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The Black keys, un duo blues rock de choc depuis 2001

The Black keys, un duo blues rock de choc depuis 2001

The Black Keys, formés en 2001 par le guitariste/chanteur Dan Auerbach et le batteur/producteur Patrick Carney à Akron dans l’Ohio sont à l’origine de nombreux tubes dont le célèbre morceau Howlin’for.

D’une variété plus grungy que les White Stripes, inspiré par le rocker Junior Kimbrough et influencé par le delta blues, ce duo de blues rock américain sort son 11e album en 2022, Dropout Boogie, et annonce une tournée mondiale en 2023 avec notamment une date parisienne au Zénith les 18 et 19 juin et une au festival de Nîmes le 04 juillet.

J’aurai donc l’occasion de les photographier à nouveau.

En attendant de retrouver The Black Keys, sur scène, voici leur histoire.

the black keys- Patrick Carney

The Black keys, des débuts prometteurs 2001-2007

Dan et Patrick sont amis d’enfance puisque voisins, ils ont côtoyé la même école, dans les années 90,  le Firestone High School. Les deux garçons se lient d’amitié malgré leurs différences ; alors que Patrick Carney est réservé, Dan Auerbach lui est capitaine de l’équipe de football.

Ils commencent à s’amuser ensemble sur différents instruments à l’adolescence ne faisant qu’un passage éclair à l’Université d’Akron.

 

The-Black-Keys-Photo-Groupe

Dan Auerbarch est un fan du bluesman Junior Kimbrough. C’est en écoutant ses chansons qu’il décide de se mettre à la guitare.

Les deux acolytes décident donc d’arrêter les études pour se consacrer pleinement à la musique, gagnant leur vie grâce à des petits boulots.

Chacun dans sa famille est associé à un musicien. Dan a pour cousin le guitariste Robert Quine, et Patrick est le neveu du saxophoniste Ralph Carney.

Ils forment leur groupe, The Black Keys en 2001, dont le nom vient de Alfred Mc Moore, un homme schizophrène qu’ils connaissent, et qui les menaçait de les envoyer en prison parce qu’il détenait des dossiers sur eux, « des notes noires ».

Très rapidement, The Black Keys sortent sont premier album, The Big Come Up, au début de l’année 2002,  enregistré dans le garage de Patrick et produit par le label  indépendant Alive Records, spécialisé en musique underground.

 

 

The Black Keys the big come up

 

 

L’album, malgré des ventes modestes est une jolie réussite puisque il attire le public et leur permet avec des titres (reprises) comme I’ll Be Your Man (thème de la série Hung sur HBO)  Leavin’ Trunk et She Said, She Said de signer chez le label Fat Possum Records.

Sur cet opus,  The Black Keys rendent hommage au défunt guitariste Junior Kimbrough en réarrangeant certains de ses titres comme  Everywhere I Go.

Très rapidement, le groupe The Black Keys enregistre (en quatorze heures) et sort son 2e album Thickfreakness en avril 2003, avec des titres phares comme Hard Row, Set You Free (utilisé dans les show TV),  Have Love, Will Travel (une reprise de Richard Berry).

Après un certain succès commercial, s’en suit un tournée éreintante que The Black Keys ne pourront pas honorer jusqu’au bout, devant annuler les dates européennes.

Ils enchaînent les apparitions TV notamment dans  Late Night with Conan O’Brien.

 

the black keys Thickfreakness

 

En 2004, après la sortie d’un EP The Moan, le 19 janvier, The Black Keys est en difficultés financières et cumule les dettes. En effet, leur tournée européenne est déficitaire. Pour renflouer les caisses, The Black Keys décident de vendre Set You Free  à Nissan pour une publicité, mais également pour les médias télévisés. Le groupe se produit également dans des festivals tels que le Coachella et le Bonnaroo.

Finalement l’année 2004 se terminera sous de meilleurs auspices avec la sortie de leur 3e album en septembre  Rubber Factory, enregistré dans une usine désaffectée.

Cet opus confirme leur succès avec des singles tels que 10 A.M. Automatic‘Til I Get My Way, et Girl Is on My Mind ou encore When the Lights Go Out.

 

 

L’album atteint la 143ème  place au Billboard 200 et leur musique est exploitée dans des jeux vidéos, publicités et films. The Black Keys enchaîne alors avec une tournée en Amérique du Nord, en Europe et en Australie, pour terminer par le festival Lollapalooza  puis sort en 2005 un album live intitulé Live.

Le 2 mai 2006, The Black Keys sortent Chulahoma: The Songs of Junior Kimbrough, un album six-titres de reprises de blues de Junior Kimbrough.

Encore une fois, le succès est au rendez-vous , puisque cet album permet à The Black Keys de signer chez un label majeur Nonesuch Records qui produit Magic Potion leur 4e album,  plus morose.

 

The Black Keys, le succès continue depuis 2008

Le 1er avril 2008, The Black Keys sort son 5e album  Attack and Release, toujours ancré dans des racines bluesy-rock. Malgré des critiques mitigées, il culmine à la 14e place au Billboard 200 avec des titres comme Strange Times et I Got Mine qui  sera d’ailleurs utilisé dans la bande originale du film Homefront  sorti en 2014. Leur musique sera aussi exploitée dans Grand Theft Auto IV et la série canadienne The Bridge.

 

 

Après un projet en 2009 avec Damon Dash, producteur de hip-hop, leur musique prend une nouvelle couleur.

The Black Keys se sépare quelques temps. Le batteur devant régler des problèmes conjugaux.

Puis c’est au tour de l’album Brothers, sorti le 18 mai 2010,  de marquer le public.  Avec ses 15 titres dont les singles Tighten Up, Howlin’ for You et Next Girl, il se vend à plus d’un million d’exemplaires, est récompensé par l’Award du meilleur album dans la catégorie musique alternative, et se classe à la seconde place du classement des meilleurs albums de 2010 selon le magazine Rolling Stone.

Il reste le plus gros album de The Black Keys.

The-Black-Keys-Brothers

 

La tournée qui s’enchaîne est aussi épuisante que les précédentes. Dan et Patrick font une pause et se retrouvent pour l’enregistrement de El Camino qui sort en 2011.

Ce 7e album fait référence à l’histoire du rock américain avec des singles comme, Gold On The Ceiling et Little Black Submarines, Lonely Boy. C’est aussi un triomphe commercial puisque dès la 1ere semaine aux Etats-Unis, il se vend à plus de 200 000 exemplaires, se positionne 2e au Billboard   et reçoit l’Award du meilleur album de rock en 2013. Il obtient également un disque de platine aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

 

 

Leur huitième album, Turn Blue, toujours en collaboration avec Danger Mouse, sort le 7 mai 2014. Il se place rapidement dans les charts pop.

Malheureusement, suite à un accident de surf sur une plage de Saint-Barthélemy, en janvier 2015, Patrick Carney est contraint de se mettre au repos. Finalement après un cycle promotionnel fatiguant, et des projets personnels entrepris chacun de leurs côtés, The Black Keys font une pause.

Pendant cette période Auerbach crée son studio et son label Easy Eye Sound.

Il faut attendre 2019 pour découvrir les singles Lo/Hi en mars, puis Eagle Birds en avril,  extraits de leur 9e album Let’s Rock, qui parait le 28 juin 2019.

Cet opus de The Black Keys occupe la 4e place du Billboard 200 et la 3e place dans les charts britanniques. Puis parait Delta Kream en 2021 où sont mis en avant des artistes blues du Mississippi  comme R.L. Burnside et Junior Kimbroug.

Cet album de reprises est nominé aux Grammy Awards.

Leur 12e et dernier album à ce jour Dropout Boogie sort le  13 mai 2022, avec comme premier extrait le single Wild Child. Pour cet opus The Black Keys collaborent avec des artistes tels que  Billy F. Gibbons de ZZ Top, Angelo Petraglia de Kings of Leon et Greg Cartwright de Reigning Sound.

 

The Black Keys, leur discographie

  • 2002: The Big Come Up , Alive Records
  • 2003: Thickfreakness , Fat Possum Records
  • 2004: Rubber Factory, Fat Possum Records
  • 2006: Magic Potion, Nonesuch Records
  • 2006 : Chulahoma, Nonesuch Records
  • 2008: Attack and Release, Nonesuch Records
  • 2010: Brothers, Nonesuch Records
  • 2011: El Camino, Nonesuch Records
  • 2014: Turn Blue, Nonesuch Records
  • 2019: Let’s Rock, Nonesuch Records
  • 2021: Delta Kream, Easy Eye Sound Records
  • 2022: Dropout Boogie (Nonesuch Records)

 

the black keys

 

BONUS : Interview de Dan Dan Auerbach of The Black Keys is ready for a rock ‘n’ roll revival

Pour le Detroit Free Press ,  Brian McCollum, septembre 2019

Ne négligez pas l’avenir du rock ‘n’ roll pour l’instant.

Le genre vénérable peut être éclipsé en ce moment par d’autres sons, styles et modes de la culture américaine, et certaines personnes semblent déterminées à écrire sa nécrologie.

Mais pas si vite, déclare Dan Auerbach des Black Keys : Une étincelle, une explosion d’énergie juvénile, un riff entendu dans le monde entier, peut déclencher la prochaine révolution rock.

