petits groupes, n’hésitez pas à demander au préalable aux musiciens si vous pouvez prendre des photos sur scène ou dans les coulisses: vous serez souvent très heureux de retrouver vos photos!

Apprendre la photo de concert - photo de musique

Limp Bizkit : Photo de concert

8. Apprendre la photo de musique « live », c’est aussi respecter les règles.

Que cela soit une petite salle ou un festival, la production, le management donnent des consignes. C’est un point primordiale à respecter si vous souhaitez faire de la photo de musique, être accrédité et éviter d’être black-listé.

En dehors du fait que les consignes doivent être respectées car c’est un engagement du photographe de musique, si vous acceptez une accréditation, vous acceptez les consignes qui vont avec.

Personne ne vous oblige à venir shooter, la moindre des choses est de rester respectueux pour vous, mais aussi pour vos collègues photographes.

                                                                


Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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Arctic Monkeys, groupe rock incontournable depuis 20 ans

Arctic Monkeys, groupe rock incontournable depuis 20 ans

Les Arctic Monkeys, c’est un peu comme cette vieille paire de baskets que vous ne voulez jamais jeter : toujours là, toujours à la mode, et qui vous surprennent à chaque nouveau pas. Formé en 2002 à Sheffield, ce quatuor britannique est passé d’un groupe de garage à l’une des formations rock les plus influentes du XXIe siècle. Mais comment ont-ils fait ? Comment un groupe, dont les premières démos circulaient sur MySpace, a-t-il conquis le monde et redéfini les codes du rock moderne ?

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Dans cet article, on va plonger dans l’histoire des Arctic Monkeys, analyser leur évolution musicale, explorer leur impact culturel, et se demander : quel sera leur prochain coup de maître ? Mais avant de nous plonger dans les détails, laissez-moi vous dire une chose : si vous n’avez jamais écouté « Do I Wanna Know? », vous êtes passé à côté d’un morceau de l’histoire. Allez-y, mettez vos écouteurs, et préparez-vous à découvrir pourquoi les Arctic Monkeys sont bien plus qu’un simple groupe de rock.

 

I. Histoire des Arctic Monkeys : Des débuts modestes à la gloire mondiale

1.1 La genèse des Arctic Monkeys

Tout commence à Sheffield, une ville industrielle du nord de l’Angleterre. Dans cette ville grise, bercée par la pluie et les fumées des usines, un jeune Alex Turner, fils unique d’un professeur de musique et d’une prof de lycée, découvre le rock. Avec ses amis d’enfance, Jamie Cook (guitariste), Nick O’Malley (basse), et Matt Helders (batterie), il forme un petit groupe sans grande prétention.

Ils commencent comme beaucoup d’autres : des répétitions dans le garage des parents, quelques concerts dans des bars locaux et des reprises de groupes comme The Strokes et Oasis. Mais très vite, une chose se démarque : la plume d’Alex Turner. Il n’est pas qu’un simple auteur-compositeur. Ses textes sont bruts, pleins d’ironie et de poésie, des instantanés de la jeunesse anglaise, un peu comme des photos Polaroid accompagnées de riffs cinglants.

 

Arctic monkey car album

1.2 L’explosion grâce à Internet

Nous sommes en 2005. Les réseaux sociaux commencent à peine à émerger. MySpace, plateforme populaire à l’époque, devient un terrain fertile pour les jeunes groupes de musique. Et c’est là que la magie opère. Leurs fans commencent à partager des démos du groupe sur Internet, et sans qu’ils s’en rendent compte, les Arctic Monkeys deviennent viraux.

Leur premier single, « I Bet You Look Good on the Dancefloor« , sorti en octobre 2005, est un véritable tremblement de terre. Il se hisse directement à la première place des charts britanniques. Quelques mois plus tard, leur premier album « Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not » devient l’album le plus rapidement vendu de l’histoire du Royaume-Uni. Pas mal pour des jeunes de 20 ans, non ?

1.3 De la scène indie à l’international

Le succès des Arctic Monkeys ne se limite pas au Royaume-Uni. Leurs performances à des festivals comme Glastonbury les propulsent sur la scène internationale. Leur son énergique, un mélange de garage rock, punk et indie, séduit des foules du monde entier. Et ce qui est encore plus impressionnant, c’est leur capacité à rester fidèles à leurs racines tout en évoluant musicalement.

Leur deuxième album, « Favourite Worst Nightmare« , sort en 2007 et reçoit des critiques dithyrambiques. Avec des morceaux comme « Fluorescent Adolescent » et « 505« , l’album consolide leur statut de stars mondiales. Mais ce n’est que le début. Le meilleur reste à venir.

II. Analyse musicale des Arctic Monkeys : Une alchimie unique entre les genres

2.1 Le son Arctic Monkeys : Une fusion de rock et de pop indie

Alors, qu’est-ce qui fait que les Arctic Monkeys sonnent comme… les Arctic Monkeys ? Ce sont les guitares, bien sûr. Jamie Cook, avec son jeu tranchant et ses riffs mémorables, est au cœur du son du groupe. Dès les premières notes de « I Bet You Look Good on the Dancefloor« , vous savez que vous écoutez un groupe qui ne fait pas dans la dentelle. Mais il y a plus.

La véritable arme secrète des Arctic Monkeys, c’est Alex Turner. Ses textes sont aussi importants que la musique elle-même. Il a cette capacité rare de capturer des moments de vie en une seule phrase, un peu comme un photographe qui saisit une image au moment parfait. Que ce soit dans « A Certain Romance » ou « Do Me a Favour« , les paroles d’Alex Turner résonnent avec une authenticité brute.

 

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2.2 Des évolutions sonores majeures

Les Arctic Monkeys ne sont pas du genre à rester dans leur zone de confort. Si leurs deux premiers albums sont dans la veine du rock indie énergique, leur troisième album, « Humbug« , marque un changement de cap. Produit par Josh Homme des Queens of the Stone Age, cet album plonge dans des sonorités plus sombres, psychédéliques. Certains fans sont un peu déroutés par cette évolution, mais pour beaucoup, c’est la preuve que le groupe n’a pas peur d’expérimenter.

Puis vient l’album « AM » en 2013, un véritable chef-d’œuvre qui fusionne le rock, le hip-hop et des influences R&B. Avec des titres comme « Do I Wanna Know? » et « R U Mine?« , les Arctic Monkeys atteignent un niveau de maturité musicale impressionnant. Cet album est un véritable carton, aussi bien en termes de ventes qu’auprès des critiques. On y trouve des rythmes plus lents, des ambiances plus feutrées, mais toujours cette énergie brute qui caractérise le groupe.

 

2.3 Le groupe face aux critiques

Les Arctic Monkeys n’ont pas toujours été encensés par la critique. À chaque nouvelle sortie, ils prennent des risques, et cela ne plaît pas à tout le monde. Pourtant, c’est cette capacité à se réinventer qui fait leur force. Ils ne se contentent pas de reproduire la même formule album après album. Et c’est précisément pour cela qu’ils sont devenus l’un des groupes les plus importants du XXIe siècle.

III. L’impact culturel et générationnel des Arctic Monkeys : Pourquoi ce groupe reste-t-il incontournable ?

3.1 Les Arctic Monkeys et la scène rock britannique moderne

Si on doit résumer l’impact des Arctic Monkeys en une phrase, ce serait celle-ci : ils ont redéfini la scène rock britannique moderne. Leur succès a ouvert la voie à toute une nouvelle génération de groupes indie. Des groupes comme The 1975 ou Blossoms ont clairement été influencés par les Arctic Monkeys, que ce soit par leur approche musicale ou leur manière de se connecter avec leurs fans via Internet.

Mais leur impact va bien au-delà de la musique. Les Arctic Monkeys, c’est aussi une attitude, un look, une esthétique. Leur style vestimentaire – vestes en cuir, cheveux gominés, look vintage – est devenu emblématique et a influencé une génération entière de jeunes.

 

pochette artic monkeys

3.2 Une influence mondiale

Ce qui est fascinant avec les Arctic Monkeys, c’est leur capacité à séduire des publics aussi bien en Europe qu’aux États-Unis. Contrairement à de nombreux groupes britanniques, qui peinent à s’imposer outre-Atlantique, les Arctic Monkeys ont réussi à conquérir le public américain, notamment grâce à leur son évolutif et à leurs performances live percutantes. Ils ont même joué au mythique festival de Coachella, une consécration pour n’importe quel groupe de rock.

3.3 Les fans et la culture Arctic Monkeys

Les fans des Arctic Monkeys sont une force vive. Présents depuis le tout début, ils ont suivi le groupe dans toutes ses évolutions. Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont remplis de communautés dédiées au groupe, partageant des théories sur les nouvelles chansons, analysant chaque interview d’Alex Turner, et créant des mèmes autour de leurs albums.

IV. Le futur des Arctic Monkeys : Où va le groupe ? (suite)

4.3 Un groupe en perpétuelle réinvention

Une des plus grandes forces des Arctic Monkeys est leur capacité à se réinventer sans perdre leur identité. Cela pourrait sembler paradoxal, mais c’est précisément ce qui fait leur longévité. Là où d’autres groupes auraient pu se reposer sur leurs lauriers après un premier album explosif, les Arctic Monkeys ont décidé de toujours chercher de nouveaux horizons musicaux, que ce soit dans la production, les influences ou même les paroles. Leur album « Tranquility Base Hotel & Casino », sorti en 2018, en est un excellent exemple.

Avec cet album, Alex Turner et son groupe ont pris un virage totalement inattendu. Là où leurs fans attendaient un nouvel opus dans la continuité d’« AM », avec ses sonorités rock et ses rythmes accrocheurs, ils ont eu droit à une œuvre plus expérimentale, mêlant des influences jazz, lounge et même des éléments de space rock. C’était un pari risqué, et si une partie des critiques n’a pas été tendre avec ce changement de direction, beaucoup d’autres y ont vu une évolution audacieuse, signe que le groupe refusait de se répéter.

4.4 Tranquility Base Hotel & Casino : un tournant audacieux

Sortir un album comme « Tranquility Base Hotel & Casino » après le succès de « AM » aurait pu être un suicide commercial pour n’importe quel autre groupe. Après tout, « AM » avait non seulement consolidé leur statut de superstars mondiales, mais il avait également réussi à capter un public bien plus large, allant au-delà des simples fans de rock. Pourtant, les Arctic Monkeys ont pris le risque de s’éloigner de ce son grand public pour offrir un album bien plus introspectif et expérimental.

Dès les premières notes de « Star Treatment », le premier titre de l’album, il est clair que l’on se dirige vers une nouvelle direction musicale. Turner abandonne son image de rock star sexy pour endosser le rôle d’un narrateur un peu mélancolique, un peu détaché, parlant d’un hôtel fictif sur la Lune. Les claviers prédominent, les guitares se font plus discrètes, et les paroles se teintent de références philosophiques et politiques.

Ce n’est pas l’album le plus accessible du groupe, loin de là, mais c’est probablement l’un de leurs projets les plus intrigants. Si les fans hardcore de la première heure ont parfois eu du mal à s’y retrouver, cet album a également permis au groupe de toucher un public différent, plus sensible à l’expérimentation musicale. C’est la preuve que les Arctic Monkeys sont toujours en quête de nouvelles façons d’exprimer leur créativité, sans craindre de décevoir ceux qui s’attendent à des reprises constantes de leurs plus grands succès.

V. L’influence des Arctic Monkeys dans l’industrie musicale moderne

5.1 Une génération de groupes influencés par les Arctic Monkeys

Il est impossible de parler de l’héritage des Arctic Monkeys sans évoquer leur influence sur la nouvelle génération de groupes rock. Depuis leurs débuts, des centaines d’artistes et de groupes ont cité les Arctic Monkeys comme une source d’inspiration majeure. Mais qu’est-ce qui rend leur musique si influente ?

Pour commencer, leur ascension fulgurante grâce à Internet a montré à une nouvelle génération de musiciens qu’il était possible de réussir sans passer par les circuits traditionnels de l’industrie musicale. Leur succès sur MySpace a pavé la voie pour des groupes comme The 1975 ou Catfish and the Bottlemen, qui ont également utilisé les réseaux sociaux pour se faire connaître.

Ensuite, il y a leur style musical éclectique. Les Arctic Monkeys ont prouvé qu’il était possible de mélanger plusieurs genres tout en gardant une identité forte. Cette approche a inspiré des artistes à ne pas se limiter à un seul style, mais à explorer différentes influences pour créer leur propre son. Des groupes comme Blossoms, Circa Waves et même Tame Impala ont tous été marqués, d’une manière ou d’une autre, par l’audace créative des Arctic Monkeys.

Enfin, il ne faut pas oublier l’impact des paroles d’Alex Turner. Ce dernier a su capturer l’essence de la jeunesse britannique dans ses textes, en abordant des thèmes aussi variés que l’amour, l’amitié, la frustration, et même la politique. Cette authenticité a inspiré une génération entière de jeunes auteurs-compositeurs à être plus sincères et directs dans leur écriture, créant ainsi un lien plus fort avec leur public.

5.2 L’influence des Arctic Monkeys sur le rock moderne

Dans un paysage musical souvent dominé par la pop, le hip-hop et l’électro, les Arctic Monkeys ont réussi à garder le rock pertinent et excitant. Ils ont su moderniser ce genre tout en restant fidèles à ses racines. En combinant des éléments du garage rock, du post-punk et même du hip-hop, ils ont créé un son hybride qui parle autant aux fans de rock pur et dur qu’aux amateurs de musique plus grand public.

Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer la scène rock sans l’influence des Arctic Monkeys. Leur empreinte est partout, des festivals comme Reading & Leeds aux playlists de millions de jeunes fans de musique à travers le monde. Et même si leur style a évolué au fil des années, ils ont toujours gardé cette énergie brute et cet amour pour le rock qui les a propulsés sur le devant de la scène.

5.3 Un héritage durable dans l’histoire du rock

Les Arctic Monkeys sont désormais considérés comme un groupe légendaire, et à juste titre. Avec chaque album, ils ont repoussé les frontières de ce qu’un groupe de rock moderne peut accomplir. Leur musique, leurs paroles, et même leur esthétique ont marqué l’histoire du rock, et il ne fait aucun doute qu’ils laisseront une empreinte durable pour les décennies à venir.

Si vous êtes un amateur de rock, il est probable que vous avez déjà une place spéciale pour les Arctic Monkeys dans votre cœur. Et si vous êtes simplement curieux, leur discographie vous promet une aventure musicale passionnante, remplie de surprises et d’émotions.

VI. Conclusion : Les Arctic Monkeys, un groupe qui continue d’innover

Les Arctic Monkeys sont sans aucun doute l’un des groupes les plus importants et influents de notre époque. Depuis leurs humbles débuts à Sheffield, ils ont conquis le monde avec leur son unique, leur énergie débordante et leur créativité sans limite. Mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est leur capacité à rester pertinents et à évoluer, même après plus de 15 ans de carrière.

Que vous soyez un fan de la première heure ou un nouveau venu dans leur univers musical, il est clair que les Arctic Monkeys ont encore beaucoup à offrir. Avec chaque album, ils nous surprennent, nous émeuvent et nous rappellent pourquoi ils sont l’un des meilleurs groupes de rock du XXIe siècle. Alors, qu’est-ce que l’avenir leur réserve ? Seul le temps nous le dira, mais une chose est sûre : les Arctic Monkeys ne sont pas prêts de quitter le devant de la scène.

FAQ

1. Quel a été le rôle de MySpace dans la carrière des Arctic Monkeys ?

MySpace a permis aux fans des Arctic Monkeys de partager leurs premières démos, ce qui a propulsé le groupe à une renommée internationale avant même la sortie de leur premier album.

2. Pourquoi l’album « AM » est-il considéré comme un tournant pour les Arctic Monkeys ?

« AM » a marqué un tournant dans la carrière des Arctic Monkeys en intégrant des influences hip-hop et R&B tout en conservant leurs racines rock. Cet album a aussi permis au groupe de conquérir le marché américain.

3. Comment les Arctic Monkeys ont-ils réussi à évoluer sans perdre leurs fans ?

Les Arctic Monkeys ont toujours pris des risques musicaux tout en restant fidèles à leur identité. Cette capacité à se réinventer tout en maintenant une connexion émotionnelle avec leurs fans a été la clé de leur longévité.

4. Quelles sont les influences majeures des Arctic Monkeys ?

Les Arctic Monkeys s’inspirent de groupes comme The Strokes, Oasis, et Queens of the Stone Age, mais aussi de genres variés comme le jazz, le hip-hop, et la musique lounge.

5. Quel est le futur des Arctic Monkeys ?

Bien que les détails sur un nouvel album soient encore flous, les Arctic Monkeys continuent d’expérimenter de nouvelles sonorités et d’évoluer. Les fans peuvent s’attendre à des surprises musicales dans les années à venir.

ZZ Top, un trio de légende depuis plus de 50 ans

ZZ Top, un trio de légende depuis plus de 50 ans

ZZ Top : l’histoire du groupe de rock légendaire qui a conquis le monde

Dans cet article, nous allons évoquer le groupe de rock ZZ Top, originaire de Houston aux États-Unis. Formé par Billy Gibbons (guitare et chant), Dusty Hill (basse et chant) et Frank Beard (batterie) né le 11 juin 1949 à Frankston, ce trio de musiciens a marqué plusieurs générations avec leurs hits tels que « La Grange », « Sharp Dressed Man » ou encore « Gimme All Your Lovin' ». Avec plus de 50 millions d’albums vendus à travers le monde, il est indéniable que ZZ Top fait partie des groupes les plus emblématiques de la scène musicale internationale.

 

L’émergence de ZZ Top dans les années 1970

Le parcours de ces trois talentueux musiciens débute en 1969, lorsqu’ils décident de fonder leur propre groupe après avoir évolué au sein de formations différentes. Rapidement, ils trouvent un style qui leur est propre et se font remarquer grâce à leur virtuosité à la guitare et à la basse, ainsi que leur sens du rythme contagieux. Leurs premiers albums, tels que « ZZ Top’s First Album » (1971) et « Rio Grande Mud » (1972), rencontrent un succès modéré mais contribuent à forger la réputation du groupe.

ZZ Top, le trio

 

La consécration avec l’album « Tres Hombres » et le titre « La Grange »

En 1973, ZZ Top sort son troisième opus, intitulé « Tres Hombres« . Porté par les singles « La Grange » et « Jesus Just Left Chicago », cet album leur permet de se faire connaître du grand public et assoit leur statut d’artistes incontournables de la scène rock américaine. Le succs de ce disque est également dû à la tournée mondiale qui s’ensuit, au cours de laquelle ZZ Top impressionne les foules par ses performances électrisantes.

L’évolution musicale et stylistique dans les années 1980

Au tournant des années 80, ZZ Top décide de moderniser sa musique en intégrant des éléments de rock électronique et en misant sur une production plus sophistiquée. Cette évolution artistique est incarnée par l’album « Eliminator » (1983), dont sont issus les tubes « Gimme All Your Lovin’« , « Sharp Dressed Man » et « Legs« . Ces morceaux rencontrent un succès fulgurant et contribuent à renouveler l’image du groupe, notamment grâce à des clips vidéo novateurs pour l’époque.

Le succès commercial et le tournant vers le blues-rock

Grâce aux ventes records d »‘Eliminator » et à sa popularité croissante, ZZ Top peut se permettre de s’aventurer dans de nouveaux territoires musicaux. Leur opus suivant, intitulé « Afterburner » (1985), explore ainsi des sonorités plus bluesy tout en conservant l’énergie électrique qui caractérise la formation. Cette démarche artistique est bien accueillie par les fans et permet au groupe de rester au sommet de sa popularité durant une décennie.

Le maintien de la flamme du rock’n’roll à travers les années 1990 et 2000

Durant les deux dernières décennies du XXe siècle, ZZ Top persévère avec succès dans la voie tracée par ses précédents albums. Les opus « Recycler » (1990), « Rhythmeen » (1996) ou encore « Mescalero » (2003) sont autant de témoignages de la passion toujours intacte pour le rock’n’roll partagée par Billy Gibbons, Dusty Hill et Frank Beard.

L’intemporalité de leur musique et des valeurs prônées

En dépit des changements de styles et d’influences, ZZ Top a su conserver tout au long de sa carrière un univers musical cohérent et immuable. Les textes de leurs chansons célèbrent souvent les mêmes thèmes – la liberté, l’amour et les idéaux d’un mode de vie typiquement américain – auxquels le public continue de se rallier.

ZZ Top : un groupe inoxydable malgré les épreuves

Alors que la formation fêtait son 50e anniversaire en 2019, ZZ Top a dû faire face au décès de son bassiste Dusty Hill en juillet 2021. Pour autant, Billy Gibbons et Frank Beard ont décidé de poursuivre l’aventure musicale avec le remplaçant du regretté musicien, Elwood Francis.

Des concerts à succès pour célébrer leur passion de la musique

Depuis plus de quarante ans, ZZ Top enchaîne les tournées mondiales et se produit devant des millions de fans conquis par leur talent. Souvent salués comme étant l’un des meilleurs groupes en live, ils continuent à perpétuer l’esprit du rock’n’roll auprès des nouvelles générations.

  • Billy Gibbons : chant, guitare
  • Dusty Hill : chant, basse (décédé en 2021)
  • Frank Beard : batterie

En conclusion, ZZ Top est un groupe à l’aura légendaire qui a traversé les époques sans jamais renier ses racines musicales ni son identité artistique. Forts d’une discographie riche et variée, ces trois musiciens ont su conquérir le cœur du public et s’imposer comme une référence incontournable du paysage rock international.

 

ZZ Top, la formation, 1969 

Né à Houston, Texas en 1949, Gibbons est le fils d’un musicien qui a encouragé sa passion pour la musique. Lorsqu’il s’est d’abord intéressé à jouer des instruments à percussion, son père s’est arrangé pour qu’il prenne des cours avec l’icône de la musique latine Tito Puente.  

Cependant, assister à une session d’enregistrement avec B.B. King a eu un plus grand impact sur le jeune Gibbons, qui,  pour son 13e anniversaire, reçoit une guitare électrique et un ampli.  

Il  commence à jouer dans des groupes de rock alors qu’il vivait en Californie avec sa famille, mais ce n’est qu’à son retour au Texas qu’il forme son premier groupe remarquable, les Moving Sidewalks, un groupe psychédélique qui enregistre un hit local appelé « 99th Floor » et un album intitulé Flash.  

Peu de temps après la sortie de Flash, les Moving Sidewalks se séparent et Gibbons choisit de former un groupe plus orienté blues. Pour la petite histoire, à cette époque, Gibbons vient de se faire offrir une Fender Stratocaster par Jimi Hendrix, celui qu’il considère comme « l’un des meilleurs jeunes guitaristes d’Amérique »  

C’est la naissance de ZZ Top, le 20 juin 1969.

 Avec le batteur et le bassiste de Moving Sidewalks, Dan Mitchell et Lanier Greig, Gibbons forme un trio de blues et boogie qu’il appelle ZZ Top (ZZ du bluesman Z.Z. Hill, et Top comme pièce de théâtre sur King, comme dans B.B. King).  

Avec le manager Bill Ham comme producteur, le nouveau groupe enregistre un single pour le label local Scat Records, « Salt Lick » n/b « Miller’s Farm ».  Mais,  des différences créatives conduisent Greig et Mitchell à quitter le groupe.

Gibbons recrute une nouvelle section rythmique, le bassiste Billy Etheridge et le batteur Frank Beard. Après avoir acheté ZZ Top auprès de plusieurs maisons de disques, Ham persuade London Records de tenter sa chance.  

Etheridge n’étant pas satisfait des termes du contrat il  choisit de ne pas signer, et quitte le groupe. Ayant besoin d’un bassiste, Beard suggére de faire venir Dusty Hill, son compagnon de groupe dans American Blues.  Cette formation allait bientôt entrer en studio, enregistrer le premier album de ZZ Top en 1971, et travaillerait ensemble pendant les 50 prochaines années.  

 

ZZ Top, Billy Gibbons

ZZ Top, le succès des années 70’  

En l’espace d’un an, ils signent avec London Records et sortent leur premier album en 1971.  

