Mass Hysteria Olympia est le second live que j’ai fait pour le groupe. Le précédent live, je l’avais shooté au BIKINI à Toulouse. LE BIKINI est LA salle du sud de la France, elle et son boss, le bien nommé Hervé, bon vivant légendaire du rock’n roll, lui et ses fantastiques magrets de canard (…). Pour ce second live, on passait d’une salle fantastique, à une salle mythique : l’Olympia à Paris. Le 5 avril 2013 est donc une date important pour Mass Hysteria et pour moi.
Après une journée à tourner dans les 4 coins de cette salle mythique, une soirée riche en décibels et en sueur, je me suis attelé à créer les visuels des versions CD et DVD de ce double album que je vous laisse découvrir ci-dessous.
Mass Hysteria Olympia : Le concert
Le groupe avait annoncé son passage dans la mythique salle parisienne de L’Olympia pour fêter comme il se doit ses 20 ans. C’est dans une salle complète et bouillante et devant 2200 furieux que le groupe a célébré ses 20 ans.
Pour compléter l’événement, histoire de compliquer la tâche, Mass Hysteria a invité deux formations : The Arrs, qui ouvrira le bal avec un nouvel album en poche à présenter au public, et Punish Yourself, le combo industriel toulousain.
Ce concert fait le tour de la carrière du groupe pour nous offrir probablement le meilleur de La discographie. Le groupe en profite pour réunir le Line Up original pour le plaisir des fans de la première époque.
Le groupe vise haut, mélange les tempos et les ambiances pour créer des moments forts en maintenant ce lien qu’il a toujours eu avec le public. Il s’agit bien d’une des qualités du groupe une proximité et un respect qui lui permet de générer cette furia propre qu’au groupe.
Mass Hysteria Olympia est un album de 21 titres pour environ 1h40 de Furia.
Mass Hytseria Olympia l’album live le plus complet du groupe, mais également comme un très beau cadeau pour les fans du groupe.On y retrouve les classiques. Des titres comme Positif à Bloc, World on Fire, Babylone, Une Somme de Détails….
La version Blue Ray commence par l’installation des mythiques lettres sur la façade de l’Olympia, la célèbre salle de concert parisienne qui a vu passer des milliers d’artistes. C’est cette image qui sert de fond au menu du disque.
Ce Blu-ray propose la vidéo du concert à l’Olympia, le set grandiose du Hellfest et le clip vidéo de « Même si J’explose ».
Mass Hysteria Olympia : deux versions disponibles
« Mass Hysteria à l’Olympia » (VERYCORDS) disponible en deux éditions :
- Digipack (2CD + DVD) : en bonus le documentaire « Sur la route des Festivals » (45 min) & Clip « Même si j’explose »
- Blu-Ray : en bonus le live du Hellfest 2013 (nouveau mixage, nouveau montage) & Clip « Même si j’explose »
Mass Hysteria Olympia : Production
Il a été enregistré en live à l’Olympia à Paris le 5 avril 2013.
Mass Hysteria Olympia : Liste des titres par support
La version CD de Mass Hysteria Olympia
CD 1
- Positif à Bloc
- Tout Doit Disparaître
- World on Fire
- Babylone
- Une Somme de Détails
- L’Homme S’Entête
- P4
- Sur la Brèche
- Donnez-Vous la Peine
- Remède
CD 2
- Pulsion
- Sérum Barbare
- Vertige des Mondes
- L’Archipel des Pensées
- L’Esprit du Temps
- Même Si J’Explose
- Knowledge Is Power
- Respect to the Dancefloor
- Des Nouvelles du Ciel
- Contraddiction
- Furia
La version DVD Mass Hysteria Olympia
- Positif à Bloc
- Tout Doit Disparaître
- World on Fire
- Babylone
- Une Somme de Détails
- L’Homme S’Entête
- P4
- Sur la Brèche
- Donnez-Vous la Peine
- Remède
- Pulsion
- Sérum Barbare
- Vertige des Mondes
- L’Archipel des Pensées
- L’Esprit du Temps
- Même Si J’Explose
- Knowledge Is Power
- Respect to the Dancefloor
- Des Nouvelles du Ciel
- Contraddiction
- Furia
Mass Hysteria Olympia : Les Crédits
- Mouss Kelai — chant
- Yann Heurtaux — guitare
- Nicolas Sarrouy — guitare
- Vincent Mercier — basse
- Raphaël Mercier — batterie et samples
- Erwan Disez — guitare (sur le morceau Respect to the Dancefloor)
- Stéphan Jaquet — basse (sur le morceau Respect to the Dancefloor)
- Pascal Jeannet — chœurs (sur le morceau Respect to the Dancefloor)
Une version Blu Ray a également été éditée, mais la piste 5.1 étant défectueuse (contrairement à la PCM et la 2.0) sa commercialisation s’est limitée à la sortie. À noter qu’elle contenait en bonus inédit l’intégralité du concert au Hellfest de 2013.