« On ne sait pas où va aller l’industrie de la musique. Mais en termes de rock ‘n’ roll et d’enfants qui jouent de la guitare électrique : mec, je pense qu’il suffit d’un seul groupe avec une seule chanson – vous savez, une personne de 18 ans -vieux gamin écrivant une chanson follement bonne », dit Auerbach. « Et ça va changer tout le paysage. C’est aussi simple que ça. »

Le guitariste voit des parallèles historiques qui suggèrent que le baril de poudre se met en place.  « Aussi édulcoré et commercial que soit le hip-hop, c’est presque comme si le hip-hop d’aujourd’hui était un peu comme le rock dans les années 80.

C’est un peu gonflé et ça roule dans la pâte. Tout sonne pareil », dit-il. . « Je pense que ce n’est qu’une question de temps – quelqu’un va faire quelque chose (en révolte). » Greta Van Fleet, le jeune quatuor du Michigan dont le son Zeppelinesque s’est révélé diviseur, ne reçoit que des félicitations d’Auerbach. 

« Écoutez, je ne reprocherai jamais à personne de jouer de la musique et de faire ce qu’il aime. Je suis trop vieux pour faire ça », dit-il. « C’est cool. Peut-être que leurs fans ne connaissent pas certaines des références que d’autres peuvent entendre si facilement. C’est juste un tout nouveau monde de fans de musique prêts à en entendre (rock). » Auerbach et son compagnon de groupe, l’ami batteur d’enfance Patrick Carney, ont certainement fait leur part en portant le drapeau de la musique graveleuse et axée sur la guitare.

Leur travail cinétique et accrocheur – au son frais mais ancré dans la tradition – a fait de The Black Keys l’un des rares groupes de rock du 21e siècle à atteindre le statut de tête d’affiche et de tête d’affiche.

Le duo originaire de l’Ohio, cette fois rejoint par deux autres guitaristes et un bassiste, fléchira ce muscle samedi à Little Caesars Arena, une première étape d’une tournée des Black Keys soutenant l’album d’été « Let’s Rock ». La course a débuté le 19 septembre au Wiltern Theatre de Los Angeles.

La tournée fait suite à une pause de quatre ans qu’Auerbach décrit comme un besoin, pas un choix : face à l’épuisement professionnel, les Black Keys ont choisi de s’effacer pendant un certain temps. Non pas qu’Auerbach et Carney se soient cachés, exactement.  

Tous deux ont poursuivi des projets individuels, y compris un emploi du temps chargé pour Auerbach dans son rôle de producteur dans son studio de Nashville. Ce travail comprenait l’album « Tell Me I’m Pretty », lauréat d’un Grammy en 2015, de Cage the Elephant. Pourtant, sur scène la semaine dernière, le groupe se sent rajeuni et réorienté.

Le guitariste-chanteur dit que les musiciens ajoutés – de vieux copains de l’Ohio Zach et Andy Gabbard des Shams, ainsi que le musicien vétéran Delicate Steve – ont apporté un nouveau coup de poing à la musique avec l’effet ironique de ramener les Black Keys à leur deux-homme les racines. 

« Pour être honnête, c’est presque mieux que jamais, avec cette équipe qui joue avec nous – trois guitares électriques, une basse et une batterie », a déclaré Auerbach. « Pour une raison quelconque, cela ressemble presque plus à la façon dont nos anciens disques sonnaient que jamais sur scène. Donc ça fait vraiment du bien là-haut. »

Un autre ancien compatriote est également à bord, contribuant à donner au spectacle un coup digne d’une arène. « Avec toute la grande scène, toutes les lumières, c’est sauvage », dit Auerbach. « Le gars qui dirige nos lumières, Mike Grant, est l’un de nos employés les plus âgés.

Il faisait le tour de la fourgonnette avec nous à l’époque. Alors il a juste laissé les choses se déchaîner. Il se passe toutes sortes de trucs fous. dans ma tête pendant le spectacle. »

La réactivation des Black Keys a été stimulée par une connexion encore plus profonde avec l’Ohio –   une connexion qui remonte à la fascination adolescente d’Auerbach pour le jeu de Glenn Schwartz, le guitariste de Cleveland surtout connu pour son travail avec le James Gang. Auerbach s’est retrouvé à travailler dans son studio de Nashville avec le musicien vétéran et collègue guitariste de James Gang Joe Walsh, et l’expérience a fait tourner les roues mentales. 

« Nous jouions toutes les vieilles chansons de Glenn, toutes celles que j’écoutais quand j’avais 17, 18 ans, quand je jouais pour la première fois avec Pat (Carney). Et il était clair et clair comme le jour que son ADN était partout. des trucs Black Keys que j’avais fait », raconte Auerbach. « Dès que j’ai terminé ce disque, j’ai appelé Pat. Depuis, c’est très centré sur la guitare électrique.

« Cela m’a juste ramené à cet endroit – avoir 18 ans, regarder jouer Glenn et être tellement bouleversé par ça. Cela m’a donné le même sentiment de vouloir immédiatement aller jouer de la musique avec Pat. C’est tellement drôle comment ça a fonctionné. » 

Cela fait 17 ans que The Black Keys a émergé d’Akron en tant qu’un autre groupe indépendant qui exerce son métier au milieu du renouveau du garage-rock.   Et cela fait une décennie que la stature grand public du duo a augmenté de façon spectaculaire, via une série d’albums à succès (« Attack & Release », « Brothers », « El Camino ») qui en ont fait les chouchous de la radio et des émissions de récompenses.

La scène de Detroit de l’époque s’est avérée cruciale pour la cause, dit Auerbach. Bien que le groupe de l’Ohio ne soit pas affilié à des groupes et à des événements dans la Motor City, il était parfaitement conscient de l’explosion de garage-rock qui s’y produisait, via des groupes tels que les Dirtbombs, Detroit Cobras, Rocket 455 et finalement les White Stripes. 

« Nous ne serions même pas ici sans toute cette résurgence du garage rock qui se produisait autour du studio Jim Diamond (à Detroit) », dit-il. « Cette renaissance était ce dans quoi nous nous sommes en quelque sorte entraînés, et cela a aidé. Cela nous a donné notre petite longueur d’avance. » Et il était logique qu’une si grande partie de la substance provienne du Midwest.

 « Vous ne pouvez pas nier qu’il n’y a que l’esthétique musicale de Rust Belt », déclare Auerbach. « C’est dans le subconscient. Nous sommes juste câblés d’une certaine manière. »

Auerbach est heureux de s’extasier sur l’héritage musical de Detroit – et pas seulement de flatter les milliers de fans qu’il est sur le point de visiter à la Little Caesars Arena.

À 40 ans, il s’enthousiasme toujours comme un jeune de 18 ans lorsqu’il s’agit de s’extasier sur la musique, y compris sur une certaine institution imposante de Motor City. « Honnêtement, j’ai l’impression que la musique est peut-être la plus grande forme d’expression que l’humanité ait inventée.

C’est comme le sommet d’une montagne », dit-il. « Et pour moi personnellement, ces choses qu’ils ont faites à Motown sont comme les plus grandes choses que l’humanité ait jamais concoctées. Ça ne va pas mieux. » En effet, Motown reste une star pour Auerbach alors qu’il nourrit son label et son studio, Easy Eye Sound. 

« Vous n’aviez même pas besoin de connaître l’anglais pour aimer les chansons de Motown – les mélodies sont si bonnes. Ensuite, les musiciens sont tellement fous et tous les ingénieurs sont les meilleurs. Il n’y avait aucune faille dans leur armure. Aucun point faible nulle part. »

Auerbach n’a pas grand-chose à dire sur l’étrange et courant bœuf entre les Black Keys et le natif de Detroit Jack White, qui a été révélé en 2012 lorsque White a banni Auerbach de son studio de Nashville. Après des années de poussées périodiques – y compris la prétendue menace de coups de poing à un moment donné – White a fait l’éloge du groupe dans une interview de Rolling Stone cet été. 

Interrogé sur la querelle, Auerbach semble réticent à aborder le sujet, disant seulement: « Mec, je ne sais vraiment pas. Je veux dire, tu en sais autant que moi. Je ne sais rien à ajouter.

«  Pour l’instant, l’accent est mis sur la route à venir. Les Black Keys ont encore 28 spectacles sur un calendrier qui les mènera jusqu’en novembre, et alors que Carney et Auerbach envisagent toujours leurs plans pour 2020, ils disent qu’ils réduisent définitivement le rythme de tournée qui a dominé leur vie pendant tant d’années.

« Je dirais que si vous êtes en Europe, vous voudrez peut-être réserver un billet pour Detroit », dit Auerbach en riant. « Parce que je pense que nous allons garder la tournée très simple et très axée sur l’Amérique du Nord pour le moment. »

 

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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The Hives : L’Énergie Brute du Rock Scandinave depuis 1993

The Hives : L’Énergie Brute du Rock Scandinave depuis 1993

The Hives, ce nom résonne comme un coup de tonnerre dans l’univers du rock. Ce groupe suédois, avec son énergie débordante et son style inimitable, a redéfini les standards du rock moderne depuis la fin des années 90.

Connus pour leurs performances scéniques électrisantes et leur attitude déjantée, The Hives ont su s’imposer sur la scène internationale en insufflant une nouvelle vie au garage rock. Cet article explore l’histoire fascinante de The Hives, leur impact sur le rock contemporain, et les raisons pour lesquelles ils continuent d’inspirer les fans du monde entier.

Préparez-vous à plonger dans l’univers explosif de ce groupe légendaire.