Très rapidement, ils deviennent des stars du rock. 

De retour en 1972 avec le LP Rio Grande Mud ; qui  contient  » Francine  » et  » Just Got Paid « , le groupe devient incontournable, mais leur véritable percée vient avec leur troisième album, Tres Hombres de 1973.Cet album  suivi du single « La Grange » qui est une célébration d’un bordel notoire du Texas, est très largement diffusé à la radio rock.  

 

 

Tres Hombres figure dans le Top Ten, et leur permet d’obtenir leur premier disque d’or.  Le groupe devient une attraction majeure en tournée. Alors que la tournée mondiale du Texas traversait le pays en 1976 et 1977, ZZ Top sort Tejas en 1976, qui est le dernier album sous leur contrat avec Londres. 

Cette tournée épuisante, appelée le Worldwide Texas Tour, comprend des décors peints extravagants, une scène en forme de Lone Star State et une variété de flore et de faune locales (cactus, yucca, buffle et plusieurs serpents à sonnette).

Le groupe décide de faire une pause de 3 ans après la fin de l’épuisant Texas Tour.

Durant cette période, les trois musiciens apprennent le saxophone et peaufinent leur nouvelle apparence.

Gibbons voyage en Europe et en Jamaïque tout en explorant de nouveaux sons, Hill apaise son esprit en travaillant dans un aéroport de Dallas et Beard part  en cure de désintoxication pour se débarrasser de sa dépendance à la drogue.  

Pendant les temps d’arrêt du groupe, Ham a négocié un nouveau contrat d’enregistrement pour ZZ Top avec Warner Bros.

Ils reviennent avec l’album Degüello  en novembre 1979, qui comprend deux tubes « Cheap Sunglasses » et « I’m Bad, I’m Nationwide ». Le public découvre Gibbons et Hill avec une identité visuelle ; look barbu, version prospecteurs,  lunettes noires, que l’avènement du clip rendra mondialement célèbre au début des années 1980. 

ZZ Top, le succès se confirme dans les années 80’  

 

Le son plus incisif de Degüello est poussé plus fort sur El Loco de 1981, qui introduit des synthétiseurs dans le mix d’autres chansons « Tube Snake Boogie » et « Pearl Necklace » rencontrent leur public. 

Dans les années 80, ils se réinventent habilement, câblant à chaud leur son avec des séquenceurs et des synthétiseurs et devenant des héros MTV improbables avec une série de vidéos intelligentes qui transforment les chanteurs barbus Billy Gibbons (guitare) et Dusty Hill (basse) en une signature visuelle excentrique.  

Le pari est gagné. ZZ Top est l’un des seuls groupes de leur époque à non seulement survivre dans la nouvelle arène de la pop, mais à devenir plus populaire que jamais, gagnant un nouveau public sans sacrifier l’ancien.  

À la base, les chansons de ZZ Top n’ont jamais beaucoup changé, prenant des figures de blues standard, les filtrant à travers la guitare précisément torride de Gibbons, les mariant au groove simple mais funky de Hill et du batteur Frank Beard, et ajoutant des paroles imprégnées d’esprit surréaliste alors qu’ils traitait du sexe, de l’alcool, du blues et des particularités glorieuses de la vie au Texas.  

Eliminator sort en 1983. Cet album rencontre un succès phénoménal, se vend à plus de 10 millions d’exemplaires aux Etats-Unis, devenant 5 fois disque de platine.   

ZZ Top Eliminator album cover

 

Synthétiseurs, séquenceurs et effets électroniques partagent un espace égal avec la guitare de Gibbons et leurs paroles pleines d’esprit mais orientées vers le blues. Les singles  « Legs », « Sharp Dressed Man« , « Got Me Under Pressure » et « TV Dinners » deviennent des tubes, et les clips font des rockers vétérans le toast de MTV.  

Eliminator devient le plus gros album de la carrière de ZZ Top, qui suit une approche similaire sur Afterburner en 1985 et Recycler en 1990, qui ont tous deux été des succès majeurs dans les charts. 

En 1987, le groupe sort The ZZ Top Six Pack, un ensemble de trois CD qui comprend les albums First Album de ZZ Top, Rio Grande Mud, Tres Hombres, Fandango, Tejas et El Loco.  Cependant, les albums présentés dans de nouveaux mélanges conçus pour les faire ressembler au son que le groupe a introduit sur Eliminator, suscite la  controverse parmi leurs fans plus âgés.   

ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons

ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons

ZZ Top, le succès s’estompe dans les années 90’  

Leur célébrité s’estompe au milieu des années 90 lorsque leurs albums ont cessé d’être en tête des charts, mais ZZ Top reste un groupe populaire pouvant remplir de manière fiable de grandes salles et offrir aux fans un grand spectacle. Recycler  sorti en 1990, se vend beaucoup moins bien et ne trouve pas son public.

 

ZZ Top Recycler 1990

 

En 1992, Warner Bros sort  ZZ Top’s Greatest Hits, une collection qui comprend une reprise de « Viva Las Vegas » d’Elvis Presley devenant un autre hit de MTV.  C’est sur leur dernier album pour le label, et en 1993, que le groupe révèle avoir signé un contrat de 35 millions de dollars avec RCA Records.

 Leur premier LP RCA,  Antenna en 1994, n’atteint pas le succès habituel bien qu’il soit disque de platine.Leurs albums suivants, plutôt orientés blues, Rhythmeen en 1996 et XXX en 1999 (sorti pour leur 30e anniversaire) suivent le modèle de Fandango  (de 1975) avec un côté studio et un enregistré en direct. Aucun des deux albums n’a fait une impression significative sur les fans ou les palmarès des ventes.    

 

ZZ Top, un groupe qui se cesse de tourner  

En 2003, ZZ Top conclut son contrat RCA avec Mescalero, tandis que Warner Bros sort un coffret de quatre disques.Cet album sera le seul des années 2000. Malgré un nouvel échec commercial, le groupe ne cesse de se produire sur scène et ce à l’international avec notamment une tournée mondiale en 2008. 

En 2004, ZZ Top est intronisé au Rock & Roll Hall of Fame, où Keith Richards prononce le discours d’intronisation.  Le groupe concentré sur ses tournées,  enregistre son concert, Live from Texas , qui sort en formats audio et vidéo en 2008.

Un autre ensemble de DVD en direct, Double Down Live suit en 2009, avec un concert tourné pour la télévision allemande en 1980 ainsi que des images d’émissions organisées en 2007 et 2008 à San Francisco, Paris, et Bixby, Oklahoma.  L’émission de 1980 obtient une sortie audio en 2011 sous le titre Live in Germany 1980.

Après une longue période de 9 ans sans enregistrement, ZZ Top signe avec American Recordings, et avec leur producteur Rick Rubin, ils font  La Futura en 2012. 

Salué par la critique comme un retour bienvenu à leur son pré-Eliminator, le groupe prend la route pour soutenir la sortie, et une autre collection de concerts, Live: Greatest Hits from Around the World, est publiée par Suretone en 2016.   

En octobre 2017, le groupe annule un certain nombre de spectacles lorsque Dusty Hill développe  des problèmes de santé. Ses médecins insistent pour qu’il fasse une pause.  Ils sont de retour en studio en 2018, et en 2019, ils réservent une résidence de huit nuits au Venetian Theatre de Las Vegas.

La même année, un long métrage documentaire sur le groupe, That Little Ol ‘Band du Texas, sort sur Netflix.  

 

Mais la pandémie de Covid-19 met entre parenthèses la résidence de Las Vegas après quelques spectacles ainsi que la tournée en 2020. 

Cependant, le groupe prévoit une longue tournée commençant en juillet 2021 et se prolongeant jusqu’en 2022. Mais, au cours du mois de juillet 2021, Dusty Hill chute, se blessant la hanche et  l’obligeant à rentrer chez lui.  

Le 23 juillet, le trio joue son premier concert sans Hill depuis 1970, avec leur guitariste, Elwood Francis, prenant le relais à la basse avec la bénédiction de Hill.  Le 28 juillet 2021, Dusty Hill décède chez lui à Houston, au Texas, à l’âge de 72 ans.  

« Nous, ainsi que les fans de ZZ Top à travers le monde, regretterons ta présence inébranlable, ta belle nature et ton engagement sans faille à donner cette assise au ‘Top’. Tu vas beaucoup nous manquer, amigo. » 

Peu de temps après que le décès de Hill, Billy Gibbons publie une déclaration disant que Hill avait insisté pour que le groupe continue d’exister après sa mort. Francis continue à maintenir la basse pour le trio.

Le premier album ZZ Top sorti après le décès de Hill est RAW: That Little Ol ‘Band du Texas, un album de concert de 2022 de la fin des années 2010 capturant le groupe dans l’intimité du dance hall texan Gruene Hall, et l’un des derniers albums avec Hill. 

ZZ Top continue de rendre hommage à Hill en posant son chapeau sur son micro et en reprenant Tush, avec la voix enregistrée de  Dusty.  

 

 

Le 12 décembre 2022, ZZ Top annonce une tournée en co-tête d’affiche avec Lynyrd Skynyrd pour l’été 2023, intitulée The Sharp Dressed Simple Man Tour.  La tournée devrait commencer le 21 juillet 2023 à West Palm Beach et se terminer le 17 septembre 2023 à Camden.

ZZ Top, les membres du groupe

Billy Gibbons – guitare, chœurs, chant solo, harmonica (depuis 1969),  fiddle (1976), saxophone (1979)

Dan Mitchell- batterie (1969)

Lanier Greig (†) – basse, orgue Hammond (1969), mort en février 2013.

Billy Ethridge – basse (1969)

Dusty Hill (†) – basse, claviers, chœurs, chant solo (1970-2021), saxophone (1979), mort le 28 juillet 2021.

Frank Beard – batterie, percussions, chœurs (depuis 1970), saxophone (1979)

Elwood Francis – basse (depuis 2021)

ZZ Top, leurs albums et leurs compilations

 

1971 : ZZ Top’s First Album (London Records)

1972 : Rio Grande Mud (London Records)

1973 : Tres Hombres (London Records)

1974 : Ten Legendary Texas Tails (Compilation

1975 : Fandango! (London Records)

1976 : Tejas (London Records)

1977 : The Best of ZZ Top

1979 : Degüello (Warner Bros. Records)

1981: Live in Germany

1981 : El Loco

1983 : Eliminator

1985 : Afterburner

1987 : The ZZ Top Sixpack (6 albums en un seul coffret)

1990 : Recycler

1992 : Greatest Hits

1994 : Antenna (RCA Records)

1994 : One Foot in the Blues

1996 : Rhythmeen

1999 : XXX

2003 : Mescalero

2003 : Compilation + inédits Chrome, Smoke and BBQ

2004 : Rancho Texicano

2006 : The Beginning of ZZ Top

2008 : Live from Texas

2008 : Greatest Hits

2012 : La Futura (American Recordings)

2014 : The Very Baddest of ZZ Top

2019 : Goin’ 50

2022 : RAW (« That Little Ol’ Band From Texas » Original Soundtrack)

 

 

 

 

Bonus: Interview de Billy Gibbons, avril 2022,

https://vwmusicrocks.com/

Nous avons récemment rencontré le fondateur de ZZ Top et célèbre six cordes, Billy Gibbons.

Chanteur principal de ZZ Top, il s’est assis pour discuter du prochain album Raw du légendaire groupe de rock et de l’accompagnement de Raw Whiskey Tour, du regretté bassiste Dusty Hill, et plus encore.

André :Billy, merci beaucoup d’avoir pris le temps. J’aimerais commencer par discuter de Raw, un tout nouvel album live dont la sortie est prévue le 22 juillet, qui coïncidera avec le prochain Raw Whiskey Tour pour célébrer les cinquante ans d’histoire remarquable du groupe. Quelles sont les origines de cet album en particulier ? 

Billy:Les producteurs de That Little Ol ‘Band From Texas, le documentaire ZZ Top, ont pensé que ce serait une bonne idée d’avoir un intermède de performance autonome dans le film pour informer les téléspectateurs d’une manière unique.

Le film couvre notre histoire, ce serait donc une façon de souligner que nous continuons à nous battre en termes clairs. Gruene Hall, le lieu, fait partie de l’histoire du Texas, tout comme nous, je suppose. C’était l’occasion d’obtenir un enregistrement vierge dans la boîte et c’est ce que nous avons fait.

André :Je vous ai vu décrire Raw comme un retour aux racines du groupe. Pouvez-vous nous en dire plus ? Quel était le plan de l’album ? 

Billy:Nous jouons tous les trois au même endroit, en même temps, avec un minimum de retouches en post-production. De nos jours, il est inhabituel d’enregistrer lorsque vous regardez réellement les personnes avec lesquelles vous enregistrez, mais Raw n’est que cela. 

André :Je m’en voudrais de ne pas mentionner le regretté Dusty Hill. Y a-t-il un souvenir ou une histoire à propos de Dusty qui se démarque ? 

Billy:Le jour où nous avons spontanément écrit « Tush » en 1973. Nous faisions une vérification du son dans un sol en terre battue à Florence, en Alabama, et nous étions en train de déconner lorsque le riff s’est présenté, et Dusty est intervenu et a commencé à chanter des paroles improvisées. En l’espace de dix minutes, nous avons eu un coup sur nos mains.

André :Le guitariste de longue date Elwood Francis assumera à nouveau les fonctions de basse pour la prochaine tournée. Qu’est-ce qui fait de lui un choix logique et qu’apporte-t-il à la formation?

Billy:Il fait partie de notre famille musicale depuis près de trente ans et sait comment ça se passe. Lorsque Dusty est tombé malade, il a indiqué que le spectacle devait continuer et a pensé qu’Elwood serait capable de gérer le remplacement à la lumière du fait qu’il est un musicien très accompli à part entière. Dusty avait bien sûr raison. 

André :Avant ZZ Top, vous faisiez partie d’un groupe appelé les Moving Sidewalks, où vous avez fait la première partie de Jimi Hendrix Experience lors de leur première tournée américaine en tant que tête d’affiche. Que retiens-tu de ces concerts, et en tant que jeune musicien, qu’as-tu pu apprendre de Jimi ? 

Billy: Jimi était un type timide en dehors de la scène mais un homme sauvage quand il était dessus. C’était un gars vraiment gentil et aimait comparer les notes – jeu de mots – et offrir des pointeurs. Nous sommes restés en contact jusqu’à sa disparition tragique et je lui rends hommage presque tous les soirs. 

André :Alors que nous réfléchissons aux cinquante ans de ZZ Top, j’aimerais revenir sur les années de formation du groupe. Comment le groupe s’est-il formé ? Frank [Beard] et Dusty ne se sont joints que plus tard, alors comment sont-ils finalement entrés en scène ? 

Billy:Nous avons recruté Frank et savions qu’il avait ce qu’il fallait pour nous garder à l’heure, pour ainsi dire. Nous avions besoin d’un bassiste, et il a suggéré Dusty, qui avait été son compagnon de groupe dans le blues américain. Dusty est venu et, au lieu d’une audition, nous avons juste jammé sur un blues shuffle en C.

Plusieurs heures de cela se sont suivies, et nous savions que nous avions la version «gardienne» du groupe.

André :Quel est votre souvenir des sessions d’écriture de chansons qui ont alimenté la sortie la plus réussie du groupe, Eliminator ? 

Billy:Certaines des chansons viennent d’une expérience personnelle, « Legs » en est un exemple. Nous avons vu une jeune femme, qui se faisait tremper par un orage et a décidé de faire demi-tour pour lui offrir un tour, mais au moment où nous sommes arrivés là où elle était, elle était partie. Elle avait des jambes et savait s’en servir.

Notre approche est de trouver des riffs et des paroles que nous aimons et de les essayer. Si nous les aimons toujours, ils sont enregistrés et, évidemment, avec les chansons de cet album, nous n’étions pas les seuls à les aimer. 

André :Merci encore d’avoir pris du temps, Billy. Je vous souhaite tout le meilleur dans vos projets futurs. Dernière question. Où Eliminator a-t-il été enregistré et que retenez-vous de ces sessions en studio ? 

Billy:Eliminator a été enregistré aux Ardent Studios à Memphis avec l’ingénieur Terry Manning. C’est là que nous avons rencontré le monde des synthés de manière significative et ouvert la porte à des expérimentations qui sont toujours en cours.

 

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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FAQ sur le groupe ZZ Top

1. Qui est ZZ Top ?

ZZ Top est un groupe de rock américain formé en 1969 à Houston, au Texas. Le groupe est composé de Billy Gibbons à la guitare et au chant, Dusty Hill à la basse et au chant, et Frank Beard à la batterie. Le groupe est connu pour son mélange unique de blues, de rock et de hard rock, ainsi que pour ses performances live impressionnantes.

2. Quel est le style musical de ZZ Top ?

ZZ Top est connu pour son mélange de blues, de rock et de hard rock. Le groupe a créé un son unique en utilisant des guitares à grosses caisses et des amplis, ainsi que des effets sonores tels que des distorsions et des réverbérations. Les chansons du groupe sont souvent basées sur des grooves simples mais efficaces, avec des solos de guitare de Billy Gibbons et des lignes de basse funky de Dusty Hill.

3. Quels sont les albums les plus connus de ZZ Top ?

ZZ Top a sorti plus de 15 albums studio au cours de sa carrière, mais certains des albums les plus connus incluent « Tres Hombres » (1973), « Degüello » (1979), « Eliminator » (1983) et « La Futura » (2012). « Eliminator » est considéré comme l’album qui a catapulté le groupe au sommet de sa popularité, avec des chansons comme « Gimme All Your Lovin' », « Sharp Dressed Man » et « Legs » devenant des classiques de la radio.

4. Comment ZZ Top a-t-il commencé ?

ZZ Top a commencé en 1969 lorsque Billy Gibbons, qui avait déjà un groupe appelé The Moving Sidewalks, a rencontré Dusty Hill et Frank Beard. Les trois ont commencé à jouer ensemble sous le nom de ZZ Top, qui aurait été inspiré par le nom d’une marque de cigarettes. Le groupe a commencé à se produire dans des clubs du Texas, puis a commencé à enregistrer des albums au début des années 1970.

5. Quels sont les succès les plus connus de ZZ Top ?

ZZ Top a eu de nombreux succès au cours de sa carrière, mais certains des plus connus incluent « La Grange » (1973), « Tush » (1975), « Sharp Dressed Man » (1983), « Legs » (1984) et « Gimme All Your Lovin' » (1983). Ces chansons ont toutes été des tubes de radio et ont contribué à la popularité durable du groupe.

6. Quelle est l’histoire de la barbe de ZZ Top ?

ZZ Top est également connu pour ses barbes emblématiques, qui ont fait partie intégrante de l’image du groupe depuis les années 1970. Selon la légende, Billy Gibbons a commencé à porter une barbe après avoir promis à un ami de laisser pousser la sienne jusqu’à ce que le prochain album du groupe soit terminé. Dusty Hill et Frank Beard ont ensuite suivi le mouvement, et la barbe est devenue une partie intégrante de l’image de ZZ Top.

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Quelles sont les performances live de ZZ Top les plus célèbres ?
ZZ Top est connu pour ses performances live impressionnantes, qui comprennent souvent des effets pyrotechniques, des lumières éblouissantes et des danseuses sexy. L’une des performances les plus célèbres du groupe a été lors du festival de musique « Texas International Pop Festival » en 1969, où ils ont partagé l’affiche avec des groupes comme Janis Joplin, Led Zeppelin et Santana. Le groupe a également donné des performances mémorables au festival « Rockpalast » en Allemagne en 1980 et au festival « Crossroads Guitar Festival » en 2010.

8. Quel est l’impact de ZZ Top sur la musique rock ?

ZZ Top a eu un impact significatif sur la musique rock depuis leur début en 1969. Le groupe a influencé de nombreux autres groupes de rock, notamment AC/DC, Guns N’ Roses et Van Halen. Le son unique de ZZ Top, qui mélange le blues, le rock et le hard rock, a également inspiré de nombreux autres groupes de musique, ce qui en fait l’un des groupes les plus influents de l’histoire du rock.

9. Quelle est la situation actuelle de ZZ Top ?

ZZ Top continue de tourner et de produire de la musique, bien que le groupe ait subi une tragédie en 2021 avec la mort de Dusty Hill. Malgré cela, le groupe a annoncé qu’il continuerait à tourner et à honorer la mémoire de Hill. ZZ Top est également l’un des rares groupes de rock qui n’a jamais changé de formation depuis sa création en 1969, ce qui témoigne de la force de leur collaboration musicale.

10. Quel est le meilleur moyen d’écouter ZZ Top ?

Le meilleur moyen d’écouter ZZ Top est de se procurer leurs albums studio et de les écouter en entier. Cela permet de mieux comprendre l’évolution de leur musique et de leur style au fil des ans. Il est également recommandé d’assister à l’un de leurs concerts live, car le groupe est connu pour ses performances énergiques et divertissantes. Enfin, il est possible d’écouter les classiques de ZZ Top sur des plateformes de streaming telles que Spotify ou Apple Music, mais cela ne vaut pas la peine de manquer l’occasion de vivre une expérience musicale en direct.

La montée fulgurante du Royal Republic : Rock Suédois et Diversité

La montée fulgurante du Royal Republic : Rock Suédois et Diversité

La montée fulgurante du Royal Republic : Rock Suédois et Diversité

Le Royal Republic est un groupe de rock suédois qui a conquis le cœur des fans avec son mélange unique de rock, punk et pop. Formé en 2007 à Malmö, ce quatuor a démontré sa capacité à rester pertinent dans une industrie musicale en constante évolution grâce à son style innovant et son énergie contagieuse sur scène.

RoyalRepublic logo

 

Les membres du Royal Republic

Le groupe se compose de quatre membres aux talents variés :

  • Adam Grahn – Le chanteur principal et guitariste;
  • Hannes Irengård – Guitariste rythmique et choriste;
  • Jonas Almén – Bassiste et choriste;
  • Per Andreasson – Batteur et choriste.

Ensemble, ils sont connus pour donner un spectacle captivant et entraînant leur public dans l’expérience live.

 

Influences diverses du Royal Republic

Leurs influences musicales sont aussi vastes que variées, allant du rock classique aux groupes modernes. Parmi ces influences, on trouve :

  • AC/DC – La légendaire formation de hard rock australienne crée la colonne vertébrale de leur amour du rock à guitares;
  • Foo Fighters – Cette formation emblématique de rock alternatif conduit par Dave Grohl a certainement laissé sa marque sur le groupe, en particulier dans les jeux de guitares;
  • The Hives – Également originaires de Suède, les punk rockers apportent une touche d’énergie et de sarcasme que l’on peut sentir dans l’œuvre du Royal Republic;
  • Red Hot Chili Peppers – Leurs rythmes funk et leur approche créative pour les riffs ont inspiré le groupe à trouver sa propre voie tout en incorporant divers éléments musicaux;
  • Queens of the Stone Age – La complexité des compositions de ce groupe américain peut se ressentir dans certains des morceaux plus expérimentaux du Royal Republic.

Royal Republic sur scène

La discographie du Royal Republic : Albums marquants et succès

Depuis ses débuts en 2007, le groupe a produit plusieurs albums et EPs qui témoignent de son évolution musicale ainsi que de son amour indéfectible pour le rock’n’roll.

We Are the Royal (2010)

Le premier album studio du groupe est sorti en 2010 et inclut le single à succès « Tommy-Gun ». Cet album dévoile un mélange énergétique et accrocheur des rythmes rock, punk et pop avec une pointe d’ironie. On y retrouve également des morceaux tels que « Full Steam Spacemachine », « Underwear » et « Good To Be Bad ».

Save the Nation (2012)

Leur deuxième opus propose une approche plus politisée avec des titres engagés tels que « Everybody Wants to Be an Astronaut » et « Revolution ». Cet album démontre également leur capacité à expérimenter de nouvelles sonorités, comme en témoigne la chanson emblématique « You Ain’t Nobody (‘Til Somebody Hates You) ».