Récompense de Mass Hysteria Olympia
En mars 2018, soit 5 ans après sa sortie, il s’est vendu à plus de 7 500 exemplaires et est certifié vidéo or.
L’histoire du groupe MASS HYSTERIA
Mass Hysteria est né en 1993 dans le 20ème arrondissement de Paris, le groupe est constitué en grande majorité de bretons immigrés. Mass Hysteria enregistre 2 démos avant de produire le premier album. Des démos où la guitare est tenue par Alain Fornassari un ancien de Treponem Pal. Le groupe trouve sa configuration de croisière avec l’arrivée de Pascal aux machines et de Yann Heurtaux à la seconde guitare.
En 1997, le premier album suivi d’un live les placeent au sommet du Métal Industriel. Kmar, le chanteur de No One Is Innocent n’hésite pas à les encenser en affirmant que Mass Hysteria est » un des seuls trucs qui soit arrivé comme ça, qui a débarqué et qui tient vraiment bien la route » .
Et puis, en 2005, c’est la chute : l’album éponyme tente une percée vers la pop rock. A tel point que 3 morceaux sont signés par Miossec… Une déconvenue commerciale qui signe un retour aux sources avec la sortie de « Une somme de détails » en 2007 où l’on trouve Fred de Watcha à la préproduction… Et Emmanuelle Monet (ex Dolly) sur le dernier titre en hommage à son bassiste décédé en 2006.
Un très bon opus qui (re)place Mass Hysteria comme un des leaders de Métal français. Et pourquoi pas une percée hors de l’Hexagone puisque pour « Contraddiction » – déjà – Korn, médusé par la puissance du groupe, évoquera une participation des frenchies à leur US Family Values !
En juillet 2009, c’est Metallica qui souhaite les voir assurer leur première partie aux Arènes de Nîmes. Un beau défi qui devance de quelques mois la sortie de leur 5ème album sorti fin septembre.
Mais autant de défis scéniques ne pouvaient rester sans récompense : en juin 2011 « Mass Hysteria live » témoigne, une seconde fois dans l’histoire du groupe, de cette puissance ravageuse. Le tout enregistré au Bikini à Toulouse et au Hellfest en Bretagne.
« L’armée des ombres » sort en 2012 suivi un an plus tard d’un autre live enregistré le 5 avril 2013 à l’Olympia et au Hellfest de la même année par Arte. En 2015, Nicolas Sarrouy quitte le groupe remplacé par le guitariste et producteur Fred Duquesne.
En 2016, ils sont de nouveau au Hellfest où ils affirment haut et fort que Clisson est bien en Bretagne !
Eric CANTO Photographe : Photos de concerts, portraits, pochettes d’albums.
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BONUS: Critique de l’album Mass Hysteria – A L’Olympia (Live) par Karnogal de lagrosseradiométal.com
En bonus un retour sur la critique de l’album MASS HYSTERIA à L’Olympia par la grosse radio.com lors de la sortie de l’album en DVD. En Un grand merci à eux pour ce retour intéressant.
Poursuivant son parcours extrêmement riche depuis la sortie de L’Armée des ombres, Mass Hysteria vient de sortir un troisième album live enregistré à l’Olympia en avril 2013 à l’occasion de ses vingt ans. Histoire de poursuivre une année extrêmement riche, la bande se fait également plaisir en proposant cet enregistrement en DVD et Blue Ray. Ben l’ancien va se faire un plaisir de décortiquer ce dernier. Mais d’abord, place au CD!