The Hives, Sonisphère

 

1. L’Histoire de The Hives : De Fagersta à la Scène Mondiale

1.1 Les Débuts à Fagersta : Un Voyage Audacieux vers la Gloire

The Hives ont vu le jour en 1993 dans la petite ville de Fagersta, en Suède. Ce qui n’était au départ qu’une bande de jeunes amis partageant une passion pour le punk rock est rapidement devenu un phénomène mondial. Menés par le charismatique chanteur Pelle Almqvist, alias Howlin’ Pelle, The Hives ont commencé à jouer dans des clubs locaux, se forgeant une réputation pour leurs concerts dynamiques et leur attitude rebelle.

Les premières influences : The Hives ont puisé leur inspiration dans le punk rock des années 70, notamment des groupes comme The Ramones et The Stooges. Leur son brut, rapide et énergique reflète cette influence, tout en y ajoutant une touche de modernité qui les distingue des autres groupes de l’époque. Les premières compositions de The Hives étaient courtes, percutantes, et pleines d’une énergie contagieuse qui a rapidement capté l’attention du public suédois.

The Hives, Veni Vidi Vincious

 

La signature avec Burning Heart Records : En 1995, après seulement deux ans d’existence, The Hives signent avec le label suédois Burning Heart Records. Ce partenariat marque un tournant dans la carrière du groupe, leur permettant de sortir leur premier EP « Oh Lord! When? How? » en 1996. Ce disque, bien que modeste en termes de ventes, pose les bases du son distinctif de The Hives et attire l’attention de la presse musicale suédoise.

The Hives ont su se démarquer dès leurs débuts grâce à une combinaison de talent brut et d’une forte identité visuelle. Leurs costumes noirs et blancs, inspirés des groupes des années 60, sont rapidement devenus leur marque de fabrique. Cette esthétique soignée, combinée à leur énergie explosive sur scène, a fait d’eux un groupe à part dans la scène rock suédoise. Cependant, c’est avec leur premier album que The Hives allaient véritablement entrer dans la cour des grands.

1.2 Barely Legal : La Naissance d’une Légende du Rock

En 1997, The Hives sortent leur premier album Barely Legal, un concentré de punk rock pur et dur qui allait poser les fondations de leur carrière. Cet album, avec des titres comme « A.K.A. I-D-I-O-T » et « Here We Go Again », montre un groupe en pleine possession de ses moyens, prêt à conquérir le monde.

L’impact de Barely Legal : Bien que Barely Legal n’ait pas immédiatement rencontré un succès commercial massif, il a été acclamé par la critique pour son énergie brute et son authenticité. Les critiques ont salué The Hives comme les héritiers naturels du punk rock, capable de capturer l’esprit de rébellion tout en y ajoutant une touche d’humour et d’ironie. Cet album a permis à The Hives de se faire un nom en dehors de la Suède, ouvrant la voie à des tournées internationales.

Les tournées européennes : Suite à la sortie de Barely Legal, The Hives entament une série de tournées en Europe, jouant dans des clubs et des festivals à travers le continent. Ces concerts sont l’occasion pour le groupe de perfectionner leur performance scénique, qui devient rapidement l’une de leurs principales forces. Avec des shows où Pelle Almqvist se donne à 200%, sautant, dansant, et haranguant la foule, The Hives se bâtissent une solide réputation de groupe à voir absolument en live.

La reconnaissance internationale : L’énergie et l’originalité de The Hives commencent à attirer l’attention des médias internationaux. Des magazines comme NME et Rolling Stone commencent à parler du groupe, les présentant comme l’une des nouvelles sensations du rock. Bien que le succès commercial soit encore modeste, la notoriété de The Hives ne cesse de croître, préparant le terrain pour leur percée majeure quelques années plus tard.

The Hives

 

1.3 Veni Vidi Vicious : L’Explosion Internationale

Le véritable tournant pour The Hives est venu en 2000 avec la sortie de leur deuxième album, Veni Vidi Vicious. Cet album, avec des hits comme « Hate to Say I Told You So » et « Main Offender », propulse le groupe sur la scène internationale, devenant un phénomène mondial.

Le succès de Veni Vidi Vicious : L’album est un succès critique et commercial, atteignant les sommets des charts dans plusieurs pays. Le single « Hate to Say I Told You So » devient un hymne rock, largement diffusé sur les radios et les chaînes de télévision musicales du monde entier. Avec cet album, The Hives établissent leur son signature : des guitares tranchantes, des rythmes rapides, et la voix puissante de Pelle Almqvist.

La reconnaissance des pairs : The Hives reçoivent des éloges de la part de nombreux artistes et musiciens, qui saluent leur capacité à ramener l’énergie brute du rock à une époque où le genre était en perte de vitesse. Le groupe est invité à jouer dans les plus grands festivals de musique, aux côtés de légendes du rock, ce qui ne fait qu’accroître leur popularité.

Les tournées mondiales : Suite au succès de Veni Vidi Vicious, The Hives entament une tournée mondiale qui les mène dans des salles de concert et des festivals prestigieux à travers le globe. Leur performance explosive à Coachella en 2002 est encore aujourd’hui considérée comme l’un des moments forts de l’histoire du festival. The Hives deviennent ainsi l’un des groupes les plus en vue de la scène rock, capable de remplir des stades et de séduire un public toujours plus large.

2. Le Style Musical et Visuel de The Hives : Un Cocktail Explosif

2.1 Le Son : Un Retour aux Sources du Rock’n’Roll

Le son de The Hives est souvent décrit comme un retour aux racines du rock’n’roll, avec une forte influence du punk rock. Ce qui distingue The Hives, c’est leur capacité à capturer l’essence brute et énergique du rock tout en y apportant une touche de modernité et d’ironie.

Des influences variées : The Hives puisent leur inspiration dans un large éventail d’influences musicales, allant des pionniers du rock’n’roll comme Chuck Berry et Little Richard aux groupes punk des années 70 comme The Ramones et The Clash. Le résultat est un son à la fois rétro et frais, qui rappelle les débuts du rock tout en étant résolument contemporain.

Des compositions percutantes : Les chansons de The Hives sont courtes, dynamiques, et pleines de punch. Les riffs de guitare sont accrocheurs, les rythmes sont rapides, et les paroles sont souvent pleines d’humour et d’autodérision. Ce style percutant et immédiat est l’une des raisons pour lesquelles The Hives ont réussi à se démarquer sur la scène rock internationale.

La voix de Pelle Almqvist : La voix de Pelle Almqvist est l’un des éléments clés du son de The Hives. Sa voix puissante et versatile lui permet de passer du chant au cri, en fonction de l’intensité de la chanson. Ce style vocal énergique et expressif contribue à l’identité unique de The Hives, rendant chaque performance live inoubliable.

2.2 L’Esthétique Visuelle : Un Style Iconique en Noir et Blanc

The Hives sont non seulement connus pour leur musique, mais aussi pour leur esthétique visuelle distinctive. Depuis leurs débuts, le groupe a adopté un look noir et blanc qui est devenu leur marque de fabrique.

Les costumes noirs et blancs : Les membres de The Hives sont presque toujours habillés en noir et blanc, que ce soit sur scène ou dans leurs clips. Ce choix esthétique est un clin d’œil aux groupes de rock des années 60, mais aussi une manière de se démarquer dans une industrie où l’image est souvent aussi importante que la musique.

Une identité visuelle cohérente : L’esthétique noire et blanche de The Hives ne se limite pas à leurs costumes. Elle se retrouve également dans la conception de leurs albums, leurs clips, et leur merchandising. Cette cohérence visuelle contribue à renforcer l’identité du groupe, en faisant d’eux l’un des groupes les plus reconnaissables de la scène rock.

Les performances scéniques théâtrales : The Hives ne se contentent pas de jouer de la musique ; ils offrent un véritable spectacle. Leur énergie sur scène est légendaire, avec Pelle Almqvist qui interagit constamment avec le public, faisant de chaque concert une expérience unique. Cette approche théâtrale des performances live est un autre aspect qui distingue The Hives des autres groupes de rock.

he hives your new favorite band

2.3 L’Attitude : Un Mélange de Provocation et d’Autodérision

L’attitude de The Hives est une autre de leurs marques de fabrique. Ils combinent une confiance en eux presque arrogante avec une bonne dose d’humour et d’autodérision, ce qui les rend aussi attachants qu’impressionnants.

La provocation comme art : The Hives n’ont jamais eu peur de provoquer, que ce soit par leurs paroles, leurs clips, ou leurs interviews. Cependant, cette provocation n’est jamais gratuite ; elle est toujours accompagnée d’une certaine intelligence et d’un humour qui montrent que le groupe ne se prend pas trop au sérieux.

L’humour et l’autodérision : Contrairement à de nombreux groupes de rock qui se prennent très au sérieux, The Hives aiment jouer avec leur image. Ils n’hésitent pas à se moquer d’eux-mêmes et à jouer les rock stars déjantées, tout en étant parfaitement conscients de l’absurdité de certaines situations. Cet humour et cette autodérision sont l’une des raisons pour lesquelles The Hives ont su conserver une base de fans aussi fidèle.

La relation avec les fans : The Hives ont toujours cultivé une relation étroite avec leurs fans. Que ce soit sur scène ou en dehors, le groupe fait en sorte que chaque personne se sente impliquée dans l’expérience. Cette approche inclusive et cette capacité à connecter avec le public sont des éléments clés de leur succès continu.

3. L’Influence de The Hives : Un Héritage Durable dans le Monde du Rock

3.1 L’Impact sur la Scène Rock Internationale

The Hives ont eu un impact significatif sur la scène rock internationale, redéfinissant les standards du garage rock et inspirant de nombreux autres groupes à travers le monde.