Royal Republic and the Nosebreakers (2014)

Ce disque offre une expérience acoustique unique, réinventant leurs morceaux les plus populaires et les présentant dans un format unplugged. On y retrouve des versions acoustiques de « Tommy-Gun », « Full Steam Spacemachine » et « Underwear », ainsi qu’une reprise émouvante du titre « I Must Be Out of My Mind » de Chris Isaak.

Weekend Man (2016)

Leur troisième album studio marque un tournant stylistique, optant pour un son plus pop et accrocheur tout en conservant l’ADN rock qui caractérise le groupe. On y découvre des tubes tels que « Baby », « Uh Huh » et « When I See You Dance with Another », offrant un mélange éclectique de styles et d’émotions.

Club Majesty (2019)

Dernier-né de la discographie du Royal Republic, cet album est sans conteste leur réalisation la plus ambitieuse et polyvalente à ce jour. On y trouve des morceaux puissants et électrisants tels que « Fireman & Dancer », « Like a Lover » et « Boomerang ». Il met également en avant le goût de l’exploration musicale avec des chansons comme « Can’t Fight the Disco » fusionnant le rock, le disco et la pop d’une manière unique.

 

Toujours sur scène grâce à leur énergie contagieuse

En plus de leur solide discographie, les membres du Royal Republic sont réputés pour leurs performances live intenses et leur connexion incroyable avec leur public. Chaque concert est une véritable célébration de l’énergie brute et de l’esprit rebelle qui caractérise la musique du groupe. Ils ont ainsi participé à de nombreux festivals majeurs de la scène rock tels que le Hellfest, le Download Festival ou encore le Rock am Ring.

En conclusion, il est indéniable que le Royal Republic est un groupe de rock suédois marquant qui sait évoluer et s’imposer dans un paysage musical toujours changeant. Leur talent, leur originalité et leur détermination en font l’un des groupes les plus prometteurs et enthousiasmants de leur génération.

 

Royal Republic est un groupe de rock de la scène suédoise dont nous vient de grands noms d’artistes et de groupes reconnus tels qu’ ABBA, Roxette, Europe, The Cardigans, Ghost et tant d’autres.

Je suis de près Royal Republic, ce quatuor rock déjanté, aux rythmes endiablés, à tendance punk pop qui d’ailleurs est en couverture de mon 1er livre, A moment suspended in time, en 2017.

Petit focus sur un de mes groupes préférés, Royal Republic, que j’aie eu la chance de suivre et d’immortaliser en coulisses et sur scène.

 

Royal Republic, shooting backstage

Royal Republic, shooting backstage

Royal Republic, la formation 2007

Ces quatre musiciens, Adam Grahn (chanteur et guitare rythmique), Hannes Irengard (guitare solo et chœurs), Jonas Almen (guitare basse, chœurs et co-chant)  et Per Andreasson (batteur et chœurs), originaires de Suède, se rencontrent fin 2007 à l’académie de musique de Malmö et créent Royal Republic.

«  On ne s’est connaissait pas avant. En fait, chacun avait entendu parler des autres mais on ne se connaissait pas. Ça sonne cliché, mais quelque chose est arrivé quand nous avons commencé à jouer ensemble. C’était incroyable quand nous faisions de la musique ensemble. Et on s’est dit – tant pis on fera connaissance plus tard. D’ abord nous allons faire de la musique. »

En 2009 Royal Republic enregistre We Are the Royal, sous la supervision du producteur suédois Anders Hallbäck à Malmö. Ce premier album de Royal Republic sort le 6 août 2009 et rencontre un large succès en Suède.  Tommy-Gun, un des singles de l’album, par exemple, atteint la 1ère place  dans les charts MTV Rocks.

 

Royal Republic, clip de Tommy-Gun

 

Royal Republic remporte la finale du festival Emergenza en Suède, lui permettant de se produire sur une scène parisienne,  et sa carrière décolle lorsqu’il accompagne en 1ère partie, le groupe américain très connu The Offspring.

« On vient tous de différents horizons musicaux, Jonas (basse) est plus dans le heavy metal, c’est pour ça qu’il crie comme un bourrin d’ailleurs, et puis Adam (chant) écoute vraiment de tout, comme nous le faisons tous en fait. On est très ouverts d’esprits. »

«  J’ai pour habitude de dire que nous avons toujours voulu être une version heavy des Beatles : un groupe qui peut écrire un jour « I’m The Walrus » et le lendemain une chanson comme « Yesterday » ! »

 

Royal Republic 1er album

Royal Republic 1er album

Royal Republic, un groupe de scène

Après leur 2e album Save the Nation, largement acclamé par la critique, Royal Republic part en tournée, à l’assaut des scènes d’Australie, de Grande-Bretagne, d’Allemagne, de France… et d’autres pays d’Europe. Le succès est au rendez-vous.

Les quatre acolytes de Royal Republic sont faits pour la scène et composent toujours en se projetant sur scène. Ils composent pour reprendre la route. Cela fait partie d’eux.

 De fait, leurs morceaux dégagent une énergie forte, et leur prestation scénique est unique : costumes à paillettes, humour, autodérision, pas endiablés.  L’objectif pour le groupe Royal Republic est toujours de passer un bon moment, de rire, de s’amuser, de partager.

 

 

Royal Republic backstage

Royal Republic, backstage

 

« Écrire et composer des morceaux sans monter sur scène, c’est comme avoir une relation platonique avec quelqu’un. La scène c’est notre sexe. C’est un aboutissement. (…)

Le but de la tournée c’est vraiment ça : passer un maximum de temps sur scène. Sinon tu passes la plupart de ton temps dans un bus. On a la chance d’avoir une très bonne équipe autour de nous, donc les gens de cette équipe deviennent ta famille par procuration.

À part ça, tu passes par toute l’Europe et c’est super mais tu n’as pas le temps de visiter quoi que ce soit. Je pense que cela fait 10 fois que je passe par Paris mais je n’ai jamais vu la Tour Eiffel ! C’est frustrant. » (Adam Grahn, Royal Republic, www.vacarm.net, 2 juin 2016)

 

 

Même si en 2014, Royal Republic sort un album plus acoustique, Royal Republic and the Nosebreakers, il sillonne l’Europe en se produisant en France, en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Pologne, en Suède… toujours avec la même énergie.

Il en sera de même pour les deux derniers albums.

Le 4e album Weekend Man  de Royal Republic sort le 26 février 2016. Cet album plus mature n’en est pas moins fou et original.  Adam dira qu’à travers cet album le groupe a trouvé sa propre identité.

« Pour le premier opus, nous avons juste copié d’autres musiciens et artistes que nous aimions, comme par exemple Danko Jones, The Hives… Sur cet album, c’est vraiment comme si nous savions qui nous étions, nous n’avions plus à aller voir et écouter ce que les autres faisaient, on a réellement commencé à faire ce que nous aimons tous ensemble. »

Suit le 31 mai 2019 « Club Majesty » qui dès l’été 2019 permet au groupe Royal Republic de reprendre le chemin de la scène, des festivals comme le Download, de partir en tournée dans toute l’Europe et rencontrer un large succès. Pour la petite anecdote, Le titre Stop Movin’ apparait dans le jeu Just Dance 2020.

 

Royal Republic, dernier album

Royal Republic, dernier album

 

« Lorsque vous êtes un groupe de rock, il y a des chemins que vous êtes censé de suivre et des chemins que vous n’êtes pas censé de suivre. On s’en fiche ! Nous avons juste fait tout ce que nous voulions faire. Nous avons donc pris ce que nous aimons, nous avons tout mis dans un pot et nous avons bien mélangé, tourné et secoué dans tous les sens. Et à la fin Club Majesty en est sorti.

Je pense que je parle pour nous quatre, quand je dis que nous sommes très fiers de cet album, et nous sommes fiers du fait que maintenant nous avons la confiance de faire ce que nous voulons faire. »

 

 Royal Republic en concert

BONUS ; interview pour minute minute de Royal Republic

https://minutenmusik.de/interview/interview-mit-royal-republic-ueber-club-majesty

Entretien avec Royal Republic à propos de « Club Majesty » , par Andrea Holstein, 31 mai 2019

Aujourd’hui, les héros du rock’n’roll suédois, Royal Republic, sortent leur cinquième album. Nous avons discuté avec le chanteur de Royal Republic et leader Adam Grahn de l’album, de bonnes chansons pour le sexe et de sa rencontre avec Campino. 

minutenmusik : Merci d’avoir pris le temps de l’interview.

Adam de Royal Republic : Merci ! C’est ma joie.

minutenmusik : Votre nouvel album Club Majesty sortira bientôt. Comment vous sentez-vous si proche de la libération ?

Adam de Royal Republic : « Excited » résume assez bien la situation. Nous travaillons sur cet album depuis environ l’été dernier. Et maintenant, il sort petit à petit. Pour nous, c’est toujours comme si nous avions attendu une éternité. Nous sommes vraiment impatients de le montrer enfin aux gens.

minutenmusik : Vous avez dû reporter votre tournée, qui était prévue pour le début de l’année, à cause de la production de l’album. Que s’est-il passé là-bas ? Cela a-t-il pris plus de temps que prévu ?

Adam de Royal Republic : Oui, il a fallu plus de temps pour réunir les personnes, les lieux et les horaires. Il ne s’agissait pas du matériau lui-même. Il s’agissait plutôt de ne pas faire de compromis lors de la production d’un album. On veut que ce mec mixe l’album, ensuite on aura ce mec. Point.

Et nous voulons ce producteur. Nous voulons enregistrer la batterie ici et les guitares là. Réconcilier toutes ces personnes s’est avéré plus difficile que prévu. En fin de compte, nous n’avons eu d’autre choix que de reporter la tournée. Nous ne voulions rien précipiter ni faire de compromis.

On avait une idée très claire de ce qu’on voulait faire et c’est comme ça qu’on a fait. Mais je pense que lorsque les gens entendront le résultat, ils comprendront.

minutenmusik : Vous êtes maintenant entièrement satisfait du résultat ?

Adam de Royal Republic :Je crois que oui. Quand on enregistre un album, on le fait deux fois. Nous ne faisons pas de démos iPhone ou quoi que ce soit du genre. Nous faisons des démos entièrement produites, mixées et polies. Et puis on réenregistre le tout, mais avec des micros plus chers.

Nous procédons de cette façon afin de pouvoir vivre avec les chansons pendant un certain temps avant de les mettre sur l’album. Quand tu as fini une chanson, tu es toujours très enthousiaste. Tu te dis « Ouais ! » et trois semaines plus tard tu l’écoutes à nouveau et tu te dis « Merde, ça craint ! » Alors on enregistre les chansons pour qu’on puisse les réécouter encore et encore pendant longtemps temps.

S’ils traversent cette période, nous nous disons : ‘D’accord, c’est bien, ça peut aller sur l’album.’ Alors oui, nous sommes très contents de l’album. On a toujours le sentiment qu’il faut dire : « C’est notre meilleur album à ce jour ! » Mais je ne dis pas ça. Je réfléchis.

minutenmusik : La deuxième chanson dit « You can’t fight the disco ». Combien de disco y a-t-il dans Royal Republic et surtout dans cet album ?

Adam de Royal Republic : Évidemment trop pour continuer à se cacher. Cela a toujours été dans notre ADN. Si vous regardez des trucs plus anciens comme Tommy Gun ou Full Steam Space Machineécoute, ou surtout les démos pour ça, c’est très, très sautillant.

C’est très dansant. Cela a toujours été une partie importante de notre son. Nous n’avons pas essayé de le cacher. Nous avons juste senti que le moment était venu de montrer toute notre diversité. Nous sommes un groupe très diversifié. On a un gros problème avec la différenciation des genres pour mettre un cachet sur la musique. Ce n’est pas grave si les gens font ça. Ce n’est pas le problème.

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Je ne veux tout simplement pas que la musique soit estampillée du genre « Vous pouvez faire n’importe quoi dans cet espace, mais si vous le quittez… vous ne pouvez pas ! » Cela limite les possibilités et les expériences, le son et la musique. C’est de cela qu’il s’agit dans cet album. C’est très illimité, c’est éclectique et sans vergogne. Nous n’avons pas de « plaisirs coupables », nous avons juste du pur plaisir. C’est un peu le slogan de notre album.

Dans de nombreuses interviews, on nous demande : « Quelle est la chanson la plus embarrassante de votre playlist Spotify ? » Ensuite, ils veulent entendre quelque chose comme les Backstreet Boys et Taylor Swift. J

Je dis alors: «J’ai les deux sur ma liste. tu trouves ça gênant Pas moi. J’aime la musique. Il y a tellement de bonnes choses là-bas. Pourquoi ne pas profiter de tout ? Il y a tellement de bonnes choses là-bas. Pourquoi ne pas profiter de tout ? Il y a tellement de bonnes choses là-bas. Pourquoi ne pas profiter de tout ?

minutenmusik : Pourquoi est-il maintenant temps de laisser sortir cette partie de votre ADN ? Y a-t-il eu une certaine évolution ces dernières années ?

Adam de Royal Republic : Avec notre dernier album Weekend Man , nous avons posé les fondations, les bases du groupe. Lorsque nous avons sorti le premier album, le groupe n’existait que depuis six mois, peut-être un an. Avons-nous déjà défini notre son complet et trouvé notre place dans le monde ? Je ne pense pas. Ensuite, nous avons Save The Nation fait un tour complet.

C’était quelque chose de très différent et quelque chose que nous avons tous déconseillé, pourrais-je ajouter. Mais nous l’avons fait parce que nous pensions que c’était la bonne chose à faire à l’époque et parce que c’était ce que nous voulions faire. Nous avons toujours été fiers de garder le contrôle du groupe.

Aucun label ne contrôle ce groupe. Personne ne contrôle ce groupe à part le groupe lui-même, c’est la loi. Je pense que nos fans, qui nous suivent depuis le début, en sont conscients. Vous ne savez jamais vraiment ce que vous allez obtenir.

Certaines personnes pensent « Hé, j’ai mieux aimé ton premier album » ou « C’est la meilleure merde que tu aies jamais sortie. » Il y a toutes ces opinions différentes. Mais nous nous sentons suffisamment libres et confiants pour faire ce que nous voulons vraiment faire. Je pense que nous avons la confiance des gens qui nous suivent, y compris le label et le management.

Ils croient vraiment en ce que nous faisons. Parce que d’une manière ou d’une autre, cela fonctionne toujours. Les gens ont maintenant cessé de nous dire quoi faire parce qu’ils ont abandonné. Par conséquent, c’est maintenant le bon moment pour publier.

minutenmusik : J’ai entendu dire que la chanson Undercover n’était pas prévue à l’origine comme une chanson de Royal Republic. pouvez-vous m’en dire plus à ce sujet

Adam de Royal Republic : Eh bien, la demande est venue de l’un des plus grands fabricants de préservatifs au monde. Ils voulaient une chanson pour leur nouvelle campagne. Je suppose pour un préservatif.

Je pensais que c’était la chose parfaite pour Royal Republic. Ensuite, nous avons commencé ce jeu de mots enfantin sur « undercover », qui évidemment dans ce cas peut avoir plusieurs significations. Vous pouvez aller « sous les couvertures ». Vous pouvez mettre votre truc à l’abri. Quoi qu’il en soit! Nous avons donc commencé à écrire les lignes les plus ringardes auxquelles nous pouvions penser.

Et ce riff de guitare  (il imite le riff)ça ressemble à du sexe pour moi. Comme la guitare qui fait l’amour. Un autre journaliste a dit un jour : « Je ne tiendrais pas une minute à ce rythme ! » J’ai dit : « Pas de problème, fais-le deux fois moins vite. Nous avons une autre chanson sur l’album, essayez-la. Alors peut-être que vous pourrez durer plus longtemps. » (rires)

Eh bien, nous avions la chanson prête et nous l’avons envoyée et ils ne nous ont jamais rappelés. Nous avions donc une chanson publicitaire sur les préservatifs, mais sans publicité ni préservatif. Mais à la place, nous avions l’un de mes morceaux préférés de cet album. Et ironiquement, maintenant que la chanson est sortie, les gens auront toujours des relations sexuelles quand ils entendront la chanson et achèteront des préservatifs à cause de cela.

C’est donc gagnant-gagnant pour le fabricant de préservatifs.

musique minute : Haha, parfait ! Était-ce la chanson la plus facile à écrire pour vous sur l’album ? Ou y en avait-il un autre que vous aviez en tête pour l’album en premier ?

Adam de Royal Republic : Je pense que Fireman and Dancer était la première chanson. Like When I See You Dance With Another était la première chanson du dernier album. Nous avons toujours une chanson où nous pensons : « C’est la première.

C’est le drapeau qui montre la voie pour le reste. » Et une fois que nous avons cette première chanson, le reste est généralement plus facile à écrire. J’ai probablement environ 100 versions de Fireman and Dancersur mon ordinateur portable, avec des variations dans les riffs de guitare, la structure de la chanson, les paroles, les mélodies, tout.

Avec certaines chansons, vous savez juste que cela vaut la peine d’investir du temps. Certains prennent un an pour terminer. Certains arrivent juste en trois heures. Mais nous détestons écrire. Je suis honnête. Ce n’est pas que l’écriture soit la partie la plus difficile de notre travail ou que nous la bousillions.

C’est plus comme si nous étions si pointilleux et que nous contrôlions chaque seconde de chaque chanson. On joue quatre secondes et puis c’est : « Stop ! Cela m’ennuie.

Il faut faire ça différemment. » Puis on réécoute, une, deux, trois, quatre, cinq, six secondes et encore : « Stop ! C’est ennuyeux. Nous le faisons nouveau. » Nous le faisons pour que les gens ne s’ennuient pas plus tard. Donc:Fireman était la première chanson, mais Undercover était la plus simple.

minutenmusik : Et lequel a été le plus difficile ?

Adam de Royal Republic : Hmm, laissez-moi y réfléchir. (réfléchit) Je pense qu’Anna-Leigh a peut-être été la plus dure. Pas parce que c’était horrible à écrire, en fait c’était très amusant. Mais parce qu’il y a eu toute cette discussion au sein du groupe,  » Pouvons-nous vraiment faire ça ?  »

C’est ce dont j’ai parlé avant, que nous voulions rendre l’album sans limite. C’était définitivement un nouveau territoire. À la fin de la discussion, nous sommes tous tombés d’accord : « Bien sûr, pourquoi parlons-nous même de cela ? nous aimons tout

À qui devons-nous demander l’autorisation ? personne. Donc c’est bien. » Mais même après qu’il soit devenu clair que nous aimons tous la chanson, nous avons quand même retenu notre souffle alors qu’Anna-Leigh a été publié. Parce que c’est comme une déclaration.

C’est quelque chose de complètement différent et on ne sait jamais comment les gens y réagiront. Mais si vous lisez les commentaires sur les réseaux sociaux, il semble que la réponse ait été extrêmement positive. Nous ne pourrions pas être plus heureux à ce sujet.

minutenmusik : Donc ça valait le coup. Après ce temps d’enregistrement et de production, les scènes live vous attendent à nouveau.

Adam de Royal Republic : Oui, heureusement !

minutenmusik : Vous jouez dans quelques festivals cet été et la tournée européenne de l’album en hiver. Y a-t-il une chanson de Club Majesty que vous avez particulièrement hâte de jouer en live ?

Adam de Royal Republic : Je pense que la première et la dernière chanson. Nous allons jouer pas mal de chansons de Club Majesty sur cette tournée . Quand nous avons commencé à l’époque, notre premier album faisait 36 ​​minutes et nous devions encore jouer des concerts de 90 minutes.

On s’est dit : « Comment diable allons-nous transformer un album de 36 minutes en 1h30 ? » Nous avions toutes sortes de solutions folles. Mais maintenant, nous avons le problème de luxe que nous avons trop de chansons pendant 90 minutes que nous aimerions jouer.

C’est une concurrence sérieuse maintenant. Je veux dire, nous allons être Tommy Gunjouer. Mais il y a d’autres chansons que nous aimons vraiment, vraiment et qui ont toujours été des chansons importantes dans le set, et maintenant nous nous disons: « Eh bien, nous voulons jouer cette chanson et nous voulons jouer celle-ci aussi ».

Comment diable est-ce censé fonctionner ? » Je pense que nous devrons éventuellement faire une roulette ou un tirage au sort. Nous verrons quelles chansons intégreront le set à la fin.

minutenmusik : Alors j’espère que mes chansons préférées seront toujours là !

Adam de Royal Republic : Qu’est-ce que c’est ?

minutenmusik :  Tout le monde veut être un astronaute , par exemple. Parce que c’était l’une des premières chansons que je connaissais de toi

Adam de Royal Republic : Oooh, je suis vraiment désolé !

minutenmusik : Oh non, maintenant l’anticipation du Hurricane Festival est terminée.

Adam de Royal Republic : (rires) On verra, on verra.

minutenmusik : Qu’est-ce que tu préfères : jouer dans de grands festivals ou faire tes propres têtes d’affiche ?

Adam de Royal Republic : (réfléchit)Je ne peux pas décider. Ce que j’aime vraiment dans les festivals, c’est le fait que j’en ai une sorte de vision compétitive. J’ai grandi avec le sport, donc j’ai toujours aimé concourir avec les autres.

Je ne veux pas dire – ou peut-être que je veux dire – que vous partagez la scène avec d’autres groupes et que vous pensez : « Nous allons être meilleurs qu’eux. » Mais cela vous encourage vraiment à rester concentré et à faire de votre mieux. Principalement pour votre propre fierté, mais aussi pour le public et les amis des autres groupes qui regardent dans les coulisses.

Vous voulez bien faire votre travail pour qu’ils pensent que vous êtes cool. Et aussi pour vous faire sentir bien dans votre peau. J’aime généralement l’ambiance des festivals. Parce que nous avons tant voyagé dans toute l’Europe ces dernières années, presque tous les festivals ressemblent à un barbecue familial avec tous les groupes que nous avons rencontrés.

Mais c’est aussi génial de jouer vos propres émissions phares. On peut jouer aussi longtemps qu’on veut et on a plus de liberté. Eh bien, je ne peux vraiment pas décider, désolé!

musique minute : Pas de problème ! Tu viens de mentionner que tu as rencontré tellement de groupes. Vous semblez avoir une relation particulièrement bonne avec des groupes allemands tels que Donots, Toten Hosen et Kraftklub. Y a-t-il une histoire particulièrement drôle que vous pouvez nous raconter ?

Adam de Royal Republic :Je peux vous dire comment j’ai rencontré Campino pour la première fois et que je ne l’ai pas reconnu. Je viens de Suède, sans offenser Toten Hosen. Je veux dire, on se connaît bien maintenant et ils sont cool !

Mais j’ai raconté une fois l’histoire aux fans de Toten Hosen sur scène et ils ont hué. Et puis ri. Je viens de Suède et je n’ai pas grandi avec les Toten Hosen comme les Allemands. Nous avons donc joué au Rock am Ring pour la première fois en 2011 et avons été invités à l’afterparty des Beatsteaks en Backstage.

Je volais haut. Nous venions de jouer au Rock am Ring et c’était quelque chose d’énorme pour moi. J’ai vraiment fait la fête. Vers 22 heures, nous étions tous assez ivres et ce type est entré dans la salle des coulisses. Il portait un long trench-coat gris et oui, c’était Campino. Je n’en avais aucune idée.

Alors ce type est venu vers moi et il m’a dit : « Hey Adam ! Ravi de vous rencontrer. J’ai vu ton émission, tu étais super ! On devrait jouer ensemble un jour. » J’étais juste comme, « Qui est ce vieil homme ivre et comment a-t-il réussi à se débrouiller dans les coulisses? » Et il était toujours là, me serrant la main et attrapant mon épaule. Il a salué les gens avec qui je me suis levé et j’ai parlé. Et je me suis dit : ‘Ce type ne peut-il pas me laisser tranquille ?