5 avril 2013. Une date à placer sous le signe de la fête et de la réussite. En effet, Mass Hysteria avait annoncé que ce passage dans la mythique salle parisienne qu’est L’Olympia serait l’occasion de fêter ses vingt ans. Et c’est donc dans une salle complète de chez complète et devant 2200 furieux et furieuses que le groupe a célébré sa double décennie.
Ces furieux et furieuses ont d’ailleurs été particulièrement gâtés. Avec 21 pistes pour environ 1h40 d’indus-metal, À L’Olympia s’affiche non seulement comme l’album live le plus complet du groupe, mais également comme un très beau cadeau pour ses fans.
La discographie, composée de sept disques, voit tous ses classiques joués avec une énergie et une rage évidente (même sans les images!). Seul Mass Hysteria est laissé de côté, ce qui n’est surement pas une mauvaise chose pour certains.
Après avoir envoyé du très très lourd avec le totalement efficace « Positif à bloc », Mass Hysteria continu de manœuvrer le bulldozer L’Armée des ombres avec « Tout doit disparaitre ».
Pierre angulaire de ce live, la dernière production de MH voit huit de ses pistes jouées lors de ce concert. Les classiques « P4 », « Donnez-vous la peine » ou encore « Babylone » sont évidemment présents et le plaisir que l’on ressent, aussi bien chez les musiciens que dans les oreilles, est le même que lorsque l’on écoutait ces titres il y a cinq, dix ou quinze ans.
La bande reste fidèle à elle même en terminant sa setlist par des compositions qui ont fait son succès comme « Respect to the Dancefloor » ou la complètement déjantée « Furia ».
Célèbre pour être très proche de son public, Mouss Kelai n’est pas avare en parole et clame régulièrement son amour pour la scène française. Seul bémol, certaines de ses interventions ont été coupées nette. Dommage. Enfin côté son, l’équilibre entre chaque instrument est excellent. On a plus qu’à fermer les yeux et s’imaginer les cinq bonhommes retourner la scène avec frénésie
.
Bilan des courses: À L’Olymbia est un très bon album live avec pour seul défaut son manque de surprise. Les classiques, et seulement les classiques, composent ces deux disques. Des titres comme « Attracteurs étranges » ou encore un « Killing The Hype » auraient été les bienvenues. Mais en dépit de cette petite déception, Mass Hysteria comblera tous ses fans.
Le son c’est génial, l’image, c’est encore mieux, surtout chez Mass Hysteria qui a toujours apporté à l’aspect visuel de ses créations beaucoup de soin, aidé en cela par l’extraordinaire travail d’Eric Canto.
Pour célébrer dignement ses 20 ans, le groupe investit donc l’Olympia, et c’est tout naturellement que le Blue Ray s’ouvre sur l’installation des mythiques lettres rouges sur la façade de la célèbre salle de concert parisienne.
C’est d’ailleurs cette image qui sert de fond au menu du disque et Mouss le rappellera avec une poignante sincérité durant le concert » les grands groupes, ils sont blasés …pour eux, l’Olympia, c’est un showcase, mais pour nous, c’est 20 ans pour arriver à ça, et un putain de bonheur ! »
Dans le détail, le blue-ray propose la vidéo du concert à l’Olympia (set entier ou accès par titre), le set hallucinant du Hellfest et la vidéo de « Même si J’explose ». Dans le détail, le blue-ray propose la vidéo du concert à l’Olympia (set entier ou accès par titre), le set hallucinant du Hellfest et la vidéo de « Même si J’explose » C’est un peu léger et cela me donne l’occasion de souligner une légère déception, dans ce format, point de documentaire sur la tournée des festivals de l’été, uniquement disponible sur le DVD.
Côté audio, c’est le classique choix : stéréo ou 5.1.