Le renouveau du garage rock : Avec la sortie de Veni Vidi Vicious, The Hives ont contribué à relancer l’intérêt pour le garage rock, un genre qui avait été quelque peu négligé à la fin des années 90. Leur succès a ouvert la voie à d’autres groupes de garage rock, tels que The White Stripes et The Strokes, qui ont également connu une ascension fulgurante au début des années 2000.

L’influence sur les nouvelles générations : The Hives ont inspiré une nouvelle génération de musiciens, qui admirent leur énergie brute, leur attitude décomplexée, et leur capacité à créer des hymnes rock instantanément reconnaissables. Leur influence se fait sentir dans de nombreux groupes contemporains qui cherchent à capturer la même énergie explosive que The Hives.

Une présence durable : Bien que leur popularité ait fluctué au fil des ans, The Hives ont su rester pertinents, continuant à sortir de la musique et à se produire en concert à travers le monde. Leur influence perdure, tant sur la scène rock que dans la culture populaire en général.

3.2 Des Albums Culte : Une Discographie Marquante

La discographie de The Hives est remplie d’albums qui ont marqué l’histoire du rock. Chaque album apporte sa propre contribution à leur héritage musical, avec des chansons qui résonnent encore aujourd’hui auprès des fans du monde entier.

Barely Legal (1997) : Le premier album de The Hives reste un classique du punk rock. Avec des titres courts et percutants, il capture l’énergie brute du groupe à ses débuts et pose les bases de leur son unique.

Veni Vidi Vicious (2000) : Cet album est sans doute le plus emblématique de leur carrière. Avec des hits comme « Hate to Say I Told You So » et « Main Offender », il a non seulement propulsé The Hives sur la scène internationale, mais a également redéfini le genre du garage rock pour une nouvelle génération.

Tyrannosaurus Hives (2004) : Cet album poursuit sur la lancée de Veni Vidi Vicious, avec un son encore plus raffiné et des compositions toujours aussi énergiques. Des titres comme « Walk Idiot Walk » et « Two-Timing Touch and Broken Bones » sont devenus des classiques instantanés.

The Black and White Album (2007) : Avec cet album, The Hives ont exploré de nouveaux horizons, incorporant des éléments de funk et de musique électronique à leur son punk rock. Bien que plus expérimental, The Black and White Album a été bien accueilli par les critiques et les fans, prouvant que The Hives n’avaient pas peur de repousser les limites de leur propre style.

Lex Hives (2012) : Le cinquième album studio de The Hives marque un retour à un son plus brut et direct. Avec des chansons comme « Go Right Ahead » et « 1000 Answers », The Hives prouvent qu’ils sont toujours capables de créer des hymnes rock percutants qui résonnent avec leur public fidèle.

3.3 L’Héritage Culturel de The Hives

The Hives ont non seulement laissé une empreinte indélébile sur la musique rock, mais ils ont également influencé la culture populaire d’une manière plus large.

Leur influence dans la mode : L’esthétique noire et blanche de The Hives a inspiré non seulement d’autres musiciens, mais aussi des designers de mode et des artistes visuels. Leur style distinctif a été repris et réinterprété dans de nombreux domaines créatifs, faisant de The Hives des icônes de la mode rock.

La persistance de leur attitude : L’attitude provocatrice et ironique de The Hives a laissé une marque durable sur la manière dont les groupes de rock modernes se présentent et interagissent avec le public. Ils ont montré qu’il était possible de combiner l’intensité du rock avec un sens de l’humour et une autodérision qui rendent la musique encore plus accessible et attrayante.

Leur place dans l’histoire du rock : The Hives sont désormais considérés comme l’un des groupes les plus importants du renouveau du rock des années 2000. Leur capacité à capturer l’essence du rock’n’roll tout en y ajoutant leur propre touche unique a fait d’eux des légendes vivantes de la scène rock mondiale.

The Hives, album Live 2021

 

Conclusion

The Hives ne sont pas seulement un groupe ; ils sont un phénomène culturel qui a redéfini le rock pour une nouvelle génération. Depuis leurs débuts à Fagersta jusqu’à leur ascension en tant que superstars internationales, ils ont su capturer l’énergie brute du rock’n’roll tout en y apportant une dose d’humour et de style. Avec une discographie impressionnante et des performances live légendaires, The Hives ont laissé une marque indélébile sur la musique et la culture populaires. Leur héritage perdure, prouvant que l’esprit du rock, lorsqu’il est incarné avec autant de passion et de talent, est vraiment intemporel.

FAQ

  • Quand The Hives ont-ils été formés ? The Hives ont été formés en 1993 à Fagersta, en Suède.
  • Quel est l’album le plus célèbre de The Hives ? Veni Vidi Vicious, sorti en 2000, est sans doute l’album le plus emblématique de The Hives, avec des hits comme « Hate to Say I Told You So ».
  • Quelle est l’influence de The Hives sur le rock moderne ? The Hives ont joué un rôle clé dans le renouveau du garage rock au début des années 2000, influençant de nombreux groupes contemporains.
  • Comment décrire l’esthétique visuelle de The Hives ? The Hives sont connus pour leur esthétique noire et blanche distinctive, inspirée des groupes de rock des années 60.
  • The Hives continuent-ils de se produire en concert ? Oui, The Hives continuent de se produire en concert à travers le monde, offrant des performances live toujours aussi énergiques et mémorables.

 

Willy Ronis, le photographe humaniste du XXe siècle

Willy Ronis, le photographe humaniste du XXe siècle

Willy Ronis, grand photographe humaniste, est mis à l’honneur dans l’exposition « Willy Ronis par Willy Ronis » au Kiosque de Vannes depuis le 09 décembre 2022 et  jusqu’au 05 mars 2023.

Ce photographe engagé pour la cause ouvrière, a immortalisé les plus grands mouvements sociaux, capturé le quotidien, en arpentant les rues de Paris et mais aussi celles des villes et campagnes européennes.

Depuis sa mort en 2009 à l’âge de 99 ans, il est exposé partout dans le monde.

Présentation de cette grande figure qui fait partie des témoins de notre siècle.

https://youtu.be/U6zCbq8EkzA

Willy Ronis, son enfance

Né le 14 août 1910 dans le 9e arrondissement de Paris, au pied de la butte de Montmartre,  il est le fils Tauba Gluckman, une pianiste juive lituanienne installée à Paris depuis 1899 et de Marcus Ronis, juif ukrainien qui arrive à Paris en 1904.

Tous deux fuient l’Empire Russe et ses pogroms.

Tauba et Marcus, mélomanes, se rencontrent  dans une amicale d’exilés russes et tombent amoureux. Ils s’installent dans le 9e arrondissement.

Alors que son père est retoucheur en photographie dans son studio « Roness » (le patronyme a été écorché par un agent de l’état civil)

Willy, lui, rêve de devenir compositeur de musique.

Mais, lorsque son père lui offre son premier appareil photographique à ses 15 ans, le jeune homme découvre un autre art, celui de la photographie, qui façonnera toute sa vie.  Il réalise ses premiers clichés d’un Paris populaire à l’âge de 18 ans. Nous sommes en 1928.

Après une scolarité au Lycée Rollin, il part à l’Université de la Sorbonne en 1929 afin de devenir compositeur de musique.

Willy Ronis jeune

 

Willy Ronis, l’épreuve qui change sa vie

C’est au retour de son service militaire en 1932, que Willy voit sa vie bousculée. Son père atteint d’un cancer est très malade.

Il l’assiste alors dans son studio  jusqu’à son décès en 1935. A l’époque, Willy déteste ce travail mais se passionne pour les expositions de photographies. Le studio est vendu. La famille déménage dans le 11ème arrondissement.

C’est en 1936 que Willy réalise ses premiers clichés, loin de la photographie conventionnelle de son père. Ses premières photographies, il les réalise place de la Bastille, le 14 juillet 1936, lors de la victoire du Front Populaire et des manifestations ouvrières.

C’est là qu’il immortalise la Petite fille au bonnet phrygien, une enfant, le poing levé sur les épaules de son père.

« Ce qui m’a sauvé, c’est que je ne suis pas entré en photographie par vocation. Je suis tombé dedans par accident. Je ne le regrette pas puisque ce mariage de raison est devenu mariage d’amour. Mais cela m’a préservé de certains chocs psychologiques, qui m’auraient immanquablement déstabilisé si j’avais dû constater qu’une vocation profonde n’était pas suivie d’effets ou de résultats probants. »

Ces premiers clichés, signés sous le nom de « Roness » jusqu’en 1945, sont publiés par la revue Regards, revue communiste.

« J’ai toujours été motivé par les problèmes économiques et sociaux, disait-il, par la condition humaine… en tant qu’homme et photographe. Je mourrai le cœur à gauche. »

 

Willy Ronis et la révolte puvrière

Willy Ronis, le photographe humaniste engagé

 

Le déclic a lieu.

Willy s’engage dans le photo reportage et plus particulièrement sur le monde ouvrier. L’époque est propice aux commandes.

C’est avec son premier Rolleiflex en 1937, qu’il publie dans Plaisir de France et qu’il réalise ses premiers reportages photographiques.

D’obédience communiste  depuis 1923, il est membre du parti communiste de 1945 à 1964,  et sera de toutes les manifestations ouvrières comme  les grèves chez Citroën en 1938, ou encore chez Renault en 1950.

« J’ai été membre du Parti communiste un certain temps, et j’ai travaillé quelques années pour ce mouvement, tout en restant indépendant. J’étais orienté, certes, mais je suis resté libre! »

Il rencontre de grands photographes que sont Robert Capa, David Seymour, André KertészBrassaï et Henri Cartier-Bresson avec lesquels il partage les mêmes idéaux. Il crée avec ce dernier l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires.