J’essaie d’avoir une conversation ici. » Ensuite, j’ai regardé autour de la pièce et mon manager se tenait à l’autre bout de la pièce en agitant les bras comme un contrôleur aérien, « Adam, Adam, tu as tout gâché! » Je veux dire , Campino se tient devant moi et me dit : « Tu as été formidable, jouons ensemble. » C’est la meilleure chose qui puisse t’arriver en Allemagne. Alors mon manager est venu vers moi et m’a dit : « Adam, je t’ai vu avec Campino. »

Et puis ça a cliqué : « Ah, salut ! Comment ça va? Ravi de vous rencontrer ! » Mais finalement tout s’est bien passé et nous sommes partis en tournée avec eux. Ils étaient vraiment fantastiques avec nous qu’ils nous ont pris comme première partie. Pour l’un des plus grands groupes de l’histoire allemande !

Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie. Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen. Je t’ai vu avec Campino. » Et puis ça a cliqué : « Ah, salut ! Comment ça va? Ravi de vous rencontrer ! »

Mais finalement tout s’est bien passé et nous sommes partis en tournée avec eux. Ils étaient vraiment fantastiques avec nous qu’ils nous ont pris comme première partie. Pour l’un des plus grands groupes de l’histoire allemande ! Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie.

Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen. Je t’ai vu avec Campino. » Et puis ça a cliqué : « Ah, salut ! Comment ça va? Ravi de vous rencontrer ! »

Mais finalement tout s’est bien passé et nous sommes partis en tournée avec eux. Ils étaient vraiment fantastiques avec nous qu’ils nous ont pris comme première partie. Pour l’un des plus grands groupes de l’histoire allemande ! Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie.

Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen. Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie. Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen. Et aussi sur le plan personnel, ils nous ont bien traités en première partie.

Cela ressemble déjà à une famille. Je ne peux vraiment rien dire de mal à propos du Toten Hosen.

minutenmusik : Cela ressemble à un début spécial mais agréable pour une amitié.

Adam de Royal Republic :Oui, mais je dois ajouter une dernière chose : en fait, cela n’a pas si bien commencé. Quand nous avons tourné avec eux, ils avaient une table de ping-pong avec eux. Ils prennent le tennis de table au sérieux, surtout Andy et Vom.

Ce n’est vraiment pas amusant parce qu’ils le prennent très au sérieux et que tout le groupe est de très bons joueurs de tennis de table. Lors de notre premier show, je pense que c’était à Hambourg, j’ai rencontré Campino après le show alors qu’il sortait tout juste de la loge. Il venait de prendre une douche et était en route pour la rencontre avec les VIP.

Et j’ai dit : « Hé Campino, super spectacle ! Ping Pong ? » Il a dit : « Désolé, je dois aller chez les VIP. » J’ai dit : « Tu as peur de jouer contre moi ? » Et lui : « Alors tu veux que je t’achève ? Alors je t’achèverai. » Je pouvais déjà dire qu’il était un peu en colère, mais je suis allé avec toi. Et 30 autres personnes sont venues avec nous.

Nous avons joué un tour et je l’ai battu. Il a posé la batte, m’a serré la main et a dit : « Bon jeu, au revoir ! » Puis il est parti assez rapidement et un gars de la sécurité m’a regardé et a secoué la tête : « Mec… ». Mais ça allait, la prochaine fois je le laissais gagner.

minutenmusik : Quelle belle histoire ! C’étaient toutes mes questions maintenant. Y a-t-il autre chose que vous voudriez dire à nos lecteurs ?

Adam de Royal Republic : Tu ne peux pas lutter contre le disco ! N’essayez même pas.

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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FAQ sur le groupe Royal Republic

1. Qui est Royal Republic?

Royal Republic est un groupe de rock suédois originaire de Malmö, formé en 2007. Le groupe est composé de quatre membres : Adam Grahn (chant, guitare), Hannes Irengård (guitare), Jonas Almén (basse) et Per Andreasson (batterie). Ils sont connus pour leur style énergique et leurs performances scéniques captivantes, avec un mélange de rock’n’roll, garage rock et punk rock, influencé par des groupes tels que The Hives et The Ramones.

2. Quels sont les albums studio de Royal Republic?

À ce jour, Royal Republic a sorti cinq albums studio :
1. We Are the Royal (2010)
2. Save the Nation (2012)
3. Weekend Man (2016)
4. Club Majesty (2019)
5. Superlove (2021)

Chacun de ces albums a contribué à façonner l’identité du groupe et à élargir leur base de fans à travers le monde.

 

3. Quelles sont les chansons les plus populaires de Royal Republic?

Royal Republic a de nombreux titres populaires, dont certains de leurs hits les plus notables sont « Tommy-Gun », « Full Steam Spacemachine », « Everybody Wants to Be an Astronaut », « When I See You Dance with Another » et « Fireman & Dancer ». Ces chansons mettent en valeur le style énergique, les riffs de guitare accrocheurs et les paroles amusantes qui sont caractéristiques de leur musique.

4. Comment Royal Republic a-t-il été formé?

Le groupe s’est formé à Malmö en 2007 lorsque les membres se sont rencontrés à l’Académie de musique de Malmö. Adam Grahn, Hannes Irengård, Jonas Almén et Per Andreasson ont rapidement découvert qu’ils partageaient un amour pour le rock’n’roll et ont commencé à écrire et jouer ensemble.

Leur alchimie musicale et leurs performances scéniques énergiques ont rapidement attiré l’attention des fans et des professionnels de l’industrie, ce qui a conduit à la signature de leur premier contrat d’enregistrement en 2009.

 

 

5. Quels sont les influences musicales de Royal Republic?

Les membres de Royal Republic citent de nombreuses influences musicales, notamment des groupes tels que The Hives, The Ramones, AC/DC, The Rolling Stones et Led Zeppelin. Leur musique est un mélange de styles de rock, y compris le rock’n’roll, le garage rock et le punk rock. Leurs paroles sont souvent humoristiques et satiriques, ajoutant une touche d’ironie à leur son énergique.

6. Comment est leur performance sur scène?

Royal Republic est réputé pour ses performances scéniques captivantes et énergiques. Les membres du groupe interagissent souvent avec le public, créant une ambiance festive et conviviale. Leurs concerts sont caractérisés par des riffs de guitare accrocheurs, des rythmes de batterie pulsants et des performances vocales charismatiques. Ils sont également connus pour leur sens de l’humour et leur approche décontractée, ce qui rend leurs spectacles amusants et accessibles pour les fans de tous âges.

7. Comment Royal Republic interagit-il avec ses fans?

Le groupe entretient une relation étroite avec ses fans et est très actif sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, Instagram et Twitter. Ils publient régulièrement des mises à jour sur leurs activités, des photos et des vidéos des coulisses, ainsi que des annonces de tournée et de nouvelles sorties.

Ils sont également connus pour répondre aux messages de leurs fans et organiser des rencontres et des séances de dédicaces lors de leurs concerts. Royal Republic apprécie le soutien de ses fans et cherche toujours à renforcer cette connexion.

 

 

8. Quelles sont les collaborations notables de Royal Republic?

Royal Republic a travaillé avec divers artistes et producteurs tout au long de sa carrière. L’une de leurs collaborations les plus notables a été avec le producteur suédois Christian Neander, qui a travaillé sur plusieurs de leurs albums. Le groupe a également partagé la scène avec de nombreux autres groupes et artistes de renom, tels que The Subways, Danko Jones et Eagles of Death Metal, lors de festivals et de tournées internationales.

9. Quels sont les projets futurs de Royal Republic?

Alors que les projets futurs de Royal Republic n’ont pas été officiellement annoncés au moment de cette FAQ, on peut s’attendre à ce que le groupe continue de sortir de nouvelles musiques, de tourner à l’échelle internationale et d’interagir avec ses fans.

Les membres du groupe ont également exprimé leur intérêt pour la collaboration avec d’autres artistes et pour l’exploration de nouveaux styles musicaux, ce qui pourrait indiquer une évolution future de leur son.

10. Comment puis-je suivre l’actualité de Royal Republic?

Pour rester informé des dernières nouvelles concernant Royal Republic, vous pouvez les suivre sur leurs réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter), ainsi que sur leur site web officiel.

Les plateformes de streaming musical et les sites de vente en ligne proposent également leurs albums et chansons, où vous pouvez vous tenir au courant de leurs dernières sorties.

Enfin, vous pouvez vous inscrire à leur newsletter pour recevoir des informations sur les tournées, les nouvelles sorties et les événements spéciaux directement dans votre boîte de réception.

 

Photographie de concert : 7 conseils pour réussir

Photographie de concert : 7 conseils pour réussir

La photographie de concert est un domaine passionnant et exigeant qui consiste à capturer les moments clés d’un spectacle en direct. Les photographes de concert doivent être capables de saisir les émotions et l’énergie d’un spectacle, tout en gérant les défis uniques liés à la photographie de concert, tels que les conditions d’éclairage changeantes et les mouvements rapides des artistes.

Pour devenir photographe de concert, il est important de développer vos compétences en photographie de base, telles que la composition, l’exposition et la maîtrise de l’appareil photo. Il est également important d’avoir une bonne connaissance de la musique et des artistes pour savoir quoi capturer et comment le faire et ainsi réussir une bonne photographie de concert.

 

Photographie de concert -

Photographie de concert

 

Les photographes de concert doivent également être capables de travailler rapidement et efficacement, car ils n’ont généralement qu’une courte période de temps pour prendre des photos pendant un concert et réaliser des photographies de concert à la hauteur de leurs attentes. Cela signifie qu’ils doivent être à l’aise avec l’utilisation de leur appareil photo en mode manuel et savoir comment réagir rapidement aux changements de lumière et de mouvement sur scène.

En outre, les photographes de concert doivent être capables de gérer les pressions et les exigences des organisateurs de concerts et des artistes. Ils doivent être professionnels et respectueux des règles et des restrictions imposées par les organisateurs de concerts, tout en maintenant leur créativité et leur vision artistique afin que le rendu de leur photographie de concert soit optimal.

 

En résumé, la photographie de concert est un domaine exigeant qui nécessite des compétences en photo, une passion pour la musique et la capacité de gérer les défis uniques liés à la photode concert. Les photographes de concert doivent être capables de saisir les moments clés d’un spectacle tout en respectant les règles et les restrictions imposées par les organisateurs de concerts.

Photographie de concert : 7 conseils pour y arriver !

1. Connaître son matériel : assurez-vous de connaître parfaitement votre appareil photo et ses réglages pour être prêt à réagir rapidement aux conditions changeantes de l’éclairage et des mouvements sur scène.

2. Bien préparer son matériel : assurez-vous d’avoir suffisamment de batteries et de mémoire, et de vérifier les réglages de votre appareil avant le concert.

3. Trouver la bonne position : essayez de trouver une bonne position pour capturer les artistes de la meilleure manière possible, tout en respectant les consignes de sécurité et les restrictions imposées par les organisateurs de concerts.

4. Utiliser la lumière naturelle : utilisez la lumière naturelle pour créer des effets intéressants et pour mettre en valeur les artistes.

5. Utiliser le flash avec précaution : utilisez le flash avec précaution pour éviter de gêner les artistes et les autres photographes, et pour éviter d’obtenir des photos floues.

6. Capturer les moments clés : soyez attentif pour capturer les moments clés du concert, tels que les solos, les moments d’émotion et les interactions avec le public.

7. Respecter les droits d’auteur : respectez les droits d’auteur en ne utilisant vos photos qu’à des fins personnelles ou en obtenant l’autorisation de l’artiste ou des organisateurs avant de les publier ou de les utiliser à des fins commerciales.

En suivant ces conseils, vous devriez être en mesure de réaliser des photographies de concert de qualité professionnelle qui capturent l’énergie et l’émotion d’un spectacle en direct.

Photographie de concert

Photo de concert

Photographie de concert : 5 erreurs à éviter

1. Utiliser le flash trop souvent : utiliser le flash trop souvent peut gêner les artistes et les autres photographes, et peut également causer des flous ou des images surexposées. Utilisez plutôt la lumière naturelle pour créer des effets intéressants sur votre photographie de concert.

2. Ne pas connaître les consignes de sécurité et les restrictions : assurez-vous de connaître les consignes de sécurité et les restrictions imposées par les organisateurs de concerts pour éviter de vous mettre en danger ou de gêner les artistes.

3. Ne pas utiliser le bon réglage d’exposition : une mauvaise exposition peut causer des photos sous-exposées ou surexposées, il est donc important de bien régler l’exposition de votre appareil photo pour capturer des images de qualité.

4. Ne pas zoomer assez : zoomer suffisamment permet de capturer des détails importants et de mettre en valeur les artistes.

5. Ne pas être assez créatif : la photographie de concert est un domaine créatif, ne soyez pas trop timide pour essayer de nouveaux angles ou de nouveaux cadrages pour capturer des images uniques et intéressantes.

Photographie de concert

Photo de concert

Histoire de la photographie  de concert

L’histoire de la photographie de concert remonte aux débuts de la photographie elle-même. Les premières photographies de concerts ont été prises dans les années 1850 et 1860, principalement par des photographes amateurs qui utilisaient des appareils photo à plaque de verre pour capturer des images fixes de musiciens jouant dans des salles de concert ou des théâtres.

Ces premières photographies de concerts étaient souvent de mauvaise qualité en raison des limites techniques de l’époque, mais elles ont tout de même été utilisées pour documenter la musique de l’époque.

Avec l’avènement de l’appareil photo argentique et l’amélioration des techniques photographiques dans les années 1920 et 1930, les photographes de concert ont commencé à capturer des images plus détaillées et plus expressives des artistes en direct. Les photographes de renom tels que Gered Mankowitz et Bob Gruen ont commencé à documenter les tournées et les concerts de stars de la musique tels que The Beatles, The Rolling Stones et Elvis Presley.

La photographie de concert est donc née avec l’avènement de la photographie elle-même, mais son développement est étroitement lié à l’histoire de la musique et des concerts. Les premières photographies de concerts datent du milieu du 19ème siècle, à une époque où la photographie en était encore à ses débuts.

Les premiers photographes de concerts ont été chargés de documenter les événements musicaux importants, tels que les opéras et les concerts de musique classique. Avec l’émergence du jazz et du rock and roll dans les années 1950 et 1960, la photographie de concert a évolué pour devenir un genre à part entière.

Les années 1960 ont vu l’émergence de certains des plus grands photographes de concerts, tels que Jim Marshall, qui a immortalisé des artistes tels que Jimi Hendrix, Janis Joplin et les Rolling Stones. D’autres grands noms de la photographie de concerts incluent Annie Leibovitz, Danny Clinch, Anton Corbijn et Linda McCartney.

Avec l’avènement de la photographie numérique, la photographie de concert a connu une évolution rapide, offrant de nouvelles possibilités créatives aux photographes. Aujourd’hui, la photographie de concert est un genre florissant qui offre aux photographes de nombreuses opportunités de capturer des moments uniques et de créer des images puissantes et évocatrices de certains des plus grands artistes du monde.

 

Photographie de concert: Bob Gruen, l’un des premiers..

Bob Gruen est un photographe américain connu pour ses photographies de célébrités de la musique, notamment des photographes de John Lennon et des Rolling Stones. Il est né en 1945 à New York, et a commencé sa carrière de photographe en prenant des photographies de concerts dans les années 1960 et 1970.

Il a été introduit dans le monde de la musique en travaillant pour le magazine Creem en 1972, où il a commencé à prendre des photos de groupes tels que Led Zeppelin, The Who et The New York Dolls. Il est devenu photographe officiel de John Lennon et Yoko Ono en 1974 et a été témoin de certains des moments les plus importants de leur vie ensemble, comme la naissance de leur fils Sean et leur campagne anti-guerre.

Il a également pris des photos de nombreuses autres célébrités de la musique tels que Bob Dylan, The Clash, Kiss, et Iggy Pop, ainsi que des photographes de concerts de Tina Turner, Eric Clapton, et Elton John. Ses photos ont été publiées dans de nombreux magazines de musique et de divertissement, et ont également été utilisées pour des pochettes d’albums, des affiches et des livres d’art.

Bob Gruen est considéré comme l’un des photographes les plus influents de la musique rock. Il a continué à prendre des photographies de concerts jusqu’à aujourd’hui, et ses photos sont devenues des pièces de collection pour les fans de musique. Il a également écrit plusieurs livres sur ses expériences en tant que photographe de concert et sur les célébrités qu’il a photographiées.

 

Photographie de concert, récapitulatif:

  1. Utilisez un appareil photo adapté : Les reflex numériques sont généralement les meilleurs choix pour la photographie de concert, mais les appareils photo hybrides et les compacts experts peuvent également donner de bons résultats. Choisissez un appareil avec une bonne qualité d’image à des sensibilités ISO élevées.

  2. Utilisez un objectif lumineux : Les concerts ont souvent un éclairage tamisé, donc il est important d’utiliser un objectif lumineux qui peut capter plus de lumière. Un objectif à grande ouverture, comme un 50mm f/1.8, peut aider à créer des images nettes avec un arrière-plan flou.
  3. Privilégiez les réglages manuels : Les réglages manuels vous permettent d’avoir plus de contrôle sur les paramètres de votre appareil photo, notamment l’ouverture, la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO. Réglez votre appareil photo sur le mode manuel pour obtenir les meilleurs résultats.
  4. Utilisez le mode rafale : Les concerts sont souvent des événements dynamiques, avec des artistes en mouvement constant. Utilisez le mode rafale pour capturer plusieurs images en succession rapide et augmenter vos chances d’obtenir des images nettes.
  5. Faites attention à l’éclairage : Les concerts ont souvent un éclairage complexe avec des changements fréquents de couleur et d’intensité. Essayez de capturer les moments où l’éclairage est le plus avantageux pour créer des images intéressantes et originales.
  6. Soyez discret : Les concerts sont souvent bondés et les spectateurs peuvent se sentir gênés si vous êtes trop visible ou bruyant. Essayez d’être discret et respectueux envers les autres spectateurs et les artistes.
  7. Soyez créatif : Les concerts offrent de nombreuses opportunités pour la créativité photographique. Essayez de jouer avec la composition, l’angle de prise de vue et la mise au point pour créer des images uniques et mémorables.

 

 

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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FAQ sur la photographie de concert 

Q1: Quel est le meilleur moment pour prendre des photos lors d’un concert ?
R1: Le meilleur moment pour prendre des photos lors d’un concert dépend du style de musique et de la mise en scène de l’artiste. Essayez d’anticiper les moments forts du spectacle, comme les refrains ou les solos d’instruments, pour prendre des photos dynamiques et captivantes.

Q2: Comment puis-je éviter les photos floues lors d’un concert ?
R2: Pour éviter les photos floues, utilisez une vitesse d’obturation rapide pour figer les mouvements des artistes et des spectateurs. Vous pouvez également utiliser un trépied ou un monopode pour stabiliser votre appareil photo.

Q3: Comment puis-je prendre des photos en basse lumière lors d’un concert ?
R3: Pour prendre des photos en basse lumière, utilisez un objectif lumineux avec une grande ouverture, comme f/1.8 ou f/2.8, et augmentez la sensibilité ISO de votre appareil photo. Évitez d’utiliser le flash, qui peut gêner les artistes et les spectateurs.

Q4: Comment puis-je composer mes photos de concert pour les rendre plus intéressantes ?

R4: Pour composer des photos de concert intéressantes, essayez de jouer avec les angles et les perspectives. Essayez de capturer des images de l’artiste et de son environnement, comme les lumières et les foules. N’oubliez pas d’inclure des éléments de contexte pour raconter une histoire.

Q5: Comment puis-je obtenir des accréditations pour photographier des concerts ?
R5: Pour obtenir des accréditations pour photographier des concerts, il est généralement nécessaire de contacter directement le tourneur ou le gestionnaire de l’artiste en question. Il est également possible de contacter les organisateurs de festivals ou de concerts pour obtenir une accréditation pour l’événement.

Q6: Comment puis-je gérer mes photos après un concert ?
R6: Pour gérer vos photos après un concert, triez-les en fonction de leur qualité et de leur pertinence. Éditez-les pour améliorer leur netteté, leur exposition et leur couleur. Vous pouvez également partager vos photos sur les réseaux sociaux ou les soumettre à des publications spécialisées.

Q7: Comment puis-je améliorer mes compétences en photographie de concert ?
R7: Pratiquez autant que possible, assistez à différents types de concerts et essayez différentes techniques de prise de vue. Étudiez également le travail des photographes professionnels et des artistes pour vous inspirer et apprendre de nouvelles techniques. Enfin, rejoignez des groupes en ligne et des communautés de photographie de concert pour obtenir des commentaires et des conseils.

Erwin Blumenfeld, photographe expérimentateur

Erwin Blumenfeld, photographe expérimentateur

Erwin Blumenfeld, est un des photographes les plus influents et novateurs de la photographie de mode du milieu du 20e siècle. Entre collages, campagnes publicitaires, photographies de célébrités, dessins, portraits de nus, l’œuvre de Erwin Blumenfeld est riche.

Cet artiste allemand naturalisé américain, très connu pour son travail avec les magazines Vogue et Harper’s Bazaar, est mis à l’honneur par le musée d’Art et d’Histoire du judaïsme (MAHJ) de Paris dans le cadre d’une exposition, « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 ».

Du 13 octobre 2022 au 05 mars 2023, cette exposition  met en lumière 180 photographies de l’artiste et retrace tout le chemin parcouru par le photographe.

Retour sur la vie de cet artiste, Erwin Blumenfeld, pionnier du modernisme et figure emblématique de l’image publicitaire.

 

erwin-blumenfeld

Erwin Blumenfeld, son enfance et ses débuts 1897- 1939

D’origine juive, Erwin Blumenfeld naît le 26 janvier 1897 à Berlin, en Allemagne. Féru d’expérimentation en laboratoire, il commence la photographie à l’âge de 10, 11 ans. Nous sommes en 1908.

Il fait sa scolarité au Askanian Gymnasium de 1903 à 1913.

Son père, fabricant de parapluies décède en 1910, alors qu’Erwin n’a que 13 ans.

En 1913, Erwin Blumenfeld obtient un apprentissage chez Sclochauer et Moses puis est enrôlé dans l’armée comme ambulancier durant la 1ère guerre mondiale et déserte à Amsterdam (Pays-Bas) en 1920. Il ne sera jamais condamné par manque de preuves.

Là-bas, Erwin Blumenfeld, rencontre et épouse Lena Citroën, d’origine néerlandaise. Ensemble, ils accueillent leur premier enfant, Lisette puis leurs deux garçons Henry (Heinz) et Yorick.

Il ouvre alors une boutique de sacs à main Fox Leather Compan, avant de monter son premier studio de portrait, où il photographie ses clientes et se lance dans les nus dès 1932.

Avec son ami Paul Citroën, Erwin Blumenfeld participe au mouvement dada  avec ses croquis, ses dessins, ses caricatures, sous le nom de Jan Bloomfield.

Ce travail lui vaut une exposition dans une galerie locale de Carl van Lier, puis à Paris, grâce à sa rencontre avec Geneviève Rouault, fille du peintre français Georges Rouault, qui lui propose d’exposer ses œuvres dans son cabinet dentaire parisien.

En 1935, le magazine Photographie publie une des ses photos.

En 1936, son magasin faisant faillite, Erwin s’installe à Paris, dans la chambre d’un hôtel insalubre rue d’Odessa, quartier de Montparnasse, où il  réalise des portraits de personnalités artistiques dont Henri Matisse, Georges Rouault et Cecil Beaton qui lui obtient un contrat avec le magazine  Vogue français en 1937.

 

Blumenfeld Erwin, A la-Vermeer variante Vogue

Erwin Blumenfeld, A la-Vermeer variante Vogue

 

Sa famille quant à elle, restée aux Pays-Bas, doit attendre 1938 pour le rejoindre,  le temps qu’Erwin honore ses premiers contrats en tant que photographe publicitaire. Parallèlement, il ouvre un studio et enchaîne les projets avec les collections de Carmel Snow du Harper’s Bazaar,  Verve et Vogue France.  Il démarre aussi une carrière à New York.

Erwin Blumenfeld, les années noires de la guerre 1939-1941

Malheureusement, son destin bascule avec la défaite de la France et  l’installation du régime de Vichy en 1940.  La famille Blumenfeld est obligée de fuir. Il met en sûreté ses archives chez Jo Regali, et se réfugie dans l’Yonne à Vézelay.

Ses tentatives de fuite hors du territoire français sont un échec.