Avant de revenir sur le concert parisien, parlons du clip. C’est une pure merveille ! Esthétiquement très travaillé avec un sublime rendu noir et blanc, des ralentis et des gros plans de toute beauté, cette vidéo referme magnifiquement le visionnage (eh oui, je commence par la fin, comme dans un roman qu’on attend avec impatience).
Le concert du Hellfest… à part vous conseiller d’aller lire le report publié fin juin, que dire ? Que Mouss était définitivement dans une très grande forme ce jour-là, insufflant une énergie diabolique à cette prestation, que le groupe et le public ne faisait qu’un, et que rien que pour l’image du circle pit sur « P4 » avec Mouss, Nico et Yann encerclés par une marée humaine tourbillonnante, l’achat de cette vidéo est purement indispensable !
Inutile d’en dire plus, si ce n’est peut-être que la durée du set (45 minutes) confère à ce gig une atmosphère d’urgence encore plus palpable que sur un concert classique du combo.
Mais abordons maintenant le véritable objet de cette chronique (en essayant de ne pas trop être redondant avec ce que Karnogal vient de vous dire (et auquel j’adhère tout à fait).
On démarre avec l’entrée dans la salle (chargée d’histoire) entrecoupée de courte interviews de fans. Sur scène, le noir se fait et l’intro voit des percussions japonaises martelées un rythme lancinant, tandis qu’en milieu de scène se dressent les deux personnages qui illustrent la pochette de L’Armée des ombres. Un long moment de calme, de fascination, d’immobilisme terminé par un noir assez long. Lorsque la lumière revient, le quintet est sur scène et c’est l’explosion avec l’ouverture sur « Positif à bloc ».
Visuellement, c’est simple, c’est la première fois que je regarde une vidéo de concert qui donne REELLEMENT l’impression d’assister au spectacle, d’être totalement immergé dans l’action. Le secret ?
En plus des prises de vue habituelles, des caméras dans le public, ou bien en fond de salle mais filmant à ras des spectateurs donnent un réalisme hors norme à cette captation (y compris quand les cadreurs se font embarquer dans les mouvements de foule !).
La réalisation est très organique (sans surjouer dans le montage épileptique) et j’ai particulièrement apprécié la discrétion des cameramen sur scène qu’on ne voit quasiment pas dans le montage
Quelques lignes plus haut, j’ai parlé de quintet, mais c’est faux, car ce soir-là, encore plus que les autres, outre Mouss, Yann, Nico, Vincent et Raphaël, il faut aussi compter le public, omniprésent (sur Babylone, c’est juste époustouflant !), ressemblant autant à un océan déchaîné qu’à un lac de lave en fusion. Un mouvement permanent secoué de spasmes, de convulsions.
Et puis il y a ces visages, proches de l’extase, ces regards dans lesquels on lit la ferveur, mais aussi la reconnaissance, le plaisir de voir le chemin parcouru, tous ces fans connaissant tous les textes du premier au dernier mot…Une osmose qui atteint peut-être son paroxysme sur les morceaux les plus calmes, notamment « Remède » (et tant pis si ce titre voit Mouss être approximatif dans sa justesse).
Une foule qui mange littéralement dans la main du vocaliste, qui s’exécute lorsque celui-ci lui demande de se séparer en deux pour un braveheart (difficile à mettre en place dans l’exiguïté de la salle, mais qui donne lieu à une mémorable bataille !).
La soirée défile à grande vitesse et pour donner une dimension encore plus humaine à cette célébration, le groupe remercie son staff dans un superbe hommage (ingé son, light) mais appelle aussi les anciens membres et même tous les gamins des musiciens (il faut voir l’émotion et la fierté de Yann, prenant son bout de chou dans les bras et venant se poster en milieu de scène) avant une version ultra festive de « Respect to The Dancefloor ».
Le final est carrément surprenant avec l’arrivée de danseuses brésiliennes avant « Furia » (un joli clin d’œil aux grandes heures de ce temple parisien de la variété).
Que vous aimiez Mass Hysteria ou que vous souhaitiez simplement découvrir ce groupe, précipitez-vous sur ce témoignage live car il est aussi impressionnant que fidèle à tout ce que ce combo peut représenter dans le paysage métal français. Un must !