« J’avais rencontré Robert Capa et Chim (Seymour) chez mon père, ils venaient se servir de sa glaceuse. Ils étaient reporters de guerre, ils rentraient d’Espagne, ils avaient une auréole ! Moi je ne pouvais pas partir, j’avais ma mère à charge. Mais au moins je pouvais être dehors. » (Arles, juillet 2009)

Pendant la 2e guerre mondiale, après avoir été mobilisé en 1939, il rentre à Paris. Willy fuit le régime de Vichy pour éviter la déportation du fait de ses origines. Il passe clandestinement en zone libre et s’installe à Marseille en 1941, contrairement à sa mère qui malgré son étoile jaune reste vivre à Paris.

C’est pendant cette parenthèse qu’il rencontre et épouse en 1946 Marie-Anne Lansiaux ; la femme de sa vie. Il exerce le métier de décorateur de studio ou encore de régisseur de théâtre.

C’est également pendant ces années Vauclusiennes qu’il immortalise sa femme lors de sa toilette. Ces clichés connaîtront un large succès.

C’est à la Libération que Ronis retourne à Paris. Avec sa femme, ils s’installent dans le 15e arrondissement avec leur fils Vincent Kaldor (fils de Marie-Anne, adopté par Willy).

 

Willy Ronis et sa femme Marie Anne

https://www.ericcanto.com/

 

Il intègre l’agence Rapho en 1946 et reprend le photo-reportage, notamment sur le retour des prisonniers de guerre, les ouvrières, la grève des mineurs de Saint-Etienne en 1948.

Militant pour la reconnaissance de la photographie comme discipline artistique, il collabore avec différentes revues comme Point de vue, l’Ecran français, le Monde et même le magazine Life, parcourt l’Europe au début des années 50, travaille pour Air France, la publicité, enseigne à l’EDHEC…

« Le photographe peut dénoncer des choses. Mais il ne doit pas avoir la prétention de changer les choses. »

Son style est reconnaissable parmi tous, des noir et blanc avec une lumière travaillée. Willy Ronis l’artiste photographe a le vent en poupe et connaît de belles années.

Ce qui l’intéresse, c’est le quotidien, « la poésie de la rue ». Il est le photographe de la vie quotidienne ordinaire, « des tranches de vie », des gens, des passants, du hasard. Son témoignage photographique est universel.  

Willy traque l’instant avec un réalisme poétique sans pareil.  Pour le photographe, Paris est un cadre parfait pour capturer des images de la vie ordinaire.

Son travail sera récompensé par le « Prix Kodak » en 1947.

« Je ne mets pas en scène, je négocie l’aléatoire. Le photographe ne prémédite pas ses images, Il cherche à capter, dans ses promenades le nez en l’air, les petits bonheurs simples, modestes. »

Il rencontre également un grand succès dans le cadre de son travail, en RDA (République démocratique allemande),  pour l’Association d’échanges franco-allemands.

De ce projet où il capture la vie tant industrielle que culturelle du pays, naitra une exposition itinérante, présentée dans 70 sites en France, jusqu’en 1974, puis à  Versailles en 2021 «  Willy Ronis en RDA – La vie avant tout, 1960-1967 ». Son travail livrera avec empathie et optimisme, la souffrance d’un pays déchiré et coupé en deux.

 

Willy Ronis en RDA

 

 « J’ai travaillé en parfaite liberté et fait un très beau voyage ! »

Malheureusement, sa manière humaniste de photographier,  si particulière, laissant la place à l’instant, à la spontanéité, à la gaieté, à la tendresse, sera critiquée comme étant mièvre, sentimentaliste et trop poétique.

« Vous ne trouverez pas une seule photo méchante, expliquait-il au Monde en 2005. Je n’ai jamais voulu donner des gens une image ridicule. »

Las des critiques, il arrête le photojournalisme en 1972, déçu par le manque de liberté laissée au photographe sur l’utilisation des clichés, et quitte Paris pour s’installer dans le Midi.

 

Willy Ronis, de la traversée du désert à la renaissance

Sa carrière s’essouffle. Ronis vit une traversée du désert et les années 1970 sont financièrement difficiles.

Il part vivre à L’Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse en 1972 avec sa famille. De fait, il rebondit. Il consacre du temps à l’enseignement que cela soit à Marseille, en Avignon, à Aix-en- Provence.

En 1979, il reçoit le Grand Prix national de la photographie.  Puis, il retrouve une notoriété en 1980, lorsque il publie sa première monographie Sur le fil du hasard aux Éditions Contrejour, qui reçoit le prix Nadar en 1981.

De nouveaux projets voient le jour, publications, expositions, cartes postales, mais entachés par le deuil.  Vincent, son fils  décède brutalement dans un accident de deltaplane en 1988, puis Marie-Anne, son amour, en 1991.

Veuf et sans enfant, il fait don de son œuvre à l’Etat (82 000 négatifs, 6 000 diapositives couleurs, 18 000 tirages, 6 albums comportant 590 tirages de référence, 26 cartons d’archives, 720 volumes de bibliothèque, 400 volumes de périodiques), nomme quatre exécuteurs testamentaires, détenteurs du droit moral de son œuvre et chargés de veiller à son utilisation.

En 2001-2002, touché par l’arthrite, il  réalise sa dernière série de photos et arrête la photographie à l’âge de 91 ans.

En 2005, une grande rétrospective lui est consacrée à l’Hôtel de ville de Paris (500 000 visiteurs), et en 2009 les 40e Rencontres d’Arles le mettent à l’honneur.

Willy Ronis décède à 99 ans dans la nuit du 11 au septembre 2009 à l’Hôpital Tenon dans le 20ème arrondissement de Paris.  A presque centenaire, il n’a pas le temps de terminer sa dernière exposition prévue en 2010, pour son 100e anniversaire.

Portrait de Willy Ronis

Willy Ronis récompenses et distinctions

1947: prix Kodak

– 1957 : médaille d’or à la Biennale de Venise

1979 : grand Prix national de la photographie

–  1981 : prix Nadar, pour son livre Sur le fil du hasard, publié aux éditions Contrejour

– 1990 : Chevalier de la Légion d’honneur

– 1993 : nommé membre de la Royal Photographic Society

– 1994 : Officier de l’ordre national du Mérite

– 1998 : docteur honoris causa de l’université de Warwick (Royaume-Uni)

– 2001 : Commandeur de l’ordre national du Mérite

– 2006 : Lucie Award pour l’œuvre d’une vie, New York

– 2008 : Officier de la Légion d’honneur

– 2015 : Une voie porte son nom dans le 20e arrondissement de Paris « photographe humaniste »

– 2019 : une plaque est apposée sur son domicile, passage des Charbonniers, Paris, 15e arrd

 

Willy Ronis, ses publications les plus reconnues

– 1954 : Belleville Ménilmontant, textes de Pierre Mac Orlan, Éditions Arthaud, Paris.

– 1981 : Sur le fil du hasard, Contrejour 1981 (prix Nadar)

– 1985 : Mon Paris, aux Éditions Denoël, Paris

– 1986 : Willy Ronis photographe, Gérard Pinhas éditeur

– 2001 : A nous la vie ! : 1936-1958, avec Didier Daeninckx, Éditions Hoëbeke

– 2001 : Pour la liberté de la Presse, Reporters Sans Frontières, Paris,

–  2004 : Le Val et les Bords de Marne, Éditions Terre Bleue, Paris,

– 2005 : Willy Ronis, Actes Sud, Arles,

– 2005 : Paris, éternellement, avec Daniel Karlin, Éditions Hoëbeke, Paris,

– 2006 : Willy Ronis (photogr. Willy Ronis), Ce jour-là, Mercure de France, coll. « Traits portraits »

– 2007 : Les chats de Willy Ronis, Flammarion, Paris

– 2008 : Nues, avec Philippe Sollers, Éditions Terre Bleue, Paris,

– 2008 : Provence, Éditions Hoëbeke, Paris,

-2010 : Derrière l’objectif de Willy Ronis, Éditions Hoëbeke, Paris

– 2012 : Le siècle de Willy Ronis, avec Françoise Denoyelle, Éditions Terre Bleue

– 2018 : Willy Ronis par Willy Ronis – Le regard inédit du photographe sur son œuvre, Flammarion, Paris,

– Willy Ronis en RDA – La vie avant tout, 1960-1967

 

Willy Ronis, ses plus célèbres clichés

 

Le Nu Provençal, 1949

En 1949 Ronis réalise le « Nu Provençal », qui devient  l’une de ces plus célèbres photographies.

On y voit sa femme, Marie-Anne, en contre-jour, un jour de grande chaleur, de dos, se rafraîchissant à l’aide d’une bassine.