Erwin Blumenfeld, finit par être interné en 1939 à Montbard-Touillon-Marmagne puis au camp Loriol et connaît deux années d’errance avant d’obtenir son visa pour les Etats-Unis en 1941 grâce à la  Hebrew Immigrant Aid Society.

Dès son arrivée à New-York, Erwin Blumenfeld  renoue immédiatement avec l’industrie de la mode.

Erwin Blumenfeld, ses années américaines florissantes 1941-1969

Sans difficulté, il est embauché par le magazine Harper’s Bazaar pendant trois ans (1941-1944), puis devient pigiste pour Vogue (1944-1955). Il ouvre son propre atelier sur Central Park en 1943.

Ses photographies dont la célèbre L’Œil de biche de 1949 paraissent dans différentes revues,  telles que Coronet, Cosmopolitan, Flair, Look ou encore Life.

Erwin Blumenfeld participe à l’exposition « Photography, 1839-1937 » au Musée d’Art Moderne de New York, travaille pour le Dayton’s, grand magasin de Minneapolis, réalise des campagnes publicitaires pour L’Oréal, Elisabeth Arden, Helena Rubinstein…

Dans les années 1950, Erwin Blumenfeld est un des photographes les mieux payés du monde qui a immortalisé les plus grandes comme Audrey Hepburn,  Marlene Dietrich ou encore Grace Kelly.

Son travail est exposé dans le monde entier, à New York, Paris, Jérusalem, Londres, aux Pays-Bas, en Allemagne, à Moscou…

Durant toutes ses années,  Erwin Blumenfeld passe des photos en noir et blanc (Voile mouillé – 1937, Sur la Tour Eiffel – 1938), à l’utilisation de la couleur. (Œil de biche –Vogue, 1949)

 

Erwin Blumenfeld VOILE MOUILLE 1937

Erwin Blumenfeld VOILE MOUILLE 1937

 

 

Erwin Blumenfeld Sur la Tour Eiffel - 1938

Erwin Blumenfeld Sur la Tour Eiffel – 1938

 

 

Erwin Blumenfeld Œil de biche -Vogue, 1949

Œil de biche -Vogue, 1949

 

 

La vie maritale du photographe connait quelques tumultes. Son assistante Kathleen Levy-Barnett devient sa maîtresse avec de devenir sa belle-fille en épousant son fils Henry en 1956.

Puis il s’engage dans une liaison avec Marina Schinz, de trente ans sa cadette, qu’il engage comme assistante en 1964  et avec laquelle il rédige son autobiographie qui paraîtra après sa mort (Jadis et Daguerre).

Lena sa femme, quant à elle, vit à Vienne.

Erwin Blumenfeld devient également grand-père de Remy Blumenfeld, Yvette Blumenfeld et Georges Deeton.

Il consacre les dernières années de sa vie à son livre My One Hundred Best Photos et devient progressivement « has been » dans le domaine de la mode, les nouveaux photographes paraissant plus jeunes et plus modernes.

 

Erwin Blumenfeld et la mode

 

Erwin décède d’un infarctus, le 04 juillet 1969 dans un hôtel de Rome, en Italie.

Lena, bien que malade décédera 25 ans plus tard.

 

Erwin Blumenfeld, un visionnaire

Influencé par Man Ray, Lucas Cranach ou encore George Grosz, Erwin Blumenfeld a utilisé de nombreuses techniques, allant de solarisation, surimpression, réticulation, à l’impression « sandwich », en passant par la double exposition, la fragmentation au moyen de miroirs, jeux optiques, d’ombres et de lumières. Alors que son travail pour les entreprises cosmétiques et la mode, est en couleur, le reste est en noir et blanc.

Erwin Blumenfeld expérimente, notamment en jouant avec les couleurs saturées, décomposées, filtrées ou encore collées. Il s’inspire du cubisme et repousse toujours les limites de la photographie en couleurs. Il défait ainsi les codes de la publicité.

 

Erwin Blumenfeld et le dadaisme

Erwin Blumenfeld, sa bibliographie

  • Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950, catalogue RMN-GP, 2022, 240
  • Helen Adkins, Erwin Blumenfeld. I was nothing but a Berliner. Dada Montages 1916–1933, Hatje Cantz, Ostfildern, 2008
  • Michel Metayer, Erwin Blumenfeld, Londres et New York, Phaidon, 2004.
  • Yorick Blumenfeld, The Naked and the Veiled. The Photographic Nudes of Erwin Blumenfeld, Londres, Thames & Hudson, 1999.
  • Erwin Blumenfeld, Jadis et Daguerre, éd. Robert Laffont, 1975, éd. La Martinière, 1997
  • William Ewing,  Le culte de la beauté, Paris, Éditions de la Martinière, 1996.
  • Erwin Blumenfeld, Mes 100 meilleures photos, texte de Hendel Teicher, Musée Rath, Genève, 1979.
  • Erwin Blumenfeld, Le Minotaure et le dictateur 1936-1937.
Erwin Blumenfeld Jadis et Daguerre

Jadis et Daguerre

Erwin Blumenfeld, ses principales expositions post-mortem

  • 2022 : « Les Tribulations d’Erwin Blumenfeld, 1930-1950 », musée d’Art et d’Histoire du judaïsme, Paris, du 13 octobre 2022 au 5 mars 2023.
  • 2013 : « Erwin Blumenfeld », Jeu de Paume, Paris, du 15 octobre 2013 au 26 janvier 2014
  • 2012 : Studio Blumenfeld, New York, 1941-1960, musée Nicéphore-Niépce, Châlon-sur- Saône
  • 2009 : Erwin Blumenfeld Dada montages 1916-1933, Berlinische Galerie, Berlin
  • 2006 : Erwin Blumenfeld, his dutch years, Fotomuseum den Haag, La Haye ;
  • 1996 : Barbican Museum, Londres, exposition itinérante présentée, notamment à Zurich, Lausanne, Berlin, Paris et Amsterdam ;
  • 1981 : centre Pompidou, Paris;
  • 1979 : musée Rath, Genève

BONUS: extrait de l’interview de Yorick Blumenfeld le 25 septembre 2006, pour showstudio,  

https://www.showstudio.com/projects/experiments_in_advertising_the_films_of_erwin_blumenfeld/interview_yorick_blummenfeld

TRANSCRIPTION: YORICK BLUMENFELD SUR ERWIN BLUMENFELD

Le fils d’Erwin Blumenfeld, l’écrivain Yorick Blumenfeld, a parlé à Penny Martin de ses premiers souvenirs de son père, de la carrière d’Erwin Blumenfeld dans la mode et de la pertinence de ses expériences dans le cinéma.

Penny Martin : J’aimerais commencer par quelques questions à votre sujet, Yorick. Tout d’abord, pouvez-vous me dire votre nom et votre lieu de naissance ? 

Yorick Blumenfeld : Mon nom est Yorick, qui est un nom étrangement shakespearien, mais vient des Pictes à l’origine. Mon père et ma mère pensaient que j’allais être une fille et qu’ils allaient m’appeler Yorikka, et heureusement j’ai échappé à ça ! Ils avaient également lu Lawrence Stern, et il y a un Yorick là-dedans, c’est ainsi que Yorick est né.

 Penny Martin : Et vous êtes né ?

Yorick Blumenfeld : A Amsterdam aux Pays-Bas. 

Penny Martin : C’est là que vous avez vécu la plus grande partie de votre vie ? 

Yorick Blumenfeld : Non, quand j’avais trois ans et demi, mes parents ont déménagé à Paris. Mon père a travaillé pour Vogue là-bas, puis ils ont déménagé à New York pendant la Seconde Guerre mondiale, et depuis ce temps, j’ai vécu ou travaillé dans quelque quatre-vingt-quinze pays, donc j’ai pas mal voyagé ! 

Penny Martin : Où avez-vous vécu le plus longtemps ? 

Yorick Blumenfeld : Le plus longtemps, c’était à Cambridge, en Angleterre, et j’y ai vécu trente-sept ans. 

Penny Martin : Que diriez-vous du travail de votre vie ? 

Yorick Blumenfeld: Eh bien, je suis fondamentalement un écrivain, et depuis environ vingt-cinq ans, j’écris sur l’avenir et sur la direction que nous pourrions prendre. C’est principalement le travail de ma vie, mais écrire tout ce temps avant aussi. 

 

 

 

Penny Martin : De quelle réalisations êtes-vous le plus fier ? 

Yorick Blummenfeld: Eh bien, je pense qu’en tant qu’écrivain, vous êtes toujours le plus amoureux de ce sur quoi vous travaillez à ce moment-là, et c’est donc ce dont je suis le plus heureux. 

Penny Martin : Pouvez-vous dire ce que c’est ? 

Yorick Blumenfeld : C’est un roman situé dans la Rome antique à l’époque d’Auguste, et c’est un thriller. Je sens que ce sera un livre très excitant. Il s’adresse à un très large public, par contre je pense que le public m’associe le plus à un livre qui s’appelle « Jenny : My Diary », qui est devenu un best-seller international.

C’est un genre de travail très différent, mais c’est aussi de la fiction, et la plupart de mon temps est consacré à l’écriture de non-fiction, mais je suis très excité par ce que je fais en ce moment ! 

Penny Martin : Je veux passer à une deuxième série de questions qui sont plus spécifiques à un projet que nous réalisons à SHOWstudio. Je voulais vous poser quelques questions sur votre propre parcours, et principalement sur votre père. Vous avez un nom de famille célèbre dans le monde de l’image, diriez-vous que cela a été une aide ou un obstacle ? 

Yorick Blumenfeld : Je pense que c’est toujours une aide d’avoir un nom reconnu, et je pense que cela ne m’a pas du tout aidé dans ma propre vie et ma carrière, car il a été très différent de celui de mon père. Je n’ai pas vraiment été dans le monde de l’image en termes d’écriture, à l’exception du seul livre que j’ai écrit sur mon père. La plupart de mes écrits ont porté sur des domaines très différents. 

Penny Martin : Et trouvez-vous que les gens vous reconnaissent ? 

Yorick Blumenfeld : Non, ils ne le font pas ! 

Penny Martin : Pouvez-vous nous parler de votre premier souvenir de votre père ? 

Yorick Blumenfeld : J’ai beaucoup de souvenirs de mon père, je veux dire, il est très difficile de savoir rétrospectivement si vous vous souvenez des scènes réelles ou si vous vous souvenez d’incidents qui se sont produits pendant qu’il vous photographiait, et vous voyez plus tard les images, cinquante  années plus tard! Il a pris de merveilleuses images de moi quand j’étais bébé –  absolument certaines de ses meilleures photos, qui hélas ne seront pas montrées aux Pays-Bas. 

Penny Martin : C’est dans la prochaine exposition ? 

Yorick Blumenfeld : Oui, dans la prochaine exposition qui s’ouvre le 9 septembre 2006. Mais les choses dont je me souviens le plus sont les plus traumatisantes émotionnellement. C’était une personne très exceptionnelle et il était assez autoritaire dans son approche de différentes choses. Il était extrêmement impatient, et particulièrement quand j’avais environ trois ans et demi ou quatre ans, quand nous avons déménagé en France.

J’avais toujours aimé le thé auparavant aux Pays-Bas, et mon père, qui n’aimait pas beaucoup les Pays-Bas, détestait le thé, et il voulait que je boive du café ! Et donc il y avait toute une scène à ce sujet au début de la restauration, et puis il voulait me faire goûter du vin français très tôt, et je n’aimais pas boire ça à moins qu’il ne mette du sucre dedans !

Alors je prenais des morceaux de sucre, je les trempais dans le vin et je les suçais. Mais il était extrêmement impatient lorsque je commandais dans des restaurants par exemple, et même à un très jeune âge – nous parlons de cinq ou six ans – et devenait toujours absolument furieux quand je ne pouvais pas me décider instantanément sur le menu, et j’étais à peine capable de lire, ce qui a rendu les choses encore plus difficiles ! 

 

 

 

Penny Martin : Pouvez-vous le décrire un peu plus en tant que personne ? Nous avons une image de lui en tant que père vu des yeux d’un enfant, mais évidemment l’écriture sur lui se concentre beaucoup sur lui en tant que créateur d’images et sa relation avec les modèles. Pouvez-vous dire quelque chose à son sujet une fois que vous l’avez connu en tant qu’adulte ?

Yorick Blumenfeld : Eh bien, nous avons pas mal voyagé ensemble aux États-Unis, par exemple. Nous avons fait quelques voyages aux États-Unis, ensemble, juste pour prendre des photos, marcher, grimper et faire différentes choses.

À cette époque, j’étais déjà à une autre étape de ma vie, j’avais la vingtaine. Je pense qu’il était un très bon conteur -, captivant et aimait raconter des histoires. D’une certaine manière, c’était difficile pour moi, car d’une manière ou d’une autre, j’étais toujours épris de faits, et mon père ne s’intéressait pas toujours aux faits.

En tant que tel, il voulait la valeur de divertissement d’une histoire ! Donc, quand il racontait une histoire, il y avait toujours ces légères nuances et différences, et je sentais que c’était faux ; que s’il avait une grande histoire à raconter, alors ce devrait toujours être la même grande histoire, pas une qui avait des personnages et des fins différents et je ne sais pas quoi! C’était donc une partie. C’était, je pense, un charmeur professionnel.

Je pense qu’il appréciait son pouvoir de charmeur. Il aimait aussi monter les gens les uns contre les autres, en termes, par exemple, d’Elizabeth Arden contre Helena Rubenstein, et voulait jouer les uns contre les autres. Il a énormément apprécié ça, il en a eu un coup de pied ! Il pouvait vraiment charmer qui il voulait, et utilisait ce pouvoir, je pense, pour survivre autant que n’importe quoi d’autre. 

Penny Martin : Je n’ai pas pu glaner beaucoup d’informations sur votre mère et sa femme dans les écrits sur la photographie. A-t-elle joué un rôle dans le soutien de sa photographie, pensez-vous ? 

Yorick Blumenfeld : Je pense qu’elle a été très importante dans sa vie, mais peut-être pas dans sa photographie en tant que telle. Il a pris un certain nombre de très bonnes photos d’elle, mais elle n’est jamais venue au studio, à New York.

Pendant les trente années qu’ils ont vécues ensemble à New York, elle n’est presque jamais allée dans l’atelier qui était en quelque sorte son domaine. Je pense qu’ils ont quand même beaucoup parlé. Elle était une lectrice énorme, et donc elle l’informait de ce qui se passait dans le monde littéraire… 

Penny Martin : C’est intéressant parce que dans ses écrits il est extrêmement bien informé sur les tendances actuelles de la psychanalyse, et sur la critique littéraire. 

Yorick Blumenfeld : Oui, elle était psychologue pour enfants et essayait d’aider les enfants avec des problèmes psychologiques et ainsi de suite, donc ils étaient tous les deux assez freudiens dans leur vision. Sa vie à la maison était très différente de sa vie en studio, et c’était une existence beaucoup plus littéraire, intellectuelle, poétique.

C’est difficile à reconnaître, mais il avait un énorme éventail d’intérêts. Jeune homme, il a eu un appareil photo à 11 ans, je crois que c’était son âge, mais en même temps, il était extrêmement intéressé par le théâtre et pensait qu’il deviendrait peut-être acteur. Il était extrêmement passionné par la poésie et a commencé à écrire de la poésie à un très jeune âge et a continué, jusqu’à la trentaine, à écrire de la poésie.

J’ai toute une collection de poèmes qu’il a écrits. Il était très intéressé par l’écriture, et la littérature en tant que telle, et donc il y avait tous ces différents aspects en lui, en plus d’être très impliqué dans la vie artistique à Berlin, en tant que jeune. C’était extrêmement important pour lui dans les années suivantes. Alors il a vraiment commencé, quand il avait vingt ans, plus ou moins, à faire des collages Dada et des choses comme ça. 

Penny Martin : C’était aussi un très bon illustrateur, n’est-ce pas ? 

Yorick Blumenfeld : Oui, il était très sensible à la mode, à l’illustration et au textile. Ses intérêts étaient très variés. 

Penny Martin : Quand pensez-vous avoir pris conscience pour la première fois qu’il était photographe ou de son travail photographique ? Yorick Blumenfeld : Je pense que j’avais environ quatre ans. J’allais dans la chambre noire avec lui à Paris. Ce n’était pas une expérience très agréable pour moi, car la pièce sombre était noire, à l’exception d’une lumière orange ou rouge qu’il y avait dans la pièce sombre. Il voulait que je secoue les plateaux…

Penny Martin : Produits chimiques nocifs ! 

Yorick Blumenfeld : … Des allers-retours, et les produits chimiques roulaient et me donnaient le vertige, et j’étais dans le noir et totalement désorienté. C’était difficile, donc j’étais très conscient de sa photographie dès les premières étapes. Là aussi où nous vivions, dans la rue de Londres, qui était un duplex, tout l’endroit était tapissé de ses photographies, donc on pouvait difficilement leur échapper ! 

Penny Martin : J’aimerais aborder une série de questions qui portent davantage sur les résultats de vos propres recherches et sur ce que vous avez écrit sur l’opinion de votre père sur son propre travail. Votre livre, Les Nues et les Voilées, portait principalement sur les nus. Avez-vous choisi ce corpus d’œuvres parce que c’est celui que vous appréciez le plus parmi les archives ? 

Yorick Blumenfeld : Eh bien, c’est le travail qui lui a valu une reconnaissance internationale. Les premières photographies qu’il a faites à Verve ont vraiment fait sa carrière. The Verve est sorti à Paris, et c’était un magazine d’art très remarquable de la fin des années trente, et il avait de nombreuses pages dans les deux premiers numéros, avec Man Ray et tout le monde.

Donc, la raison pour laquelle j’ai choisi les photographies de nu pour le thème du livre, c’est qu’elles étaient, je pense, les plus populaires de ses photographies, en dehors du monde de la mode, et qu’elles se vendraient le plus ! Et en effet, il a été publié aux États-Unis, en France et en Allemagne, et donc, vous savez, il a eu une certaine reconnaissance. Et donc c’était important pour décider sur quoi écrire. 

Penny Martin : Mais vous êtes un peu malhonnête, n’est-ce pas, parce qu’ils alimentent vraiment beaucoup de préoccupations intellectuelles dont nous parlions plus tôt, en termes de  vie « psychologique ».

 Yorick Blumenfeld : Oui, mais j’aurais pu faire un livre sur ses photographies de voyage, qui étaient très bien. Il a fait de magnifiques photographies du Mexique, de la Grèce, partout et des États-Unis. Je pense que cela l’a préoccupé dans ses dernières années. Il aimait sortir et prendre des photos du monde naturel, mais aussi du monde architectural, du gothique, du grec, du romain, etc. Cela aurait été un autre candidat. 

Les gens s’étaient beaucoup trop concentrés sur sa photographie de mode, pensais-je, et en Amérique, les gens le considéraient comme un photographe commercial. Il pensait que c’était la pire des insultes pour lui ! Je veux dire, il pensait que c’était vraiment écœurant. Vers la fin de sa vie, il travaillait sur des autoportraits, qu’il faisait à l’huile, très épais, et il travaillait là-dessus pendant cinq ou six ans, pas toutes les semaines, mais régulièrement.

Tout était dans une nuance de rouge très sombre qui semblait avoir été faite sous une lampe rouge, et quand je lui ai demandé pourquoi il se montrait dans cette lumière, il a dit bien, il a senti que dès son arrivée en Hollande, il y avait toutes ces prostituées derrière des hublots rouges. Il avait l’impression d’avoir passé une grande partie de son temps dans un monde de publicité et de gagner de l’argent, et il considérait cela comme une forme de prostitution, en ce qui le concernait.

Il a donc voulu se mettre en scène à la lumière d’une prostituée hollandaise ! 

Penny Martin : Eh bien, parlons de cette dichotomie entre un travail motivé personnellement et des images qui ont été créées pour un enjeu commercial. Vraisemblablement, d’après ce que vous venez de dire, a-t-il alors valorisé le travail qu’il a fait à des fins commerciales, moins que le travail qui était personnellement motivé? 

Yorick Blumenfeld : Absolument, sans aucun doute. Je pense qu’il a fait certaines choses, par exemple avec la Dayton Company, de Minneapolis, Minnesota, à cette époque, où il a pu. Le directeur artistique de la Dayton Company était un ami personnel proche et a donné carte blanche à mon père.

Mais mon père a fait un livre, intitulé My 100 Best Pictures, et dans ce livre, il n’y a qu’une seule photo traitant de la mode, sur cent. Il a choisi ces images lui-même – il a fait la sélection, il a choisi la commande. La mode ne s’y trouvait pas, ce n’étaient pas les moments qu’il pensait être ses cent meilleurs, et c’était son verdict. 

Penny Martin : Une avec laquelle vous êtes d’accord ? 

Yorick Blumenfeld : Absolument. Penny Martin : Et pourquoi dites-vous cela ? 

Yorick Blumenfeld : Parce que je pense que la mode est une partie très importante de ce monde, mais ce n’est pas un monde qui se préoccupe vraiment de beauté ou d’éthique, principalement.  

La beauté est d’un genre très superficiel. Alors j’ai l’impression que les photos de mode, dont certaines sont vraiment très belles, et que j’admire beaucoup, ne sont pas du même rang, disons, que ses nus. La forme humaine telle qu’il la décrivait, et je pense qu’il aimait beaucoup le corps féminin, est que c’est quelque chose qu’il faut chérir.

Je pense que la façon dont il l’a dépeint était très différente du genre de pornographie vulgaire que nous voyons aujourd’hui. 

Penny Martin : Comme vous l’avez dit, il a passé beaucoup de temps parmi les dadaïstes, les intellectuels et les artistes de la période mi-moderniste. L’avant-garde, et certainement le début du modernisme, avait le commerce et l’art à des extrémités complètement opposées du spectre.  Pensez-vous que son antipathie envers le commerce a été galvanisée par son contexte artistique ou pensez-vous que c’était quelque chose qu’il ressentait à partir de sa propre expérience dans l’industrie ? 

Yorick Blumenfeld : Je pense qu’il a eu une expérience difficile dans l’industrie allemande de l’habillement, et la période juste avant la Première Guerre mondiale.

Je pense que son appréciation de certains types de textiles, et la coupe du tissu, pour ainsi dire, l’ont influencé, mais vous voyez, en Allemagne dans les années 20, il a envoyé un groupe de ses photos à une agence allemande, et ils les ont rejetées, disant qu’ils se sentaient trop conscients de l’art.

Il sentait donc que leur vision de l’art était presque aussi mauvaise que celle du monde du commerce, et qu’il était quelque part entre les deux, et que c’était très difficile. Je pense que certainement le monde de l’art, et j’entends par là, en termes contemporains, le monde des musées, l’a totalement rejeté. 

Penny Martin : Tout au long de sa vie ? 

Yorick Blumenfeld : Tout au long de sa vie. Il n’a jamais eu d’exposition majeure dans un musée, il n’a jamais eu d’exposition majeure « Blumenfeld » dans aucune galerie, ni aucun endroit aux États-Unis à cette époque.

La plupart des gens du monde de l’art, en particulier au Musée d’art moderne – où se concentraient les dictateurs de l’art, pour ainsi dire, de ce qui allait être montré et apprécié aux États-Unis – il était complètement rejeté. Et ils se sont dit, vous savez, ‘c’est un photographe commercial, nous ne voulons rien avoir à faire avec lui’. 

Penny Martin : C’est une position très difficile qu’il occupait alors, car il était embrassé par l’industrie qu’il déplorait, et pourtant pas reconnu par ceux dont il partageait les valeurs. 

Yorick Blummenfeld : Eh bien, partageait-il leurs valeurs ? Je veux dire, vous savez, partageait-il leurs valeurs, d’Ansel Adams ? Je ne pense pas. Et il ne partageait pas les valeurs de leur station ? 

Penny Martin : Mais moins les photographes, je voulais dire plus le monde de l’art… 

Yorick Blumenfeld : Eh bien, bien sûr, le monde commercial l’appréciait beaucoup, ils lui payaient d’énormes sommes d’argent pour faire ses photos, alors il a dit, c’est comme ça que je rebondis, pour ainsi dire. Il allait prendre ses propres photos, et en même temps prendre celles du commerce. 