Le Nu Provencal de Willy Ronis

 « Avec ma femme, nous avions acheté une ruine à Gordes et nous avions décidé d’y passer nos vacances. Le confort était rustique, il n’y avait pas d’électricité et nous devions aller chercher l’eau à une fontaine. Un matin, alors que j’allais prendre mon petit déjeuner, j’ai vu ma femme en train de faire sa toilette. Je lui ai dit, ne bouge pas, et je suis allé chercher en vitesse mon Rolleiflex qui était sur le buffet. J’ai gravi deux marches de l’escalier qui montait au grenier. J’ai pris quatre photos. Pas une de plus. Cela m’a pris à peine une minute. »

 

Rue Muller, Paris, 1934

 

Rue Muller, Paris, 1934

 

« Montmartre, Rue Muller, 1934. C’est la nuit, j’ai travaillé sur pied, c’est rare, j’ai profité de la pluie, pour les reflets. Je préfère travailler en vitesse. Habitant non loin, j’avais repéré cet escalier. C’est une photo dans l’esprit du réalisme poétique de l’époque, on a l’impression d’un décor en studio, à la Trauner, que j’ai connu plus tard. J’ai fait un temps partie de la bande à Prévert. »

 

Place Vendôme, Paris, 1947

 

Willy Ronis, Place Vendôme, 1947

 

« C’était une fin de matinée, sur la place Vendôme. Tout à coup, je ne sais pas pourquoi, je baisse la tête et je remarque une flaque d’eau. Je me penche encore et en la regardant bien attentivement, je vois qu’un trésor se cache dans cette flaque, la colonne Vendôme s’y reflète, j’ai bien sûr tout de suite envie de faire une photo. »

 

Le Petit Parisien, 1952

Pour le photographe, cette photographie représente la vie quotidienne de l’époque. Elle offre une image universelle d’un moment de vie ordinaire.

Willy Ronis et son petit parisien à la baguette

 

« Il était midi, je suis allé dans mon quartier rôder du côté d’une boulangerie. Dans la queue, j’ai vu ce petit garçon, avec sa grand-mère, qui attendait son tour. Il était charmant, avec un petit air déluré. J’ai demandé à sa grand-mère : S’il vous plaît, madame, est-ce que vous m’autoriseriez à photographier ce garçon quand il sortira avec son pain ? J’aimerais bien le voir courir avec son pain sous le bras. Mais oui, bien sûr, si ça vous amuse, pourquoi pas ? »

 

Les amoureux de la Bastille, Paris, 1957

Lors d’une balade dans Paris, Ronis aperçoit un couple, de dos, qui contemple les toits de la capitale. Fugacement, il immortalise la scène. Cette image deviendra une des plus célèbres du photographe.

Willy Ronis et Les amoureux de la Bastille

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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ZZ Top Eliminator, album culte du groupe (1983)

ZZ Top Eliminator, album culte du groupe (1983)

zz top Eliminator, 1983, a été le premier album de ZZ Top à devenir un succès mondial.

Il a fait du groupe des « pop stars authentiques », selon le Financial Times.  En décembre 1996, ZZ Top Eliminator s’est vendu à plus de 11 millions d’exemplaires aux États-Unis, dix fois plus que n’importe quel album précédent de ZZ Top. 

Ce fût la sortie la plus réussie de ZZ Top en 1983 Les vidéos des chansons « Gimme All Your Lovin' », « Sharp Dressed Man » et « Legs » étaient en rotation régulière sur MTV. Retour sur cet album de légende.  

 

ZZ Top Eliminator album cover

pochette de l’album ZZ  top Eliminator

 

 

 

Petite histoire de ZZ Top

Memphis au début du printemps 1982 était chaud, collant et humide, comme n’importe quelle autre année.

Cependant, le changement était définitivement dans l’air pour trois gentlemen texans qui s’étaient réunis dans la ville, même brièvement, pour établir les pistes de base de ce qui serait leur huitième album. 

Jusque-là, Billy Gibbons, Dusty Hill et Frank Beard, collectivement ZZ Top, avaient fait ensemble de la musique aussi fidèle à une tradition américaine que la tarte à la citrouille ; une musique imprégnée de blues électrique lancée par Jimmy Reed, Howlin’ Wolf, Muddy Waters et les deux Kings : BB et Albert.  

Pourtant, à ce moment précis, ZZ Top se retrouve à un carrefour de sa carrière. Et en tant que leur chef, Gibbons au moins avait déterminé qu’ils ouvraient une nouvelle voie. 

C’est Gibbons qui forme le groupe dans sa ville natale de Houston, soutenu par son directeur-producteur dévoué, l’entrepreneur et énigmatique Bill Ham.  Le premier line-up de ZZ a duré juste assez longtemps pour couper un single en 1969, un modeste chugger intitulé Salt Lick, et garantir à Gibbons et Ham un accord avec London Records.  

 

ZZ  top Eliminator, Billy Gibbons

ZZ  top Eliminator

 

Après quoi le bassiste Hill et le batteur Beard, déjà des vétérans du bar-band, ont été recrutés.  Le troisième album du trio, Tres Hombres de 1973, a été leur percée, avec une série de disques courts, pointus et émouvants qui en ont fait le plus grand groupe culte des États-Unis.

Pochette Tres Hombres, ZZ Top

Ce premier chapitre a atteint son apogée avec Tejas de 1976 et la tournée mondiale du Texas qui a suivi sur 19  mois et 96 dates à travers les États-Unis. 

Après cette entreprise épique, le groupe s’est interrompu pour une pause de deux ans, au cours de laquelle Gibbons a parcouru l’Europe, Hill a visité le Mexique et Beard a fait un séjour prolongé en Jamaïque.  Leur album de retour en 1979, Deguello, est resté fidèle à la formule et s’est vendu à un million.  

Mais Gibbons avait ramassé un prototype d’échantillonneur/synthétiseur « Fairlight » lors de ses voyages et avait commencé à l’utiliser pour expérimenter de nouveaux sons.  

Le prochain album El Loco de 1981, s’est avéré trop choquant pour le public du cœur de ZZ et s’est vendu moins de la moitié de son prédécesseur.  

Transportant avant son groupe son album mal aimé à travers l’Europe, Gibbons est arrivé dans un club tard dans la nuit et a été frappé par le spectacle d’une foule de gens dansant sur le funk-a-thon aux membres élastiques des Rolling Stones Emotional Rescue.  

Les aînés de Gibbons d’une demi-décennie et plus, les Stones venaient alors de se redéfinir comme des explorateurs frais, vibrants, voire sonores, alors que son propre groupe s’était coincé dans une ornière de leur propre fabrication.  

 

ZZ  top Eliminator, la conception

Le premier fruit éventuel de leur travail a été ZZ Top Eliminator, qui est devenu de loin l’album le plus réussi et le plus controversé de ZZ Top.

Dans les histoires respectives de Gibbons, Hill et Beard, ZZ Top Eliminator a été forgé pendant des mois de jam sessions très soudées, le groupe s’est d’abord retrouvé au Texas, puis dans leur studio préféré à Memphis.  

Certes, les travaux ont commencé à la maison de Gibbons sur l’île de South Padre, un bout de terre qui s’avance dans l’océan depuis la côte du golfe du Texas. C’est là-bas au début de 1982 que Manning a expédié un studio d’enregistrement portable. 

De là, l’enregistrement s’est déplacé vers la nouvelle maison de Beard à la périphérie de Houston.

Selon le batteur, pendant les semaines suivantes, Gibbons et Hill arrivaient chez lui à 13 heures et ils descendaient ensuite dans son studio au sous-sol pour forer les matières premières. 

ZZ Top et la voiture de Eliminator-

Ford modèle B8- 1933 Hot Rod

« Nous savions dans quelle direction nous allions, donc nous ne volions pas à l’aveuglette », déclare Beard. « Nous nous battions tous les trois jusqu’à ce que nous soyons fatigués, parfois vers 17 heures, d’autres jusqu’à minuit. Billy plaçait une feuille de papier au milieu du sol et écrivait les paroles sur le sabot. »

Un associé du groupe Linden Hudson, un ancien DJ, fait également partie de l’aventure. Hudson avait construit le studio de Beard au lieu de lui payer un loyer et avait auparavant effectué un travail de pré-production non crédité sur El Loco. Il a repris le même rôle maintenant, travaillant en particulier avec Gibbons.  « Linden était une figure assez influente et inspirante », admet Gibbons.

Néanmoins, lorsque l’année suivante ZZ Top Eliminator sort, la contribution d’Hudson n’a pas été créditée une fois de plus. À cette occasion, il a intenté une action en justice, affirmant avoir été étroitement impliqué à la fois dans la création des sons et dans l’écriture des chansons de l’album.  « Tout cela a été une déception particulière pour moi », raisonne maintenant Beard. « En gros, Linden était une sorte de gardienne de maison pour moi. Il s’est occupé de ma maison quand nous étions en tournée. Ce qui s’est passé avec lui a été une vraie galère. Mais il faut avancer. »

 

ZZ Top, Pochette de l'album Eliminator

jaquette de l’album-ZZ Top Eliminator

Le travail sur les morceaux de base a commencé au Studio A des Ardent Studios avec Bill Ham comme producteur.

Installé dans un magasin en briques rouges indéfinissable à un mile du centre-ville et des clubs de blues de Beale Street, Ardent avait accueilli, entre autres, Led Zeppelin, Joe Cocker, Leon Russell et les garçons locaux Big Star et avait été la base d’opérations de ZZ. pour chaque album depuis Tres Hombres. Gibbons affirme que le groupe s’en est tenu dans l’ensemble à une « routine dorée », faisant le plein tous les jours de 9h à 21h.

« Ardent était un endroit tellement remarquable et un grand club de gentlemen », poursuit-il.  Une grande partie de ce disque a fini par être faite dans le studio à Memphis. Après près d’un an d’enregistrement puis de mise au point, ZZ Top Eliminator (un terme pour gagner une course de dragsters), est sorti le 23 mars 1983.   Convenablement accéléré et à indice d’octane élevé, il était également enveloppé de manière appropriée dans une couverture représentant un Coupé Ford 1933 rouge de course avec un moteur Corvette qui avait été construit sur mesure pour Gibbons en Californie.