Penny Martin: Pouvons-nous passer à une section de questions que je voulais vous poser sur les films, enfin, pas sur la réalisation de films en général. C’est peut-être l’aspect le moins connu de la production d’images de votre père. 

Yorick Blumenfeld : En effet. 

Penny Martin : Savez-vous ce qui l’a poussé à commencer à faire des films ? 

Yorick Blumenfeld : Je pense que mon père a toujours été passionné de cinéma, il admirait énormément Charlie Chaplin. Charlie Chaplin était l’un de ses grands héros, et dans beaucoup de ses collages Dada, vous pouvez le voir. Et il adorait les vieux films, il était passionné eux. Le cinéma n’a donc jamais été très loin de ses centres d’intérêt.

En 1933, il a travaillé comme caméraman pour Jacques Feyder, qui était un cinéaste français de films d’horreur des années trente, donc il avait ce genre d’expérience et de formation. Je pense que dans ses dernières années, il a eu l’impression que la publicité qu’il voyait à la télévision – et je pense que c’était principalement la télévision qui l’a stimulé dans les années 50 – lui a dit : « ces gens n’ont pas d’imagination, ils n’ont aucun moyen de vraiment montrer le potentiel formidable que le mouvement a dans la photographie de mode et dans d’autres domaines », et il voulait le montrer.  

Maintenant, en même temps, il y avait une considération financière, parce qu’il était un bon ami des Dalle, les propriétaires de L’Oréal, et donc il leur a parlé, Madame Dalle, et Paris, et François, et il a obtenu plus ou moins un accord selon lequel ils allaient essayer de faire quelque chose avec ses films s’il pouvait montrer des produits, c’est donc ce qu’il a commencé à faire.

Rien n’en est jamais sorti, mais il s’est amusé à faire ces films très brefs, montrant la possibilité que les produits de beauté soient dramatisés et glamourisés au cinéma. 

Penny Martin : Savez-vous à quelle période cela se serait déroulé ? 

Yorick Blumenfeld : C’est vraiment la période 1958 à 1964. 

Penny Martin : Et avez-vous une idée de l’équipement qu’il utilisait ? 

Yorick Blumenfeld : Eh bien, il utilisait un équipement très primitif, je veux dire, maintenant, n’importe quel petit appareil photo a mille fois la puissance de ce qu’il était capable de faire. Je sais qu’il l’a fait sur un film Kodak 16 mm, qu’il a lui-même coupé, collé et collé, et donc c’était un travail très laborieux, qu’il a fait tout seul, et qu’il a apprécié d’une certaine manière. 

Penny Martin : Et au total, le travail que vous partagez avec nous, et nous avons travaillé sur le montage, dure environ vingt-cinq minutes au total. Dans quel état se trouve-t-il depuis les années 60 ? Est-ce qu’il était en boite? 

Yorick Blumenfeld : Non, il n’a jamais été en boîte, j’avais encore quelques rouleaux de ce film 16 mm dans mon bureau, où il prend la poussière, j’en ai peur, dans un mauvais état de conservation.

Je pense que mon frère Henry, qui avait beaucoup de films, avec sa femme Kathleen, je pense qu’ils ont essayé de mieux s’en occuper, mais ils n’en ont rien fait. Arte a fait un court métrage sur lui pour la télévision française, et aussi une société allemande a fait un film en Autriche pour la télévision autrichienne sur mon père, mais à part ça rien de tout cela n’a jamais été utilisé ou montré, vous êtes les premiers ! 

Penny Martin : Nous sommes honorés, c’est le moins qu’on puisse dire ! Savez-vous si de son vivant il les a montrés à quelqu’un ? 

Yorick Blumenfeld : Eh bien, il nous les a montrés, et il a essayé d’intéresser également Elizabeth Arden et Helena Rubinstein, mais elles n’étaient pas encore suffisamment intéressées par les publicités télévisées pour les apprécier. 

Penny Martin : Mais ils les ont vus ? 

Yorick Blumenfeld : Je pense qu’ils leur ont probablement été montrés, oui. 

Ludovico Einaudi en 5 albums

Ludovico Einaudi en 5 albums

Ludovico Einaudi , pianiste et compositeur italien a remporté un grand succès avec sa musique introspective et atmosphérique. Sa musique puise ses racines dans le minimalisme et la composition moderne, elle s’étend pour incorporer des influences du rock et de la pop ainsi que des musiques africaines et moyen-orientales. Il sera en 2023 dans les arènes de Nîmes en concert au festival de Nîmes.

 

Ludovico Einaudi Festival de Nîmes

Ludovico Einaudi Festival de Nîmes

 

 

Ludovico Einaudi: Le onde

Ses premières œuvres étaient des compositions pour le théâtre et le ballet dans les années 1980, Time Out de 1988 étant son premier album. Le premier album pour piano solo d’Einaudi, Le Onde de 1996 , est devenu un succès et a finalement été certifié or en Italie et argent au Royaume-Uni.

Il a été acclamé pour des musiques de films et de télévision ultérieures telles que Luce dei miei occhi (2002) et Sotto falso nome .(2004), tandis que ses albums studio comprenaient une collaboration avec le joueur de kora Ballaké Sissoko (2003’s Diario Mali ) et des œuvres orchestrales telles que 2006’s Divenire .

Ludovico Einaudi s’est aventuré dans la musique électronique avec sa collaboration en 2009 avec des membres de To Rococo Rot sous le nom de Whitetree , ainsi que des efforts en solo tels que In a Time Lapse en 2013 . Il a battu des records de streaming avec le premier volume de Seven Days Walking en 2019 , puis est revenu au piano solo avec 12 Songs from Home en 2020 et Underwater en 2022 .

Ludovico Einaudi Festival de Nîmes

Ludovico Einaudi

 

Ludovico Einaudi: Eden Roc

Ludovico Einaudi est né à Turin le 23 novembre 1955. Sa mère, également pianiste, jouera pour lui dans sa jeunesse, semant les graines de ce qui deviendra une carrière fructueuse et illustre. Ludovico Einaudi a joué dans quelques groupes dans les années 1970, dont le groupe progressif Venegoni & Co. Einaudi a étudié avec Luciano Berio .au Conservatoire de Milan, où il obtient un diplôme de composition.

En 1982, ses talents lui valent une bourse pour le Tanglewood Music Festival. L’expérience a ouvert les oreilles de Ludovico Einaudi à de nouvelles idées comme le minimalisme, les influences de la musique du monde et les aspects de la musique pop.

Il a passé les années suivantes à composer pour le ballet, notamment Sul Filo d’Orfeo (1984), Time-Out (1988) et The Wild Man (1991). Ludovico Einaudi franchit un cap en 1996 avec la sortie de son premier recueil de performances solo, intitulé Le Onde . Ce disque lui a permis de devenir l’un des pianistes/compositeurs les plus vendus d’Europe. Eden Roc (1999, avec le joueur de duduk arménien Djavan Gasparyan ) et I Giorni(2001), tous deux pour BMG, ont capté l’attention du monde du piano solo, les deux restant des best-sellers pour les années à venir.

 

Ludovico Einaudi Festival de Nîmes

Ludovico Einaudi

 

Ludovico Einaudi: Una Mattina

Alors qu’il était apparemment au sommet du monde de la composition, Ludovico Einaudi s’est aventuré dans la composition de films, un voyage ponctué par son prix de la meilleure musique de film en 2002 pour son travail sur Luce dei miei occhi. Sa partition pour la série télévisée Doctor Zhivago de 2002 a également été acclamée. Ludovico Einaudi  a noté dans des interviews au cours de cette période qu’il avait manqué de jouer des concerts et qu’il avait recommencé à se produire régulièrement.

De nouvelles œuvres ont émergé de cet effort, notamment Diario Mali en 2003 , avec le joueur de kora malien Ballaké Sissoko , et Una Mattina en 2004 . Le septième album studio de Ludovico Einaudi, Divenire de 2006 , l’a trouvé accompagné du Royal Liverpool Philharmonic. Il a ensuite travaillé avec Robert et Ronald Lippok du groupe électronique To Rococo Rot sous le nom de Whitetree , sortant l’album Cloudland en 2009. Son prochain album solo, Nightbook , était beaucoup plus consciemment réductionniste, avec un piano solo peu orné d’électronique, et a vu Ludovico Einaudi commencer à être apprécié par les fans de l’école « post-classique » qu’il avait sans doute, au moins en partie, inspirée.

Ludovico Einaudi Festival de Nîmes

Ludovico Einaudi

 

Ludovico Einaudi: ISLAND

Un best-of à double disque, Islands , est sorti en 2011, peu de temps après que la chanson titre de I Giorni de 2001 ait été classée de manière inattendue dans le Top 40 du classement des singles britanniques après avoir été largement diffusée sur BBC Radio 1. Au début de 2013, Ludovico Einaudi  a signé un nouveau contrat avec Decca et a dévoilé le long gestation In a Time Lapse , qui avait été enregistré dans un monastère éloigné près de Vérone et a vu un retour à un son de musique de chambre plus « classique ».

Taranta Project , une œuvre ambitieuse incorporant de nombreuses influences mondiales, est apparue en 2015. Elle a été suivie par Elements , qui mettait en vedette le violoniste Daniel Hope ,l’Amsterdam Sinfonietta , Robert Lippok et le percussionniste brésilien Mauro Refosco parmi ses interprètes invités. Enregistré dans son home studio en Italie, l’album s’inspire de la nature, des mathématiques, de la science, de la musique, de l’art et de la façon dont les parties se connectent pour former un tout. Le disque a culminé au numéro 12 au Royaume-Uni, devenant le premier album classique à atteindre le Top 15 du classement en plus de deux décennies.

 

Ludovico Einaudi Festival de Nîmes

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Ludovico Einaudi: Seven Days Walking

En 2019, Ludovico Einaudi a dévoilé Seven Days Walking , son projet musical le plus ambitieux à ce jour, composé de sept volumes à paraître sur sept mois, avec un coffret contenant les sept sorties en novembre. Inspiré des balades hivernales effectuées dans les Alpes, ce fut un voyage méditatif, parfois mélancolique, aux multiples variations sur les mêmes thèmes, qui le vit accompagné d’un trio à cordes. Day One , le premier opus, a fait ses débuts au sommet du classement britannique des albums d’artistes classiques et est devenu la sortie classique la plus diffusée de tous les temps dans le monde, avec plus de deux millions de flux le jour de sa sortie seulement.

Pour finir:

Enregistré chez lui en Italie pendant le verrouillage du COVID-19, Ludovico Einaudi a publié le bien nommé 12 Songs from Home en 2020, suivi d’une collection de raretés, Einaudi Undiscover , plus tard dans l’année. Une autre compilation, Cinema , est parue en 2021, et la musique du compositeur pour le film dramatique The Father est également sortie cette année-là. Underwater , un autre album pour piano solo conçu sous confinement, est sorti en 2022.

 

 

 

 

Discographie Liste des œuvres de Ludovico Einaudi.

Albums studio de Ludovico Einaudi

1988 : Time Out (ballet)
1992 : Stanze (harpe)
1995 : Salgari (ballet)
1996 : Le onde (piano)
1999 : Eden Roc (piano, cordes)
2001 : I Giorni (piano)
2003 : Diario Mali (piano, kora)
2004 : Una Mattina (piano, violoncelle)
2006 : Divenire (piano, quartette à cordes)
2009 : Cloudland (piano, musique électronique) du groupe Whitetree
2009 : Nightbook (piano, musique électronique)
2013 : In a Time Lapse (piano, musique électronique)
2015 : Taranta Project (piano, musique électronique, orchestre)
2015 : Elements (piano, violon)
2019 : Seven Days Walking ( Day 1 )
2019 : Seven Days Walking ( Day 2 )
2019 : Seven Days Walking ( Day 3 )
2019 : Seven Days Walking ( Day 4 )
2019 : Seven Days Walking ( Day 5 )
2019 : Seven Days Walking ( Day 6 )
2019 : Seven Days Walking ( Day 7 )
2022 : Underwater (piano solo)

 

Albums en public de Ludovico Einaudi

2003 : La Scala: Concert 03 03 03
2007 : Live in Berlin
2007 : iTunes Festival: London 2007
2009 : Live In Prague
2010 : The Royal Albert Hall Concert
2011 : La notte della Taranta 2010
2013 : iTunes Festival: London 2013
2014 : In a Time Lapse Tour (DVD)
2016 : Elements, Special Tour Edition

 

Bandes originales de Ludovico Einaudi

1998 : Giorni Dispari
1999 : Hors du monde (Fuori dal mondo)
2001 : Alexandreia
2001 : Luce dei miei occhi
2001 : Le parole di mio padre
2002 : Doctor Zhivago
2004 : Sotto falso nome
2011 : Intouchables
2014 : Les Héritiers
2014 : Samba
2020 : Nomadland
2020 : The Father

 

Compilations

2003 : Echoes – The Einaudi Collection
2010 : I primi capolavori
2011 : Islands – Essential Einaudi
2012 : Einaudi – Essentiel
2020 : 12 Songs From Home
2020 : Ludovico Einaudi – Undiscovered
2021 : Ludovico Einaudi – Cinéma
2021 : Wind of Change

 

Remixes

2002 : Table Vs Ludovico Einaudi du groupe Table
2013 : In a Time Lapse, The Remixes
2016 : Elements, Remixes

 

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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Bonus : l’interview de Ludovico Einaudi

L’artiste Steinway Ludovico Einaudi est né à Turin, en Italie, et a suivi une formation de compositeur classique et de pianiste au Conservatoire de Milan avant de poursuivre ses études avec Luciano Berio, l’un des principaux compositeurs de l’avant-garde du XXe siècle.

Sa carrière a commencé par une série de des commandes pour le Tanglewood Festival, l’IRCAM et récemment le Centre National des Arts du Spectacle de Pékin. Pourtant, il s’est détourné de ce qui semblait une brillante carrière classique pour forger sa propre voie musicale, lui donnant la liberté de concilier ses influences plus larges. Il s’est entretenu par téléphone avec notre rédacteur en chef depuis son domicile en Italie.

Il y a des termes qui semblent suivre votre musique : ‘new age’, ‘minimal’, ‘minimaliste’, ‘méditatif’. Je n’aime pas ces termes, car ils permettent à l’auditeur de cataloguer la musique plutôt que de l’écouter, d’y prêter attention et d’y penser. Je me demande donc si vous pourriez parler de votre musique avec vos propres mots – et d’où viennent votre musique et votre esthétique ?

C’est intéressant, parce que quand on me demande de définir ma musique avec un mot, j’essaie toujours d’éviter la question, parce qu’avec un mot, tu ne dis rien. Si nous parlons du groupe pop le plus célèbre au monde, les Beatles, et que vous dites « musique pop », cela ne décrit rien de ce qu’ils ont fait.

Le contexte de mon travail est assez diversifié. J’ai grandi en écoutant ma mère jouer du piano à la maison, faire du Bach, du Chopin, des pièces classiques standard que tous les pianistes jouaient à la maison, et elle jouait aussi de la musique folklorique – elle avait ce livre sur la musique populaire française.

Certaines des harmonies qui étaient contenues dans ce livre, elles résonnent encore dans mes oreilles, et parfois même dans mon travail. Il y avait des berceuses traditionnelles, mais l’harmonisation à l’intérieur de ces chansons simples était assez élégante et subtile.

C’est la beauté de la musique populaire, qu’elle est basée sur des airs simples et mémorables. Prenez l’œuvre de Stravinsky – des airs subtilement simples, mémorables issus de la tradition folklorique – et il a fait tout ce travail autour d’elle pour en faire le son de Stravinsky avec ses harmonies, ses couleurs.

J’ai toujours aimé les compositeurs liés aux traditions folkloriques de la musique populaire. Une partie de mon objectif a été d’embrasser différentes perspectives et cultures. Même si j’ai passé des années avec de grands compositeurs contemporains d’avant-garde, que j’admire toujours, je n’ai jamais senti qu’une musique était plus importante qu’une autre, j’aime plutôt différents types de musique, du populaire au classique en passant par le jazz.

Mon effort consistait à essayer d’embrasser tous ces sons que j’aimais dans ma vie plutôt que de dire : ‘D’accord, maintenant j’ai besoin d’écrire de la musique et je dois décider si je suis un musicien pop ou un compositeur classique ou autre.’ Tu comprends?

Ludovico Einaudi: Absolument.J’aime donc la complexité de la tradition de la musique classique. En même temps, j’aime la simplicité de certaines mélodies classiques. J’aime aussi la beauté variée, et parfois la complexité, de la musique populaire, de la musique rock, et je pense qu’en écoutant beaucoup de musiques différentes dans ma vie, j’ai commencé à méditer et à les assimiler, et à un certain moment j’ai commencé à écrire une musique qui, selon moi, contenait des mondes différents – mais avec une idée d’un nouveau monde. Pas seulement avec l’idée de mettre les choses ensemble, mais c’est venu comme un progrès naturel et un processus naturel – un processus qui m’a demandé beaucoup de travail.

Quand j’entends des gens qui aiment ma musique et essaient de la copier, cela me semble étrange parce que cela semble si simple, fait par d’autres personnes. Il m’a fallu beaucoup d’années pour trouver l’équilibre,

 

Vous avez mentionné des compositeurs d’avant-garde avec lesquels vous avez travaillé, et vous avez eu ce que j’imagine être la très bonne chance d’étudier avec Luciano Berio, et bien sûr il était très expérimental et avant-gardiste. Qu’avez-vous appris de lui, étant donné que votre musique est allée dans une direction si différente ?

C’est vrai qu’il faisait partie du monde d’avant-garde, mais en même temps il était, par rapport aux compositeurs qui l’entouraient et avec lui, dans son moment d’histoire, beaucoup plus ouvert sur le monde. Il aimait la musique populaire, il aimait le jazz, et je me souviens de cela quand je commençais et que j’étudiais au conservatoire de Milan et que j’écoutais différents compositeurs.

J’étudiais Boulez, Stockhausen, et j’écoutais beaucoup de musique contemporaine de cette période, les années 60 et 70, et je me souviens que lorsque j’entendais la musique de Berio, j’ai tout de suite senti qu’il y avait des harmonies qui arrivaient de quelqu’un qui était en contact avec la musique ancienne, avec la musique folklorique, avec le jazz, quelqu’un qui a expérimenté et aimé différents types de musique. J’ai été immédiatement touché par les accords et l’émotion dans sa musique.

Vous n’êtes pas obligé de composer un chef-d’œuvre à chaque fois, mais je pense que le défi de l’art est toujours de chercher quelque chose de différent, de chercher une nouvelle sensibilité, une nouvelle perspective, une nouvelle vision.

Puis, il se trouve que je l’ai rencontré à Milan. Il tournait une célèbre série d’épisodes télévisés en Italie, similaire – mais différente de – la série de Leonard Bernstein réalisée en Amérique. Il y avait un épisode où il parlait de musique populaire.

Un autre portait sur la musique en relation avec la danse, les images et le théâtre, et chaque épisode présentait de la musique traditionnelle de différentes parties du monde. Dans chaque épisode, il interviewait différents experts de la communauté, donnant un angle intéressant à chaque point qu’il examinait. J’aimais la clarté de son esprit. Quand je l’ai rencontré, il m’a tout de suite demandé si — j’étais au début de la vingtaine — si j’étais intéressé à faire une transcription dont il avait besoin pour le travail. Et il a encore demandé au dîner ce soir-là.

Alors on a commencé comme ça, de façon très informelle, une collaboration qui a duré trois ou quatre ans, parce que je travaillais et en même temps, apprenais et étudiais avec lui, mais de façon très pratique : c’était plus comme une collaboration. En même temps, nous parlions de musique ; il regardait le travail que je faisais. Il m’a demandé de faire une transcription d’une pièce pour orchestre, et un an plus tard, il a dirigé la pièce — et puis il m’a commandé une autre pièce qu’il a dirigée, une autre année plus tard à Rome.

Alors qu’est-ce que cela m’a laissé, mon travail de ces années avec Berio ? Tout d’abord, j’ai beaucoup appris de lui en termes de toutes les compétences orchestrales que j’ai : je pouvais travailler avec lui et certainement entendre et voir les résultats. C’était comme une école parfaite, non seulement pour la théorie mais aussi pour la pratique de la musique.

Il était comme un philosophe, en un sens, mais complètement immergé dans le monde d’être un artisan de la musique, et j’ai eu la chance d’être avec une personne qui avait le talent des grands compositeurs du passé : je me souviens qu’il était capable de écrire de la musique n’importe où – dans la loge avant la répétition, dans le train, où qu’il soit, juste comme ça.

En même temps, c’était un grand intellectuel. Pourtant, écrire de la musique consistait à faire quelque chose sans en parler ni y penser, un processus naturel. Quand il devait parler de musique, il parlait d’autres choses, donc ce n’était jamais direct.

Alors, quand il voulait parler et expliquer la perspective musicale, il décrivait quelque chose qui était lié à la science, à la nature, à la philosophie, à la littérature. Il pourrait parler de James Joyce. Il pourrait parler des vols d’un groupe d’oiseaux dans le ciel, disant qu’il serait très intéressant de faire une transcription de la forme que font ces oiseaux dans le ciel.

Je pense donc qu’il était très intéressé par l’idée de retranscrire d’autres expériences qui ne venaient pas spécifiquement d’un univers musical. Alors le processus de, je ne sais pas, le changement de lumière : ‘Comment puis-je retranscrire le changement des nuages ​​ou la forme des nuages ​​qui bougent dans le ciel dans une musique ?

Comment puis-je faire un morceau de musique sous la forme d’ Ulysse de Joyce ? Comment puis-je….?’ La perspective était très humaniste, pas spécifiquement fermée au monde de la technique musicale. La vision venait de la large vision qu’il avait du monde.

Je pense que c’est ce que j’ai appris – à part ce que j’ai mentionné concernant la technique, l’orchestration, etc. – mais cette vision est quelque chose que je retiens, que je ressens comme un héritage dans ma vision aujourd’hui. Il y a trois ou quatre ans, je composais une pièce que j’avais dédiée à Berio intitulée « Elements », et elle était basée sur l’idée d’éléments de la philosophie, de la science, de la géométrie, de l’art — et je pense qu’elle incorpore l’idée de transcrire un monde en un autre et essayer d’ouvrir votre monde à d’autres perspectives.

Tu abordes ton travail d’un point de vue différent, et puis peut-être découvres-tu que tu peux écrire, inventer une autre forme de musique parce que tu découvres — en transcrivant le vol des oiseaux ou en réfléchissant à la composition d’une pierre — peut-être découvrir dans le processus d’expérimentation d’une nouvelle idée.

Peut-être que vous avez un bon résultat, peut-être pas. Vous n’êtes pas obligé de composer un chef-d’œuvre à chaque fois, mais je pense que le défi de l’art est toujours de chercher quelque chose de différent, de chercher une nouvelle sensibilité, une nouvelle perspective, une nouvelle vision.

Lorsque vous écrivez de la musique, votre musique est-elle entièrement composée ? Ou y a-t-il différentes sections de matériel que vous essayez de marier ensemble ? Cela commence-t-il par une idée ou un motif ? Quelle est la procédure pour vous ?

J’aime le flux de la musique qui est un équilibre entre quelque chose d’écrit et en même temps le flux de quelque chose qui n’est pas écrit. C’est quelque chose avec lequel je me bats tous les jours quand je travaille. Quand tu m’as appelé, j’étais assis près de mon Steinway avec de la musique, avec un cahier d’écriture et mon crayon. J’utilise aussi des ordinateurs, mais plus j’avance, plus j’ai l’impression que lorsque j’écris ma musique avec un crayon, je la sens plus — quand je la sens. Quand j’écris avec des ordinateurs, c’est quelque chose de plus lointain.

Donc, je suis sur le point d’entrer dans le studio d’enregistrement dans une semaine et j’ai le processus de ce nouveau travail, développé à partir de l’improvisation au piano, parce que j’ai fait de nombreuses tournées au cours des trois dernières années, et j’enregistrais parfois juste – de Montréal à New York en passant par Shanghai – où que j’étais sur mon téléphone, enregistrant toutes ces idées qui me venaient quand j’étais sur la route.

J’ai écouté toutes ces choses au cours des derniers mois pour voir si je devais repartir de zéro – et j’ai trouvé beaucoup de choses que j’aimais. J’ai donc d’abord sélectionné ce que j’aimais le plus, puis j’ai commencé à l’écrire sur le papier. Le processus d’écriture, quand vous écriviez, est une étape importante, parce que c’est comme si vous vous disiez : « D’accord, ça va être un morceau que j’écris », parce que tant qu’il n’est pas en l’air, ce n’est nulle part pour un compositeur.

Lorsque vous commencez à l’écrire, vous commencez à vous concentrer sur la pièce, puis vous commencez à dire : « Ok, maintenant il y a une idée ! Peut-être que vous commencez à écouter et à jouer, puis vous découvrez une deuxième idée – et ensuite vous composez. Ensuite, la pièce a un deuxième tour et vous commencez à la poser et à découvrir des idées secondaires, d’autres idées, peut-être une idée qui était encore meilleure que la première.

Je laisserai la possibilité aux personnes qui écoutent mes enregistrements d’entendre quelque chose qui est né à ce moment-là, au moment où je l’ai enregistré.

 

GODOX, marque de référence en photographie depuis 1933

GODOX, marque de référence en photographie depuis 1933

Godox, marque chinoise pionnière de flashs existe depuis 1933. Au fil des décennies, elle s’est imposée comme marque de flash et d’éclairage de référence pour les photographes amateurs et professionnels.

Godox propose toute une gamme de caméras, d’équipements d’éclairages de grande qualité et de performance.

En tant que photographe professionnel, je suis un adepte de cette marque.

Godox, logo de la marque

Godox, l’histoire de la marque

Godox, est un fabricant chinois dont le siège se situe à Shenzhen, en Chine.

Fondée en 1993, la société, dirigée par Eugène Zeng depuis 25 ans, ​​propose une gamme assez riche d’équipements de photographie de studio, tels que des flashs de studio, des flashs d’appareil photo, un éclairage continu, des accessoires de flash, un bloc d’alimentation, un système de déclenchement et de contrôle du flash et d’autres accessoires de studio, etc.

Elle a connu une période de crise, se retrouvant même au bord de la faillite, mais avec l’arrivée d’Eugène Zeng, l’entreprise retrouve une nouvelle croissance, plus rapide, grâce à l’important investissement dans l’innovation, devenant ainsi le premier producteur d’éclairage de studio de Chine.

Chaque année, le leader augmente ses investissements dans les talents créatifs de conception, de vente, de gestion, faisant ainsi passer l’innovation au premier plan

Soucieuse d’offrir d’excellentes solutions d’éclairage et audio, la marque a toujours repoussé les limites de la technologie et a constamment essayer apporter des produits professionnels de qualité aux industries, élargissant les gammes et diversifiant les produits.

Pour ses produits d’entrée de gamme, elle autorise certaines entreprises à changer le nom de la marque tant qu’une certaine quantité de produits est vendue (en moyenne minimum 1000 unités).

Par exemple, les produits de la marque, aux Etats-Unis sont vendus sous le nom « Flashpoint », en Angleterre et au Canada, sous le nom de Pixpro, en Allemagne sous le nom de Walimex, en Pologne sous le nom de Quantuum.

Pourquoi ce choix ? Tout simplement parce que tant que la marque Godox ne sera pas en capacité d’offrir aux acheteurs étrangers un bon service clients (après-vente, de réparation…), alors, la société ne veut pas s’étendre sur le marché extérieur.

De plus, cette stratégie commerciale permet à la marque d’assurer et de pérenniser la vente de ses produits sur différents marchés (Américains, Européens, Australien…) et ceci à avec un rapport qualité-prix indéniable.

En effet, les prix des produits Godox sont abordables tout en étant de bonne qualité, notamment sur les prix des équipements et d’accessoires de caméra, qui là sont imbattables.

 

Godox, la diversité des modèles

 

Polyvalents et légers, les modèles proposés par la marque chinoise sont divers.

En effet, la marque  propose du matériel d’éclairage (lampes flash, Led, panneaux Led, macro, kits), des accessoires comme les modificateurs d’éclairage (boite lumière, alimentation, bol beauté, adaptateurs…), des tables et des tentes lumineuses, des trépieds d’éclairage, des sacs de transports, des têtes flash et des tubes éclairs, des batteries, chargeurs, adaptateurs…

La marque propose également des lampes reporters, accessoires flash, stroboscopiques et des moniteurs de caméra,  ainsi que des systèmes audio (système movelink, wmic,  microphones) et des déclencheurs.

De plus, la marque Godox propose une série de produits compatible avec d’autres marques. En voici quelques exemples :

  • Godox TT 600 Flash Caméra compatible avec Nikon, Fudjifilm, Pentax, Olympus et Panasonic,
  • Godox 5*4inches /13*10cm Softbox Diffuseur Lumière compatible avec Sony, Canon et Nikon,
  • Godox Déclencheur de Flash XPro-C compatible avec Canon, Panasonic et fudjifilm,
  • Godox Flash TT6850 TTL et Godox Flash TT3500 compatibles avec Olympus et Panasonic.

 

Godox, présentation d'un kit

 

Godox, comment choisir son flash?

Première chose à savoir, il existe trois sortes de flashs :

– le flash studio (gros flash de reportage puissant branché sur secteur ou générateur)

– le flash de reportage dit « cobra » qui est le plus répandu et le plus utilisé car, fixé sur le griffe porte-flash de l’appareil photo, il sert à la fois d’éclairage principal et d’éclairage secondaire.

– le flash annulaire qui se fixe sur l’objectif, majoritairement utilisé pour la reproduction ou la photo macro.

Le flash boitier quant à lui, sert surtout à déclencher d’autres flashs.

De fait, en fonction de l’utilisation, la puissance est l’un des 1ers critères à retenir. Votre flash doit donc avoir une puissance 36 nombre guide (mini 28) pour 100 ISO (sensibilité) et sa focale doit être comprise entre 35 et 50mm.

Le mode flash c’est-à-dire le mode d’exposition et d’éclairs, est à retenir. Le plus fréquemment utilisé est le TTL car il mesure l’intensité de l’éclair pour affiner le réglage mais vous devez également vous assurer que le mode M (manuel) est assuré car il permet soi-même de régler l’appareil finement.

De la même manière, assurez-vous que votre flash dispose de filtres flash, nécessaires pour équilibrer les températures de couleurs

Soyez également attentifs aux modes d’alimentation (piles, accus, batterie rechargeable…), et au temps de recyclage c’est-à-dire au temps entre deux éclairs (plus le temps est court, mieux c’est). Assurez-vous que la tête de flash est bien orientable tant verticalement et horizontalement et que le réflecteur est bien intégré (ce qui permet de donner une lumière directe sur un visage).

Autres aspects pratiques à ne pas négliger : la présence d’un bouton de test de flash,  d’un sabot de verrouillage (afin d’éviter que le flash ne sorte de la grille porte-flash).

Enfin, le poids, la taille et les accessoires fournis sont des critères évidents.

Godox, propose de nombreux modèles à prix abordables, rendant ainsi un bon rapport qualité prix.

 

 

Godox, comment utiliser un flash?

Pour vous aider, rien de mieux que de laisser parler des professionnels !

 

Vidéo 1 : comment utiliser un flash ?

 

 

Vidéo 2: Comment utiliser un flash cobra?

 

Godox: présentation du Godox V1

 

Godox, V1

Ce flash TTL HSS (synchronisation à grande vitesse), à la fois utilisable en flash maître ou esclave, compatible avec Sony MIS, possède un nombre-guide de 92, une grande puissance, une durée de recyclage de 1.5 seconde à puissance maximale, et une température de couleur de 5600ºK+/-200ºK.

Il est donc utilisable partout, tant en intérieur qu’en extérieur. Pouvant être utilisé jusqu’ à 100 mètres de distance, il permet de contrôler d’autres flashs Godox. S

Sa tête frontale, circulaire (pour une lumière plus diffuse) a une grande mobilité puisqu’elle s’incline entre 7 et 120°, et peut pivoter jusqu’à 330°.  Fonctionnant avec une batterie au lithium rechargeable, ce flash a une durée de vie bien plus longue que les flashs fonctionnant à piles puisqu’il offre la possibilité de réaliser 480 flashs à pleine puissance sur une charge.

Enfin, son écran LCD, à l’arrière permet un meilleur contrôle des paramètres et reste très facile à comprendre et à prendre en main.

Pour le prix, comptez entre 200 et 300 euros.

Vidéo: présentation et utilisation du Godox V1

 

 

Godox: présentation du Godox Witstro ad200

Godox ad200

Ce flash autonome, spécialement conçu pour les photographes nomades, présente de belles qualités, notamment celle de pouvoir changer de tête flash (cobra ou studio).

Compact, ce flash TTL HSS,  Manuel sans fil, détient une puissance de 200 Watts avec un NG 60 (ISO 100 / 1m / réflecteur standard), et offre grâce à sa batterie au lithium, la possibilité de réaliser jusqu’à 500 éclairs à pleine puissance, avec un temps de recyclage de 2,1s à puissance maxi.

Son nombre-guide est de 52 pour la tête cobra et 60 pour la tête studio. Sa température de couleur est de 5600K.

Dimensions : 168 x 75x 50mm   Poids : 560 g

Il est utilisable en HSS jusqu’au 1/8000ème de seconde est donc idéal si vous souhaitez immortaliser un mouvement rapide ou modifier la quantité de lumière ambiante.

Vidéo: Présentation et mode d’emploi du Godox ad200:

 

 

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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Mary Ellen Mark : La photographe qui capturait l’âme humaine

Mary Ellen Mark : La photographe qui capturait l’âme humaine

Mary Ellen Mark n’était pas une photographe comme les autres. Elle avait cette rare capacité de capturer l’essence même des personnes qu’elle photographiait, de révéler des émotions brutes, sans fioritures. Que ce soit dans les rues de Seattle ou dans les hôpitaux psychiatriques, elle a su transformer chaque portrait en une véritable histoire.

Mais qui était-elle vraiment ? Et pourquoi son nom continue-t-il de résonner dans le monde de la photographie ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet article.

 

Mary Ellen Mark : La photographe qui capturait l’âme humaine

Mary Ellen Mark : La photographe qui capturait l’âme humaine

 

Qui est Mary Ellen Mark ?

Une icône de la photographie documentaire

Il n’y a pas d’exagération à dire que Mary Ellen Mark est une figure légendaire de la photographie documentaire. Née en 1940 à Philadelphie, elle a très tôt montré un intérêt pour les histoires humaines. Après avoir étudié la peinture et la photographie à l’Université de Pennsylvanie, elle a rapidement embrassé la photographie comme son moyen d’expression principal.

Ce qui la distingue, c’est sa capacité à s’immerger totalement dans la vie de ses sujets. Elle n’a jamais été une observatrice distante ; au contraire, elle est entrée dans les mondes les plus intimes, les plus cachés, pour en ressortir avec des images bouleversantes. Elle n’était pas là pour faire du sensationnalisme. Elle voulait que ses photos racontent des histoires vraies, poignantes, et souvent négligées.

Mary Ellen Mark a couvert de nombreux sujets sensibles : les sans-abris, les patients d’hôpitaux psychiatriques, les prostituées de Bombay, les enfants de la rue. Elle ne se contentait pas de capturer des images, elle tissait des liens humains avec ses sujets. Et cela se voit dans ses photographies, où l’authenticité transpire à chaque pixel.

**Mary Ellen Mark n’a jamais eu peur d’aller là où d’autres ne voulaient pas aller**. C’était une photographe de l’extrême, dans le sens où elle s’immergeait dans des univers souvent négligés ou ignorés par les médias. Que ce soit dans un hôpital psychiatrique ou au milieu de la rue, elle savait comment approcher ses sujets avec respect et créer une connexion authentique.

Cette proximité, cette empathie profonde, c’est ce qui donne à ses images une intensité si rare. Elle n’était pas là pour juger ou faire du sensationnel. Non, Mary Ellen Mark cherchait simplement à capturer la vérité, sans fard, sans artifice. C’est ce qui rend son travail si puissant.

 

Mary Ellen Mark 2 1

 

Ses œuvres marquantes

Si l’on devait citer quelques projets qui illustrent le génie de Mary Ellen Mark, il faudrait mentionner Streetwise, Ward 81, Prom, et Falkland Road.

**Streetwise (1984)** : Un documentaire poignant sur la vie des enfants sans-abris à Seattle. Mary Ellen Mark a passé plusieurs mois avec ces jeunes, gagnant leur confiance, pour ensuite capturer leurs vies difficiles mais pleines d’humanité. Ce travail est un témoignage brut de la réalité urbaine américaine. Ces enfants de la rue, qui semblaient invisibles aux yeux de la société, ont trouvé dans le travail de Mark une voix, une représentation. Streetwise est bien plus qu’une série de photos, c’est un véritable portrait social de l’Amérique des années 80, un témoignage fort et indélébile.

**Ward 81 (1979)** : Ce projet offre un regard rare et intime sur la vie des patientes d’un hôpital psychiatrique pour femmes. Mark a obtenu un accès inédit dans un milieu où très peu de photographes s’aventuraient. Elle a passé six semaines avec ces femmes, et les images qui en résultent montrent des femmes vulnérables, mais jamais déshumanisées. Ce projet est un bel exemple de sa capacité à capturer l’essence humaine, même dans les conditions les plus extrêmes. Elle a su montrer la dignité et la souffrance de ces femmes d’une manière qui force le respect.

**Prom (2012)** : Une série de portraits d’adolescents lors de leurs bals de fin d’année. Ce projet capture les espoirs, les rêves, mais aussi les angoisses des jeunes Américains, en plein rite de passage. Ces images, à première vue légères et festives, sont en réalité beaucoup plus profondes. Elles révèlent les aspirations et les peurs d’une jeunesse en quête de sens, dans une société souvent marquée par le paraître.

**Falkland Road (1981)** : Un voyage visuel dans les bordels de Bombay. Mary Ellen Mark s’est immergée dans ce monde difficile et a capturé des images à la fois dures et émouvantes des travailleuses du sexe. Contrairement à d’autres photographes qui auraient pu se concentrer uniquement sur le côté sordide, elle a choisi de montrer l’humanité de ces femmes, leur force, mais aussi leur vulnérabilité. C’est un travail puissant qui a marqué les esprits et qui montre une nouvelle fois sa capacité à aller au-delà des apparences.

 

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Federico Fellini on the Set of « Fellini Satyricon », Rome, Italy, 1969

 

Le style photographique de Mary Ellen Mark

La photographie documentaire dans toute sa splendeur

Il est difficile de définir le style de Mary Ellen Mark sans évoquer la force de l’instantané. Pour elle, chaque image était une rencontre, une vérité nue capturée en un seul clic. Pas de pose élaborée, pas de manipulation excessive de l’image. Tout ce qu’elle recherchait, c’était l’instant où son sujet révélait quelque chose de profondément humain.

Son approche est ce qu’on appelle de lempathie visuelle. Elle ne regardait jamais ses sujets de haut, elle se plaçait à leur niveau, émotionnellement et physiquement. C’est ce qui rend ses images si puissantes. Prenez le regard d’une enfant dans Streetwise – il est impossible de ne pas ressentir l’émotion brute qu’elle transmet à travers l’objectif. C’est cette capacité à capturer les moments intimes qui la distingue des autres photographes documentaires.

Mark n’était pas seulement une observatrice. Elle était une participante. Elle vivait avec ses sujets, elle passait du temps avec eux, elle écoutait leurs histoires. C’est cette immersion totale qui permettait à ses photographies de résonner autant. Elle ne cherchait pas seulement à capturer une image, mais à raconter une histoire.

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Une technique entre art et réalité

Mary Ellen Mark utilisait souvent le noir et blanc dans ses photographies, ce qui ajoutait une dimension intemporelle à son travail. Le noir et blanc permet de se concentrer sur l’essence même du sujet sans la distraction des couleurs. Les ombres, la lumière, les contrastes, tout cela donne une profondeur supplémentaire à ses portraits.

Quant à sa manière de composer ses images, elle était d’une audace rare. Elle jouait avec les lignes, les angles, et même avec l’espace vide pour créer des images d’une grande puissance visuelle. Son usage du cadre était si minutieux qu’on avait souvent l’impression que chaque détail était intentionnel, chaque espace parfaitement calculé pour intensifier l’émotion.

Son travail ne se limitait pas à la pure documentation. Il y avait une dimension artistique dans chaque cliché. Elle maîtrisait la lumière, les ombres, et savait comment composer une image pour qu’elle ait un impact maximal. Il y a une esthétique dans son travail qui va au-delà du simple photojournalisme. C’était une artiste autant qu’une documentariste.

L’héritage de Mary Ellen Mark

Son influence sur la photographie moderne

On ne peut pas parler de l’héritage de Mary Ellen Mark sans évoquer son impact sur les photographes contemporains. Beaucoup s’inspirent de son travail aujourd’hui. Elle a pavé la voie pour une nouvelle génération de photographes qui cherchent à créer des œuvres documentaires empreintes d’humanité et d’empathie.

Son travail a influencé non seulement les photographes, mais aussi le monde du cinéma et de l’art en général. De nombreux réalisateurs et artistes contemporains citent Mary Ellen Mark comme une source d’inspiration. Son approche narrative de la photographie a influencé des générations de créateurs visuels.

Par ailleurs, ses images continuent de résonner parce qu’elles transcendent le temps. Que ce soit des photos prises dans les années 70 ou 80, elles restent incroyablement actuelles. Ce regard, ce souci de capturer l’âme humaine, est universel et intemporel. Et c’est cette capacité à faire ressortir l’émotion pure qui rend son travail si puissant encore aujourd’hui.

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Leçons à tirer pour les photographes d’aujourd’hui

Si vous êtes photographe et que vous cherchez à vous améliorer, il y a beaucoup à apprendre de Mary Ellen Mark. L’une de ses grandes leçons est de photographier avec une intention forte. Chaque cliché que vous prenez doit avoir un sens, raconter une histoire. Ce n’est pas juste appuyer sur un bouton, c’est créer une connexion avec votre sujet et capturer quelque chose de réel.

Autre leçon : aller au-delà de la surface. Ne vous contentez pas de prendre une jolie photo. Cherchez à comprendre votre sujet, passez du temps avec lui, et attendez le moment où il se révélera pleinement à vous. C’est là que vous obtiendrez des clichés mémorables.

Mary Ellen Mark nous enseigne également l’importance de la patience et de la persévérance. Elle passait des heures, des jours, voire des semaines avec ses sujets avant de capturer l’image parfaite. Cette patience, cette détermination à attendre le bon moment, est une qualité essentielle pour tout photographe qui souhaite vraiment raconter une histoire à travers ses images.

Comment adopter l’approche de Mary Ellen Mark dans votre propre photographie

Techniques pour capturer l’émotion dans vos photos

Photographier comme Mary Ellen Mark, ce n’est pas juste une question de technique, c’est aussi une question de mentalité. La première étape, c’est d’apprendre à connaître vos sujets. Passez du temps avec eux, parlez-leur, écoutez leurs histoires. Plus vous comprendrez vos sujets, plus vous serez en mesure de capturer quelque chose de profond et d’authentique.

Ensuite, cherchez toujours l’authenticité. Évitez les poses figées ou artificielles. Laissez votre sujet être lui-même, et soyez prêt à capturer ces moments spontanés qui révèlent leur véritable personnalité.

Enfin, n’ayez pas peur de vous aventurer dans des territoires inconnus. Mary Ellen Mark a souvent photographié des sujets et des lieux difficiles ou inconfortables. Elle ne cherchait pas à embellir la réalité, mais à la montrer telle qu’elle est, dans toute sa complexité et sa brutalité. Si vous voulez vraiment capturer l’essence de vos sujets, vous devez être prêt à sortir de votre zone de confort.

L’importance de la patience et de l’observation

Une des clés de la réussite de Mary Ellen Mark, c’était sa patience. Elle attendait le moment parfait, celui où l’émotion brute allait émerger. En tant que photographe, ne vous précipitez pas. Observez, attendez, et quand vous sentirez que c’est le bon moment, déclenchez.

Enfin, il est essentiel de s’imprégner du contexte dans lequel vous travaillez. Mary Ellen Mark passait des jours, voire des semaines, à comprendre l’environnement dans lequel elle photographiait. Cela lui permettait de capturer non seulement ses sujets, mais aussi l’essence du lieu et de l’époque. Cette immersion totale est ce qui donnait à son travail une authenticité et une profondeur inégalées.

Pourquoi Mary Ellen Mark reste une référence dans le monde de la photographie

Son impact sur la culture visuelle

Le travail de Mary Ellen Mark a eu un impact considérable sur la manière dont nous percevons certains sujets dans la société. En photographiant des personnes souvent ignorées ou marginalisées, elle a contribué à les ramener sous les projecteurs et à changer les perceptions. Elle a donné une voix visuelle aux invisibles, ceux dont on ne parle pas souvent, mais qui ont des histoires puissantes à raconter.

Elle a changé la façon dont la photographie documentaire est perçue, en plaçant l’humain au centre de chaque image. Au lieu de simplement documenter des faits, elle racontait des histoires. Elle montrait la réalité, mais à travers un prisme profondément empathique. C’est cette capacité à voir au-delà de l’objectif qui fait de Mary Ellen Mark une référence incontournable.

Une approche humaniste

Mary Ellen Mark n’était pas seulement une photographe, elle était une conteuse d’histoires humaines. Son appareil photo était son stylo, et chaque image était un chapitre d’une histoire plus vaste. Elle utilisait la photographie pour montrer la beauté, la douleur, l’espoir et la souffrance, le tout avec une humanité et une compassion inégalées.

Il n’y a pas beaucoup de photographes capables de capturer l’essence humaine avec une telle justesse. Elle avait une sensibilité unique, une capacité à voir les détails que d’autres auraient ignorés. C’est ce qui la distingue, et c’est pour cela qu’elle reste une figure emblématique dans le monde de la photographie.

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Conclusion

Mary Ellen Mark restera à jamais l’une des photographes les plus emblématiques de notre époque. Son travail documentaire a changé la manière dont nous percevons le photojournalisme et la photographie d’art. Elle a su montrer la beauté brute et l’humanité dans les endroits les plus sombres, et son héritage continue d’inspirer de nombreux photographes à travers le monde. Alors, si vous voulez vraiment capturer l’essence humaine dans vos photos, suivez les traces de Mary Ellen Mark : plongez dans l’histoire de vos sujets, attendez l’instant parfait, et laissez vos photos parler pour eux.

 

Mary Ellen Mark 4

 

FAQ : Tout savoir sur Mary Ellen Mark et son approche photographique

1. Quelle est la spécificité du style de Mary Ellen Mark ?

Mary Ellen Mark se distingue par son style profondément humaniste et empathique. Contrairement à de nombreux photographes qui adoptent une approche plus distante, elle s’immergeait pleinement dans la vie de ses sujets, que ce soit dans les rues de Seattle avec les enfants sans-abri ou dans les hôpitaux psychiatriques. Son objectif n’était pas seulement de documenter des faits, mais de capturer l’essence des personnes qu’elle photographiait. Elle cherchait à établir une connexion émotionnelle avec ses sujets, ce qui transparaît dans ses images pleines d’humanité.

2. Quels sont les thèmes principaux abordés dans l’œuvre de Mary Ellen Mark ?

Les thèmes récurrents dans le travail de Mary Ellen Mark incluent la marginalité, la souffrance humaine, et la vulnérabilité. Elle a consacré une grande partie de sa carrière à documenter des populations souvent oubliées ou négligées, telles que les enfants des rues, les patients psychiatriques, les prostituées, et d’autres individus marginalisés. À travers ces thèmes, elle a toujours cherché à montrer la dignité et la force de ses sujets, même dans les situations les plus difficiles. Son travail met souvent en lumière des histoires personnelles fortes, qui témoignent de la résilience humaine.