L’utilisation de la voiture comme accessoire pour le groupe avait permis au guitariste d’en déduire le coût de l’impôt. Il a également joué un rôle de premier plan dans le médium par lequel ZZ Top Eliminator exploserait en tant que véritable phénomène.

 

 

ZZ Top Eliminator, le succès 

Au total, cela sonnait le travail d’un tout nouveau groupe, mais encore une fois intemporel. Eliminator était un changement si important qu’il a incité les puristes du blues à accuser le groupe d’un acte de quasi-hérésie.
Pourtant, il a perduré à tel point que, 33 ans plus tard, il a fourni plus d’un tiers des morceaux de Live Greatest Hits From Around The World, l’album live du groupe à l’époque.
« Mais si nous ne jouions pas ces chansons, nous serions probablement suspendus par les talons », note Frank Beard avec optimisme.

Et si à la surface, il est apparu une déclaration musicale entièrement cohérente, il se cache une vérité plus alambiquée et controversée derrière l’histoire de sa fabrication qui continue de garder des secrets et de fermenter le mauvais sang.  À ce jour, Eliminator s’est vendu à plus de 20 millions d’exemplaires dans le monde.
De plus, cela a eu un effet quasi instantané et profond sur la façon dont les disques de rock seraient faits pour sonner dans les années 80 et au-delà et en utilisant la technologie nouvellement disponible.

« Bien sûr, c’est toujours génial d’être associé à quelque chose qui devient un succès mondial, et cela a influencé ce qui est arrivé plus tard dans la musique – certains pour le bien, mais d’autres pour le pire », suggère-t-il. « Malheureusement, cela a peut-être contribué à la chute du rock’n’roll, à cause de la façon dont d’autres personnes ont commencé à utiliser des machines et des choses. »

 

ZZ  top Eliminator, Conclusion :

En conclusion, l’album ZZ Top Eliminator est un album incontournable pour tous les fans de rock et de blues. Avec son mélange unique de guitares acérées, de rythmes entraînants et de paroles pleines d’humour, cet album a propulsé le groupe sur le devant de la scène et a contribué à redéfinir le rock pour les années 1980.

L’album contient des classiques tels que « Gimme All Your Lovin' », « Sharp Dressed Man » et « Legs », qui ont tous été des succès majeurs à l’époque et ont continué à être diffusés en radio et à apparaître dans des films et des émissions de télévision. Mais ZZ Top Eliminator est plus qu’un simple album de tubes ; il est cohérent dans son style et son approche, et chaque chanson est un témoignage de la créativité, de l’originalité et de l’habileté musicale du groupe.

Malgré le passage des années, ZZ Top Eliminator reste un album intemporel qui a inspiré des générations de musiciens et de fans de musique à travers le monde. Si vous ne l’avez pas encore écouté, il est grand temps de découvrir ce classique du rock et du blues et de vous laisser transporter par l’énergie contagieuse de ZZ Top.

 

 

ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons

ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons

 

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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FAQ sur l’album « Eliminator » de ZZ Top

1. Qu’est-ce que « ZZ Top Eliminator » de ZZ Top ?

« ZZ Top Eliminator » est le huitième album studio du groupe de rock américain ZZ Top, sorti en 1983. Il est considéré comme l’un des albums les plus influents de l’histoire du rock, car il a marqué un tournant dans le son et le style du groupe.

2. Quel est le son de « ZZ Top Eliminator » ?

Le son de « Eliminator » est un mélange unique de blues, de rock, de funk et de synthpop. Le groupe a utilisé des synthétiseurs pour la première fois sur cet album, ce qui a donné à leur musique un son plus moderne et plus commercial. Cependant, le son de base du groupe, qui est le blues rock, est toujours présent sur l’album.

3. Quels sont les morceaux les plus célèbres de « ZZ Top Eliminator » ?

« ZZ Top Eliminator » contient plusieurs des plus grands succès de ZZ Top, notamment « Gimme All Your Lovin' », « Sharp Dressed Man » et « Legs ». Ces chansons ont été largement diffusées à la radio et ont été accompagnées de clips vidéo très populaires diffusés en rotation sur MTV à l’époque.

4. Quelle est l’histoire derrière la pochette de l’album « Eliminator » ?

La pochette de « ZZ Top Eliminator » présente une voiture personnalisée rouge vif surnommée « The Eliminator », qui est devenue un symbole emblématique du groupe. Cette voiture a été construite spécialement pour le groupe par Billy Gibbons et a été utilisée dans plusieurs de leurs clips vidéo. La voiture est maintenant exposée dans le Rock and Roll Hall of Fame.

5. Quelle est l’influence de « Eliminator » sur la musique rock ?

« ZZ Top Eliminator » a eu une influence considérable sur la musique rock, car il a marqué une évolution importante du son et du style de ZZ Top. L’utilisation de synthétiseurs et de boîtes à rythmes a influencé de nombreux autres groupes de rock des années 1980, notamment Def Leppard et Bon Jovi.

6. Quels sont les producteurs de « Eliminator » ?

« ZZ Top Eliminator » a été produit par Bill Ham, le producteur historique de ZZ Top, et par le célèbre producteur anglais Terry Manning, qui a travaillé avec des artistes tels que Led Zeppelin et Lenny Kravitz.

7. Comment a été accueilli « Eliminator » par la critique à sa sortie ?

« ZZ Top Eliminator » a été très bien accueilli par la critique à sa sortie en 1983. Les critiques ont salué l’album pour son son novateur et son mélange unique de blues et de synthpop. L’album a également connu un grand succès commercial, atteignant la 9e place du Billboard 200 et étant certifié disque de diamant aux États-Unis.

8. Comment a évolué la musique de ZZ Top après « Eliminator » ?

Après « ZZ Top Eliminator », ZZ Top a continué à évoluer et à explorer de nouveaux styles musicaux. Le groupe a sorti plusieurs albums qui ont rencontré un succès modéré, notamment « Afterburner » en 1985, qui a suivi la même direction que « Eliminator » avec l’utilisation de synthétiseurs et de boîtes à rythmes. Cependant, le groupe est retourné à ses racines blues rock avec des albums tels que « Recycler » en 1990 et « Antenna » en 1994. Plus récemment, ZZ Top a sorti « La Futura » en 2012, qui a été salué pour son retour aux sonorités blues rock traditionnelles.

9. Quelle est la place de « Eliminator » dans l’histoire de ZZ Top ?

« ZZ Top Eliminator » est l’album le plus connu et le plus populaire de ZZ Top. Il a permis au groupe de conquérir un nouveau public et a marqué un tournant dans leur carrière musicale. La voiture « The Eliminator » est devenue un symbole emblématique du groupe et est encore associée à leur musique aujourd’hui.

10. Quelles sont les influences de ZZ Top sur la musique rock ?

ZZ Top est considéré comme l’un des groupes les plus influents de l’histoire du rock. Leur son unique, qui mélange blues, rock et funk, a influencé de nombreux autres artistes, notamment Lynyrd Skynyrd, Guns N’ Roses et Black Crowes. De plus, leur utilisation de synthétiseurs et de boîtes à rythmes sur « Eliminator » a eu un impact significatif sur la musique rock des années 1980 et a inspiré de nombreux autres groupes à explorer de nouveaux sons et styles.

ZZ Top La Grange le grand tube du groupe légendaire, 1973

ZZ Top La Grange le grand tube du groupe légendaire, 1973

ZZ Top La Grange est mythique.

Ce groupe de rock américain formé en 1969 à Houston, au Texas a traversé les décennies. De ces cinquante et quelques années de musique, restent des tubes légendaires dont le morceau phare La Grange, ainsi que  « Tube Snake Boogie », « I Gotsta Get Paid » et tant d’autres… 

Voici la petite histoire de ce tube mondialement connu.

ZZ top La Grange

ZZ Top La Grange

Alors, de quoi parlait vraiment « ZZ Top La Grange » ? 

Ce petit groupe du Texas, ZZ Top, est bien connu pour ses paroles humoristiques. Leur première chanson à succès, « La Grange », a attiré l’attention du monde entier sur la ville de La Grange, au Texas. Ou plus précisément, l’une des attractions de La Grange. 

Le parolier principal de ZZ Top est le chanteur à la guitare Billy Gibbons. Combinant un mélange d’humour et de narration, il peint un portrait vivant de lieux, de personnes et d’événements qui passeraient autrement sous le radar de la population.

ZZ Top, Billy Gibbons

La Grange est le single extrait de leur 3e album Tres Hombres, sorti en 1973. 

C’est une petite chansonnette sur une « cabane à l’extérieur de La Grange ».  La Grange » est principalement un jam instrumental de forme libre débordant du solo de blues débridé de Gibbons. Les quelques paroles qu’il contient ont été inspirées par le tristement célèbre bordel Chicken Ranch situé à l’extérieur de La Grange, au Texas. 

 

ZZ Top La Grange, The Chicken Ranch 

 

En effet, principalement connu sous le nom de Chicken Ranch (le ranch du poulet), La Grange était un bordel texan ouvert de 1905 à 1973. Une simple ferme sans aucun signe annonçant son objectif, le Chicken Ranch fonctionnait avec la connaissance, sinon la bénédiction, des politiciens locaux et des forces de l’ordre. 

The Chicken Ranch », ou la pension de Miss Edna à La Grange, était probablement le plus ancien établissement du Texas dédié à la plus ancienne profession.  Il a été fermé par un journaliste de télévision zélé de Houston, qui n’a pas trouvé assez de vice et de corruption pour faire un reportage à Houston.

Il a défié le gouverneur sur la question de savoir pourquoi il continuait à fonctionner à la vue de tous. Le gouverneur n’a eu d’autre choix que d’ordonner au shérif de le fermer. 

Les filles de Mlle Edna recevaient des visites hebdomadaires des médecins locaux, elles étaient donc « propres ». Les filles ont dépensé leur argent à La Grange et lorsqu’un nouvel hôpital a été nécessaire, Mlle Edna a fait le premier et le plus gros don.  

La majeure partie du bâtiment est toujours debout, seule une pièce a été déplacée à Dallas pour une discothèque.

Un « Dix pour entrer » était le prix. Il y avait un code vestimentaire strict pour les clients – seuls les hommes bien habillés étaient autorisés à entrer.  

 

 

L’endroit dans cette chanson est le sujet du film de 1982 The Best Little Whorehouse In Texas, avec Dolly Parton et Burt Reynolds, qui a été adapté d’une pièce de Broadway de 1978. 

Dans une interview accordée en 1985 au magazine Spin, le bassiste de ZZ Top, Dusty Hill, expliquait :

« Avez-vous déjà vu le film, The Best Little Whorehouse in Texas ? C’est de cela qu’il s’agit. J’y suis allé quand j’avais 13 ans. , quand il est temps d’être un mec, est allé là-bas et l’a fait. Les pères ont emmené leurs fils là-bas. Vous ne pouviez pas jurer là-dedans. Tu ne pouvais pas boire. Il avait un air de respectabilité. 

C’est la femme qui dirigeait l’endroit, et vous savez qu’elle ne ressemblait pas non plus à Dolly Parton.  Je vais vous dire, c’était une femme d’apparence méchante. Mais les travailleurs des champs pétrolifères et les sénateurs seraient tous les deux là.

L’endroit était ouvert depuis plus de 100 ans, puis ce connard décide qu’il va faire un exposé et le fermer. Et il a tellement remué que ça a dû fermer. La Grange est une toute petite ville, et les petites villes du Texas sont vraiment conservatrices. Mais ils se sont battus contre cela. Ils ne voulaient pas qu’il soit fermé, car c’était comme un point de repère.

C’était dans un petit ranch en dehors de la ville, le Chicken Ranch.  Quoi qu’il en soit, nous avons écrit cette chanson et l’avons sortie, et elle était sortie peut-être trois mois avant qu’ils ne la ferment.  Ça m’a énervé. C’était un bordel, mais tout ce qui dure cent ans doit avoir une raison. »  Comme le rappelle Gibbons, «En grandissant au Texas, il y avait deux exigences pour devenir viril: vous deviez visiter La Grange et vous deviez vous rendre à la frontière mexicaine. Nous avons en quelque sorte capturé les deux en un seul voyage. » 

 

ZZ Top La Grange, un morceau inspiré de Buddy Holly 

 

Le guitariste se réfère à « Peggy Sue Got Married » de Buddy Holly, la suite du pionnier du rock à « Peggy Sue », comme inspiration de composition.

« Cette chanson nous a montré que vous n’aviez pas à rimer chaque strophe ou couplet », dit Gibbons. Ce morceau a non seulement inspiré le hit ZZ Top de 1973, mais aussi les adaptations de Broadway et cinématographiques de The Best Little Whorehouse in Texas. 

Billy Gibbons a expliqué comment il avait obtenu son son de guitare sur ce morceau dans une interview de 1995 avec Guitar World.

 « C’est de la guitare directement dans l’ampli, une Strat de 1955 avec un cordier d’arrêt via un Marshall Super Lead 100 de 1969. Ce son fuzz dans le lead et à l’avant et à l’arrière de la composition n’est qu’une pure distorsion à lampe.

Les différentiels de réglage tiennent compte des différentes tonalités. La partie d’ouverture a été jouée sur ce que nous avions l’habitude d’appeler «le réglage mystérieux» dans les jours sombres avant l’existence de l’interrupteur à bascule à cinq positions, lorsque trouver ce «tweener» parfait nécessitait du dévouement. » 

Une des pochette de La Grange de ZZ Top

ZZ top La Grange, un tube mondialement connu 

 

Ce tube blues a été le premier single du groupe à faire une brèche dans le Billboard Hot 100 (atteignant le numéro 41), et il a propulsé leur troisième album, Tres Hombres de 1973, dans le Top 10.

En 1974, il était classé 15ème en Australie dans le Go-Set National Top 40. « La genèse et, bien sûr, le cœur de la chanson était ce backbeat boogie, que tout le monde et leur frère ont appris à jouer », dit Gibbons. 

« La rumeur se répand dans cette ville du Texas, au sujet de la grange près de La Grange, et vous savez de quoi je parle. Faites moi juste savoir si vous voulez y aller, dans cette maison là-bas dans les pâturages, oui il y a beaucoup de jolies filles Ah. Ayez pitié, Ah haw, haw, haw, haw, a haw. Bon, j’entends que c’est OK si vous avez le temps, et le pognon pour pouvoir y aller. A hmm, hmm hmm, hmm. Et j’entends que c’est complet presque tous les soirs, mais maintenant je peux me tromper… Hmm, hmm, hmm, hmm. Ayez pitié… » 

« C’était une chanson importante en termes de carrière, et à bien des égards, c’était la parfaite introduction de ZZ Top au monde », déclare Billy Gibbons à propos de la chanson.

ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons

ZZ Top, Dusty Hill et Billy Gibbons

 

 

Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.

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FAQ sur le titre ZZ Top La Grange

1. Qu’est-ce que « ZZ Top La Grange » ?

« ZZ Top La Grange » est une chanson emblématique du groupe de rock américain ZZ Top, sortie en 1973 sur l’album « Tres Hombres ». Elle a été écrite par le guitariste Billy Gibbons et est considérée comme l’une des chansons les plus populaires et les plus reconnaissables du groupe.

2. Quelle est l’histoire de « ZZ Top La Grange » ?

« ZZ Top La Grange » a été écrite par Billy Gibbons après avoir visité un bordel à La Grange, au Texas. La chanson raconte l’histoire d’un homme qui visite la maison close et tombe sous le charme d’une prostituée nommée Mona. Gibbons a déclaré que la chanson était inspirée par ses expériences personnelles et celles de ses amis qui fréquentaient les bordels du Texas.

3. Quel est le style musical de « ZZ Top La Grange » ?

« ZZ Top La Grange » est un mélange de blues rock et de boogie woogie, avec un rythme entraînant et une guitare électrique saturée caractéristique du son de ZZ Top. La chanson est souvent considérée comme un exemple classique du style de blues rock sudiste, et est souvent utilisée comme référence pour décrire ce genre musical.

4. Comment « ZZ Top La Grange » est-elle devenue populaire ?

« ZZ Top La Grange » a d’abord connu un succès limité, mais elle est devenue beaucoup plus populaire après que la station de radio KILT à Houston, au Texas, l’a ajoutée à sa liste de lecture en 1974. La chanson a ensuite été diffusée dans d’autres stations de radio aux États-Unis et est rapidement devenue un succès national.

5. « La Grange » a-t-elle été reprise par d’autres artistes ?

Oui, « ZZ Top La Grange » a été reprise par de nombreux artistes dans différents styles musicaux. Les versions les plus célèbres incluent celles de Kid Rock, Dwight Yoakam et Motley Crue. La chanson a également été utilisée dans de nombreux films et publicités, et est souvent considérée comme l’un des morceaux les plus emblématiques de ZZ Top.

6. Quelle est la signification des paroles de « ZZ Top La Grange » ?

Les paroles de « ZZ Top La Grange » racontent l’histoire d’un homme qui tombe sous le charme d’une prostituée nommée Mona dans une maison close à La Grange, au Texas. Les paroles sont souvent considérées comme provocantes et crues, mais elles sont également appréciées pour leur langage imagé et leur description vivante de la scène.

7. Qui a écrit « ZZ TopLa Grange » ?

« ZZ Top La Grange » a été écrite par le guitariste de ZZ Top, Billy Gibbons. Gibbons a également chanté la chanson, accompagné de Dusty Hill à la basse et de Frank Beard à la batterie.

8. Quelle est la place de « La Grange » dans l’histoire de ZZ Top ?

« ZZ Top La Grange » est l’une des chansons les plus emblématiques de ZZ Top et a été un grand succès pour le groupe. Elle est considérée comme l’un de leurs morceaux les plus populaires et est souvent mentionnée comme l’un des exemples les plus représentatifs du son de ZZ Top. La chanson a également contribué à la notoriété du groupe et a aidé à établir leur réputation en tant que l’un des groupes de rock les plus influents des années 1970.

9. Quel est l’impact de « La Grange » sur la musique en général ?

« ZZ Top La Grange » est souvent citée comme l’une des chansons les plus influentes de l’histoire du rock. Elle a été une source d’inspiration pour de nombreux artistes et a contribué à populariser le style de blues rock sudiste. La chanson est également considérée comme un exemple classique du son de guitare électrique saturée et de boogie woogie, et est souvent utilisée comme référence pour décrire ce genre musical.

10. Quel est le clip vidéo de « La Grange » ?

Le clip vidéo de « ZZ Top La Grange » a été tourné en 1983 et montre ZZ Top jouant la chanson dans un décor inspiré de la maison close de La Grange. Les membres du groupe sont habillés en costumes noirs et chapeaux de cowboy, et la vidéo présente également des images de femmes en tenue de prostituée. Le clip a été diffusé en rotation régulière sur MTV et est souvent considéré comme l’un des meilleurs clips de ZZ Top.

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