3. Quelle influence Mary Ellen Mark a-t-elle eu sur le monde de la photographie ?

L’influence de Mary Ellen Mark sur la photographie moderne est immense. Elle a repoussé les limites du photojournalisme traditionnel en y apportant une dimension artistique et émotionnelle. De nombreux photographes contemporains citent son travail comme une source d’inspiration, notamment pour son approche immersive et empathique. Son utilisation du noir et blanc, ses compositions audacieuses, et son engagement envers ses sujets ont ouvert la voie à une nouvelle génération de photographes documentaires. En tant que pionnière dans la représentation des invisibles, elle a également contribué à changer la manière dont la photographie documentaire est perçue.

4. Comment puis-je adopter l’approche de Mary Ellen Mark dans ma propre photographie ?

Pour suivre les traces de Mary Ellen Mark, il est essentiel de développer une connexion avec vos sujets. Prenez le temps de les connaître, de comprendre leurs histoires, et d’établir un lien de confiance. En photographie documentaire, il ne s’agit pas simplement de capturer une image, mais de raconter une histoire. Mark passait souvent des semaines, voire des mois, à vivre aux côtés de ses sujets pour saisir des moments d’authenticité. Soyez patient et prêt à attendre le moment où l’émotion brute apparaîtra. Enfin, ne craignez pas d’explorer des sujets difficiles ou inconfortables. Ce sont souvent ces sujets qui révèlent le plus sur l’humanité.

5. Quel équipement Mary Ellen Mark utilisait-elle pour ses photographies ?

Mary Ellen Mark utilisait principalement des appareils photo argentiques, et elle était une fervente adepte du format noir et blanc. Elle a travaillé avec des appareils photo tels que le Rolleiflex et le Leica, des appareils emblématiques pour la photographie documentaire. Elle appréciait la simplicité et la rigueur technique que nécessitait la photographie argentique, ce qui lui permettait de se concentrer pleinement sur la composition et le moment capturé. Même avec l’avènement du numérique, elle est restée fidèle à l’argentique pour ses projets les plus personnels, car elle estimait que cela apportait une qualité intemporelle à ses images.

6. Pourquoi le noir et blanc était-il si important dans le travail de Mary Ellen Mark ?

Le noir et blanc est une composante essentielle du style de Mary Ellen Mark. Elle croyait que ce format permettait de se concentrer davantage sur l’émotion, la composition, et la lumière, sans les distractions que peuvent parfois apporter les couleurs. Le noir et blanc ajoute une dimension intemporelle à ses images et permet de renforcer l’impact émotionnel. Cela crée également un contraste plus fort, ce qui intensifie les détails des visages, des expressions, et des environnements dans lesquels elle photographiait. En d’autres termes, le noir et blanc permet de focaliser l’attention du spectateur sur ce qui est vraiment important dans l’image.

7. Quels sont les projets les plus célèbres de Mary Ellen Mark ?

Parmi les projets les plus connus de Mary Ellen Mark, on trouve :

  • Streetwise (1984) : Une série de photographies poignantes sur les enfants des rues de Seattle, qui a également donné lieu à un documentaire. Ce projet met en lumière la dure réalité de la vie de jeunes sans-abri.
  • Ward 81 (1979) : Une immersion au sein d’un hôpital psychiatrique pour femmes, où Mark a passé six semaines à photographier des patientes, montrant à la fois leur vulnérabilité et leur humanité.
  • Falkland Road (1981) : Une série de photographies prises dans les bordels de Bombay, qui explore la vie des travailleuses du sexe dans ce quartier célèbre.
  • Prom (2012) : Un projet plus léger qui se concentre sur les bals de fin d’année aux États-Unis, capturant les espoirs et les rêves des jeunes lors de cette soirée marquante de leur adolescence.

8. Comment Mary Ellen Mark établissait-elle une relation avec ses sujets ?

Mary Ellen Mark consacrait beaucoup de temps à établir des relations de confiance avec ses sujets. Elle croyait fermement que pour capturer l’essence d’une personne, il fallait d’abord créer un lien fort. Cela signifiait passer du temps avec eux, les écouter, comprendre leur histoire et leur contexte. Mark n’était pas seulement une observatrice silencieuse ; elle interagissait avec ses sujets, se montrait respectueuse et attentive à leurs émotions. C’est cette approche empathique qui permettait à ses sujets de s’ouvrir devant son objectif, révélant des moments de grande intimité et d’authenticité.

9. Quelles sont les difficultés que Mary Ellen Mark a rencontrées dans sa carrière ?

Comme beaucoup de photographes documentaires, Mary Ellen Mark a souvent dû surmonter des obstacles pour mener à bien ses projets. Travailler dans des environnements difficiles, comme les rues de Seattle avec des enfants sans-abri ou dans un hôpital psychiatrique, nécessitait du courage et de la persévérance. Elle a également dû gagner la confiance de ses sujets, ce qui pouvait prendre des semaines voire des mois. Par ailleurs, en tant que femme dans un domaine souvent dominé par les hommes, elle a dû s’imposer et prouver que sa vision était tout aussi valable, sinon plus, que celle de ses homologues masculins.

10. Pourquoi Mary Ellen Mark est-elle toujours une référence dans la photographie documentaire ?

Mary Ellen Mark reste une référence pour sa capacité à capturer l’humanité dans toute sa complexité. Son travail est intemporel parce qu’il ne se contente pas de documenter des faits ; il raconte des histoires profondément humaines, avec toutes leurs nuances. Son approche empathique, son souci du détail et sa capacité à établir des liens avec ses sujets sont des qualités que tout photographe documentaire aspire à développer. Elle a montré qu’au-delà de la technique, la photographie est avant tout un moyen de comprendre et de révéler l’essence même de la condition humaine.

 

Dorothea Lange, photographe engagée 1895-1965

Dorothea Lange, photographe engagée 1895-1965

Dorothea Lange, fondatrice du photojournalisme aux Etats-Unis,  est une spécialiste  de la photographie d’après-guerre, notamment du temps de la Grande Dépression et de la crise économique américaine des années 30. Elle a été missionnée par la Farm Security Administration (FSA « Administration de la sécurisation des fermiers ») pour relater la réalité de la vie des américains appauvris et permettre à l’Etat de soutenir financièrement  les plus précaires.

Durant toute sa carrière, elle dénonce avec réalisme les injustices de manière émouvantes dans le but de sensibiliser, de mobiliser l’opinion publique et de faire changer les choses.

Retour sur la vie de cette artiste réaliste et engagée.

Dorothea Lange, fiche d’identité

Naissance : le 26 Mai 1895 à Hoboken, New-Jersey, Etats-Unis

Décès : le 11 octobre 1965 à San Francisco, Californie, Etats-Unis

Enfants : Daniel Dixon et John Dixon

Époux : Paul Schuster Taylor (m. 1935-1965) et Maynard Dixon (m. 1920-1935)

Genre artistique : photographie, journalisme, portrait

Distinctions: Bourse Guggenheim en 1941, National Women’s Hall of Fame en 2003 et California Hall of Fame en 2008, un cratère de la planète Mercure est nommé Lange en son honneur depuis 2009

Emploi: Farm Security administration (FSA), War Relocation Authority, San Francisco Art Institute

portrait de dorothea lange joyeuse

Portrait de Dorothea Lange joyeuse

Dorothea Lange, biographie

Née le 26 mai 1895 à Hoboken, elle vient d’une famille d’origine allemande installée dans le New Jersey. Plusieurs épreuves vont jalonner son enfance. D’abord atteinte d’une poliomyélite à l’âge de 7 ans qui la handicape toute sa vie, elle est abandonnée par son père à l’âge de 12 ans.

Dorothea suit des études à l’Université Columbia de New-York, et travaille pour le photographe Arnold Genthe.

Après la 1ère guerre mondiale, en 1918, elle s’installe en Californie, à San Francisco, où elle ouvre un studio photo qui devient vite florissant. C’est l’époque des années folles et de la forte croissance économique. En 1920, elle épouse Maynard Dixon qui lui donne deux fils, Daniel et John.

Après leur divorce en 1935, Dorothea a élevé les deux enfants seule, tout en poursuivant sa carrière de photographe.

Daniel et John ont tous deux suivi des voies créatives. Daniel est devenu un célèbre musicien de jazz, connu sous le nom de Dan Dixon. Il a enregistré plusieurs albums de jazz au cours de sa carrière, dont certains ont été nominés pour des prix Grammy. John, quant à lui, est devenu un photographe et cinéaste documentaire, suivant les traces de sa mère. Il a notamment réalisé des documentaires sur des sujets tels que la guerre en Irak et la lutte pour les droits des travailleurs agricoles aux États-Unis.

Les fils de Dorothea Lange ont tous deux reçu une éducation artistique grâce à leur mère, qui les a encouragés à poursuivre leurs passions créatives. Ils ont également tous deux été influencés par le travail de leur mère en photographie documentaire et sociale, et ont continué à poursuivre cette tradition dans leur propre travail.

Dorothea Lange a eu trois petits-enfants, issus de son fils John et de sa femme, la photographe et documentariste Elizabeth Partridge. Leur fils, Dylan, est un musicien et compositeur de musique de films. Leur fille, Anna, est une artiste et graphiste. Leur autre fils, Walker, est également artiste et photographe, et a travaillé sur plusieurs projets documentaires.

Bien que Dorothea Lange ne soit pas directement impliquée dans le travail de ses petits-enfants, son héritage en tant que photographe documentaire a certainement influencé leur travail et leur vision artistique. En outre, Elizabeth Partridge a travaillé sur plusieurs livres documentaires pour enfants, en utilisant souvent les photographies de Dorothea Lange pour illustrer les histoires de la Grande Dépression et d’autres sujets historiques importants.

 

John et Dan Dixon,les fils de Dorothea Lange

John et Dan Dixon https://www.ericcanto.com

 

Mais, 1929 et son krach boursier, suivi de la Grande Dépression arrivent, faisant plus de 14 millions de chômeurs. Les entreprises font faillite, les agriculteurs serrent les dents face à la sécheresse, aux tempêtes de sable, aux exportations fermées.

En plus de la crise économique  et de l’exode rural, les migrants arrivent en masse, fuyant les régimes totalitaires européens. Des camps de réfugiés se forment dans les campagnes américaines.

Face à ce chaos, Dorothea Lange abandonne le studio et décide de photographier les sans-abris, la pauvreté, cette population en souffrance. Son objectif est de sensibiliser l’Amérique sur les difficultés rencontrées par toute une population. Sa photographie se politise. L’artiste s’engage.

« J’ai réalisé que je photographiais les seules personnes qui m’ont payée pour cela. Cela m’a dérangé. Alors j’ai fermé ce lieu, et démonté ma chambre noire. Je me suis demandé : qu’est-ce que j’essaie de dire ? J’ai vraiment voulu me regarder en face. »

« Un appareil photo vous apprend à voir sans un appareil photo. »

En 1935, elle est l’assistante de son 2ème mari Paul Schuster Taylor qui travaille pour la RA (Resettlement Administration – Office de la réinstallation qui aide les familles migrantes à se reloger). Cet office est crée par l’administration de F.D. Roosevelt du New Deal pour prélever les informations sur le terrain, mettre en lumière les inégalités et ainsi mettre en place une politique plus « sociale ».

Lange touche les lecteurs avec ses clichés ainsi que la Federal Emergency Relief Administration (office de l’aide d’urgence fédérale), et grâce à ses images, elle arrive à débloquer un financement pour la construction d’un camp de migrants à Marysville.

 

 

Ses travaux photographiques suscitant l’intérêt, elle est recrutée comme photographe de terrain par la RA qui devient en 1937 la Farm Security Administration.

Ses publications dans le San Francisco News vont permettre de débloquer des fonds pour une aide alimentaire en urgence pour les plus démunis.

Cette période est une charnière, un tournant important dans la carrière de la photographe et du photojournalisme.

C’est à cette période que sera pris son plus célèbre cliché « Migrant Mother » portrait de Florence Thompson, mère de 32 ans d’origine amérindienne, veuve sans argent, qui vit dans un camp de cueilleurs, et vend des pneus pour nourrir ses enfants.

« J’avais vu et je m’étais alors rapprochée de cette mère affamée et désespérée, comme attirée par un aimant. Je ne me souviens pas comment je lui ai expliqué ma présence ou mon appareil photo, mais je me souviens qu’elle ne posait aucune question. J’ai fait cinq prises, en travaillant de plus en plus près dans la même direction. Je ne lui ai pas demandé ni son nom ni son histoire.

Elle m’a dit son âge, qu’elle avait trente-deux ans. Elle a dit qu’ils avaient vécu grâce à des légumes dans les champs environnants, et les oiseaux que les enfants avaient tués. Elle venait de vendre les pneus de sa voiture pour acheter de la nourriture. Là, elle était dans cette tente, avec ses enfants blottis autour d’elle, et semblait savoir que mes photos pourraient l’aider, et elle m’a aidée. Il y avait une sorte d’égalité à ce sujet. »

Elle travaille pour la FSA  jusqu’en 1939, sort la même année son livre American Exodus : a record of Human Erosion, puis reçoit la bourse Guggenheim en 1941.

Elle décide de s’envoler pour le Japon en 1942 après l’attaque de Pearl Harbor, pour le compte de l’Office of War Information. Le but étant de documenter la vie des Japonais dans les camps d’internement américains et de démontrer la bienveillance du régime américain envers la population japonaise.

Camp de concentration américain au Japon

Camp de concentration américain au Japon

Camps de concentration américain au Japon

Camp de concentration américain au Japon  https://www.ericcanto.com

 

 

Malheureusement le photo reportage montre une réalité bien différente, des conditions de vie choquantes et déshumanisées.

Le gouvernement interdit la diffusion des clichés de la photographe. Il faut attendre 2006  et la publication du livre Impounded : Dorothea Lange and the censored impages of Japanese americain internment pour que l’on découvre ces photos de guerre.

S’en suivent de graves soucis de santé, qui nécessitent un « break » pour la photographe.

Dorothea Lange reprend son activité en 1951 et travaille pour Life en Irlande, au Venezuela, en Syrie…

La photographe décède le 11 octobre 1965 à San Francisco, en Californie, des suites d’un cancer, à l’âge de 70 ans.

En effet, la cause de sa mort était une rupture d’estomac, qui s’est produite peu de temps après une intervention chirurgicale pour retirer une tumeur cancéreuse. Elle avait souffert d’un cancer du pancréas depuis quelque temps avant sa mort.

Malgré sa maladie, Lange a continué à travailler jusqu’à la fin de sa vie et a laissé derrière elle un héritage important en tant que l’une des photographes les plus influentes et les plus importantes du 20ème siècle.

Toutes ses œuvres sont léguées à l’Oakland Museum of California Art Department et plusieurs expositions posthumes s’organisent comme la rétrospective du MoMA de 1966.

 

Dorothea Lange, bibliographie

  • Partridge, Dorothea Lange, A Visual Life, Washington-Londres, Smithionian Press, 1994
  • Dorothea Lange, Photographies d’une vie, Könemann, 1998
  • An American Exodus : A Record of Human Erosion, Éditions Jean-Michel Place, 1999 (1reéd. 1939 (Reynal and Hitchcock))
  • Hans-Michael Koetzle, Photo Icons, the story behind the pictures, Volume 2, Taschen, coll. « Icons », 2002
  • Pierre BorhanDorothea Lange, le cœur et les raisons d’une photographe, Éditions du Seuil, 2002
  • Linda Gordon et Gary Y. Okihiro(en)Impounded : Dorothea Lange and the Censored Images of Japanese American Internment, éditions Norton, 2006

Spécificité des photos de Dorothea Lange

Dorothea Lange est une photographe américaine connue pour ses photographies documentaires qui témoignent de la vie des travailleurs migrants pendant la Grande Dépression des années 1930 aux États-Unis. Ses photographies sont considérées comme des icônes de l’histoire de la photographie documentaire et ont eu un impact significatif sur la prise de conscience sociale et la lutte pour les droits civiques.

La spécificité des photos de Dorothea Lange réside dans leur capacité à capturer l’humanité et la dignité de ses sujets, souvent en situation de précarité et de souffrance. Ses photographies, souvent en noir et blanc, sont composées de manière à mettre en avant les expressions et les gestes de ses sujets, soulignant ainsi leur histoire et leur vécu.

Lange a souvent travaillé avec des appareils photographiques légers et portatifs, ce qui lui a permis de se déplacer facilement et de prendre des photos sur le vif, dans des conditions souvent difficiles. Elle a également utilisé des cadrages serrés pour créer une proximité émotionnelle avec ses sujets et montrer les détails de leur vie quotidienne.

Enfin, les photographies de Lange ont souvent été accompagnées de légendes et de commentaires écrits, qui ont contribué à leur dimension documentaire. Ces textes ont souvent été écrits en collaboration avec les sujets eux-mêmes, ce qui a permis de donner une voix à ceux qui étaient souvent ignorés ou marginalisés dans la société.

Dans l’ensemble, la spécificité des photographies de Dorothea Lange réside dans leur capacité à raconter des histoires complexes et à susciter l’empathie et la compassion pour ceux qui souffrent et qui sont exclus de la société. Ses photographies sont un témoignage poignant de l’histoire de l’Amérique et de l’humanité universelle.

 

FOCUS sur la photographie Mère Migrante 

Migrant Mother, est le portrait noir et blanc phare de Dorothea Lange, symbole également du photojournalisme d’après-guerre, et œuvre symbolique de la Grande Dépression américaine. Elle est sa photographie la plus célèbre, prise en 1936 dans un camp de travailleurs migrants en Californie.

La photo montre Florence Owens Thompson, une mère de sept enfants, qui se tient en regardant vers le bas avec un regard grave tandis que ses trois enfants se blottissent contre elle. La photo est devenue un symbole de la Grande Dépression et de la lutte pour la survie de la classe ouvrière américaine.

« Migrant Mother » a été largement publiée et exposée, et est devenue l’une des images les plus emblématiques de l’histoire de la photographie américaine. Elle a également contribué à faire connaître le travail de Dorothea Lange et son engagement envers la photographie documentaire et sociale.

Décryptage.

 

MIGRANT MOTHER 1

Florence O.Thompson 1936

migrant mother

 

Ce portrait pris en mars 1936, présente Florence Owens Thompson, 32 ans, mère de sept enfants, dans un camp provisoire de cueilleurs de pois qui manquent de tout. Ce camp est habité par plus de 2500 migrant.e.s.

Son visage marqué, le regard perdu dans le vide, et son expression préoccupée traduisent une extrême détresse : celle de la survie. Florence Owens Thompson incarne la misère du monde rural aux États-Unis, touché par la chute des prix agricoles et par des phénomènes climatiques extrêmes comme le Dust Bowl.

Se saisissant de la photographie comme preuve et arme de dénonciation, Dorothea Lange a rendu visible cette terrible pauvreté.  Le succès de la photographie est fulgurant. Les migrants de ce camp reçoivent une aide immédiate.

Malgré qu’il ait été retouché (un pouce sur l’arbre en bas à droite a été supprimé pour des raisons d’esthétisme), ce portrait acquiert une portée universelle, rappelant la peinture « de la Vierge à l’enfant » et Dorothea Lange est pour toujours associée au visage de Florence Owens Thompson.

Malgré les tentatives en 1978 de Florence Thompson de faire interdire la photographie ; las d’être l’icône de la misère humaine ; sa famille, quelques années plus tard, a réutilisé le succès international de ce cliché pour lever des fonds afin d’aider Florence à lutter contre son cancer.

Dorothea Lange a réalisé de nombreuses photographies célèbres pendant la Grande Dépression. Outre « Migrant Mother », une autre de ses photos les plus célèbres s’intitule « White Angel Breadline » (La file d’attente de la White Angel). Cette photo a été prise en 1933 à San Francisco et montre des hommes faisant la queue pour obtenir de la nourriture et de l’aide dans une soupe populaire.

La photo montre une longue file d’hommes en haillons, certains assis, d’autres debout, attendant leur tour pour recevoir de la nourriture. Elle a été prise pendant une période de grande pauvreté et de chômage dans tout le pays et témoigne de la misère de l’époque.

Comme « Migrant Mother », « White Angel Breadline » est devenue une image emblématique de la Grande Dépression et est largement reconnue comme l’une des photographies les plus importantes de l’histoire de la photographie documentaire.

 

Dorothea Lange

white angel breadline

 

Dorothea Lange a réalisé de nombreuses photographies célèbres pendant la Grande Dépression, certaines sont :

  • « Toward Los Angeles, California » (Vers Los Angeles, Californie), une photo prise en 1937 qui montre des travailleurs migrants assis dans un train, avec pour toile de fond une usine en ruine. Cette image symbolise la migration massive de travailleurs pauvres vers la Californie à la recherche de travail.
  • « Destitute pea pickers in California. Mother of seven children. » (Ramasseurs de pois sans ressources en Californie. Mère de sept enfants), une photo prise en 1936 qui montre une famille de travailleurs migrants assis dans un campement de fortune. La photo montre l’impact de la Grande Dépression sur les familles les plus pauvres.
  • « An American Exodus » (Un exode américain), une série de photos prises entre 1935 et 1939 qui documentent la migration de travailleurs pauvres et de fermiers de l’Oklahoma vers la Californie. Cette série de photos est considérée comme l’une des plus importantes œuvres documentaires de Dorothea Lange.

Ces photos sont toutes des exemples de l’engagement de Dorothea Lange envers la photographie documentaire et sociale, et de son désir de mettre en lumière les conditions de vie difficiles des Américains pendant la Grande Dépression.

 

FAQ sur Dorothea Lange

Qui est Dorothea Lange ?

Dorothea Lange était une photographe américaine qui a produit des images puissantes et influentes qui documentent la Grande Dépression, le mouvement des droits civiques et les déplacements des populations rurales. Elle a été reconnue pour avoir capturé les visages et les conditions de vie de l’Amérique durant une période historique difficile.

Où a grandi Dorothea Lange ?

Dorothea Lange est née le 26 mai 1895 à Hoboken, dans le New Jersey. Elle a grandi à Hoboken et a ensuite déménagé à San Francisco en 1918.

Quand a-t-elle commencé à prendre des photos ?

Dorothea Lange a commencé à prendre des photos à l’âge de 16 ans et a commencé à travailler en tant que photographe professionnelle à l’âge de 30 ans.

Quels sont ses principaux sujets photographiques ?

Les principaux sujets photographiques de Dorothea Lange étaient la pauvreté et le dénuement des familles de la Grande Dépression, le mouvement des droits civiques et le déplacement des populations rurales.

Quel est son travail le plus célèbre ?

Le travail photographique le plus célèbre de Dorothea Lange est probablement sa série sur la Grande Dépression intitulée «Migrant Mother», qui a été prise en 1936. Cette photo a été largement considérée comme un symbole visuel de la misère et de la détresse des familles durant la Grande Dépression.

Quelle est la plus grande réussite de Dorothea Lange ?

La plus grande réussite de Dorothea Lange est probablement sa capacité à capturer visuellement l’expérience et les conditions de vie des personnes durant la Grande Dépression et le mouvement des droits civiques, ce qui a permis aux gens de mieux comprendre et de s’engager avec ces sujets.

Qu’est-ce que Dorothea Lange a apporté à l’art de la photographie ?

Dorothea Lange a apporté une nouvelle approche à la photographie documentaire en utilisant une approche plus empathique et humaine pour capturer ses sujets. Elle a également inventé la technique de «photographie documentaire» qui a influencé de nombreux photographes documentaires à travers le monde.

Qui était le mari de Dorothea Lange ?

Le mari de Dorothea Lange était Paul Schuster Taylor, un professeur d’histoire et un défenseur des droits des travailleurs agricoles. Ils se sont mariés en 1935.

Quelles sont les expositions les plus importantes de Dorothea Lange ?

Les expositions les plus importantes de Dorothea Lange comprennent une rétrospective en 1939 à la Galerie Julian Levy à New York, une exposition à la San Francisco Museum of Modern Art en 1949 et une exposition au Museum of Modern Art de New York en 1966.

Quand est-elle décédée ?

Dorothea Lange est décédée le 11 octobre 1965 à San Francisco, Californie, des suites d’un cancer du col utérin. Elle était âgée de 70 ans.

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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